PERSONNELS
INSPECTION GÉNÉRALE DE
L'ÉDUCATION NATIONALE
Programme
de travail de l'IGEN - année 2001-2002
NOR
: MENI0101688X
RLR : 630-1
NOTE DU 20-8-2001
MEN
IG
o Dans
le cadre de ses missions permanentes, l'inspection générale
de l'éducation nationale évalue les contenus et méthodes
d'enseignement, les formations et les établissements. Elle remet aux
ministres les bilans et propositions issus des enquêtes qu'elle conduit
et des travaux effectués au sein des groupes permanents et spécialisés.
Au cours de l'année
scolaire 2001-2002, feront l'objet d'études particulières les
missions et les thèmes suivants :
Missions d'observation et de suivi
1 - Suivi
permanent des dispositions adoptées à l'école primaire
sur trois questions majeures :
- la rénovation
de l'enseignement des sciences et de la technologie ;
- les langues vivantes
;
- les conditions de la
mise en place des actions artistiques et culturelles associant des intervenants
extérieurs (IGEN et IGAENR).
2 - La classe de 6ème
État des lieux
et réformes en cours. Il conviendra d'analyser comment les réformes
s'intègrent dans le dispositif.
3 - La réforme
des lycées
L'étude portera
sur l'ensemble des mesures nouvelles mises en place en 2001-2002 et observera
la consolidation de celles qui l'ont été en 2000 - 2001 dans
les lycées d'enseignement général, technologique et professionnel.
Une attention particulière sera portée à la mise en place
des activités artistiques en lycée professionnel.
Thème
de travail annuel : l'école et les réseaux numériques
L'inspection
générale a conduit une étude sur ce sujet en 1998-1999.
Deux ans plus tard, dans un contexte en constante évolution, il paraît
nécessaire de poursuivre les observations, de procéder à
une nouvelle étude nationale et de réfléchir aux enjeux
des transformations qui s'amorcent.
Études
particulières à conduire dans l'enseignement professionnel
1 - Analyse
de l'évolution des effectifs en lycée professionnel - 1er
trimestre.
2 - Le
contrôle en cours de formation en classe de baccalauréat professionnel
- 2ème trimestre.
3 - Le
lycée des métiers : bilan de l'existant, perspectives de développement
- 15 janvier.
4 - Du
baccalauréat professionnel aux sections de techniciens supérieurs
: évaluation des modes d'accès et des dispositifs mis en place,
voies nouvelles à explorer - 15
février.
Thèmes
communs à l'inspection générale de l'éducation
nationale et à l'inspection générale de l'administration
de l'éducation nationale et de la recherche
1 - L'évaluation
de l'enseignement dans les académies de Créteil, de Montpellier,
de Nantes et de Nice.
2 - Les
établissements régionaux d'enseignement adapté (EREA)
: analyse de l'organisation et du fonctionnement.
3 - Le
rôle des services académiques d'inspection de l'apprentissage
(SAIA).
Le ministre de l'éducation
nationale
Jack LANG
Le ministre délégué
à l'enseignement
professionnel
Jean-Luc MÉLENCHON
IGAENR
Lettre
de mission - année 2001-2002
NOR : MENI0101888Y
RLR : 630-2
LETTRE DU 31-8-2001
MEN - IG
REC
Texte adressé au chef
du service de l'inspection générale de l'administration de l'éducation
nationale et de la recherche
o L'inspection
générale de l'administration de l'éducation nationale et
de la recherche (IGAENR) a pour vocation d'observer et d'apprécier en
permanence, à tous les niveaux, l'organisation et le fonctionnement du
système éducatif. Elle en évalue l'efficacité et
les performances, propose les mesures de nature à les améliorer
et assure le suivi de ses propositions. Elle signale les dysfonctionnements
comme elle fait connaître les innovations qui ont abouti à des
résultats positifs.
Par ailleurs, le décret
99-878 du 13 octobre 1999 a étendu le domaine de compétences de
l'inspection générale à l'administration de la recherche.
Dans cette perspective,
le ministre de l'éducation nationale, le ministre de la recherche et
le ministre délégué à l'enseignement professionnel,
arrêtent le programme de travail de l'IGAENR pour l'année scolaire
et universitaire 2001-2002, conformément aux dispositions ci-après.
Il va de soi que, quel que
soit ce programme de travail, l'IGAENR peut être amenée à
tout moment, à la demande des ministres et selon une procédure
d'urgence, à intervenir sur des sujets placés au devant de l'actualité.
I - Les
missions
Elles sont
de trois ordres : les missions permanentes, les missions ponctuelles et les
missions thématiques.
1 - Les missions permanentes
Comme chaque année,
l'IGAENR assure le suivi permanent des établissements scolaires, des
établissements d'enseignement supérieur et des services académiques.
Désormais, elle assurera aussi une veille permanente sur le fonctionnement
de l'administration de la recherche. Elle le fait selon une organisation, une
méthodologie et un échantillon qu'il lui appartient d'arrêter.
