Le suivi de la santé des élèves

Le suivi de la santé des élèves fait partie des missions de l'École et contribue à l'École promotrice de santé. Il est assuré tout au long de la scolarité, au travers de visites médicales et de dépistage obligatoires et lors de consultations effectuées à la demande en cas de besoin particulier.
Fil-Santé-Jeunes : un numéro à votre écoute
Téléphone : 0 800 235 236 (appel gratuit depuis un poste fixe) ou 01 44 93 30 74 (depuis un téléphone mobile)
La santé mentale et le bien-être des élèves
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) la santé mentale est un « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté ».
L’étude nationale sur le bien-être des enfants, Enabee, réalisée en 2022 en France métropolitaine sous la responsabilité de Santé publique France montre notamment que :
- 13% des enfants de 6 à 11 ans présentent un trouble probable de santé mentale ;
- La prévalence du trouble émotionnel probable (troubles anxieux ou dépressifs) est plus élevée chez les filles alors que celle des troubles du comportement probable (trouble oppositionnel et trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) est plus élevée chez les garçons.
L’enfance et l’adolescence sont des périodes cruciales pour les actions de prévention et de promotion de la santé mentale, car les habitudes de vie sont en construction et les compétences en cours d'acquisition. Chaque membre de la communauté éducative contribue, à son niveau, à l’instauration d’un environnement favorable au bien-être des élèves et des adultes.
Découvrir la page Éuscol sur la santé mentale et le bien-être des élèves.
Trois numéros indispensables :
- Le 3114, numéro national de prévention du suicide
- Le 3018, numéro national de lutte contre le harcèlement
- Le 119, numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger
Hygiène de vie
Les "gestes-barrières"
Afin de développer la lutte simple contre les infections microbiennes saisonnières, responsables notamment d’absentéisme scolaire important dans les petites classes, le rappel régulier des "gestes-barrières" doit être réalisé en milieu scolaire :
- se laver les mains plusieurs fois par jour, au savon et pendant trente secondes ;
- utiliser un mouchoir jetable pour éternuer ou tousser ;
- jeter immédiatement ce mouchoir à la poubelle et se laver les mains à nouveau ;
- aérer régulièrement.
Une bonne santé bucco-dentaire
Les maladies bucco-dentaires existent sous différentes formes comme les caries, par exemple, qui sont les plus courantes. Il est important, d’une part, de les prévenir tôt, lors de l’apparition des dents de lait, par une bonne hygiène bucco-dentaire et, d’autre part, de les dépister précocement pour les traiter le plus rapidement possible. Une bonne santé bucco-dentaire est donc essentielle au développement de l’enfant et à son bien-être tout au long de sa vie.
Il est recommandé de consulter un dentiste tous les ans à partir de 1 an. Des consultations de prévention et les soins consécutifs (hors prothèse et orthodontie) sont pris en charge à 100% (sans avance de frais) tous les 3 ans, de l’âge de 3 ans à 24 ans, dans le cadre du programme M’T Dents de l’assurance maladie.
Les bienfaits du sommeil
Le sommeil est un besoin fondamental de l'enfant. Il lui assure un bon développement physique, psychique et cognitif. Un sommeil de bonne qualité est donc essentiel au développement de l’enfant et l’aide dans ses apprentissages. Pendant qu’il dort, l’enfant consolide tout ce qu’il a appris dans sa journée.
Selon une enquête publiée en mars 2009 réalisée par l'INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance) avec le cabinet d'étude BVA Healthcare, 43% des parents sous-estiment le besoin de sommeil de leur enfant. Vous pouvez en parler aux médecins et infirmiers de l’éducation nationale.
L'hygiène et la santé dans les écoles primaires
Vaccination
Pourquoi a-t-on besoin de se faire vacciner ?
La vaccination permet d’éviter la survenue de maladies comme la méningite qui peut être très grave voire mortelle ou comme la poliomyélite qui peut laisser des séquelles, notamment des paralysies.
