bo Le Bulletin officiel de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports

Le Bulletin officiel de l'éducation nationale, de la jeunesse et des sports publie des actes administratifs : décrets, arrêtés, notes de service, etc. La mise en place de mesures ministérielles et les opérations annuelles de gestion font l'objet de textes réglementaires publiés dans des BO spéciaux.

Enseignements primaire et secondaire

Concours général des métiers

Organisation de la session 2024

NOR : MENE2326656N

Note de service du 24-10-2023

MENJ - Dgesco A-MPE

Texte adressé aux recteurs et rectrices d’académie ; aux vice-recteurs et à la vice-rectrice ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d’Île-de-France ; aux inspecteurs et inspectrices pédagogiques régionaux ; aux inspecteurs et inspectrices de l’éducation nationale ; aux cheffes et chefs d’établissement ; aux professeures et professeurs ; aux formateurs et formatrices

Références : arrêté du 6-1-1995 modifié ; arrêté du 18-4-2016 ; arrêté du 6-7-2022

La présente note de service a pour objet de préciser les modalités de mise en œuvre et d’organisation de la session 2024 du concours général des métiers, qui est ouvert aux dix-neuf spécialités de baccalauréat professionnel, conformément aux dispositions de l’arrêté du 6 juillet 2022 relatif aux spécialités de baccalauréat professionnel concernées par le concours général des métiers, ainsi qu’au brevet des métiers d’art ébéniste, conformément aux dispositions de l’arrêté du 18 avril 2016 relatif aux brevets des métiers d’art concernés par le concours général des métiers.

Je vous rappelle que le concours général des métiers repose sur une épreuve professionnelle en deux parties, disjointes dans le temps, dont la nature, la définition et la durée sont précisées en annexe.

  1. La première partie se déroule dans chaque académie. Des regroupements interacadémiques pour les spécialités à petits flux peuvent cependant être effectués.
  2. À l’issue de la première partie, les candidats retenus par le jury passent la seconde partie de l’épreuve, dite « finale », dans l’établissement et l’académie d’accueil désignés par le président de jury. Cette seconde partie de l’épreuve est pratique et/ou orale et adaptée aux spécificités de chaque spécialité de baccalauréat professionnel et brevet des métiers d’art concernée.

Les chefs d’établissement ou directeurs de centre de formation d’apprentis, après avis des enseignants, procèdent à l’inscription des candidats, impérativement dans la spécialité dont ces derniers suivent la formation. Ils proposent la candidature des élèves ou apprentis présentant les meilleures chances de succès, dans la limite de cinq candidatures dans chaque spécialité.

Depuis la session 2023, les inscriptions au concours général des métiers se déroulent sur l’application Cyclades.

I. Modalités d’inscription

1. Conditions d’inscription des candidats

Pour s’inscrire au concours général des métiers, les élèves ou apprentis doivent remplir les conditions suivantes :

  • être âgé de 29 ans révolus au maximum, à la date de clôture des inscriptions ;
  • être en classe de terminale ou année terminale de baccalauréat professionnel, soit dans les établissements publics ou privés sous contrat relevant du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, soit dans les centres de formation d’apprentis ou sections d’apprentissage habilités ou non à pratiquer le contrôle en cours de formation, soit dans des lycées publics ou des établissements privés sous contrat relevant du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;
  • être en règle avec l’obligation de recensement ou de participation à l’appel de préparation à la défense conformément aux dispositions de la loi n° 97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national.

2. Phase préparatoire aux inscriptions

Afin de préparer les inscriptions sur Cyclades, une fiche de pré-inscription est mise à disposition sur le portail établissement de Cyclades et sur le site Éduscol sous la rubrique : « J’enseigne, Je mène un projet avec mes élèves, Concours général des lycées et des métiers, Inscription au concours général des métiers. »

Cette fiche est destinée à faciliter les inscriptions sur Cyclades et à recueillir le consentement du professeur concernant la publication de son nom sur le palmarès.

Par conséquent, la fiche de pré-inscription doit être complétée et signée uniquement par le professeur.

Il est recommandé de ne pas attendre l’ouverture des inscriptions sur Cyclades pour compléter les fiches.

Important : la fiche de pré-inscription ne vaut pas inscription de l’élève.

3. Inscriptions des candidats sur l’application Cyclades

Les inscriptions des candidats seront ouvertes sur l’application Cyclades du mercredi 29 novembre 2023 au vendredi 15 décembre 2023 minuit (heure de Paris).