Cette mission permanente peut donner lieu à un rapport annuel de suivi
ou à des notes d'alerte ou de conjoncture.
Dans le cadre du suivi permanent
des établissements scolaires, une attention particulière sera
portée sur les points suivants :
- les conditions de la participation
des élèves des enseignements professionnels et technologiques
dans les différentes instances créées dans les établissements
pour les associer à ce qui concerne la sécurité, la prévention
des risques, l'hygiène et la santé ;
- les conditions d'application
des horaires de technologie dans les collèges ;
- les conditions de la mise
en place dans les lycées professionnels des actions artistiques et culturelles
associant des intervenants extérieurs.
Dans le cadre du suivi permanent
des services académiques, une attention particulière est demandée
à l'IGAENR sur les conditions de préparation de la rentrée
scolaire. Une analyse approfondie du fonctionnement des services de l'apprentissage
et des services juridiques sera aussi réalisée dans ce cadre.
Elle sera présentée dans le rapport annuel de suivi. Dans ce cadre,
l'IGAENR conduira en outre une étude sur les conditions d'utilisation
des crédits délégués aux académies pour les
stages en entreprises.
2 - Les missions ponctuelles
Par nature, elles ne sont
pas prévisibles. Elles sont demandées à l'IGAENR, au cas
par cas, exclusivement par l'autorité ministérielle. Il est rappelé
aux instances qui souhaitent la saisine de l'IGAENR, - essentiellement les recteurs-chanceliers
- les directeurs d'administration centrale et les responsables des établissements
publics concernés -, qu'elles doivent saisir le cabinet du ministre par
l'intermédiaire d'un dossier de saisine dont la composition a été
précisée au B.O. du 5 juin 1997. Il s'agit grâce à
cette procédure d'évaluer le degré d'urgence de la mission
et d'en faciliter la préparation et la conduite, à partir du moment
où elle a été décidée.
3 - Les missions thématiques
L'IGAENR assurera au cours
de l'année quatre missions thématiques nouvelles :
- l'analyse de l'évolution
de l'organisation du remplacement et de son efficacité dans les lycées
et collèges, compte tenu du rapport réalisé par l'IGAENR
en 1998-1999 et des travaux menés la même année par la direction
de l'enseignement scolaire ;
- le bilan de la mise en
uvre de la gestion académique du mouvement national des enseignants
des lycées et collèges ;
- la détermination
des conditions d'une mise en uvre disciplinaire et géographique
de la programmation des emplois scientifiques ;
- l'analyse de l'organisation
et du fonctionnement des écoles régionales d'enseignement adapté
(EREA) (thème conjoint avec l'IGEN).
Elle poursuivra en outre
le travail effectué en 2000-2001 sur les conditions d'affectation des
élèves en lycée professionnels.
Par ailleurs, l'IGAENR et
l'IGEN conduiront conjointement une mission d'évaluation de l'enseignement
dans les quatre académies suivantes : Créteil, Montpellier, Nantes,
Nice. Cette mission poursuit l'évaluation réalisée en 1999-2000
dans les académies de Limoges et Rennes, et en 2000-2001 dans celles
d'Amiens, Lyon, Orléans-Tours, Poitiers, Strasbourg.
II - Organisation
L'organisation
des travaux de l'inspection générale de l'administration de l'éducation
nationale et de la recherche est assurée par M. Yvon Robert, inspecteur
général, chef de l'inspection générale de l'administration.
Il est assisté par
les sept inspecteurs généraux, chefs des groupes territoriaux
et par les deux inspecteurs généraux, responsables de la coordination
des questions relatives, d'une part aux enseignements supérieurs, d'autre
part à l'administration de la recherche.
Les chefs de groupes territoriaux
pour 2001-2002 sont :
- Mme Brigitte Wicker, pour
le groupe Nord-Ouest (académies d'Amiens, Lille et Rouen) ;
- M. Thierry Bossard, pour
le groupe Est (académies de Besançon, Nancy-Metz, Reims et Strasbourg)
;
- M. Yvon Céas, pour
le groupe Sud-Est (académies d'Aix-Marseille, Corse, Grenoble, Lyon,
Nice) ;
- M. Yves Cottereau, pour
le groupe Centre (académies de Clermont-Ferrand, Dijon, Limoges, Orléans-Tours)
;
- M. Jean-Yves Dupuis, pour
le groupe Midi (académies de Bordeaux, Montpellier, Toulouse) ;
- M. Jean Geoffroy, pour
le groupe Ouest (académies de Caen, Nantes, Poitiers, Rennes) ;
- M. Henri Péretti,
pour le groupe Ile-de-France (académies de Créteil, Paris, Versailles).
Mme Marie-France Moraux,
assure la coordination du suivi permanent des questions relatives aux enseignements
supérieurs et aux uvres universitaires.