En vaccinant son enfant, on le protège contre ces maladies, et on protège aussi les personnes autour, en particulier les personnes plus fragiles comme les nouveau-nés, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes immunodéprimées (ex. personnes atteintes de mucoviscidose, d’un cancer ou porteuses du VIH) qui ne peuvent être vaccinées contre certaines maladies.
À savoir
La vaccination est l’une des mesures de santé publique les plus efficaces dans le monde.
- L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que 2 à 3 millions de décès sont évités chaque année grâce à la vaccination.
- Elle est à l’origine de la disparition de certaines maladies comme la variole dans le monde et la poliomyélite en France.
Vaccinations obligatoires
Depuis le 1er janvier 2018, onze vaccinations du nourrisson sont obligatoires : la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole.
En Guyane, il est également obligatoire de se vacciner contre la fièvre jaune.
Ces 11 vaccinations sont pratiquées, sauf contre-indication médicale reconnue, ce qui correspond à des cas très particuliers, dans les 18 premiers mois de l'enfant et sont exigibles, pour l’entrée ou le maintien en collectivité à partir du 1er juin 2018 pour tout enfant né à partir du 1er janvier 2018.
Les vaccinations et, dans certains cas, les rappels sont vérifiés régulièrement tout au long de la scolarité. Soyez vigilants sur les dates de rappel. Pour être sûrs de ne rien oublier, consultez le calendrier des vaccinations sur le site service-public.fr. En cas de non-vaccination, un certificat de contre-indication médicale est exigible.
Dans l'enseignement professionnel, les élèves exposés à des risques de contamination dans le cadre de leurs stages ou de leurs études (le virus de l'hépatite B par exemple), doivent être immunisés. Certaines vaccinations spécifiques peuvent donc être exigées.
Qui contacter ?
Pour toute information complémentaire, contacter son médecin, le médecin de l’éducation nationale, un centre de protection maternelle et infantile (PMI) ou le centre de vaccination départemental, qui peuvent faire les vaccinations. L'adresse des centres PMI et du centre de vaccination est disponible dans les mairies.
Vaccination contre les papillomavirus dans les collèges
Depuis la rentrée scolaire 2023, les élèves en classe de 5e, filles comme garçons, qui sont volontaires peuvent se faire vacciner gratuitement contre les infections à papillomavirus humains (HPV).
La vaccination prévient jusqu'à 90% des infections à HPV. La protection complète s'obtient avec deux doses de vaccins : les deux doses seront fournies à cinq mois d'intervalle minimum, sur la seule année scolaire de cinquième ou sur deux années scolaires, selon l'organisation locale. L'accord écrit des deux parents sera demandé.
Cette mesure permettra à 800 000 élèves par an d'être protégés contre les cancers liés aux HPV.
La vaccination contre les cancers HPV, pour les filles et les garçons dès 11 ans
Vaccination contre le Coronavirus Covid-19
La vaccination contre la Covid-19 est accessible à tous les enfants et adolescents de 5 à 17 ans.
Elle n’est pas obligatoire et est gratuite, c’est-à-dire qu’elle est intégralement prise en charge par l’Assurance Maladie, sans avance de frais.
Les enfants porteurs de maladies graves ou atteints de comorbidités sont plus vulnérables face au Covid-19. Un vaccin spécialement dosé pour les enfants de 5 à 11 ans est disponible. Il est trois fois moins dosé que le vaccin des adultes. Aussi efficace et sûr que celui des adultes, il leur permet d’éviter les formes graves du Covid-19 et réduit fortement le risque d’hospitalisation.