Les établissements scolaires procèdent à l’inscription des candidats conformément à la procédure décrite dans la documentation accessible à partir de la page d’accueil du portail établissement Cyclades.

Une confirmation d’inscription pour chaque candidat doit impérativement être éditée par l’établissement.

La confirmation d’inscription signée par le candidat et son représentant légal s’il est mineur devra être déposée sur l’application Cyclades au plus tard le vendredi 22 décembre 2023.

Les services académiques procèdent à la validation des candidatures sur l’application Cyclades au plus tard le mercredi 10 janvier 2024.

En l’absence de confirmation d’inscription signée, la candidature de l’élève ne sera pas prise en compte.

II. Organisation matérielle des épreuves

1. Circulaire académique d’organisation de chaque spécialité

Chaque spécialité du concours général des métiers est pilotée par une académie. L’académie pilote établit la circulaire d’organisation de la spécialité ou des spécialités dont elle a la responsabilité et en adresse un exemplaire par courriel à la mission du pilotage des examens de la direction générale de l’enseignement scolaire (Dgesco A-MPE) à l’adresse suivante : dgesco.mpe@education.gouv.fr, ainsi qu’à tous les services d’examens et concours en académie.

Cette circulaire doit notamment indiquer :

  • pour la première partie :
    • la date, les horaires et la durée de l’épreuve ;
    • les délais, l’adresse de transmission des copies par pli sécurisé selon les modalités mises en œuvre au niveau académique ;
    • la date et le lieu de correction de la première partie.
  • pour la deuxième partie :
    • le lieu de l’épreuve pratique (coordonnées postales et téléphoniques de l’établissement) ;
    • le calendrier et les horaires de l’épreuve ;
    • la date, l’horaire et le lieu des corrections de l’épreuve pratique.
  • pour les deux parties :
    • le matériel de composition nécessaire à fournir par le candidat et par l’établissement.

2. Sujets des épreuves

Les sujets principaux ainsi que les sujets de secours sont élaborés au sein de chaque académie pilote, sous la responsabilité de l’inspecteur général de l’éducation, du sport et de la recherche, chargé de la spécialité. Le bon à tirer des sujets est signé par ce dernier ou par son représentant.

Le code des sujets est envoyé via Sefia Rouge, par la mission du pilotage des examens (Dgesco A-MPE).

Les maquettes des sujets sont transmises par les académies pilotes au plus tard le vendredi 26 janvier 2024 à toutes les académies concernées ainsi qu’à la Dgesco A-MPE, en utilisant l’application Sefia Rouge.

En cas de dépassement de cette date, l’académie pilote transmet les sujets en nombre aux académies destinataires.

Dans le cas des sujets qui peuvent être transmis par l’application Sefia Rouge mais qui nécessitent une reprographie complexe coûteuse, les académies pilotes peuvent proposer aux académies concernées de se charger d’une commande globale auprès d’un prestataire unique. Cette proposition et ses modalités sont alors mentionnées dans la circulaire d’organisation académique de la spécialité concernée.

Enfin, pour les sujets qui ne peuvent être envoyés sous forme numérique pour des raisons de format, ils seront diffusés en nombre et adressés au rectorat de chaque académie (division des examens et concours) par l’académie pilote.

3. Nomination et composition des jurys

Aux termes de l’arrêté du 6 janvier 1995 modifié, le ministre chargé de l’éducation nationale nomme le président de jury, pour chaque spécialité, sur proposition du doyen du groupe concerné de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche, ainsi que les membres du jury.

Le jury est composé à parité :

  • d’enseignants de lycée professionnel et de centre de formation d’apprentis en activité, ainsi que d’inspecteurs de l’éducation nationale en activité ;
  • de professionnels qualifiés (employeurs et salariés en activité) désignés sur proposition du comité d’organisation des expositions du travail et des branches professionnelles.

La mission du pilotage des examens (Dgesco A-MPE) transmet l’arrêté de nomination de chaque jury à son président, ainsi qu’à chaque académie pilote. Celle-ci est chargée de convoquer les membres du jury pour l’ensemble des épreuves.

III. Première partie de l’épreuve du concours

1. Calendrier

Compte tenu du calendrier scolaire 2023-2024, la première partie de l’épreuve se déroulera le mardi 12 mars 2024 pour toutes les spécialités.

