E
NSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
RECHERCHE ET TECHNOLOGIE



ÉTUDES MÉDICALES
Réglementation et liste des capacités de médecine
NOR : MENS0200637A
RLR : 432-4
ARRÊTÉ DU 11-3-2002
JO DU 20-3-2002
MEN - DES A11
MES

Vu code de l'éducation ; A. du 29-4-1988 mod. not. par A. du 3-6-1998 ; avis du CNESER du 21-1-2002

Article 1 - L'arrêté du 29 avril 1988 susvisé est modifié comme suit :
I - À l'article 1er, les termes "capacité de toxicomanies et alcoologie : deux ans" sont remplacés par "capacité d'addictologie clinique : deux ans".
II - L'annexe I relative à la capacité de médecine d'urgence est remplacée par l'annexe I du présent arrêté.
III - L'annexe V relative à la capacité de médecine aérospatiale est remplacée par l'annexe II du présent arrêté.
IV - L'annexe X relative à la capacité de toxicomanies et alcoologie est remplacée par l'annexe III du présent arrêté qui définit le programme et le volume horaire de la capacité d'addictologie clinique ainsi que les obligations de formation pratique de cette capacité.
Article 2 - La formation de la première année de la capacité de médecine d'urgence telle que définie à l'annexe I du présent arrêté est mise en place dans les universités habilitées à cet effet à compter de l'année universitaire 2002-2003. Les étudiants n'ayant pas validé la première année de la capacité de médecine d'urgence antérieurement à la rentrée universitaire 2002-2003 sont soumis à ces nouvelles dispositions.
La deuxième année de la capacité de médecine d'urgence telle que définie à l'annexe I du présent arrêté est mise en place à compter de l'année universitaire 2003-2004 dans les universités habilitées à cet effet.
Les nouvelles dispositions relatives à la deuxième année de la capacité de médecine d'urgence s'appliquent aux étudiants n'ayant pas validé cette deuxième année à la rentrée 2003-2004.
Article 3 - La formation de la capacité de médecine aérospatiale telle que définie à l'annexe II du présent arrêté est mise en place dans les universités habilitées à cet effet à compter de l'année universitaire 2002-2003.
Article 4 - Il est mis fin aux enseignements de la première année de capacité de toxicomanies et alcoologie au terme de l'année universitaire 2001-2002. La formation de la capacité d'addictologie clinique définie à l'annexe III du présent arrêté est mise en place à compter de la rentrée universitaire 2002-2003 dans les universités habilitées à cet effet.
Les étudiants n'ayant pas validé la première année de la capacité de toxicomanies et alcoologie au terme de l'année universitaire 2001-2002 s'inscrivent en première année de la capacité d'addictologie clinique.
Il est mis fin aux enseignements de deuxième année de la capacité de toxicomanies et alcoologie au terme de l'année universitaire 2002-2003. Les étudiants n'ayant pas validé la deuxième année de cette capacité au terme de l'année universitaire 2002-2003 s'inscrivent en deuxième année de la capacité d'addictologie clinique.
Article 5 - La directrice de l'enseignement supérieur et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 11 mars 2002

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL
Pour la ministre de l'emploi et de la solidarité
et par délégation,
Le directeur général de la santé
L. ABENHAÏM


Annexe I

CAPACITÉ DE MÉDECINE D'URGENCE

PROGRAMME DE L'EXAMEN PROBATOIRE
Les épreuves écrites de l'examen probatoire pour l'accès à la capacité de médecine d'urgence portent sur le contenu suivant :
Reconnaissance des principales détresses, détermination des priorités thérapeutiques et début de la prise en charge initiale : arrêt cardio-respiratoire, détresses respiratoires, détresses circulatoires, troubles du comportement, troubles de la conscience, polytraumatismes, désordres thermiques graves, brûlures, noyades.
Responsabilité médicale et secret médical en urgence, rédaction des certificats médicaux d'urgence : coups et blessures ; admission en établissement psychiatrique spécialisé ; décès.