Visites médicales et de dépistage
Visites obligatoires
- Un premier bilan de santé obligatoire entre trois et quatre ans effectué à l’école par la PMI ;
- Une visite médicale obligatoire entre cinq et six ans par la médecine scolaire, centrée sur le développement de l’enfant et les apprentissages. Cette visite médicale obligatoire intervient dans la sixième année de l'enfant, en grande section de maternelle ou au cours préparatoire (CP)..Cet examen comprend le repérage précoce des signes qui peuvent entraîner des difficultés ultérieures d'apprentissage : problèmes visuels, auditifs, troubles du langage et des apprentissages, difficultés psychologiques, etc. Il prévient et détecte les cas d'enfants maltraités. Après cet examen complet, si des difficultés sont mises en évidence, vous pouvez rencontrer les personnels de santé de l'éducation nationale pour envisager le suivi de votre enfant ; La présence d’un parent est fortement conseillée, car c’est aussi l’occasion d’échanger avec le médecin sur toutes les questions qui vous préoccupent.
- Une visite de dépistage infirmier a lieu lors de la douzième année de l’enfant. Des recommandations et conseils sont donnés à votre enfant par l’infirmerie du collège, adaptés en fonction de ses questions et des données de l'examen.
Un suivi de santé tout au long de la scolarité
Lorsque des problèmes de santé ont été repérés, les médecins et les infirmiers de l'Éducation nationale travaillent en lien avec les parents et l'équipe éducative afin qu‘une prise en charge et un suivi adaptés à l’enfant soient réalisés.
Tous les élèves qui le souhaitent peuvent rencontrer un infirmier ou un médecin. Durant l’année scolaire, vous pouvez demander un rendez-vous avec l’infirmier scolaire ou le médecin scolaire pour faire le point sur la santé de votre enfant. Pour obtenir leurs coordonnées, n’hésitez pas à le demander au professeur à l’aide du carnet de correspondance de votre enfant.
Soins et urgences
L'organisation des soins et des urgences dans les écoles, les collèges et les lycées est précisée dans le cadre d'un protocole national. Il permet ainsi d'harmoniser les pratiques professionnelles et de préciser les modalités.
Des consignes précises sur la conduite à tenir en cas d'urgence doivent être affichées.
Une ligne téléphonique permettant de contacter les services d'urgence doit être accessible en permanence. L'infirmier ou la personne désignée dispose alors, en quelques secondes, d'un avis médical et, en cas de besoin, d'une assistance totale :
- aide à l'évaluation d'urgence
- mobilisation des moyens adaptés
En cas de scolarisation d'élèves atteints d'une maladie chronique ou de handicap, les médicaments prescrits doivent être à disposition du personnel de santé ou de l'adulte responsable et tous les matériels nécessaires doivent être disponibles dans l'infirmerie.
Les médicaments inscrits dans le projet d’accueil individualisé (PAI) sur le document "conduite à tenir en cas d'urgence" doivent être dans la trousse de secours de l'enfant et leur validité vérifiée annuellement. Tous les renseignements concernant les PAI sont sur le site Éduscol.
Tous les établissements et les écoles s'assurent le concours d'un service d'hospitalisation proche, susceptible d'accueillir les élèves en cas d'urgence.
Les lycées et collèges avec internat ou ateliers disposent souvent d'une infirmière à temps plein.
Dans tous les cas graves, la famille est prévenue ainsi que le directeur d’école ou le chef d'établissement.
Bonnes postures et poids du cartable
Éducation gestuelle pour prévenir le mal de dos
De bonnes habitudes d'hygiène de vie préviennent le mal de dos : limitation de la position assise, des heures passées devant la télévision et autres écrans, des jeux vidéos et pratique d'une activité physique régulière.
L'activité physique régulière, diversifiée et sollicitant l'ensemble du corps développe les ressources physiques et la motricité. Le travail en EPS renforce la mobilité articulaire et les muscles de façon équilibrée. Les élèves apprennent à veiller à leur santé et à leur bien-être.
Dans tous les cas il est nécessaire de se lever et de bouger au moins une fois par heure et maximum toutes les 2 heures pour limiter les risques liés à la sédentarité.
Travailler à la maison : les bons gestes
La situation sanitaire liée au coronavirus Covid-19 a changé nos habitudes de travail et celles des élèves. Écrire, réviser, lire, faire des fiches, etc., semblent être des efforts légers mais leur nature répétitive et les postures prises pour exercer ces activités peuvent provoquer des douleurs.
