Les enseignants remplaçants dans les premier et second degrés publics : place parmi les enseignants et caractéristiques

Au cours de l’année scolaire 2019-2020, 15,3 % des enseignants titulaires du premier degré public ont au moins une affectation sur une zone, dont 8,8 % sont, au quotidien, remplaçants. Les hommes le sont deux fois plus que les femmes.
Dans le second degré, l’affectation sur une zone est moins fréquente et concerne 7,2 % des enseignants titulaires du public. La part des remplaçants au quotidien est de 2,6 %, elle est similaire chez les hommes et chez les femmes. Il y a plus de remplaçants parmi les certifiés et professeurs d’EPS que parmi les agrégés et professeurs de LP.

Note d'Information n° 20.45, décembre 2020

Depuis 2008-2009, la part de remplaçants, titulaires ou non, est en hausse dans le premier degré. Dans le second degré, elle a peu évolué sur l’ensemble de la période, bien que repartant à la hausse depuis 2017-2018. Cette évolution diffère selon la discipline. En 2019-2020, c’est dans les disciplines scientifiques que la part d’enseignants remplaçants est la plus faible.
L’âge et le moment de la carrière ont aussi une influence sur la part de remplaçants. Celle-ci est plus forte chez les moins de 30 ans et les plus de 60 ans, aussi bien dans le premier degré que le second degré. Le tout début de carrière s’effectue en tant que remplaçant pour un quart des enseignants du premier degré. En fin de carrière, la part de remplaçants augmente un peu, en partie pour faire une transition vers la retraite (notamment dans le second degré), en partie pour répondre à un besoin de situation adaptée pour faire face à une fragilité, ou par choix.

Auteure : Marie Lebaudy, DEPP A2

Mise à jour : décembre 2020