I - Première année
1) Enseignement : pathologie d'urgence - 1ère partie (80 heures)
Objectifs pédagogiques
Reconnaître les différentes situations d'urgence, en évaluer la gravité et le pronostic évolutif, déterminer la conduite à tenir sur les plans diagnostique et thérapeutique au stade de l'urgence.
Programme des enseignements
Urgences en pathologie cardiovasculaire, respiratoire, neurologique, abdominale, métabolique et endocrinienne, traumatologie, pathologie circonstancielle, toxicologie, infectiologie, nephro-urologie et hématologie, syndrômes douloureux aigus.
Ces enseignements sont réalisés sous forme de travaux dirigés avec discussion de cas cliniques.
2) Formation pratique
Stages d'au moins 400 heures effectués dans des services agréés (SAMU, SMUR, structures d'accueil et de traitement des urgences, blocs opératoires) comprenant la participation à un minimum de douze gardes.
Ces stages doivent notamment permettre l'acquisition des techniques suivantes :
Oxygénothérapie et oxymétrie, contrôle des voies aériennes, intubation endotrachéale, ventilation artificielle avec et sans matériel manuel, évacuation à l'aiguille des épanchements pleuraux compressifs, massage cardiaque externe, défibrillation, monitorage cardiaque et interprétation de l'ECG en urgence, voie veineuse périphérique, perfusion intraveineuse et solutés de remplissage, utilisation des principaux médicaments de première urgence, brancardage, relevage des victimes, immobilisation, pansements et garrots, mise en condition des blessés graves, prise en charge de la petite traumatologie.
L'apprentissage de ces techniques est réalisé en travaux pratiques et dans les services spécialisés sous le contrôle de médecins spécialistes des disciplines concernées.
Les conditions d'agrément des terrains de stage sont fixées par le collège des coordonnateurs de la capacité de médecine d'urgence.

II - Deuxième année
1) Enseignement
A - Pathologie d'urgence - 2ème partie (40 heures)
Objectifs pédagogiques
Reconnaître les différentes situations d'urgence, en évaluer la gravité et le pronostic évolutif, déterminer la conduite à tenir sur les plans diagnostique et thérapeutique au stade de l'urgence.
Programme des enseignements
Urgences en gynécologie-obstétrique, pédiatrie, psychiatrie, gériatrie, ORL, ophtalmologie, stomatologie et dermatologie, réanimation et transport du nouveau né.
Ces enseignements sont réalisés sous forme de travaux dirigés avec discussion de cas cliniques.
B - Organisation de la médecine d'urgence pré-hospitalière et de l'accueil hospitalier des urgences (40 heures)
Objectifs pédagogiques
Connaître les missions, les moyens et l'organisation des structures d'accueil et de traitement des urgences.
Programme des enseignements
Législation et réglementation ; organisation des SAMU, SMUR, services d'accueil et de traitement des urgences, des pôles spécialisés, des unités de proximité d'accueil et de traitement des urgences ; gestion et transmission de l'information médicale ; transmissions et télémédecine ; filières et réseaux de soins d'urgence ; régulation médicale ; organisation des transports sanitaires ; aspects psychologiques, éthiques, déontologiques et médico-légaux des relations avec le patient, son entourage et les autres services ; gestion des ressources humaines et démarche de qualité.
Epidémiologie, principes de recherche clinique en médecine d'urgence préhospitalière et intrahospitalière.
Principes de l'organisation des secours médicaux préhospitaliers en situation d'exception.
Principes de l'organisation hospitalière face à un afflux massif de victimes.
2) Formation pratique
Stages d'au moins 400 heures effectués dans des services agréés (SAMU, SMUR, structures d'accueil et de traitement des urgences, services de réanimation médicale ou chirurgicale) comprenant la participation à un minimum de douze gardes.
Ces stages doivent notamment permettre l'acquisition des techniques suivantes :
Intubation trachéale difficile et alternatives à l'intubation, ponctions et drainages d'urgence, voies veineuses centrales, administration de médicaments à débit constant, techniques d'hémostase et de suture d'urgence, techniques de transport médicalisé spécialisé, réanimation et transport du nouveau-né, sédation et analgésie adaptées aux situations d'urgence, ventilation artificielle mécanique de transport et capnographie, assistance circulatoire (pantalon antichoc, entraînement électrosystolique externe...).
L'apprentissage de ces techniques est réalisé en travaux pratiques et dans les services spécialisés sous le contrôle de médecins spécialistes des disciplines concernées.
Les conditions d'agrément des terrains de stage sont fixées par le collège des coordonnateurs de la capacité de médecine d'urgence.



