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The State of Education
Édition 2010 en langue anglaise
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Insee - Portrait social 2010
Une vue d'ensemble de la société française au cours de l'année 2010 : démographie, éducation, emploi, salaires, revenus, conditions de vie, inégalités sociales
Portrait social 2010
OCDE - Regards sur l'éducation
Résultats des systèmes éducatifs des pays de l'OCDE. Un ensemble d'indicateurs actualisés et comparables.
Regards sur l'éducation 2010 : les indicateurs de l'OCDE
L'état de l'École n° 19 [archive 2009]
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Informations et études statistiques sur le système éducatif
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Déclinée en 29 indicateurs statistiques, cette vingtième édition de L'état de l'École propose une analyse synthétique des coûts, des activités et des résultats du système éducatif français. Illustrant les questions vives de notre École, elle en observe les évolutions et apporte l'éclairage des comparaisons internationales.
L'ambition affirmée par la France en matière d'éducation et de formation, conjuguée avec la définition d'objectifs communs pour les systèmes éducatifs européens, rendent indispensable de développer des indicateurs statistiques et des études comparatives.
Présentation de L'état de l'École
Multipliée par 1,8 depuis 1980, la dépense intérieure d'éducation représente 6,9 % du PIB en 2009, soit 132,1 milliards d'euros, ce qui représente 7 990 euros par élève ou étudiant et 2 050 euros par habitant.
En 2009, près de 30 % de la dépense intérieure d'éducation, soit 38,2 milliards d'euros, ont été consacrés à l'enseignement du premier degré. Depuis 1980, la dépense moyenne pour un élève du premier degré a augmenté de 76,7 % en prix constants, pour s'établir à 5 690 euros en 2009.
La dépense d'éducation pour le premier degré
En 2009, le pays a consacré 55,4 milliards d'euros à l'enseignement du second degré, soit 42,0 % de la dépense intérieure d'éducation. Depuis 1980, la dépense moyenne par élève a crû de 64,6 % en prix constants pour s'établir à 9 380 euros en 2009.
La dépense d'éducation pour le second degré
Pour l'enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 26,3 milliards d'euros en 2009. Cette dépense a été multipliée par 2,5 depuis 1980 (en prix constants).
En 2009, la dépense moyenne par étudiant s'élève à 11 260 euros, soit 41 % de plus qu'en 1980 (en euros constants).
La dépense d'éducation pour l'enseignement supérieur
En 2009, 9,6 milliards d'euros ont été consacrés à l'activité de formation continue, et 2,6 milliards aux formations extrascolaires, soit au total 9,1 % de la dépense intérieure d'éducation. Tandis que la formation continue bénéficie toujours aux salariés les plus qualifiés, la validation des acquis de l'expérience permet d'obtenir tout ou partie de diplômes allant du CAP au master.
Environ un quart des collégiens et lycéens bénéficient d'une aide directe de l'État, sous forme de bourses : la proportion atteint 32,3 % en lycée professionnel. En incluant les primes et les fonds sociaux, le montant de l'aide directe totale atteint 588,7 millions d'euros.
L'aide sociale aux collégiens et lycéens
En janvier 2010, le ministère de l'Éducation nationale rémunère 979 800 personnes dont 839 400 appartiennent au secteur public et 140 500 au secteur privé sous contrat. 87 % de ces personnels sont des enseignants.
Les effectifs de personnels de l'Éducation nationale
Parmi les 852 900 enseignants rémunérés par le ministère de l'Éducation nationale au titre de l'enseignement scolaire, 43,3 % sont enseignants dans le premier degré public et privé et 56,7 % dans le second degré. 126 900 personnes assument des fonctions administratives, techniques, d'encadrement, de santé et d'assistance de vie scolaire.
La structure des personnels de l'Éducation nationale
Après une progression continue des années 1960 jusqu'au milieu des années 1990, l'espérance de scolarisation est globalement stable voire en légère diminution : elle s'établit à 18,5 années d'études en 2008-2009.
Les réseaux "ambition réussite" accueillent un vingtième des écoliers et collégiens. Les trois quarts des élèves de collèges RAR sont issus des catégories sociales défavorisées et ont plus souvent un retard scolaire. Ils témoignent de résultats plus faibles, que ce soit en regard de la maîtrise des compétences de base ou de l'accès au diplôme national du brevet.
Avec la baisse démographique, le premier degré a connu une nette amélioration des conditions d'accueil dans les écoles maternelles et élémentaires. Il doit maintenant faire face aux effets de la reprise des naissances enregistrée depuis l'année 2000.
Scolarisation et conditions d'accueil dans le premier degré
Depuis 1994, l'ensemble du second degré a perdu près de 400 000 élèves, du fait de la baisse des redoublements ou de la taille des générations. Plus de 20 % des inscrits en classes terminales préparent maintenant un baccalauréat professionnel.
La scolarisation dans le second degré
L'enseignement secondaire français dispose de bons taux d'encadrement, qui ont eu tendance à s'améliorer en période de recul démographique. Les collèges comptent en moyenne 24 élèves par classe. En lycée, où les classes de l'enseignement général sont plus chargées, près de la moitié des heures d'enseignement sont dispensées devant des groupes réduits d'élèves.