2. Convocation des candidats et organisation

Chaque académie est chargée de convoquer ses candidats. En ce qui concerne les académies de Créteil, Paris et Versailles, l’organisation est prise en charge par le service interacadémique des examens et concours d’Île-de-France (Siec).

Les copies réglementaires, devant être utilisées par toutes les académies, sont du modèle de copie éducation nationale (EN), et les intercalaires spécifiques sont du modèle ENM (copie millimétrée), END (copie dessin) et ENC (copie calque).

3. Correction des copies

À l’issue de la première partie, les copies, envoyées par pli sécurisé selon les modalités mises en œuvre au niveau académique, sont centralisées par l’académie pilote pour correction. Après correction, les copies sont conservées par l’académie pilote.

4. Résultats d’admissibilité

La liste des candidats admis à se présenter à la seconde partie est établie par chaque président de jury. Cette liste sera saisie dans l’application Cyclades au plus tard le vendredi 29 mars 2024.

La liste des candidats admissibles sera publiée au fur et à mesure des délibérations des jurys et au plus tard le lundi 2 avril 2024 sur le site de publication Cyclades : https://cyclades.education.gouv.fr/candidat/publication/accueil.

IV. Seconde partie de l’épreuve du concours

1. Calendrier

Les dates de la seconde partie de l’épreuve devront être fixées entre le lundi 13 mai et le vendredi 31 mai 2024.

2. Convocation des candidats et organisation

La mission du pilotage des examens (Dgesco A-MPE) est chargée de convoquer les candidats finalistes et pilote l’organisation matérielle de cette seconde partie en liaison avec l’établissement et l’académie d’accueil.

Les frais de transport et d’hébergement des candidats finalistes seront pris en charge par leur établissement d’origine.

3. Délibérations des jurys

Les délibérations des jurys se déroulent soit dans l’académie d’accueil, soit dans l’académie pilote.

Chaque jury saisit le palmarès dans l’application Cyclades au plus tard le vendredi 31 mai 2024.

Les résultats ne doivent en aucun cas être diffusés ou communiqués avant la cérémonie de remise des prix.

Le jury propose l’attribution de prix (premier, deuxième et troisième), d’accessits (de un à cinq avec un ordre de classement) et de mentions (selon le niveau des prestations, jusqu’à dix attributions, sans classement). Le jury n’est pas tenu d’attribuer toutes les récompenses. Il peut également désigner des ex-aequo. Dans ce cas, le nombre de distinctions à attribuer par spécialité reste identique. À titre d’exemple, dans le cas où deux premiers prix ex-aequo seraient attribués, il ne resterait que le troisième prix à attribuer (la même règle s’applique pour les cinq accessits).

V. Cérémonie de remise des prix, palmarès et diplômes

1. Cérémonie de remise des prix

Une cérémonie de remise des prix en présence du ministre chargé de l’éducation nationale est organisée à Paris dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, au cours de la première quinzaine du mois de juillet 2024, pour les lauréats ayant obtenu un premier, deuxième ou troisième prix.

Les lauréats primés et leurs établissements sont avertis par courriel courant juin et invités à cet événement par la mission du pilotage des examens.

Les frais de transport des lauréats primés à Paris sont pris en charge par leur établissement d’origine.

2. Palmarès

La liste de tous les lauréats récompensés (palmarès) sera publiée mi-juillet, après la cérémonie de remise des prix, sur le site de publication Cyclades : https://cyclades.education.gouv.fr/candidat/publication/accueil, ainsi que sur le site Éduscol, sous la rubrique « J’enseigne, Je mène un projet avec mes élèves, Concours général des lycées et des métiers, Palmarès du concours général des lycées et des métiers ».

3. Diplômes accessits et mentions

Les diplômes des lauréats ayant obtenu un accessit ou une mention, y compris ceux des centres étrangers, sont adressés début septembre à chaque recteur d’académie par la mission du pilotage des examens (Dgesco A-MPE) afin qu’ils les transmettent aux intéressés.

