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Enseignements élémentaire et secondaire
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PROGRAMME Programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire - année scolaire 2007-2008 NOR : MENE0700870N
RLR : 524-7
NOTE DE SERVICE N° 2007-087 du 10-4-2007
MEN DGESCO A1-4
Réf. : A. du 20 juillet 2001 (JO du 4-8-2001) Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d’Ile-de-France ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie-inspectrices et inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux de lettres ; aux proviseures et proviseurs ; aux professeures et professeurs de lettres
Pour l’année 2007-2008, la liste des objets d’étude et des œuvres obligatoires inscrits au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire est la suivante :
A. Domaine : Grands modèles littéraires - Modèles européens
Œuvre : Roméo et Juliette de William Shakespeare.
B. Domaine : Langage verbal et images - Littérature et langage de l’image
Œuvre : Contes de Charles Perrault illustrés par Gustave Doré : Grisélidis, Peau d’Âne, Les Souhaits ridicules, La Belle au bois dormant, Le Petit Chaperon rouge, La Barbe bleue, Le Maître Chat ou Le Chat botté, Les Fées, Cendrillon ou La Petite Pantoufle de vair, Riquet à la houppe, Le Petit Poucet. Une note d’accompagnement figure en annexe.
C. Domaine : Littérature et débats d’idées - Invention romanesque et débat philosophique
Œuvre : Jacques le fataliste de Denis Diderot.
D. Domaine : Littérature contemporaine - Œuvres étrangères en traduction
Œuvre : Le Guépard de Giuseppe Tomasi de Lampedusa.
Pour le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, et par délégation, Le directeur général de l’enseignement scolaire Jean-Louis NEMBRINI
Annexe
PROGRAMME DE LITTÉRATURE POUR LES CLASSES DE TERMINALE “L”
Dans le cadre d’une entrée du programme intitulée “Langage verbal et images”, aucune question à l’examen ne pourra porter sur une analyse de l’image seule. lI est rappelé en effet que l’objectif est de permettre aux élèves de réfléchir aux problèmes posés par les relations entre un texte littéraire et les choix opérés par un artiste qui, en imaginant de l’illustrer, crée sa propre œuvre. Cette notion d’“illustration” appelle par elle-même une problématisation, qui pourra se construire, au fur et à mesure des séances, dans une double direction, sensible et historique : on prendra en compte le retentissement et la fascination provoqués chez le lecteur par les images (ou “tableaux”) de Gustave Doré, tout en replaçant celles-ci dans leur contexte, esthétique et éditorial, sans entrer dans des recherches spécialisées sur les graveurs, leurs techniques et le statut de leurs images dans la hiérarchie des genres. L’étude indispensable de la mise en page, du chromatisme, du choix opéré de représenter tel moment dans l’épisode, ne visera pas une analyse exhaustive de toutes les illustrations proposées dans les éditions. Le programme est une invitation, en effet, à lire les Contes de Charles Perrault illustrés par Gustave Doré, et non à analyser la lecture que celui-ci en a suggéré comme une fin en soi. Les Contes, en effet, s’inscrivent eux-mêmes dans une histoire de la sensibilité, dans un contexte et des polémiques littéraires et intellectuelles très prégnants, qui en font des récits subtilement codés, emboîtant dans leur apparente limpidité plusieurs niveaux de sens, que l’illustrateur n’a pas seul la charge de suggérer.
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