Il convient alors de comprendre les zones corporelles à risque afin de limiter les postures contraignantes.
Avec archiclasse.education.fr, découvrez en infographies des conseils pour adopter les bons gestes et les postures adéquates quand on travaille ou étudie à la maison.

JE TRAVAILLE DANS LE SALON SUR UNE TABLE BASSE
POSTURE CONTRAIGNANTE :
-
Dos courbé
-
Plan de travail trop haut par rapport à l’assise
-
Effort au niveau du bas du dos
POSTURE À ADOPTER :
-
Avant bras et poignets en appui et libérant l’effort des épaules
-
Cou droit ou à un angle entre 0° et 40°
-
Support improvisé pour une assise adaptée à la hauteur du plan de travail
-
Dos maintenu en appui
Je vérifie la hauteur de mon plan de travail :
- Mes coudes ne doivent pas être trop hauts,
- Mes épaules ne doivent pas être en tension,
- Et mon cou ne doit pas être trop en extension ou flexion.

JE TRAVAILLE DANS LA CUISINE SUR UNE TABLE
POSTURE CONTRAIGNANTE :
- Ordinateur disposé de telle sorte qu’il n’est pas possible de mettre ses avant bras et poignets en appui sur le plan de travail
- Dos courbé
- Pieds en tension sans appui
POSTURE À ADOPTER :
- Ordinateur disposé de telle sorte qu’il est possible de mettre ses avant bras et poignets en appui sur le plan de travail
- Épaules détendues et à bonne hauteur du plan de travail
- Utilisation du repose-pied sur l'assise
- Dos maintenu en appui sur le dossier de la chaise
Si la chaise est trop haute par rapport à la table, j’essaie de surélever mon plan de travail avec des livres ou autre. Si je suis trop bas, je me rehausse.
Je fais en sorte que mon avant-bras et mes poignets reposent sur le plan de travail, en les relevant si besoin (je peux utiliser des torchons pliés et empilés).
Je fais en sorte de reposer mes pieds pour ne pas les laisser pendre, si je n’ai pas de support pour mes pieds, je peux me servir d’une boîte ou d’une valise.
Si la posture assise est contraignante, j’alterne avec une posture 'assis debout' en m’appuyant sur la chaise haute sans m’assoir ; cela me permet de détendre mes jambes et d’avoir le dos droit.

JE TRAVAILLE SUR LE CANAPÉ OU LE LIT
POSTURE CONTRAIGNANTE
- Support non solide
- Poignet et avant-bras en tension
- Poignet, coude en tension
- Cou en appui
POSTURE À ADOPTER
- Support improvisé pour l'avant-bras et le poignet
- Cou droit ou à un angle entre 0° et 40°
- Support solide faisant office de plan de travail
- Dos maintenu en appui
Sur le lit, je fais attention à ne pas rester trop longtemps en tailleur, e dos courbé ou sur le ventre, les bras tenant la tête.
J’essaie d’alterner mes postures, (allongé, en tailleur, assis, debout) afin de ne pas mettre trop de pression sur mon dos et mes épaules.
J’essaie de travailler sur un plan de travail solide (mettre ses feuilles sur un classeur rigide, l’ordinateur ou la tablette sur un livre plutôt que sur ses genoux).
Je fais en sorte d’avoir un appui sur le dos et non au niveau du cou afin de ne pas le fatiguer ou le heurter.
Je fais en sorte d’avoir un appui sous mon avant-bras utilisé pour écrire, en le surélevant à l’aide d’un coussin ou d’une couverture pliée.