A
nnexe II

CAPACITÉ DE MÉDECINE AÉROSPATIALE - PROGRAMME

ENSEIGNEMENT THÉORIQUE : volume horaire : 110 heures
Répartition recommandée :
1 - Généralités : 14 heures
2 - Physiologie aéronautique générale : 22
3 - Physiologie sensorielle : 10
4 - Psychologie appliquée : 8
5 - Aptitude médicale du personnel navigant : 26
6 - Hygiène, pathologie infectieuse, médecine du travail : 10
7 - Médecine aéronautique et opérations aériennes : 12
8 - Transports aériens sanitaires : 4
9 - Physiologie et médecine spatiales : 4

CONTENU PÉDAGOGIQUE

1 - Généralités
1.1 Introduction à la médecine aérospatiale
- Histoire de l'aéronautique et domaines de la médecine aérospatiale ;
- Objectifs et organisation de l'enseignement.
1.2 Physique de l'atmosphère et de l'environnement spatial
- Divisions de l'atmosphère et de l'espace ;
- Lois physiques des gaz ;
- La pression atmosphérique ;
- Environnement gravito-inertiel, pesanteur, microgravité ;
- Radiations ionisantes et non ionisantes, rayons cosmiques, météorites.
1.3 Connaissances aéronautiques de base
- Aérodynamique, mécanique du vol et bases du pilotage ;
- Propulsion ;
- Instruments de bord ;
- Principes de la navigation, aides radioélectriques ;
- Circulation aérienne, règles de l'air, contrôle du trafic aérien ;
- Les simulateurs de vol ;
- Aviation militaire ;
- Aviation de transport, aviation de ligne ;
- Aviation générale, récréative, sports aériens ;
- Travail aérien ;
- Notions d'astronautique, vol orbital.

2 - Physiologie aéronautique générale
2.1 Rappels de physiologie respiratoire et cardio-circulatoire
2.2 Effets physiques de la dépression atmosphérique
- Dilatation des gaz libres ;
- Barotraumatismes ORL (oreille, sinus), pulmonaire, digestif. Aérodontalgies ;
- Dégagement des gaz dissous, maladie de décompression d'altitude ;
- La décompression explosive ;
- Ébullisme.
2.3 L'hypoxie d'altitude
- Circonstances et modalités ;
- Effets sur les grandes fonctions et le système nerveux central ;
- Tolérance à l'hypoxie ;
- Le temps de conscience utile.
2.4 Protections individuelle et collective contre l'altitude
- Utilisation de l'oxygène, régulateurs ;
- La pressurisation et le conditionnement des cabines ;
- Vêtements et équipements spéciaux, scaphandres.
2.5 Les accélérations en aéronautique
- Définitions, classifications et référentiels ;
- Effets et limites de tolérance des fortes accélérations positives et négatives, de courtes (chocs, impacts) et longues durées ;
- Mesures de protection et d'augmentation de la tolérance aux accélérations ;
- Effets physiopathologiques des vibrations et moyens de protection.
2.6 Contraintes thermiques en aéronautique

3 - Physiologie sensorielle
3.1 Fonction visuelle
- Rappel d'anatomie de l'œil et de physiologie de la vision ;
- Contraintes visuelles liées au vol et à l'environnement aéronautique ;
- Ergonomie de l'acquisition visuelle de l'information en aviation ;
- Illusions d'origine visuelle ;
- Protections visuelles.
3.2 Fonction auditive
- Rappel d'anatomie de l'oreille et de physiologie de l'audition ;
- Mesure et analyse des ambiances sonores ;
- Effets physiopathologiques du bruit ;
- Mesures de protection contre le bruit.
3.3 Fonction d'équilibration et d'orientation spatiale
- Intégration multisensorielle et représentation spatiale ;
- Propriétés et rôles des canaux semi-circulaires et des otolithes ;
- Illusions sensorielles somatograviques et oculograviques ;
- Illusions sensorielles somatogyres et oculogyres ;
- Effet de Coriolis ;
- Les incidents de désorientation spatiale ;
- Prévention de la désorientation spatiale. Le vol aux instruments ;
- Les cinétoses, mal de l'air, mal de l'espace.