M. Yves Cottereau assure
la coordination du suivi permanent des questions relatives à l'administration
de la recherche.
Une organisation particulière
est mise en place pour le suivi des académies des départements
et territoires d'outre-mer.
Au sein des groupes territoriaux,
pour chaque académie, un membre de l'IGAENR assure, sous la responsabilité
du chef de groupe, la fonction de correspondant académique. Les correspondants
académiques sont désignés par le chef du service sur proposition
du chef de groupe territorial.
Par ailleurs, le chef de
l'inspection générale peut désigner des membres du corps
chargés plus spécialement d'encadrer des travaux particuliers
portant notamment sur le contrôle financier et comptable, les nouveaux
systèmes d'information, le contrôle de gestion et l'audit d'organisation.
Fait à Paris, le
31 août 2001
Le ministre de l'éducation
nationale
Jack LANG
Le ministre de la recherche
Roger-Gérard SCHWARTZENBERG
Le ministre délégué
à l'enseignement
professionnel
Jean-Luc MÉLENCHON
MOUVEMENT
Affectations
en Nouvelle-Calédonie et dans les territoires d'outre-mer - rentrée
2002
NOR : MENP0101633N
RLR : 610-4f ; 720-4 ; 804-0
NOTE DE SERVICE N°2001-155
DU 1-8-2001
MEN
DPE C4
Réf. : L. n° 50-772
du 30-6-1950 ; D. n° 96-1026 du 26-11-1996 ; D. n° 96-1027 du 26-11-1996
; D. n° 96-1028 du 27-11-1996.
Texte abrogé : N.S. n° 00-102 du 6-7-2000
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices
et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale
o La
présente note de service a pour objet d'indiquer les conditions de dépôt
et d'instruction des candidatures à un poste en Nouvelle-Calédonie
et dans les territoires d'outre-mer pour l'une des rentrées scolaires
de l'année 2002, soit :
- mars 2002 : Nouvelle-Calédonie,
Wallis-et-Futuna ;
- septembre 2002 : Mayotte,
Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon.
I - Personnels concernés
Peuvent faire
acte de candidature, les personnels enseignants du second degré, d'éducation
et d'orientation, les personnels enseignants du premier degré spécialisés
titulaires du CAEAA/CAFIPEMF, du CAEI/CAPSAIS, ou du diplôme de psychologie
scolaire.
Les personnels enseignants
du premier degré candidats à un poste à Saint-Pierre-et-Miquelon
ne sont pas concernés par la présente note de service.
II - Instructions
Les demandes
doivent, sous peine de nullité, être formulées exclusivement
au moyen des nouveaux imprimés portant la mention rentrée scolaire
2002.
Les candidats n'ont à
remplir qu'un seul dossier quel que soit le territoire sollicité.
Aucune liste des postes
vacants n'est publiée, les candidats sont amenés à formuler
des vux portant sur un établissement ou un territoire.
Les personnels sont invités
à constituer leur dossier, dès la publication de la présente
note de service selon la procédure indiquée ci-dessous :
A - Personnels enseignants
du second degré
Dossier et formulation des
vux
Les personnels résidant
en France métropolitaine et dans les départements d'outre-mer
doivent impérativement :
- télécharger
un dossier sur le site SIAT accessible à l'adresse http://www.education.gouv.fr
rubrique "Personnels, concours, carrières" puis "Enseignants", ou le
retirer auprès du rectorat de l'académie d'exercice, de rattachement,
ou de celle dont relève le dernier établissement d'exercice ;
- puis formuler leurs vux
selon la procédure d'inscription télématique en se connectant
sur le 36 14 EDUTEL, rubrique "Concours, carrières" selon un calendrier
à respecter impérativement (cf. annexe I).
Les personnels résidant
en Nouvelle-Calédonie, dans les territoires d'outre-mer, à Mayotte,
à Saint-Pierre-et-Miquelon et à l'étranger doivent télécharger
un dossier spécial contenant les fiches de vux sur le site SIAT
accessible à l'adresse http://www.education.gouv.fr
rubrique "Personnels : concours, carrières" puis "Enseignants", ou solliciter
un dossier auprès de la direction des personnels enseignants, bureau
DPE C 4, 34, rue de Châteaudun, 75436 Paris Cedex 09.
Dans les deux cas, ils formuleront
obligatoirement leurs vux sur les fiches informatiques prévues
à cet effet dans le dossier selon le calendrier figurant en annexe I.
B - Personnels enseignants
du premier degré (instituteurs
et professeurs des écoles, titulaires du CAEAA/CAFIPEMF, du CAEI/CAPSAIS
ou du diplôme de psychologie scolaire)
Tous les personnels doivent
constituter un dossier en respectant le calendrier (voir annexe I), à
l'aide du formulaire accompagné des pièces énoncées.