Pour le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, et par délégation,
Pour le directeur général de l’enseignement scolaire, et par délégation,
La cheffe du service de l’instruction publique et de l’action pédagogique, adjointe au directeur général,
Rachel-Marie Pradeilles-Duval

Annexe 1 — Liste des spécialités de baccalauréat professionnel et du brevet des métiers d’art ouvertes au concours général des métiers – session 2024

I. Spécialités de baccalauréat professionnel

  • Commercialisation et services en restauration
  • Cuisine
  • Esthétique cosmétique parfumerie
  • Étude et définition de produits industriels
  • Fonderie
  • Maintenance des véhicules – option A : voitures particulières ; option B : véhicules de transport routier ; option C : motocycles
  • Maintenance des matériels – option A : matériels agricoles ; option B : matériels de construction et de manutention ; option C : matériels d’espaces verts
  • Métiers de la coiffure
  • Métiers de la mode – vêtements
  • Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés
  • Métiers du commerce et de la vente – option A : animation et gestion de l’espace commercial
  • Métiers du commerce et de la vente – option B : prospection clientèle et valorisation de l’offre commerciale
  • Métiers et arts de la pierre
  • Organisation de transport de marchandises
  • Plastiques et composites
  • Technicien en chaudronnerie industrielle
  • Technicien en réalisation de produits mécaniques – option réalisation et suivi de productions ; option réalisation et maintenance des outillages
  • Technicien menuisier agenceur
  • Travaux publics

II. Brevet des métiers d’art

  • Ébéniste

 

Annexe 2 — Nature des épreuves du concours général des métiers pour les spécialités du baccalauréat professionnel des secteurs industriel et sciences et technologies et du brevet des métiers d’art ébéniste

I. Spécialités concernées

  • Étude et définition de produits industriels
  • Fonderie
  • Maintenance de matériels – option A : matériels agricoles ; option B : matériels de construction et de manutention ; option C : matériels d’espace vert
  • Maintenance des véhicules – option A : voitures particulières ; option B : véhicules de transport routier ; option C : motocycles
  • Métiers de la mode – vêtements
  • Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés
  • Métiers et arts de la pierre
  • Plastiques et composites
  • Technicien en chaudronnerie industrielle
  • Technicien en réalisation de produits mécaniques – option réalisation et suivi de productions ; option réalisation et maintenance des outillages
  • Technicien menuisier agenceur
  • Travaux publics
  • Brevet des métiers d’art ébéniste

II. Première partie de l’épreuve (durée : de trois à six heures maximum – écrite)

Elle consiste en une recherche de solutions compatibles avec une réalisation imposée et aboutit à l’élaboration de documents techniques.

III. Seconde partie de l’épreuve (durée : de quatre à trente heures maximum – pratique)

Elle s’appuie principalement sur une réalisation qui vise à apprécier les compétences des candidats pour :

  • le décodage et l’analyse des données opératoires ;
  • la préparation des éléments nécessaires à la mise en œuvre d’une production ou d’une réalisation ;
  • la mise en œuvre des moyens permettant la fabrication ou la réalisation attendue ;
  • le contrôle de conformité des produits fabriqués ou des réalisations.

Annexe 3 — Spécialités du baccalauréat professionnel du secteur tertiaire et nature des épreuves du concours général des métiers

I. Commercialisation et services en restauration

1. Première partie de l’épreuve

Cette première partie comporte deux sous-épreuves :

  • Dossier professionnel constitué à partir d’un contexte professionnel et sur la base d’une liste de denrées et de produits communiquée dès la fin des inscriptions, avec encadrement par les professeurs du candidat ;
  • Épreuve écrite (deux heures) : culture professionnelle explorant les savoirs associés et comportant des notions d’anglais.

2. Seconde partie de l’épreuve (pratique)

Cette seconde partie doit permettre au jury d’apprécier les compétences du candidat dans le domaine de la commercialisation et des services en restauration ainsi que sa maîtrise de la pratique professionnelle et des connaissances technologiques associées.

Cette partie d’épreuve comporte une phase de réalisation (A) et une phase d’entretien (B) :

A. Phase de réalisation
  • Réaliser, à l’aide d’un commis, la mise en place d’une table de 4 couverts et d’une table de 2 couverts avec 2 menus imposés, carte des desserts et boissons au choix.
  • Dresser deux tables à partir d’un thème imposé communiqué dès confirmation de l’inscription. Les éléments de décoration seront préparés et amenés par le candidat.
  • Prendre la commande des mets et boissons et interagir avec les clients en fonction des demandes spécifiques ; 1 plat sera commercialisé aux clients en anglais.
  • Participer à un atelier qui pourra solliciter des compétences autour de la sommellerie, d’une préparation d’office, d’un atelier fromage, de l’analyse sensorielle, avec phase de commercialisation devant le jury.
  • Servir, avec l’aide du commis, les mets et boissons :
    • Les apéritifs seront proposés et servis au guéridon, dont une réalisation de cocktails sur l’une des deux tables.
    • Un vin fera l’objet d’une technique devant le client.
    • Une cérémonie du café sera réalisée sur l’une des deux tables.
    • Participer à un atelier qui pourra solliciter des compétences autour de la sommellerie, d’une préparation d’office, d’un atelier fromage, de l’analyse sensorielle, avec phase de commercialisation devant le jury.
B. Phase d’entretien

