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accueilbulletin officiel [B.O.] n° 41 du 15 novembre 2007 - sommaireESRH0759172A


Personnels

CONCOURS
Concours externe et interne de recrutement des conservateurs stagiaires, élèves de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques
NOR : ESRH0759172A
RLR : 626-1b
ARRÊTÉ DU 5-10-2007 JO DU 30-10-2007
ESR
DGRH C1-2
MCC


Vu L. n° 83-634 du 13-7-1983 mod., ens. L. n° 84-16 du 11-1-1984 mod. ; D. n° 92-25 du 9-1-1992, mod. par D. n° 94-39 du 14-1-1994 et n° 2003-894 du 12-9-2003 ; D. n° 92-26 du 9-1-1992 mod. not. art. 4.

Article 1 - Le concours externe de recrutement des conservateurs stagiaires, élèves de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, comporte les épreuves suivantes, notées de 0 à 20.
Le programme de l’épreuve écrite de culture générale et de l’épreuve de conversation avec le jury sur une question de culture générale est publié au Bulletin officiel de l’éducation nationale.

I - Épreuves d’admissibilité

1. Composition de culture générale sur un sujet élaboré à partir des questions du programme permettant d’apprécier l’aptitude du candidat à analyser une question donnée et à exposer de façon claire et ordonnée une problématique (durée : 5 heures, coefficient 3).
Toute note inférieure à 5 est éliminatoire.
2. Note de synthèse
établie à partir d’un dossier comportant des documents en langue française (durée : 4 heures, coefficient 3).
Toute note inférieure à 5 est éliminatoire.
Ces deux épreuves font l’objet d’une double correction.

II - Épreuves d’admission

1. Épreuve de langues

L’épreuve se déroule en deux parties :
a) La première partie consiste en la traduction écrite en français d’un texte en langue vivante étrangère (allemand, anglais, arabe moderne, chinois, espagnol, italien, japonais, portugais, russe) ou d’un texte en langue ancienne (latin ou grec), au choix du candidat exprimé lors de l’inscription au concours.
L’usage d’un dictionnaire bilingue est autorisé pour les langues anciennes ; l’utilisation d’un dictionnaire unilingue est autorisé pour les langues modernes ; chaque candidat ne peut être muni que d’un seul dictionnaire.
Cette première partie se déroule par anticipation à l’occasion des épreuves écrites d’admissibilité, mais les points sont pris en compte pour l’admission dans le cadre de la présente épreuve de langue. Elle a une durée de 2 heures.
b) La deuxième partie consiste en la traduction orale en français d’un texte court en langue vivante étrangère (allemand, anglais, espagnol, italien, portugais), au choix du candidat exprimé lors de l’inscription au concours, suivie d’un entretien avec le jury dans la langue choisie. Cette langue doit être différente de celle qui a été choisie pour la première partie de l’épreuve.
L’utilisation d’un dictionnaire unilingue est autorisée pour la préparation ; chaque candidat ne peut être muni que d’un seul dictionnaire.
Cette deuxième partie a une durée de 30 minutes, dont traduction : 10 minutes maximum, conversation avec le jury : 20 minutes minimum ; la durée de la préparation est de 30 minutes.
L’épreuve est affectée du coefficient 2, chaque partie étant notée de 0 à 10.
2. Conversation avec le jury sur une question de culture générale débutant par le commentaire d’un texte tiré au sort au début de l’épreuve et portant sur le programme (préparation : 30 minutes, durée de l’épreuve : 30 minutes, dont commentaire : 10 minutes maximum, entretien avec le jury : 20 minutes minimum, coefficient 5).
3. Entretien avec le jury sur la motivation professionnelle débutant par le commentaire d’un texte tiré au sort au début de l’épreuve et relatif à une situation professionnelle, hors contexte des bibliothèques (préparation : 30 minutes, durée de l’épreuve : 30 minutes, dont commentaire : 10 minutes maximum, entretien avec le jury : 20 minutes minimum, coefficient 4).
Article 2 - Le concours interne de recrutement des conservateurs stagiaires, élèves de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques, comporte les épreuves suivantes notées de 0 à 20.
Le programme de l’épreuve écrite de culture générale et de l’épreuve de conversation avec le jury sur une question de culture générale est publié au Bulletin officiel de l’éducation nationale.