Ce dossier est :
- téléchargeable
sur Internet : www.education.gouv.fr,
rubrique "Personnels : concours, carrières" puis "Enseignants" ;
- publié en annexe
de la présente instruction. Dans ce cas, il est indispensable de l'agrandir
au format A4.
III -
Recommandations
A - Transmission
du dossier
Le dossier complet, rempli
et signé, doit être remis, en respectant la date limite (cf. annexe
I), au supérieur hiérarchique direct qui portera son avis sur
la candidature de l'intéressé ainsi que son appréciation
sur la manière de servir de ce dernier. Les avis doivent être motivés
(appréciations détaillées).
Il doit être transmis,
dans les délais les plus brefs et aux dates indiquées en annexe
I, par le supérieur hiérarchique direct et acheminé par
l'intermédiaire de l'inspection académique pour les personnels
enseignants spécialisés du premier degré ou par l'intermédiaire
du rectorat pour tous les autres personnels. Le dossier sera ensuite adressé
à la direction des personnels enseignants, bureau DPE C 4.
Le dossier des personnels
détachés à l'étranger ou en service en Nouvelle-Calédonie
ou dans un territoire d'outre-mer sera acheminé par l'intermédiaire
des autorités hiérarchiques dont ils relèvent dans l'exercice
de leurs fonctions.
Les candidats en disponibilité
au moment du dépôt de leur candidature doivent transmettre celle-ci
par l'intermédiaire du chef d'établissement ou de service de leur
dernière affectation.
Enfin, il est demandé
aux autorités hiérarchiques concernées de bien vouloir
acheminer les dossiers de candidature au fur et à mesure de leur présentation
; tout retard de transmission risque en effet de pénaliser les candidats.
Tout dossier parvenu au
bureau DPE C4 incomplet, en dehors de la voie hiérarchique ou hors délais,
ne pourra être examiné ; de même, pour les personnels du
second degré résidant en France métropolitaine et dans
les départements d'outre-mer, les vux qui ne seraient pas formulés
par la voie télématique (36 14 EDUTEL) ne pourront pas être
pris en compte.
B - Rapprochement de
conjoints
Peuvent bénéficier
d'un rapprochement de conjoints :
- les agents mariés
;
- les agents placés
en disponibilité pour suivre leur conjoint.
Ces dispositions sont également
applicables aux personnes ayant conclu un pacte civil de solidarité (PACS)
dès lors que celui-ci est inscrit sur le registre tenu au greffe du tribunal
d'instance du lieu de naissance de chacun des partenaires (joindre les pièces
justificatives).
Ces règles s'appliquent
aussi en cas de rapprochement de concubins, sous réserve que le couple
vivant maritalement ait à charge un enfant reconnu par l'un et l'autre,
ou un enfant reconnu par anticipation dans les mêmes conditions (joindre
les pièces justificatives).
Il convient, dans ce cas,
de présenter une attestation de l'activité professionnelle du
conjoint, sauf lorsque celui-ci est agent du ministère de l'éducation
nationale pour lequel il suffit de rappeler le corps et le grade.Cette attestation
doit être récente, préciser le lieu d'exercice et la date
de prise de fonctions. Ce peut être : un certificat d'exercice délivré
par l'employeur, une attestation d'inscription au répertoire des métiers
ou au registre du commerce (artisan ou commerçant), un certificat d'inscription
au conseil de l'ordre dont relève le conjoint (profession libérale)
ou une attestation d'inscription au rôle de la taxe professionnelle.
IV - Observations
particulières
Seuls les personnels
dont la candidature aura été retenue seront avisés en temps
utile.
1 - En
application des décrets n° 96-1026 et n° 96-1027 du 26 novembre
1996, une affectation dans les territoires d'outre-mer et à Mayotte ne
peut être sollicitée qu'à l'issue d'une affectation d'une
durée minimale de deux ans hors de ces territoires ou de la collectivité
territoriale de Mayotte.
2 - S'agissant
de la Polynésie française, l'enseignement du second degré
étant organisé par le territoire, en application des dispositions
législatives régissant son statut, la désignation des personnels
est subordonnée au choix effectué par les autorités territoriales
parmi les candidatures présentées par le ministère de l'éducation
nationale.
Les autorités territoriales
avertiront directement les candidats qu'elles auront retenus.
3 - En
application des décrets n° 96-1026 et n° 96-1027 du 26 novembre
1996, la durée de l'affectation est limitée à deux ans
avec possibilité d'un seul renouvellement.
Cette limitation ne s'applique
pas à Saint-Pierre-et-Miquelon.