Elle permet au candidat de conduire une analyse concernant sa prestation. Il s’agit également de faire le lien en matière d’organisation et de réalisation par rapport à l’exigence de la réalité professionnelle.

II. Cuisine

1. Première partie de l’épreuve

Cette première partie comporte deux sous-épreuves :

  • Dossier professionnel constitué à partir d’un contexte professionnel et sur la base d’une liste de denrées et de produits communiquée dès la fin des inscriptions, avec encadrement par les professeurs du candidat.
  • Épreuve écrite (deux heures) : culture professionnelle explorant les savoirs associés et comportant des notions d’anglais.

2. Seconde partie de l’épreuve (pratique)

Cette seconde partie doit permettre au jury d’apprécier les compétences du candidat dans le domaine de la cuisine ainsi que sa maîtrise de la pratique professionnelle et des connaissances technologiques associées. Le candidat travaille seul.

Cette partie d’épreuve comporte une phase d’argumentation (A), une phase de réalisation (B) et une phase d’entretien (C).

A. Phase d’argumentation technique en préambule de la phase pratique :
  • Le candidat prend en charge son poste de travail.
  • Il est ensuite invité à s’exprimer sur la manière dont il a l’intention d’interpréter le panier de denrées, puis il explique la façon dont il va réaliser la technique emblématique déterminée par le jury. Pour cela, il décrit les grandes phases du mode opératoire et les précautions à prendre comme s’il s’adressait à un cuisinier débutant. Il est ensuite interrogé par le jury sur ses connaissances du produit concerné par la technique emblématique.
B. Phase de réalisation

Le candidat réalise :

  • Une production culinaire pour 4 à 6 personnes, selon le sujet, à partir d’un panier de denrées ;
  • Le dressage des préparations (libre), en fonction des supports proposés par le centre de concours ;
  • Une entrée et un plat ou un plat et un dessert dont les thèmes principaux et la liste des denrées composant le panier seront joints à sa convocation.
C. Phase d’entretien

Elle permet au candidat de conduire une analyse concernant sa prestation. Il s’agit également de faire le lien en matière d’organisation et de réalisation par rapport à l’exigence de la réalité professionnelle.

III. Métiers du commerce et de la vente – option A : animation et gestion de l’espace commercial

1. Première partie de l’épreuve (durée : trois heures – écrite)

L’épreuve prend appui sur le référentiel du baccalauréat métiers du commerce et de la vente, défini dans l’arrêté du 17 décembre 2018.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à mobiliser ses connaissances et ses compétences en vue de l’analyse et de la résolution d’une ou plusieurs situation(s) professionnelle(s). Cette épreuve évalue les acquis d’apprentissage liés au groupe de compétences 4A : animer et gérer l’espace commercial.

Il s’agit donc d’évaluer la professionnalité des élèves à l’issue de leur formation. Dès lors, l’épreuve doit les conduire à :

  • mobiliser les compétences professionnelles dans une large palette d’activités propres à l’exercice du métier de l’option A. Les méta-compétences évaluées sont les suivantes :
    • assurer les opérations préalables à la vente ;
    • rendre l’unité commerciale attractive et fonctionnelle ;
    • développer la clientèle.
  • mobiliser explicitement des compétences transversales (constitutives des compétences professionnelles), et notamment les compétences d’expression écrite, d’analyse, d’argumentation, d’esprit critique, de méthodologie et d’exploitation documentaire.

L’épreuve prend la forme d’un ensemble de situations professionnelles caractéristiques du métier en lien avec l’option présentée par le candidat.

Elle s’appuie sur des ressources documentaires qui permettront au candidat de mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues et construites au cours de la formation.

Les candidats organisent et structurent leurs réponses en fonction des consignes directement sur la copie (aucune annexe à compléter et à rendre avec la copie).

