Rapport général 2002

Le document proposé cette année constitue un exercice original, qui répond à des préoccupations très différentes les unes des autres. Aussi est-il composé, non pas de quatre parties d'un seul ouvrage ordonné, mais de quatre études qui n'ont délibérément pas de liens entre elles.

La première partie du rapport est le résultat d'un travail collectif initié par la rédaction de plusieurs dizaines de notes individuelles des membres de l'IGAENR qui ont établi un diagnostic sur le système de formation et de recherche, sur ses forces et ses faiblesses, sur les points d'appui qui permettent des améliorations, comme sur les obstacles et les résistances qui le traversent.  La deuxième partie est constituée du résumé d'un rapport relatif à La mise en œuvre du contrôle de gestion à l'Éducation nationale. Bien que paru en octobre 2001, ce rapport conserve toute son actualité, puisque l'ensemble des administrations de l’État doivent continuer à porter leurs efforts sur la généralisation du contrôle de gestion dans le cadre des changements introduits par la loi organique relative aux lois de finances. Les deux dernières études résultent de l'analyse d'un corpus constitué par des rapports parus entre le 15 septembre 2000 et le 15 août 2001. Elles n'en constituent pas moins des documents originaux conçus autour de deux thématiques, certes très différentes, mais dont on s'aperçoit que l'une et l'autre jouent un rôle majeur dans le pilotage du ministère. Il s'agit de l'égalité et du temps. L'égalité est incontestablement la valeur qui mobilise depuis des décennies tous les personnels de l'éducation, ainsi que les familles et les citoyens. Le temps est une variable essentielle de l'organisation et de la vie même du système éducatif. Le dix-septième rapport de l'IGAENR, loin des polémiques trop souvent présentes dans les débats publics sur l'éducation, cherche à montrer que la diversité des regards est le plus sûr moyen de s'approcher du réel et de proposer des pistes d'amélioration.