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le directeur des personnels
enseignants
Pierre-Yves DUWOYE
Annexe
I
CALENDRIER DES OPÉRATIONS
POUR LA TRANSMISSION DU DOSSIER ET LA FORMULATION DES VUX
Personnels du second degré
Nature des opérations |
Nouvelle-Calédonie,
Wallis-et-Futuna |
Mayotte,
Polynésie française,
Saint-Pierre-et-Miquelon |
Date limite
de dépôt des dossiers de
candidature auprès du chef d'établissement
ou de service |
1er octobre 2001 |
2 novembre 2001 |
Date limite
de réception par le bureauDPE
C4 des dossiers de candidature acheminés
par la voie hiérarchique |
15 octobre 2001 |
30 novembre 2001 |
Formulation des vux
par voie télématique
(36 14 EDUTEL)
pour les personnels résidant en France métropolitaine
et dans les départements d'outre-mer
|
1er au 15 octobre 2001 |
16 au 30 novembre 2001 |
Date limite
de réception par le bureau DPE
C4 des vux, par envoi direct, pour
les personnels résidant en
Nouvelle-Calédonie, dans les territoires
d'outre-mer, à Mayotte,à
Saint-Pierre-et- Miquelon et
à l'étranger |
15 octobre 2001 |
30 novembre 2001 |
Personnels du premier degré
Nature des opérations |
Tous les
territoires
d'outre-mer et Nouvelle-Calédonie |
Date limite de dépôt
des dossiers de candidature auprès
du chef d'établissement ou de service |
15 octobre
2001 |
Date limite de réception
par le bureau DPE C4 des
dossiers de candidature et des vux transmis
par la voie hiérarchique |
31 octobre
2001 |
Le
formulaire "Demande
de poste dans les territoires d'outre-mer pour les
instituteurs spécialisés et les professeurs des écoles
spécialisés"
qui accompagne
cette annexe est au
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|
Annexe
II
INFORMATIONS RELATIVES AUX POSTES
SITUÉS EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
Les personnels enseignants affectés en Polynésie
française sont placés auprès du Gouvernement de ce territoire
durant leur période d'exercice.
La Polynésie
française dispose d'une compétence générale en matière
d'enseignement.
Les établissements
ou les services dans lesquels les personnels exercent leurs fonctions relèvent
de l'autorité du ministre du territoire chargé de l'éducation.
Ils sont rémunérés par le vice-rectorat sur le budget du
ministère de l'éducation nationale. La Polynésie française
ayant choisi de faire valider la plupart des formations par les examens nationaux,
les contenus d'enseignement et les méthodes pédagogiques sont
proches de ceux de la métropole. Toutefois, le ministre du territoire
chargé de l'éducation a compétence pour décider
des adaptations à mettre en uvre pour les contenus, les méthodes
et les dispositifs d'enseignement.
L'attention des candidats
est donc attirée sur les nécessaires modifications qu'ils devront
apporter à leurs pratiques professionnelles.
A - Dossier
Il comprend la notice
de candidature revêtue de l'avis du chef d'établissement et, impérativement,
la copie du dernier rapport d'inspection. Outre l'exemplaire adressé
à l'administration centrale, un double de ce dossier complet avec copie
du rapport d'inspection devra être adressé directement par chaque
candidat :
- pour le premier degré,
au service de l'éducation ;
- pour le second degré,
à la direction des enseignements secondaires.
B - Particularités de l'enseignement, notamment dans les collèges
L'éloignement,
la dispersion géographique, les conditions de vie dans certains postes
nécessitent, d'une manière générale, des enseignants
disponibles et s'intégrant pleinement à la vie de l'établissement
et de son environnement.
La plupart des établissements
de Polynésie scolarisent des élèves connaissant des difficultés
réelles, notamment en matière de maîtrise de la langue.
Deux établissements, le collège et le lycée de Faaa, sont
classés en ZEP. Les professeurs candidats à un poste en Polynésie
devront :
- être capables de
travailler en équipe dans le cadre d'un projet d'établissement
mettant en uvre la politique territoriale d'éducation ;
- mettre en place des stratégies
pédagogiques individualisées intégrant une démarche
éducative et adaptée à un public scolaire hétérogène
possédant des référents culturels spécifiques ;
- s'ouvrir à la culture
polynésienne pour inscrire leur action éducative dans un contexte
compris par les adolescents et leurs familles ;
- faire de la maîtrise
de la langue française un objectif majeur de leur enseignement, quelle
que soit la discipline enseignée.
Les candidatures des enseignants
correspondant à ce profil seront examinées prioritairement. Dans
les deux établissements classés en ZEP, toutes les composantes
de ce profil s'imposent de manière impérative.
C - Compétences professionnelles souhaitées
D'une manière
générale, les enseignants indiqueront s'ils ont participé
à des expériences pédagogiques et stages de formation ayant
un rapport avec un contexte voisin de celui de la Polynésie française.
Ils préciseront leur degré de maîtrise dans l'utilisation
des technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement.
