La base de données des examens propose l'accès en ligne à des sujets des baccalauréats général, technologique et professionnel. Ces annales doivent permettre une meilleure préparation des candidats aux examens. Elles ont également vocation à accompagner les professeurs tout au long de l'année.
Base de données des sujets d'examens : un accès gratuit aux annales du bac
Le baccalauréat général
Le baccalauréat professionnel
Le baccalauréat technologique
Préparation, déroulement et suivi des épreuves
Circulaire n° 2017-053 du 23 mars 2017
Créé en 1808, le baccalauréat est un diplôme du système éducatif français qui a la double particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d'ouvrir l'accès à l'enseignement supérieur. Il constitue le premier grade universitaire.
Il existe trois types de baccalauréat, correspondant aux trois voies des études au lycée :
À l'intérieur de chaque baccalauréat existent des "séries", exemples : série ES (économique et sociale) pour le baccalauréat général, série STI (sciences et technologies industrielles) pour le baccalauréat technologique, etc.
Cet examen national comprend neuf à dix épreuves obligatoires, écrites et orales, ainsi que des épreuves facultatives.
La proportion de bacheliers sur une génération est passée de 3 % en 1945, à 25 % en 1975, pour atteindre 79,9 % en 2018.
À la session 2018, 765 000 candidats se sont présentés aux baccalauréats généraux, technologiques et professionnels en métropole, et 675 600 ont obtenu le diplôme (soit un taux de succès global de 88,3 %). Sur 100 bacheliers, 52 ont un baccalauréat général, 20 un baccalauréat technologique et 28 un baccalauréat professionnel.
L’organisation du baccalauréat nécessite de longs mois de préparation. Surveillance, répartition des élèves dans les salles, conservation des sujets, gestion des copies et des notes mobilisent l’Éducation nationale.
Les membres de l'inspection générale de l'Éducation nationale sont réglementairement responsables devant le ministre de la qualité des sujets du baccalauréat.
Ils sont représentés, au niveau académique, par les inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux (baccalauréat général et technologique) et les inspecteurs de l'Éducation nationale (baccalauréat professionnel) qui jouent un rôle important d'animation et de conseil tout au long de l'organisation de la session. Ceux-ci contribuent notamment à la désignation des concepteurs de sujets et des membres des jurys.
Les recteurs d'académie sont principalement chargés de :
Le chef de centre d'examen est habituellement le proviseur de l'établissement qui accueille les candidats, assisté dans ses tâches d'un ou plusieurs adjoints.
Ses responsabilités sont diverses :
Les sujets distribués aux candidats au mois de juin sont l'aboutissement d'un processus qui a débuté plus d'un an auparavant.
Le ministère répartit l'élaboration des sujets pour la session de l'année suivante entre les académies. Cette répartition concerne les sujets principaux et de secours des sessions normales et de remplacement de la métropole, des DOM-COM et des différents groupements de pays étrangers. En philosophie par exemple, plus d'une centaine de sujets sont élaborés par différentes académies.
Dans chaque académie, les divisions d'examen mettent en place des commissions d'élaboration et de choix de sujets dont la présidence est confiée conjointement à un inspecteur général de l'éducation nationale et à un universitaire. Pour les baccalauréats généraux et technologiques, les membres de ces commissions sont des professeurs de lycée, désignés par le recteur, sur proposition des corps d'inspection compétents et choisis dans des établissements représentatifs, par leur diversité, de l'ensemble du tissu scolaire de l'académie. La participation à ces commissions ne donne lieu à aucune rémunération. La composition et les travaux de ces commissions sont strictement confidentiels. Hormis les deux co-présidents, aucun des membres de la commission ne doit être informé de la destination des sujets à préparer.
Chaque commission élabore plusieurs sujets : l'inspecteur général ou son représentant, l'inspecteur pédagogique régional ou l'inspecteur de l'éducation nationale veillent au respect des instructions réglementaires et assure, le cas échéant, la coordination entre les commissions d'une même discipline.
