Les conditions de mise en œuvre des projets linguistiques des jeunes sourds et la qualité de leurs parcours (rapport IGEN-IGAS)

La loi du 11 février 2005 accorde aux parents la possibilité d’effectuer le choix du mode de communication de leur enfant, donc de leur parcours éducatif et scolaire : en plus du français écrit, apprentissage du français oral, aidé ou non du code que constitue la langue française parlée complétée (LPC), ou de la langue des signes française (LSF). Une connaissance effective du nombre de jeunes scolarisés en LSF est nécessaire afin de bâtir ou de consolider des parcours cohérents en relation avec le nombre d’élèves ayant effectué ce choix.

Le rapport souligne la place reconnue qu’occupe désormais la LSF dans l’éducation et la scolarité des enfants et jeunes sourds et recommande, d’une part de privilégier un enseignement du français oral et du français écrit pour les jeunes sourds s’exprimant en LSF, d’autre part, d’organiser des temps de communication hebdomadaires en LSF pour tous les enfants sourds dès le plus jeune âge et tout au long de la scolarité. Éducation nationale, établissements et services médico-sociaux, formation et recherche doivent collaborer autour du nouveau CAPES de LSF et des organisations souples de la scolarité permettant aux élèves d’évoluer dans leurs choix linguistiques (dispositifs PASS).