2. Seconde partie de l’épreuve (préparation : quatre heures ; prestation orale : trente minutes)

L’épreuve prend appui sur le référentiel du baccalauréat métiers du commerce et de la vente, défini dans l’arrêté du 17 décembre 2018.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à mobiliser ses connaissances et ses compétences en vue de l’analyse et de la résolution d’une ou plusieurs situation(s) professionnelle(s). Cette épreuve évalue les acquis d’apprentissage liés aux groupes de compétences 4A : animer et gérer l’espace commercial.

Il s’agit donc d’évaluer la professionnalité des élèves à l’issue de leur formation. Dès lors, l’épreuve doit les conduire à :

  • mobiliser les compétences professionnelles dans une large palette d’activités propres à l’exercice du métier de l’option A. Les méta-compétences évaluées sont les suivantes :
    • assurer les opérations préalables à la vente ;
    • rendre l’unité commerciale attractive et fonctionnelle ;
    • développer la clientèle.
  • mobiliser explicitement des compétences transversales (constitutives des compétences professionnelles), et notamment les compétences d’expression écrite, d’analyse, d’argumentation, d’esprit critique, de méthodologie et d’exploitation documentaire.

L’épreuve prend la forme d’un ensemble de situations professionnelles caractéristiques du métier en lien avec l’option présentée par le candidat.

Elle s’appuie sur des ressources documentaires qui permettront au candidat de mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues et construites au cours de la formation.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à :

  • analyser la ou les situation(s) proposée(s) ;
  • identifier la ou les problématique(s) posée(s) ;
  • mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues ;
  • proposer des solutions efficaces et pertinentes en réponse à la (aux) problématique(s) ;
  • mettre en œuvre une approche analytique pour justifier les propositions et faire preuve de réflexivité ;
  • communiquer dans une perspective professionnelle, d’abord pour présenter ses choix au jury et le convaincre de leur pertinence puis dans le cadre d’un entretien avec celui-ci.

IV. Métiers du commerce et de la vente – option B : prospection clientèle et valorisation de l’offre commerciale

1. Première partie de l’épreuve (durée : trois heures – écrite)

L’épreuve prend appui sur le référentiel du baccalauréat métiers du commerce et de la vente, défini dans l’arrêté du 17 décembre 2018.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à mobiliser ses connaissances et ses compétences en vue de l’analyse et de la résolution d’une ou plusieurs situation(s) professionnelle(s). Cette épreuve évalue les acquis d’apprentissage liés au groupe de compétences 4B : prospecter la clientèle et valoriser l’offre commerciale.

Il s’agit donc d’évaluer la professionnalité des élèves à l’issue de leur formation. Dès lors, l’épreuve doit les conduire à :

  • mobiliser les compétences professionnelles dans une large palette d’activités propres à l’exercice du métier de l’option B. Les méta-compétences évaluées sont les suivantes :
    • rechercher et analyser les informations à des fins d’exploitation ;
    • mettre en œuvre une opération de prospection ;
    • suivre et évaluer l’action de prospection ;
    • valoriser les produits et/ou les services.
  • mobiliser explicitement des compétences transversales (constitutives des compétences professionnelles) et notamment les compétences d’expression écrite, d’analyse, d’argumentation, d’esprit critique, de méthodologie et d’exploitation documentaire.

L’épreuve prend la forme d’un ensemble de situations professionnelles caractéristiques du métier en lien avec l’option présentée par le candidat.

Elle s’appuie sur des ressources documentaires qui permettront au candidat de mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues et construites au cours de la formation.

Les candidats organisent et structurent leurs réponses en fonction des consignes directement sur la copie (aucune annexe à compléter et à rendre avec la copie).

2. Seconde partie de l’épreuve (préparation : quatre heures ; prestation orale : trente minutes)

L’épreuve prend appui sur le référentiel du baccalauréat métiers du commerce et de la vente, défini dans l’arrêté du 17 décembre 2018.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à mobiliser ses connaissances et ses compétences en vue de l’analyse et de la résolution d’une ou plusieurs situation(s) professionnelle(s). Cette épreuve évalue les acquis d’apprentissage liés au groupe de compétences 4B : prospecter la clientèle et valoriser l’offre commerciale.