I - Épreuves d’admissibilité

1. Composition de culture générale sur un sujet élaboré à partir des questions du programme permettant d’apprécier l’aptitude du candidat à analyser une question donnée et à exposer de façon claire et ordonnée une problématique (durée : 5 heures, coefficient 3).
Toute note inférieure à 5 est éliminatoire.
2. Note de synthèse
établie à partir d’un dossier comportant des documents en langue française portant sur les bibliothèques et la documentation dans la société de l’information : politiques publiques de la culture et de l’éducation ; information et communication ; conservation et diffusion ; évolutions scientifiques et techniques ; enjeux politiques, sociaux et économiques (durée : 4 heures, coefficient 3).
Toute note inférieure à 5 est éliminatoire.
Ces deux épreuves font l’objet d’une double correction.

II - Épreuves d’admission

1. Épreuve orale de langue vivante étrangère (allemand, anglais, espagnol, italien, portugais), au choix du candidat exprimé lors de l’inscription au concours, comportant la traduction d’un texte court suivie d’un entretien en français avec le jury.
L’utilisation d’un dictionnaire unilingue est autorisée pour la préparation ; chaque candidat ne peut être muni que d’un seul dictionnaire (préparation : 30 minutes, durée de l’épreuve : 30 minutes, dont traduction : 10 minutes maximum, entretien avec le jury : 20 minutes minimum, coefficient 2).
2. Conversation avec le jury sur une question de culture générale débutant par le commentaire d’un texte tiré au sort au début de l’épreuve et portant sur le programme (préparation : 30 minutes, durée de l’épreuve : 30 minutes, dont commentaire 10 minutes maximum, entretien avec le jury : 20 minutes minimum, coefficient 5).
3. Entretien avec le jury débutant par le commentaire d’un texte tiré au sort au début de l’épreuve, relatif à une situation professionnelle, et portant notamment sur les motivations professionnelles. Le jury pourra également s’appuyer sur le dossier, fourni par le candidat lors de l’inscription, pour la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle antérieure (préparation : 30 minutes, durée de l’épreuve : 40 minutes, dont commentaire : 10 minutes maximum, entretien avec le jury : 30 minutes minimum, coefficient 4).
Article 3 - À l’issue des épreuves d’admissi bilité de chaque concours, le jury établit, par ordre alphabétique, la liste des candidats autorisés à subir les épreuves d’admission, sous réserve des dispositions de l’article 1er concernant la première partie de l’épreuve de langue du concours externe.
À l’issue des épreuves d’admission, le jury établit par ordre de mérite, pour chacun des deux concours, la liste des candidats proposés pour l’admission en fonction du total des points obtenus à l’ensemble des épreuves, après application des coefficients correspondants. Les ex æquo éventuels sont départagés par la meilleure des notes obtenues à l’épreuve de conversation avec le jury sur une question de culture générale, puis, le cas échéant, à l’épreuve d’entretien avec le jury sur la motivation professionnelle.
Le ministre chargé de l’enseignement supérieur arrête la liste définitive d’admission de chaque concours dans l’ordre présenté par le jury.
Article 4 - Le jury de chaque concours est nommé chaque année par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur.
Le jury comprend un président et un ou plusieurs vice-présidents, nommés par le ministre chargé de l’enseignement supérieur.
Le président du jury et le ou les vice-présidents sont choisis parmi les professeurs de l’enseignement supérieur, les inspecteurs généraux des bibliothèques et les conservateurs généraux des bibliothèques. Lorsque le président du jury n’appartient pas au personnel scientifique des bibliothèques, le ou les vice-présidents ne peuvent être choisis que parmi les inspecteurs généraux des bibliothèques et les conservateurs généraux des bibliothèques.
Les membres du jury, au nombre d’au moins neuf, sont choisis parmi les fonctionnaires de catégorie A appartenant à un corps ou détachés dans un emploi dont l’indice brut terminal est au moins doté de la hors-échelle, lettre A. La moitié au moins doit appartenir au personnel scientifique des bibliothèques.
Si le président du jury se trouve dans l’impos sibilité de poursuivre sa mission, un vice- président est désigné sans délai par le ministre pour le remplacer.
Le président, le vice-président et les membres du jury ne peuvent participer à plus de quatre sessions successives. À titre exceptionnel, leur mandat peut être prorogé pour une session.
Lorsque le jury se constitue en groupes d’examinateurs, chaque groupe comprend deux examinateurs au moins, sans pouvoir excéder quatre examinateurs pour l’ensemble des groupes de ce jury, chaque groupe étant constitué du même nombre d’examinateurs.
En fonction des options, des examinateurs spécialisés sont nommés par arrêté du ministre chargé de l’enseignement supérieur pour participer, avec l’un des membres du jury, à la correction des épreuves ou à l’interrogation. Ils participent aux délibérations du jury avec voix consultative pour l’attribution des notes se rapportant aux épreuves qu’ils ont évaluées ou corrigées.
Article 5 - Le présent arrêté est applicable aux concours dont la première épreuve se déroulera à compter du 1er janvier 2008. À cette date est abrogé l’arrêté du 18 février 1992 fixant les modalités d’organisation du concours externe et du concours interne de recrutement des conservateurs stagiaires, élèves de l’École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques.
Article 6 - Le directeur général des ressources humaines est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 5 octobre 2007

