Rapport d'activité ministériel 2005-2007

Rapport d'activité - 19/05/2008

Le rapport d'activité du ministère de l'éducation nationale et du ministère délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche couvre la période juin 2005-mai 2007.
Plus concis et plus synthétique que dans ses éditions antérieures, ce rapport s'organise autour de six thèmes fondamentaux déclinés en fiches brèves précisant les objectifs recherchés, l'action ministérielle engagée, les textes de référence et de grandes données chiffrées.

Le rapport 2005-2007 s'organise autour de six thèmes fondamentaux déclinés en fiches brèves précisant les objectifs recherchés, l'action ministérielle engagée, les textes de référence et de grandes données chiffrées.

Durant la période considérée, le premier objectif ministériel a été de renforcer l'apprentissage des savoirs fondamentaux et de redonner son sens à l'ambition scolaire, dans un cadre clair, précis et compréhensible par tous. C'est à cette fin qu'a été mis en place le socle commun de connaissances et de compétences. Ce socle est la description du bagage que tout élève devra posséder à la fin de sa scolarité au collège.

À travers le socle commun, l'éducation nationale s'engage auprès des parents. C'est la première pierre d'une refondation du pacte qui unit la Nation et son École, pacte fondé sur le respect des principes fondamentaux et des valeurs de la République.

L'égalité est l'une de ces valeurs fondatrices. L'École a pour tâche de la faire respecter scrupuleusement en donnant à chaque élève des chances égales de réussite. De nombreux dispositifs ont été améliorés ou mis en place pour parvenir à cette égalité : relance de l'éducation prioritaire, individualisation du soutien scolaire, tutorat, plus grande ouverture des classes préparatoires aux
grandes écoles, moyens nouveaux pour que les élèves handicapés accèdent à la même scolarité que les autres enfants, équité rigoureuse entre les élèves et les étudiants de métropole et ceux de l'outre-mer.

Sans la qualité de ses personnels, l'École ne saurait accomplir les missions que la Nation lui confie. C'est pourquoi le ministère de l'éducation nationale a engagé la nécessaire rénovation de la formation des enseignants, afin d'actualiser leur métier et de l'adapter aux nouvelles exigences liées à son exercice. Tel est le sens de la réforme des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). Entièrement repensée sur la base d'un nouveau cahier des charges et d'une intégration des IUFM dans les universités, la formation des enseignants sera dorénavant plus pratique et tournée vers l'exercice de leur métier.

Si la transmission des savoirs est le principal instrument de la mission éducative de l'École, l'éducation nationale ne peut pas faire l'impasse sur l'insertion professionnelle des jeunes dont elle a la responsabilité. L'accompagnement des jeunes vers l'emploi a été l'un des grands objectifs de la période 2005-2007. En valorisant, notamment, les filières professionnalisantes à l'université, en développant les enseignements de « découverte professionnelle » au collège, c'est la poursuite de l'ouverture de l'École sur le monde de l'entreprise qui s'est poursuivi.

L'excellence scientifique a été également l'une des toutes premières priorités de l'action ministérielle : des moyens très importants ont été alloués pour donner à la politique de recherche française les moyens de son excellence. Cela s'est traduit par un effort financier sans précédent depuis vingt-cinq ans, mais aussi, par une intense mobilisation des talents et des énergies afin de favoriser le regroupement des meilleurs spécialistes. Grâce à la loi de programme pour la recherche, c'est le paysage même de cette activité qui a été remodelé.

Inscrite dans la durée et tenant compte du travail accompli antérieurement, l'activité du ministère est résolument tournée vers l'avenir dont la perspective s'impose à tous les acteurs du système. C'est bien en s'adaptant aux exigences du futur, en s'ouvrant sur la vie et les transformations du monde contemporain que l'éducation nationale est fidèle à sa mission première : préparer la jeunesse de France à relever les défis du XXIe siècle.