De plus :
- pour l'enseignement du
français, les candidats devront préciser s'ils ont suivi un stage
de français langue étrangère (BELC, CREDIF, etc.) ou s'ils
possèdent une expérience d'enseignement à des publics non
francophones, cette expérience est appréciée pour toutes
les disciplines ;
- pour l'enseignement de
la technologie, les candidats indiqueront la nature de la formation qu'ils ont
suivie en informatique ;
- pour l'enseignement de
l'éducation physique et sportive, les candidats indiqueront s'ils sont
titulaires d'un brevet d'État d'éducateur sportif et leur expérience
dans la discipline concernée. Un investissement dans le mouvement sportif
local sera un atout apprécié.
D - Particularités des postes d'enseignement dans les centres d'éducation
aux technologies appropriées au développement (CETAD)
Le professeur de lycée
professionnel candidat à un poste d'enseignement en CETAD doit être
prêt à assumer des responsabilités différentes de
celles qu'il a pu avoir jusqu'alors au sein de l'éducation nationale.
Son travail se situera beaucoup plus dans un contexte d'animation rurale que
dans celui d'un atelier de lycée professionnel.
Le candidat est appelé
à :
- adapter ses connaissances
techniques et pédagogiques aux nécessités d'un enseignement
polyvalent ;
- faire preuve d'initiative
pour trouver et enseigner des solutions originales conçues à partir
de réparations ou de fabrications locales, d'utilisation de matériaux
locaux ;
- travailler en étroite
collaboration avec les différents services du territoire, avec la population
et ses représentants.
L'enseignement devra s'effectuer
essentiellement à partir de supports concrets puisés dans la réalité
quotidienne des élèves.
La plupart des CETAD sont
implantés dans des archipels éloignés où les conditions
de vie sont caractérisées par un certain isolement et de longs
délais d'approvisionnement. La notion d'équipe, animée
par un coordonnateur, est décisive.
Le candidat pourra dispenser
des cours, tant en enseignement général que pratique, dans des
valences autres que sa formation de base. Les PLP2 STBS affectés en CETAD
ou en SES dispenseront souvent un enseignement pratique polyvalent (cuisine-restauration-entretien
du linge et des locaux). Les diplômes délivrés en CETAD
(certificat d'aptitude professionnelle au développement - CAPD à
4 options) sont décernés par modules capitalisables. La validation
de la formation s'effectue donc nécessairement sous la forme d'un contrôle
continu.
E - Recrutement d'enseignants bivalents (certifiés et agrégés)
En raison de la difficulté
à pourvoir certains postes, des enseignants peuvent être affectés
sur un poste avec un complément de service dans une autre discipline.
Les enseignants intéressés
par cette possibilité sont invités à faire connaître
leur seconde valence (fournir les pièces justificatives).
Leurs chances d'obtenir
une affectation en Polynésie française s'en trouvent accrues.
F - Formation
Les personnels "nouveaux
arrivants" devront, dès leur arrivée, participer à un stage
de sensibilisation aux spécificités de l'enseignement en Polynésie
française.
Ils pourront, par ailleurs,
être désignés pour suivre des actions de formation organisées
à leur intention qui pourront éventuellement avoir lieu pendant
des périodes de vacances des élèves.
G - Particularités liées à la géographie polynésienne
Pour certains postes,
la situation familiale peut être contraignante. Les seconds cycles de
l'enseignement du second degré sont implantés à Tahiti
et à Raiatea (Iles sous le Vent).Les enseignants ayant des enfants scolarisés
dans le second cycle sont informés que, compte tenu de l'éloignement
des archipels et des difficultés de communication, postuler hors de Tahiti
et de Raiatea impliquerait une scolarisation en internat.
Les conditions de vie particulières
propres aux Marquises, aux Tuamotu et aux Australes, notamment l'isolement,
amènent à recommander aux candidats de prendre tous renseignements
utiles avant de postuler (voir, ci-dessous, l'adresse du site de la DES).
H - Coordonnées
Toute correspondance
est à adresser :
- pour le premier degré
au service de l'éducation,
BP 104, Papeete, Tahiti, Polynésie française,
tél. 00 689 46 16 46, télécopieur 00 689 42
40 39 ;
- pour le second degré
à la direction des enseignements secondaires,
BP 20673, 98713 Papeete, Tahiti, Polynésie française,
tél. 00 689 54 04 00, télécopieur 00 689 43
56 82, e-mail : dir @des.pf
Décalage horaire
: moins 11 heures (été) ou moins 12 heures (hiver).
Des informations générales
sont disponibles sur www.des.pf
ou www.vicerectorat.pf
Annexe
III
INFORMATIONS RELATIVES AUX POSTES
SITUÉS EN NOUVELLE-CALÉDONIE
Rappel : En
Nouvelle-Calédonie, l'année scolaire commence fin février
pour se terminer vers la mi-décembre.
Les personnels affectés
en Nouvelle-Calédonie sont placés sous l'autorité d'un
vice-recteur
(vice-rectorat, BP G4, 98848 Nouméa cedex, télécopieur
n° 00 687 27 30 48, site Internet : www.ac-noumea.nc).