Pour la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche
et par délégation,
Le directeur général des ressources humaines
Thierry LE GOFF
Pour la ministre de la culture et de la communication
et par délégation,
Le chef de service du personnel et des affaires sociales
O. NOËL

Annexe

PROGRAMME DE CULTURE GÉNÉRALE DES ÉPREUVES ÉCRITES DE COMPOSITION DE CULTURE GÉNÉRALE ET ORALE D’ENTRETIEN AVEC LE JURY DES CONCOURS EXTERNE ET INTERNE

Les candidats doivent être avertis des enjeux des évolutions culturelles et scientifiques du monde contemporain et posséder des notions de base sur les grandes évolutions économiques et sociales. Une bonne connaissance des événements fondateurs de la France moderne et contemporaine, des traits essentiels de son histoire culturelle, ainsi que des faits marquants de l’histoire de l’Europe depuis la fin du 18ème siècle constitue également le socle des connaissances requises. Le programme, décliné en quatre sections, sera complété par des indications bibliographiques publiées au B.O.

1 - Culture et société depuis le 19ème siècle en europe

Les grandes évolutions de la société.
Les courants littéraires, philosophiques et artistiques.
Les transformations techniques et esthétiques des moyens d’expression audiovisuels.
Notions sur les principales théories économiques.
L’évolution des sciences et des techniques.
L’éducation. École et société : les défis de l’enseignement de masse. Famille, école et société aujourd’hui. L’enseignement supérieur et la recherche.
Économie, sociologie et droit de la culture.

2 - La France dans le monde contemporain

La France dans le monde contemporain. Évolution politique, économique et sociale du monde depuis la révolution industrielle.
Équilibres géostratégiques et conflits.
Formes et développements de la démocratie dans le monde : socialisme et société. Les expériences totalitaires. Colonisation et décolonisation.
Les institutions internationales spécialisées. Les différents aspects de la mondialisation.

3 - Organisations politiques et territoriales

L’Union européenne. Les institutions. Étapes de la construction européenne : aspects institutionnels de l’Union économique et monétaire. Le fonctionnement et les processus décisionnels. Les politiques communes.
Le régime politique français. L’État La constitution. Les collectivités territoriales.
Fonction publique d’État, fonction publique territoriale, fonction publique hospitalière.
Statut général des fonctionnaires de l’État.
Administrations centrales et services à compétence nationale, services déconcentrés, les établissements publics. Administration et ressources des collectivités territoriales.
Politique régionale et aménagement du terri toire.
La libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux.
L’administration et les nouveaux types de relations avec les administrés.

4 - Thématiques spécialisées

La diffusion des connaissances.
La société de l’information. Information et communication.
Notions sur l’histoire des média en général : histoire du livre, de la presse, de l’audiovisuel, de l’édition. Notions sur l’histoire des bibliothèques.
Histoire et actualité de la propriété intellectuelle.
Industries culturelles et technologies de l’information et de la communication.

Orientation bibliographique

Les candidats auront naturellement intérêt à relire ou à consulter certaines références qu’ils ont été amenés à utiliser durant leur cursus universitaire. Ils pourront aussi combler certaines de leurs lacunes en lisant ou consultant les manuels de base des disciplines concernées. La présente liste n’est donnée qu’à titre indicatif et ne vise nullement l’exhaustivité. Pour des recherches plus approfondies ils auront recours, le cas échéant, aux bibliographies mentionnées dans les ouvrages cités.