Conditions d'accueil dans le second degré
C'est en lycée professionnel qu'on observe les niveaux les plus élevés de violence et d'absentéisme des élèves. Les actes violents sont moins fréquents en lycée d'enseignement général et technologique et l'absentéisme des élèves plus rare au collège. Si les LEGT sont plus longtemps fermés, la part d'heures d'enseignement non assurées pour non-remplacement des enseignants y est plus faible qu'en LP ou au collège.
Le climat des établissements scolaires
La réforme Seguin de 1987 a ouvert l'apprentissage à l'ensemble des niveaux de formation et a reculé à 25 ans l'âge maximum d'entrée dans le dispositif. Ceci a relancé son développement et contribue ainsi au mouvement général d'élévation des niveaux de formation.
Les formations en apprentissage
Près de trois élèves sur cinq maîtrisent avec plus ou moins d'aisance les connaissances et les compétences attendues par le programme de mathématiques en fin d'école élémentaire. Les autres peinent à mobiliser leurs compétences et ont des connaissances limitées. Parmi eux, 15 % sont en difficulté.
Les acquis en mathématiques en fin d'école
Les élèves français de CM1 occupent un rang médian dans l'enquête internationale PIRLS de 2006 relative aux compétences en lecture. Néanmoins, la France se situe en deçà de la moyenne si l'on restreint la comparaison aux seuls pays européens. Par rapport à la précédente étude de 2001, les performances des élèves français sont stables.
PIRLS : Les compétences en lecture des élèves de CM1
De 1997 à 2007, la proportion d'élèves en difficulté de lecture à l'entrée en sixième est passée de 14,9 % à 19 %. La dégradation ne concerne pas les mécanismes de base de la lecture mais les compétences langagières, en particulier le vocabulaire et l'orthographe. Cette baisse est générale et importante dans le secteur de l'éducation prioritaire.
Les difficultés de lecture à l'entrée en sixième
Près d'un tiers des élèves ont une bonne, voire très bonne, maîtrise des connaissances et compétences attendues en mathématiques en fin de collège. En revanche, pour 15 % des élèves, les connaissances relèvent essentiellement des programmes de l'école primaire. Parmi ces derniers, 2,5 % sont en grande difficulté.
Les acquis en mathématiques en fin de collège
La proportion d'élèves qui maîtrisent les compétences de base est mesurée depuis 4 ans en fin d'école et en fin de collège, en français et en mathématiques. En 2010, cette proportion varie d'environ 80 % à 90 % selon les niveaux scolaires et les matières.
La maîtrise des compétences de base
En 2009, 79,6 % des jeunes français d'environ 17 ans sont des lecteurs habiles. Grâce aux nouvelles modalités de passation des tests, l'évaluation de la JAPD donne une mesure plus fine de la proportion de jeunes qui éprouvent des difficultés de lecture : ils sont 10,6 %, dont la moitié est quasi-analphabète.
Les compétences en lecture des jeunes
La proportion de jeunes accédant au niveau IV de formation est de 71 % en 2009. La voie professionnelle concerne maintenant 17 % des jeunes. L'écart en faveur des filles tend à se réduire légèrement.
L'accès au niveau IV de formation
À la session 2009, plus de 65 % des jeunes d'une génération ont obtenu un baccalauréat. Depuis 1995, la part des bacheliers généraux s'est réduite au profit des séries professionnelles. Particulièrement élevée en 2009, la réussite au baccalauréat varie toujours selon l'origine sociale des candidats.
Malgré des progrès importants, la population adulte qui a terminé avec succès un enseignement secondaire de second cycle est moindre, en France, en proportion, que dans nombreux pays de l'OCDE . Les cohortes de sortants du système éducatif les plus récentes comptent 82 % de diplômés des enseignements secondaire du second cycle et supérieur.
La réduction du nombre de jeunes peu formés est un enjeu politique fort et l'objet de différentes approches statistiques. 12 % des 18-24 ans ont un faible niveau d'études, selon la référence communautaire, faute de détenir un CAP, BEP, baccalauréat ou d'avoir suivi une formation au cours du dernier mois. 6 % des élèves du secondaire arrêtent l'école en-deçà du niveau du CAP.
Les sorties aux faibles niveaux d'études
Présentant des acquis plus solides en français, les filles réalisent de meilleurs parcours scolaires que les garçons et sont plus diplômées qu'eux. Nettement majoritaires parmi les bacheliers généraux, elles sont en revanche moins nombreuses que les garçons dans les filières scientifiques et industrielles.
La scolarité des filles et des garçons
La moitié des enfants d'ouvriers nés au début des années 1980 sont bacheliers. Les chances de terminer avec succès un enseignement supérieur ou secondaire de second cycle ont progressé dans tous les groupes sociaux, mais leur répartition entre voies générales, technologiques et professionnelles diffèrent.
Le niveau d'études selon le milieu social
L'exposition au chômage des jeunes les moins diplômés est particulièrement forte. Après un repli début 2008, le chômage des jeunes comme de la population active dans son ensemble est en forte hausse au premier semestre 2009.
Le diplôme et l'exposition au chômage
En début de carrière, la situation sociale dépend du diplôme obtenu. Plus diplômées, les jeunes femmes actives ont, dans l'ensemble, des postes plus qualifiés que les hommes. Un diplôme d'enseignement supérieur améliore nettement le salaire, mais, cette fois, davantage pour les hommes.
Le diplôme, la situation sociale et le salaire
Mise à jour : juin 2013