Leur attention est particulièrement
attirée sur les conditions de vie dans les Iles Loyauté et en
brousse (1) qui
nécessitent une grande capacité d'adaptation et d'intégration
des ressources et des traditions locales (système coutumier).
Ces conditions de vie se
caractérisent par un certain isolement, qui peut parfois se traduire
par des difficultés d'approvisionnement et par des difficultés
de logement.
En outre, les lycées
et lycées professionnels étant implantés à Nouméa,
Poindimié (lycée), Touho (LP) et Wé (lycée polyvalent
des Iles), les personnels affectés hors de ces localités doivent
savoir que leurs enfants scolarisés dans le second cycle long, devront
être hébergés en internat. Il est donc particulièrement
nécessaire de prendre contact, dès connaissance de l'affectation,
avec le chef de l'établissement concerné. Compte tenu du décalage
entre les années métropolitaine et calédonienne, l'inscription
dans la classe supérieure à celle suivie par l'enfant de septembre
en février n'est pas systématique. Il est nécessaire de
se renseigner sur la réglementation en vigueur auprès du vice-rectorat.
Les mutations internes ne
sont recevables qu'après 2 ans de stabilité dans le poste.
Les informations suivantes
sont également portées à la connaissance des candidats.
1 - Particularités des postes enseignants dans les petits établissements
de brousse et des Iles
Les personnels affectés
peuvent être amenés à assurer un complément de service
:
- soit dans une autre discipline
;
- soit dans le groupe d'observation
dispersé (GOD) rattaché ;
- soit dans l'antenne de
lycée professionnel (ALP) parfois rattachée à l'établissement
d'affectation ;
- soit dans une SEGPA.
La langue maternelle de
nombreux élèves étant autre que le français, les
personnels affectés auront à mettre en uvre des pratiques
pédagogiques adaptées.
2 - Particularités des postes enseignants dans les antennes de lycée
professionnel (ALP)
Sauf celle d'Ouvéa
et de Touho rattachées à des LP, ces antennes sont rattachées
à des collèges : La Foa, Bourail, Koné, Koumac, Houaïlou,
Poindimié, Maré. Ce dispositif de remédiation prépare
les élèves de plus de quinze ans à des certificats d'aptitude
professionnelle au développement (CAP D), délivrés par
modules capitalisables.
L'enseignement est fondé
sur une pédagogie par objectifs, une pédagogie du projet et un
contrôle continu des connaissances. Dans ce cadre, les professeurs des
ALP sont amenés à exercer leurs fonctions en liaison avec les
professeurs de collège dans le cadre du cycle central (5ème et
4ème).
Quelle que soit sa spécialité,
le professeur de lycée professionnel affecté dans une ALP, devra
être capable :
- de travailler en équipe
avec 5 ou 6 collègues, mais aussi en partenariat avec les techniciens
et les artisans locaux ;
- d'ajuster ses connaissances
techniques et pédagogiques aux nécessités d'un enseignement
polyvalent.
Le candidat à un
poste en ALP en Nouvelle-Calédonie doit pouvoir assurer, dans certains
cas, des cours pratiques dans des valences différentes de sa formation
de base. À cet effet, des actions de formation continue sont proposées.
3 - Stage d'adaptation
Les personnels affectés
en Nouvelle-Calédonie participeront obligatoirement à un stage
de sensibilisation aux spécificités calédoniennes qui se
déroulera pendant les vacances scolaires (première semaine de
vacances après la rentrée).
4 - Assistance médicale
De nombreux services
hospitaliers sont inexistants sur le territoire : chirurgie cardiaque, neurochirurgie
(froide), chirurgie urologique, chirurgie pneumologique, absence de radio-isotope,
explorations médicales limitées (IRM, coronarographie), pas de
service chambre stérile, pas de service de rééducation
fonctionnelle, pas de greffe (prélèvement d'organe impossible),
pas de conseil génétique (mais FIV et amniocentèse possible).
Certaines pathologies nécessitent
donc une évacuation sanitaire (Evasan) en Australie ou en métropole
: cancérologie pour indication de radiothérapie, chimio, toute
la pathologie vasculaire sus mésentériques, pas de coronarographie,
pas d'angioplastie, brûlés, malformations congénitales graves,
accident de décompression, chirurgie du rachis de stabilisation (tétras
ou paraplégique), neurochirurgie froide, toutes pathologies nécessitant
un suivi à l'aide d'exploration médicale par IRM, etc.
5 - Accueil
Des représentants
du vice-rectorat sont présents en salle d'arrivée de l'aéroport
de La Tontouta pour tous les vols fixés par le ministère de l'éducation
nationale.
Dès que la composition
des familles est connue, le vice-rectorat prévoit :
- le transport Tontouta-Nouméa
;
- la réservation
d'un hôtel pour la première nuit.
