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Observée à douze ans d’intervalle, la procédure d’orientation en fin de troisième connait une progression des demandes et des décisions d’orientation en seconde générale et technologique. Les familles arbitrent entre voie générale et voie professionnelle en fonction du niveau scolaire des élèves. Mais, à notes comparables, les choix d’orientation varient fortement selon l’origine sociale, le niveau de ressources ou de diplôme des parents.

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Évalués dans le cadre d’une enquête de panel, les élèves entrés au CP en septembre 2011 affichent des scores nettement supérieurs à ceux des élèves entrés au CP en 1997. Les progrès les plus importants sont enregistrés dans les domaines de la pré-lecture, de l’écriture et de la numération. Ces résultats s'expliquent en partie par l'évolution socio-économique des familles. Les progrès observés sont plus importants pour les élèves issus des catégories sociales les moins favorisées.

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Près de 10 000 enseignants et assimilés du second degré public changent d’académie en 2012, soit un peu moins de 3 % de l’ensemble. Un tiers d’entre eux sont des professeurs nouvellement titularisés. Ces enseignants participent obligatoirement au mouvement, près de la moitié d’entre eux change alors d’académie. Les autres sont des titulaires depuis un an ou plus ayant demandé une nouvelle académie : plus de 40 % d’entre eux obtiennent une nouvelle affectation.

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Répondant à l’enquête Emploi du temps de l’Insee, les professeurs exerçant à temps complet déclarent travailler 41 heures par semaine en 2010. Ils consacrent la moitié de ce temps aux cours collectifs et au suivi individuel des élèves, l’autre moitié à la préparation des cours, la correction des copies, la documentation, le travail en équipe et les relations avec les parents d’élèves.

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Répondant à l’enquête Emploi du temps de l’Insee, les enseignants du premier degré exerçant à temps complet disent travailler en moyenne 44 heures par semaine en 2010. Les déclarations des enseignants varient du simple au double : les moins de trente ans travaillent en moyenne plus de 50 heures par semaine. Cet investissement en début de carrière marque le coût d’entrée important dans le métier.

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En 2014-2015, les familles ont dépensé en moyenne 760 € pour la scolarisation d’un enfant. Ce sont les familles des lycéens professionnels qui dépensent le plus. Quel que soit le niveau d’études, le premier poste de dépenses correspond aux frais de cantine, d’internat et de garderie.

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Au premier rang des objectifs de la stratégie Europe 2020 figure la réduction du nombre de jeunes qui quittent chaque année le système éducatif avec un faible niveau d’études et sans suivre de formation après leur sortie. L’enjeu est majeur dans la mesure où la privation d’emploi et la menace d’exclusion sociale sont sensiblement accentuées pour ces jeunes. En 2013, la France est mieux placée que la moyenne de l’Union européenne, tandis que les contrastes restent forts entre les différents pays. Les politiques axées sur une intervention précoce et coordonnée semblent plus efficaces.

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Les jeunes de 16 à 25 ans qui quittent le système éducatif sans obtenir de diplôme supérieur au brevet représentent 10,5 % de cette tranche d’âge en 2011. Loin d’être uniforme sur le territoire, leur situation est en partie liée au contexte économique et social local. Elle tend toutefois à s’améliorer : en cinq ans, la proportion de jeunes sans diplôme baisse de 0,6 point et la dispersion entre les départements diminue légèrement.

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Deux raisons principales motivent le changement de collège en cours de scolarité : le déménagement de la famille et l’insatisfaction des familles vis-à-vis de l’établissement (manque de discipline, de sécurité ou  d’accompagnement scolaire, niveau d’exigence trop faible ou trop élevé). La mobilité est d’autant plus fréquente que le niveau scolaire de l’enfant était faible en sixième. Par ailleurs, les élèves du secteur privé changent plus souvent de collège que ceux du secteur public.

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L’intégration du numérique dans le quotidien des "collèges connectés" a été impulsée en 2013 par des dotations en équipement et des facilités d’accès à internet. Elle semble très liée à l’action du chef d’établissement, à l’accompagnement dont bénéficie l’équipe éducative ainsi qu’aux représentations que les enseignants se font du numérique en général, et de son utilisation pour leur métier.