Il s’agit donc d’évaluer la professionnalité des élèves à l’issue de leur formation. Dès lors, l’épreuve doit les conduire à :

  • mobiliser les compétences professionnelles dans une large palette d’activités propres à l’exercice du métier de l’option B. Les méta-compétences évaluées sont les suivantes :
    • rechercher et analyser les informations à des fins d’exploitation ;
    • mettre en œuvre une opération de prospection ;
    • suivre et évaluer l’action de prospection ;
    • valoriser les produits et/ou les services.
  • mobiliser explicitement des compétences transversales (constitutives des compétences professionnelles), et notamment les compétences d’expression écrite, d’analyse, d’argumentation, d’esprit critique, de méthodologie et d’exploitation documentaire.

L’épreuve prend la forme d’un ensemble de situations professionnelles caractéristiques du métier en lien avec l’option présentée par le candidat.

Elle s’appuie sur des ressources documentaires qui permettront au candidat de mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues et construites au cours de la formation.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à :

  • analyser la ou les situation(s) proposée(s) ;
  • identifier la ou les problématique(s) posée(s) ;
  • mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues ;
  • proposer des solutions efficaces et pertinentes en réponse à la (aux) problématique(s) ;
  • mettre en œuvre une approche analytique pour justifier les propositions et faire preuve de réflexivité ;
  • communiquer dans une perspective professionnelle, d’abord pour présenter ses choix au jury et le convaincre de leur pertinence puis dans le cadre d’un entretien avec celui-ci.

V. Organisation de transport de marchandises

1. Première partie de l’épreuve (durée : trois heures – écrite)

Elle prend appui sur un dossier documentaire remis au candidat. Elle doit permettre au jury d’évaluer :

  • les compétences acquises par le candidat dans le domaine de l’exploitation et de la gestion des transports ;
  • la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances dans une perspective professionnelle.

2. Seconde partie de l’épreuve (préparation : 4 heures ; prestation orale : 30 minutes – pratique)

Elle prend appui sur une situation d’entreprise de transport. Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à :

  • analyser cette situation ;
  • mettre en œuvre les techniques appropriées, dans le cadre de solutions pertinentes ;
  • communiquer dans une perspective professionnelle.

VI. Esthétique cosmétique parfumerie et coiffure

1. Première partie de l’épreuve (durée : quatre heures – écrite)

 L’épreuve prend appui sur le référentiel du baccalauréat.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat à :

  • mobiliser ses connaissances scientifiques, technologiques et réglementaires et ses compétences en vue de l’analyse et de la résolution d’une ou plusieurs situation(s) professionnelle(s) ;
  • analyser, argumenter, faire preuve d’esprit critique et exploiter un ensemble documentaire ;
  • proposer des solutions pertinentes au regard des situations à analyser ;
  • s’exprimer clairement à l’écrit en utilisant un vocabulaire scientifique et professionnel.

L’épreuve s’appuie sur des ressources documentaires qui permettront au candidat de mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues et construites au cours de la formation.

Les candidats organisent et structurent leurs réponses en fonction des consignes directement sur la copie (aucune annexe à compléter et à rendre avec la copie).

2. Seconde partie de l’épreuve (quatre heures trente minutes maximum – pratique et orale)

  • Évaluation de la maîtrise par le candidat des techniques professionnelles, y compris les compétences professionnelles de communication et de commercialisation ;
  • Évaluation des compétences d’analyse de la prestation et de communication lors d’un court entretien en situation avec le jury : le candidat présente sa prestation et le jury interroge le candidat sur sa prestation. Cet échange a lieu à la fin de l’épreuve.

Elle vise à apprécier l’aptitude du candidat :

  • à analyser la ou les situation(s) proposé(s) ;
  • à identifier la ou les problématique(s) posée(s) ;
  • à mettre en œuvre les compétences professionnelles attendues ;
  • à proposer des solutions efficaces et pertinentes en réponse à la (aux) problématique(s) ;
  • à mettre en œuvre une approche analytique pour justifier les propositions et faire preuve de réflexivité ;
  • à communiquer dans une perspective professionnelle, d’abord pour présenter ses choix au jury et le convaincre de leur pertinence puis dans le cadre d’un entretien avec celui-ci.
A. Partie pratique

À partir d’un contexte et d’une situation professionnels donnés :

  • Réaliser des techniques professionnelles.
  • Réaliser des diagnostics, des démonstrations de techniques.
B. Partie orale

Elle permet au candidat de conduire une analyse de sa prestation lors de la partie pratique. Il s’agit également de faire le lien en matière d’organisation et de réalisation par rapport à l’exigence de la réalité professionnelle.