Chaque sujet est soumis séparément à un ou deux professeurs (n'ayant pas participé aux travaux de la commission) chargés de les traiter dans un temps inférieur à celui donné aux candidats. Ces enseignants, les "professeurs d'essai", doivent donner leur avis sur la faisabilité et l'intérêt du sujet et repérer d'éventuelles erreurs.
Les sujets sont modifiés, si nécessaire, pour tenir compte de l'avis des professeurs d'essai. Pour chaque sujet, les présidents préparent et remettent un dossier au recteur composé :
Le recteur procède au choix définitif des sujets et à leur affectation.
L'académie responsable de l'élaboration d'un sujet l'adresse, sous forme dématérialisée et sécurisée, à l'ensemble des autres académies destinataires. Les sujets sont ensuite transcrits en braille pour les candidats qui en ont besoin, dans chaque rectorat, puis mis sous pli, conditionnés en cartons et stockés dans des locaux sécurisés.
Quelques jours avant les épreuves, les sujets sont acheminés vers les centres d'examen et stockés dans le coffre du proviseur jusqu'à l'heure de l'épreuve concernée.
Le baccalauréat sanctionne la fin des études secondaires et ouvre l'accès à l'enseignement supérieur. Il est le premier grade universitaire.
C'est le décret organique du 17 mars 1808 qui crée le baccalauréat. Les candidats doivent être âgés d'au moins 16 ans et l'examen ne comporte que des épreuves orales portant sur des auteurs grecs et latins, sur la rhétorique, l'histoire, la géographie et la philosophie. Les premiers bacheliers sont au nombre de 31.
Ce diplôme, qui a la double particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d'ouvrir l'accès à l'enseignement supérieur (le baccalauréat est le premier grade universitaire), va se démocratiser au fil du temps : en 1880, à peine 1 % d'une classe d'âge obtient le baccalauréat, proportion qui s'élève à 62,6 % en 2003.
De 1930 à 1948, le nombre de candidats reçu à l'examen double, passant de 15 000 à 30 000. Il atteint 150 000 en 1973, 250 000 en 1985 et 470 000 en 1998.
En 2003, on compte 484 000 bacheliers dont 259 812 lauréats du baccalauréat général, 137 603 lauréats du baccalauréat technologique et 88 504 lauréats du baccalauréat professionnel.
En 2015, on compte 617 900 bacheliers, dont :
En 1993, les nouvelles séries du baccalauréat général sont instituées :
Ces trois bacs généraux visent la poursuite d'études supérieures (universités, grandes écoles, instituts universitaires de technologie.).
Créé en 1968, le baccalauréat technologique associe une formation générale à une formation technologique. Il implique la poursuite d'études (BTS, DUT, écoles spécialisées.). Il existe huit bacs technologiques.
Le baccalauréat professionnel a vu le jour en 1985. Créés en étroite relation avec les milieux professionnels, les bacs professionnels répondent à la demande des entreprises en techniciens d'atelier, employés ou ouvriers hautement qualifiés. Leur objectif est prioritairement l'entrée dans la vie active, même s'ils permettent dans certains cas la poursuite d'études.
Création du baccalauréat
Création d'un baccalauréat ès-sciences
Introduction de la première épreuve écrite (composition française ou traduction d'un auteur classique)
Introduction d'une épreuve de langue vivante
Le baccalauréat ès-lettres est scindé en deux séries d'épreuves à passer à une année d'intervalle (origine des deux parties)
Le grade de bachelier confère les mêmes droits, quels que soient la nature, le nombre des séries ou les mentions, option philosophie et option mathématiques élémentaires
Trois séries pour la première partie (A latin-grec, A' latin-langue vivante, B langues vivantes)
Apparition de sept séries de première partie (quatre classiques, deux modernes, une technique)
Mise à jour : février 2019