Projet de loi de finances 2025 : le budget préserve la recherche et accompagne les universités

Le projet de loi de finances 2025 prévoyait initialement une augmentation de 100 millions d’euros pour les universités. Les universités ont fait part de difficultés financières en raison de l’augmentation de certaines charges obligatoires. Le Gouvernement a entendu cette alerte et a décidé de leur allouer 100 millions d’euros supplémentaires.

Financement de l'État aux universités

Le budget du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche s’élève à 26,7 milliards d’euros. 

S’agissant des universités, le projet de loi de finances 2025 prévoyait initialement une augmentation de 100 millions d’euros pour préserver la dynamique de la loi de programmation de la recherche. Les universités ont fait part de difficultés financières en raison de l’augmentation de certaines charges obligatoires. Le Gouvernement a entendu cette alerte et a décidé de leur allouer 100 millions d’euros supplémentaires.

Le financement de l’État aux universités et aux écoles progressera donc en 2025 de près de 200 millions d’euros. Cela traduit l’engagement fort de la ministre d’État, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et du ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un contexte budgétaire difficile.

Financement de l'État aux organismes de recherche

S’agissant des organismes de recherche, les discussions budgétaires en cours n’auront pas d’incidence sur la mise en œuvre de leurs budgets pour 2025, adoptés en décembre 2024, et donc sur la conduite des programmes de recherche en cours. Un effort supplémentaire de 100 millions d’euros est demandé au CNRS, compte tenu de la trésorerie dont il dispose (1,4 milliard d’euros). Cette contribution ne remet nullement en cause ses ambitions et ses programmes.

Par ailleurs, les débats en cours évoquant 630 millions d’euros concernent essentiellement des programmes budgétaires d’autres ministères (armées, économie ou transition écologique). Ce montant correspond notamment à l’investissement qui n’a pas pu être engagé faute de loi de finances votée. 

La ministre d’État et le ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche seront très attentifs à ce que la suite de l’examen parlementaire permette d’aboutir à un vote confirmant leur ambition pour l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la recherche.

Mise à jour : janvier 2025