|
Bulletin Officiel |
|
|
Les calendriers scolaires des départements
et territoires d'outre-mer, décalés par rapport à
celui de la métropole, et l'éloignement géographique
sont en effet des handicaps au bon déroulement des procédures
d'inscription en métropole pour ces étudiants.
S'agissant des inscriptions en
première année de premier cycle, celles-ci sont régies
pour tous les bacheliers français par la loi du 26 janvier 1984
et le décret du 13 mai 1971. Je vous demande de bien vouloir appliquer
les principes posés par la réglementation aussi souplement
que possible dès lors qu'il s'agit de l'examen d'un dossier de candidature
d'un bachelier originaire des départements et territoires d'outre-mer.
En particulier, lorsque les choix de ces candidats se portent sur des formations
non organisées dans leur académie d'origine, le critère
de domiciliation n'a pas à leur être opposé.
Les futurs bacheliers qui souhaitent
s'inscrire dans un établissement d'enseignement supérieur
de la métropole doivent manifester leur souhait auprès des
établissements de leur choix sans attendre le résultat ou
la date de l'organisation du baccalauréat de leur académie.
Il est demandé aux présidents d'université et aux
directeurs d'établissement d'enseignement supérieur d'accepter
d'inscrire après le 31 juillet
les bacheliers qui auront satisfait
à ce principe de préinscription.
En outre, la situation spécifique
des bacheliers originaires des territoires d'outre-mer pour lesquels le
baccalauréat est organisé à la fin de l'année
civile, réclame une attention particulière. Il est en effet
essentiel de réserver une égalité de traitement entre
les dossiers de candidature des bacheliers diplômes en fin d'année
civile et ceux des bacheliers de la métropole diplômés
aux sessions de juin et de septembre de l'année suivante.
Les centres d'information et d'orientation
sont appelés à conseiller les élèves de terminale
sur leur intérêt à bénéficier de formations
dispensées dans les premiers cycles universitaires locaux. Il conviendra
également que les services communs universitaires d'information
et d'orientation des étudiants mettent en place un dispositif leur
permettant d'être particulièrement attentifs aux problèmes
qui se posent à ces étudiants.
En tout état de cause, il
appartiendra aux présidents d'université et aux directeurs
d'établissement d'enseignement supérieur de faire connaître
au recteur de leur académie, chancelier des universités,
dans les meilleurs délais, les candidatures des étudiants
des départements et territoires d'outre-mer qu'ils ne peuvent retenir.
Ainsi, elles pourront être
redéployées vers d'autres établissements.
Je vous saurais gré d'assurer
le traitement de ces dossiers avec la plus grande bienveillance.
Pour le ministre de l'éducation
nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
La directrice de l'enseignement
supérieur
Francine DEMICHEL