JE TRAVAILLE DANS LA CHAMBRE À MON BUREAU
POSTURE CONTRAIGNANTE :
-
Cou en forte flexion
-
Espace de travail non organisé et limitant les postures et gestes
-
Dos courbé en appui
-
Pieds en tension sans appui
POSTURE À ADOPTER :
-
Cou droit ou à un angle entre 0° et 40°
-
Espace de travail organisé de manière à ce que les avant bras et les poignets soient en appui
-
Support improvisé pour une assise adaptée à la hauteur du plan de travail
-
Dos maintenu en appui
-
Repose-pied improvisé
- Je prends le temps d’organiser mon bureau pour ne pas être gêné dans ma posture, j’essaie de libérer un maximum d’espace pour poser mes avant‑bras et mes poignets pour ne pas être dans une posture inconfortable.
- Si mon assise le permet, je maintiens mon dos droit et en appui sur le dossier afin de ne pas le fatiguer et de maintenir mon cou droit.
- Je repose mes pieds sur l’assise si elle le permet sinon je peux utiliser une valise ou des dictionnaires empilés.

Pour en savoir plus :
archiclasse.education.fr/Les-bons-gestes-pour-travailler-a-la-maison
Document réalisé en collaboration avec Maxime Garraud, ergonome
Port de charges et poids du cartable
Éduquer les enfants au port de charges et à la manipulation d'objets prévient d'éventuels problèmes.
La façon de lever et porter des charges est importante car la colonne vertébrale est sollicitée. Les jambes doivent être fléchies. La charge doit toujours être soulevée au plus près du corps. Pencher le buste en gardant les jambes tendues est mauvais pour le dos.
Le poids du cartable n'est pas le seul responsable des problèmes de dos mais peut les aggraver. Un cartable est adapté au niveau d'enseignement de l'élève, à son âge et sa morphologie. Il est pratique, facile à manipuler et n'excède pas 10 % du poids de l'enfant.
Matériel de classe adapté
Le matériel utilisé en classe contribue à limiter les douleurs vertébrales. Le confort des élèves est respecté pendant les cours, déplacements, activités physiques et sportives et travaux pratiques en laboratoire.
Le matériel de classe
- soulage les efforts de maintien et de posture
- est réglable pour s'adapter à l'âge et à la morphologie de l'enfant
- n'est pas utilisé pour un autre usage que celui pour lequel il est prévu
École numérique
Un bon poste de travail est composé d'une table qui permet d'y reposer les poignets et d'un écran légèrement en dessous des yeux, d'un siège pivotant et réglable en hauteur, d'un repose-pieds et d'un bon éclairage.
Des pauses courtes et régulières, a minima toutes les vingt minutes pendant au moins 20 secondes, sont nécessaires lorsque l'on travaille devant un écran pour éviter la fatigue visuelle et le stress. Lors de ces pauses, regarder au loin régulièrement repose et protège les yeux.
L’assurance scolaire : protéger son enfant contre le risque
L’assurance scolaire garantit les dommages que votre enfant pourrait causer ou subir. Elle ne peut pas être exigée pour les activités obligatoires à l’école. En revanche, elle est requise pour participer à une activité facultative, par exemple les sorties scolaires. Les organisateurs d’activités périscolaires peuvent également exiger des élèves qu’ils soient assurés pour les risques liés à ces activités.
Si vous avez déjà souscrit une assurance multirisque familiale et que vous ne souhaitez pas souscrire une assurance supplémentaire, vérifiez attentivement avec votre assureur la nature des risques qu’elle couvre dans les cadres scolaire et périscolaire, et jusqu’à quel niveau. Il est conseillé de lui demander de vous communiquer par écrit ces précisions.
Textes de référence
- Vaccination obligatoire
- Poids du cartable
- Circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003 : Accueil en collectivité des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période.
- Quel plan pour qui sur éduscol.
- Circulaire n° 98-151 du 17 juillet 1998 : Assistance pédagogique à domicile en faveur des enfants et adolescents atteints de troubles de santé évoluant sur une longue période.
- Circulaire n° 2015-127 du 3 août 2015 : Examens et concours de l'enseignement scolaire : organisation pour les candidats présentant un handicap.
Mise à jour : février 2025