Collections

Un certain nombre de collections au format de poche proposent des précis denses et souvent actualisés concernant plusieurs des questions figurant au programme du concours. À titre d’exemple, on peut citer notamment la collection “Repères” (La Découverte), la collection “Points essais” (Seuil) et la collection “Points histoire” (Seuil).
Ainsi, dans la collection “Repères” (la Découverte), on citera, parmi d’autres les titres suivants :
- Benhamou Françoise, L’Économie de la culture (n° 192) ;
- Mattelart Armand, Histoire de la société de l’information (n° 312) ;
- Lévêque François, Ménière Yann, Économie de la propriété intellectuelle (n° 375) ;
- Bertrand Anne-Marie, Les Bibliothèques (n° 247) ;
- Grondeux Jérôme, Histoire des idées politiques en France au XIXème siècle (n° 243) ;
- Ruby Christian, Histoire de la philosophie (n° 95) ;
- Prochasson Christophe, Introduction à l’histoire de la France au XXème siècle (n° 285) ;
- Courty Guillaume, Devin Guillaume, La Construction européenne (n° 326) ;
- Greffe Xavier, La Décentralisation ( n° 44) ;
- Rouban Luc, La Fonction publique (n° 189) ;
- Farchy Joëlle, Benhamou Françoise, Droit d’auteur et copyright ( n° 486), etc.
Dans la collection “Points” (Points essais et Points histoire, Seuil), on notera parmi d’autres titres :
- Duhamel Olivier, Droit constitutionnel, Seuil, t. 1 : Le Pouvoir politique en France, 1999 ; t. 2 : Les Démocraties, 2000 ;
- Moreau-Defarges Philippe, Relations internationales, Seuil, t.1 : Questions régionales, 2003 ; t. 2, Questions mondiales, 2007 ;
- Rémond René, Introduction à l’histoire de notre temps, Seuil, t. 1 : L’Ancien Régime et la Révolution, 1974 ; t. 2 : Le XIXème siècle (1815-1914), 1974 ; t. 3 : Le XXème siècle de 1914 à nos jours. Seuil, 2002 ;
- Parinet Élisabeth, Une histoire de l’édition à l’époque contemporaine : XIXème-XXème siècles, 2004 ;
- Winock Michel, Les Voix de la liberté : les écrivains engagés au XIXème siècle, Seuil, 2001 ;
- Winock Michel, Le Siècle des intellectuels, Paris, Seuil, 1999.
Chez le même éditeur, dans la collection “Points histoire”, les différents volumes de la “Nouvelle histoire de la France contemporaine” ainsi que la réédition des premiers volumes de “l’Histoire culturelle de la France”, dirigée par Jean-Pierre Rioux et Jean-François Sirinelli, pourront être utilement consultés.

Quelques ouvrages de référence

- Asselain Jean-Charles, dir. Précis d’histoire européenne (XIXème -XXème siècle), Armand Colin, 1993.
- Balibar Renée, Histoire de la littérature française, PUF, 1993, (Que-sais-je ? n° 2601).
- Barbier Frédéric, Bertho-Lavenir Catherine, Histoire des médias, A.Colin,2003.
- Benhamou Françoise, Les dérèglements de l’exception culturelle : plaidoyer pour une perspective européenne, Le Seuil, 2006.
- Bœuf Jean-Luc, Les collectivités territoriales et la décentralisation, La Documentation française, 2007.
- Braibant Guy, Stirn Bernard, Le Droit administratif français. Paris : Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, Dalioz, 2002 (Collection amphi).
- Cauquelin Anne, L’Art contemporain, PUF, 2002 (Que sais-je ? n° 2671).
- Éléments d’histoire des sciences, sous la dir. de Michel Serres, Bordas, 2003.
- Histoire culturelle de la France, tome 4, Le temps des masses, dirigé par Jean-Pierre Rioux et Jean-François Sirinelli, Le Seuil, 1996 (L’Univers historique).
- Leutrat Jean-Louis, Penser le cinéma, Paris : Klincksieck, 2001.
- Martin Henri-Jean, Histoire et pouvoirs de l’écrit, Albin Michel, 1996 (L’Évolution de l’humanité).
- Rosmorduc Jean, L’Histoire des sciences, CNDP - Hachette, 1996.
- Verger Jacques, Charle Christophe, Histoire des universités, Paris, Presses universitaires de France, 2007 (Que sais-je ? n° 391).

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