4 - Psychologie appliquée à l'aéronautique
- Comportement, personnalité ;
- Motivation, adaptation, désadaptation ;
- Sociologie en milieu aéronautique ;
- Charge de travail, ergonomie ;
- Le stress, la fatigue ;
- Relation médecin et personnel navigant ;
- Travail en équipage.

5 - Aptitude médicale du personnel navigant
5.1 Généralités
- Principes généraux sur la notion d'aptitude ;
- Notion d'incapacité subite en vol.
5.2 Réglementation. Organisation médico-administrative
- Règles internationales : l'OACI. Normes et pratiques recommandées ;
- Réglementations européenne JAA (JAR/FCL) et française ;
- Aptitude par dérogation ;
- Centres d'examens, médecins examinateurs agréés ;
- Le conseil médical de l'aéronautique civile, le bureau médical.
5.3 Aptitude générale physique et mentale et :
- Appareil cardio-vasculaire ;
- Appareil respiratoire ;
- Appareil digestif ;
- Maladies métaboliques, nutritionnelles et endocriniennes ;
- Hématologie ;
- Appareil génito-urinaire ;
- Maladies sexuellement transmissibles et autres maladies infectieuses ;
- Grossesse et pathologie gynécologique ;
- Système musculo-squelettique, handicaps ;
- Pathologie neurologique ;
- Pathologie psychiatrique ;
- Malaises et pertes de connaissance en vol.
5.4 Aptitude ophtalmologique
- Examen clinique de l'œil ;
- Examen fonctionnel (acuité visuelle et réfraction, vision des couleurs, champ visuel, vision du relief, sens lumineux) ;
- Normes d'aptitude visuelle ;
- Pathologie oculaire et aptitude.
5.5 Aptitude oto-rhino-laryngologique
- Examen clinique de la sphère ORL ;
- Examen fonctionnel de l'audition et de l'équilibration ;
- Normes d'aptitude ORL ;
- Pathologie ORL et aptitude.
5.6 État dentaire et stomatologie

6 - Hygiène, pathologie transmissible, médecine du travail
- Rôle de l'avion en épidémiologie ;
- Règlement sanitaire international ;
- Conseils aux voyageurs se rendant en pays exotiques ;
- Vaccinations et prophylaxies ;
- Désinfection, désinsectisation, dératisation des aéronefs ;
- Hygiène des aéronefs et des aéroports ;
- Alimentation des passagers et des équipages ;
- Prévention des toxi-infections alimentaires ;
- Alcoolisme, tabagisme, drogue ;
- Effets indésirables des prises médicamenteuses ;
- Produits et substances toxiques (CO, carburants, solvants, fluides hydrauliques, gaz, agents extincteurs, produits de pyrolyse...) ;
- Médecine du travail en milieu industriel aéronautique et ateliers de maintenance.

7 - Médecine aéronautique et opérations aériennes
7.1 Aspects particuliers de la médecine aéronautique dans :
- L'aviation militaire ;
- L'aviation commerciale de transport ;
- L'aviation générale ;
- L'aviation de travail aérien et agricole ;
- L'aviation de loisir et les sports aériens ;
- Le parachutisme et activités dérivées ;
- Le contrôle de la circulation aérienne.
7.2 La sécurité des vols. Les accidents aériens :
- Le facteur humain dans la sécurité des vols ;
- La fatigue ;
- Effets des perturbations des rythmes biologiques (décalages horaires, dettes de sommeil) ;
- Abandons de bord, siège éjectable ;
- Aspects particuliers et statistiques d'accidents dans les différentes branches de l'aviation ;
- Organisation de l'alerte, des recherches et des secours ;
- Survie en milieu hostile (montagne, désert, mer) ;
- Enquête-accident. Identification des victimes ;
- Actions de prévention. Rôles du médecin dans la sécurité des vols.

8 - Transports aériens sanitaires
- Organisation, logistique, indications et contre-indications ;
- Évacuations sanitaires aériennes sur aéronef spécialement aménagé ;
- Transport de malades et blessés sur avion de ligne ;
- Prise en charge des passagers à autonomie réduite ;
- Urgences médicales et soins à bord.

