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Enseignements élémentaire et secondaire
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ACTIVITÉS
ÉDUCATIVES
Journée mondiale de lutte contre le sida : 1er décembre
2003
NOR : MENE0302550C
RLR : 554-9
CIRCULAIRE N°2003-202 DU 17-11-2003
MEN
DESCO B4
Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie
; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs
des services départementaux de l’éducation nationale ; aux chefs d’établissement
Le
1er décembre est une date symbolique dans la lutte contre le sida, qui
permet chaque année de rappeler la réalité alarmante de cette épidémie
dans le monde et ses conséquences dramatiques tant sur le plan familial
que social et économique, une réalité qui impose aux pouvoirs publics
un devoir constant de vigilance et d’information à l’égard
de l’ensemble de la population.
Aujourd’hui, en France, l’épidémie de sida demeure une priorité
de santé publique majeure. Il est indispensable que, dans sa mission éducative,
l’école continue d’être un relais solide et efficace pour
contribuer à préparer les élèves à l’exercice de leur responsabilité
individuelle et sociale et à favoriser les attitudes de solidarité.
C’est autour du même thème que celui retenu pour l’année 2002
“Stigmatisation et discrimination : vivez et laissez vivre”,
que devront résolument s’engager ou se poursuivre les actions menées
en milieu scolaire dans le cadre de la campagne 2003.
Afin de maintenir un bon niveau d’information de l’ensemble
des collégiens et des lycéens, de susciter leur réflexion et leur permettre
d’acquérir progressivement des comportements responsables et solidaires,
il convient de pérenniser, d’adapter et de diversifier l’effort
de prévention dans les établissements scolaires.
Conformément aux nouvelles dispositions de la circulaire n° 2003-027 du
17 février 2003, les actions d’éducation à la sexualité doivent
désormais être mises en œuvre et renforcées dans les collèges et
les lycées.
Un document d’information sur l’infection à VIH, réalisé en
lien avec la direction générale de la santé : “Dix questions sur
le VIH/sida” sera mis en ligne sur le site www.eduscol. education.fr
Il a pour objectif de contribuer à combattre les rumeurs, les idées fausses
sur le sida et permettre une meilleure perception des risques de transmission.
Destiné en priorité aux lycéens, ce document peut aussi utilement servir
d’appui aux équipes éducatives pour organiser la discussion avec
les élèves de collège et de lycée, tant dans le cadre des enseignements
que des séances d’éducation à la santé et à la sexualité, ou encore
lors d’actions plus ponctuelles favorisant des temps de dialogue
et de débat avec les adolescents.
Il me paraît en outre particulièrement propice, compte tenu de la thématique
de la campagne, d’encourager la prise d’initiatives et la
responsabilisation des élèves au travers d’activités concrétisées
par l’opération “Envie d’agir ?”, ou encore leur
participation aux événements d’information et de prévention “Les
après-midi du zapping” proposés aux établissements scolaires dans
plusieurs académies par “Solidarité Sida”.
Par ailleurs, tout doit être mis en œuvre pour faciliter l’accès
des élèves aux diverses sources d’information, d’orientation
et de conseil existantes au sein des établissements scolaires et à l’extérieur
de ceux-ci, au moyen d’un espace d’affichage approprié (horaires
d’ouverture de l’infirmerie, numéros verts, coordonnées des
structures locales, consultations de dépistage anonyme et gratuit...)
; dans les lycées, l’accessibilité aux moyens de prévention doit
être développée (infirmerie et/ou distributeurs de préservatifs) et faire
l’objet d’une réflexion avec les lycéens au sein du conseil
d’administration et du conseil de la vie lycéenne.
Comme chaque année à l’occasion de la journée du 1er décembre, l’Institut
national de prévention et d’éducation pour la santé a édité une
affiche que les établissements scolaires peuvent se procurer auprès des
directions départementales de l’action sanitaire et sociale, des
comités régionaux d’éducation pour la santé ainsi que des caisses
primaires d’assurance maladie.
J’appelle enfin votre attention sur la nécessité de renforcer ce
dispositif de prévention dans certaines régions déclarées prioritaires,
où une plus grande vigilance s’impose en raison de leur situation
épidémiologique en population générale (1). Il importe dans ces régions
en particulier de veiller à développer les partenariats institutionnels
avec les programmes régionaux de santé.
L’école se doit de contribuer efficacement à la politique nationale
de lutte contre le sida, c’est pourquoi j’attache la plus
grande importance à la mise en œuvre de ces recommandations pour
la journée du 1er décembre, comme pour les actions éducatives menées tout
au long de l’année.
Pour le ministre de la jeunesse, de
l’éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l’enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
1) Six régions prioritaires
en métropole : Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Midi-Pyrénées,
Languedoc-Roussillon, Aquitaine, Rhône-Alpes ; trois dans les départements
d’outre-mer : Guyane, Guadeloupe, Martinique.
Source : circulaire direction générale de la santé n° 2003-519 du 5 novembre
2003 relative aux données épidémiologiques récentes sur l’infection
à VIH.
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