9 - Médecine spatiale
- Historique de la conquête spatiale ;
- Véhicules spatiaux et programmes actuels et futurs ;
- Effets physiopathologiques à court et à long terme de la microgravité ; amélioration de la tolérance ;
- Sélection et entraînement des spationautes ;
- Aspects psychologiques ;
- Hygiène de spationaute ;
- Risques liés aux rayons cosmiques ;
- Sortie et travail extra-véhiculaires.
Enseignement pratique, démonstrations
- Conduite pratique de l'expertise d'aptitude du pilote privé ;
- Techniques d'examen de la fonction visuelle ;
- Techniques d'examen oto-rhino-laryngologique (dont audition et équilibration) ;
- Systèmes inhalateurs d'oxygène, équipements de vol ;
- Présentation d'un caisson d'altitude, d'une centrifugeuse ;
- Évacuations aériennes sanitaires (en liaison avec un SAMU ou un SMUR).
Visites
- d'un centre d'expertise médicale du personnel navigant (+ stage si possible) ;
- d'un aéro-club (vol moteur, vol à voile) ;
- d'installations aéronautiques (base aérienne, compagnie aérienne, aéroport, ateliers...) ;
- de laboratoires de recherche en médecine aérospatiale.


Annexe III

CAPACITÉ D'ADDICTOLOGIE CLINIQUE

1 - Objectifs et mission
Permettre aux médecins généralistes ou spécialistes, salariés hospitaliers ou libéraux, d'acquérir les connaissances et les compétences pour traiter les conduites addictives.

2 - Enseignement
2.1 Durée totale : 2 années
2.2 Volume horaire total : 100 à 200 heures
2.3 Contenu
2.3.1 Problème généraux (10 à 20 % du volume horaire total)
- Notion d'addiction (historique, définitions, classifications) ;
- Approches biologiques (biochimie, pharmacologie, génétique, modèle animaux...) ;
- Approches psychologiques et psychopathologiques (personnalité, comportement, adolescence, co-morbidité psychiatrique).
2.3.2 Aspects de santé publique (10 à 20 % du volume horaire total)
- Supports législatifs (nationaux et internationaux) ;
- Dispositifs sanitaires et sociaux (prévention, soins, réinsertion) ;
- Épidémiologie (aspects socio-culturels, coûts).
2.3.3 Approches spécifiques des substances psycho-actives (30 à 40 % du volume horaire total)
Bases biologiques, définitions, classifications, conduites, co-morbidités psychiques et somatiques concernant plus particulièrement :
- l'alcool ;
- le tabac ;
- les médicaments ;
- les opiacés, les hallucinogènes ;
- et autres substances psycho-actives.
2.3.4 Traitement des conduites addictives (30 à 40 % du volume horaire total)
Bases communes
- Les grands principes à l'égard des sujets dépendants ;
- Les aspects chimiothérapiques ;
- Les aspects psychothérapiques ;
- Les aspects sociaux et éducatifs ;
- Les prises en charge familiales ;
- Les réseaux.
Réflexions sur les pratiques
- Cas cliniques ;
- Cas particuliers (grossesse, travail, conduite automobile, nouvelles drogues et groupes d'adolescents et d'adultes jeunes...) ;
- Polyconsommations ("co-morbidités" alcool-tabac, alcool-opiacés, alcool-psychotropes, opiacés-psychotroupes...).

3 - Formation pratique
3.1 Durée
Quatre-vingt demi-journées dans des structures sanitaires et médico-sociales agréés, hospitalières et extra-hospitalières.
3.2 Aménagement
La formation pratique de 80 demi-journées peut être effectuée selon deux modalités :
- soit à titre de stagiaire ;
- soit à titre de thérapeute, pour des médecins exerçant avant leur inscription à la capacité dans ces structures agréés.
Les sites de formation pratique sont agréés par le responsable de la capacité : structures sanitaires, médico-sociales, de réseaux ville-hôpital... situés dans le champ des addictions.



 
B.O. n° 18 du 2 mai 2002

© Ministère de l'Education nationale - Ministère de la Recherche
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/18/sup.htm