Les personnels qui ne souhaitent
pas bénéficier de ces facilités sont priés d'en
informer le vice-rectorat par télécopie au 00 687 27 30 48 ou
e-mail : www.ac-noumea.nc
6 - Postes vacants ou susceptibles de l'être
- Agrégé
B3 Génie mécanique orienté-fabrication automatisme pour
classe préparatoire aux grandes écoles.
- Certifié lettres
modernes expérimenté et motivé, chargé d'animer
l'atelier théâtre de l'établissement.
- Génie civil bois,
ayant enseigné en baccalauréat professionnel.
- Certifié ou agrégé
lettres modernes, poste spécifique, théâtre, expression
dramatique.
- Agrégé d'économie-gestion,
option C "force de vente", pour la section BTS.
- Certifié de documentation
: maîtrise du logiciel BCDI 2 exigée, bonne connaissance et pratique
des nouvelles technologies et du fonctionnement d'un réseau. Expérience
pédagogique dans le domaine des TPE vivement souhaitée.
- Huit postes d'instituteurs
spécialisés- professeurs des écoles titulaires, option
F.
Devant l'ampleur des phénomènes
d'échec scolaire en Nouvelle-Calédonie, un investissement de tous
est attendu. Sont sollicitées les candidatures des personnels prêts
à s'impliquer dans le cadre d'une expérience pilote. Par ailleurs
seront recherchés avec intérêt les candidats pouvant faire
état d'un investissement dans la formation continue et/ou dans des fonctions
de correspondant pédagogique, tuteur ou conseiller pédagogique.
(1)
Brousse : appellation, consacrée par l'usage, de tout le territoire de
la Nouvelle-Calédonie à l'exception de l'agglomération
de Nouméa et des Iles.
Annexe
IV
INFORMATIONS RELATIVES AUX POSTES
SITUÉS À WALLIS-ET-FUTUNA
Les enseignants et administratifs affectés
à Wallis-et-Futuna sont placés auprès du préfet,
administrateur supérieur du territoire, pour exercer sous l'autorité
directe du vice-recteur. Leur mission s'exerce dans le cadre de l'application
du statut territorial de 1961.
L'attention des candidats
est attirée sur les conditions climatiques particulières du territoire
(chaleur et forte hygrométrie) et sur l'enclavement de l'archipel (la
desserte aérienne se limitant actuellement à 2 vols par semaine
en moyenne). Compte tenu des caractéristiques de l'environnement local,
un bon équilibre autant physique que psychologique est requis.
La consultation du site
internet du vice-rectorat (www.wallis.co.nc/vrwf)
offre un aperçu utile et recommandé du système éducatif
et des conditions de vie à Wallis-et-Futuna.
Une affectation dans le
territoire implique de la part des candidats un engagement professionnel et
périscolaire importants. L'action pédagogique s'inscrit dans le
cadre des orientations nationales et en respecte les principes. Néanmoins,
une capacité d'adaptation à des publics scolaires différents
de ceux rencontrés en métropole est requise (pratiques coutumières,
difficultés langagières des enfants). Par ailleurs, les agents
devront montrer une réelle aptitude à comprendre les traits spécifiques
de l'environnement culturel original et disposer d'un bon sens relationnel.
Il est notamment important de considérer le fait que le Wallisien et
le Futunien sont les langues utilisées dans la vie quotidienne par la
population locale. Une attention particulière sera donc portée
aux candidatures des enseignants en français qui auront suivi les stages
du BELC et /ou du CREDIF.
Compte tenu des dimensions
des deux îles et du faible volume horaire dispensé dans certaines
disciplines, les candidats peuvent être amenés à effectuer
des compléments de service dans un ou plusieurs autres établissements.
Dans certains cas, il pourra être demandé aux enseignants d'assurer
une partie de leur service dans une autre matière que celle qu'ils enseignent
habituellement en tenant compte bien évidemment de leur formation.
La tranche d'âge recommandée
pour venir exercer à Wallis-et-Futuna est de 25 à 45 ans. L'enseignement
primaire est concédé dans le territoire à la mission catholique.
L'attention des candidats dont les enfants sont scolarisés dans le secondaire
est attirée sur le nombre limité de sections et d'options proposées
: il est impératif à cet égard de consulter le site internet
du vice-rectorat avant de postuler.
Dès qu'ils auront
connaissance de leur affectation sur le territoire, les personnels concernés
feront connaître la date de leur arrivée par télécopie
au vice-rectorat du territoire des îles Wallis-et-Futuna (00 681 72 20
40).
Les chambres d'hôtel
étant en nombre limité et les possibilités d'accueil chez
des collègues compromises à cette période de l'année
(vacances scolaires), il peut être opportun pour les fonctionnaires ayant
charge de famille de venir seul ; les autres membres de leur famille pourront
les rejoindre ultérieurement.
Conditions sanitaires
Le service de santé
de Wallis-et-Futuna est composé de deux hôpitaux (un dans chaque
île). Celui de Mata-Utu (Wallis) compte 16 lits de chirurgie, 23 lits
de médecine et 14 lits de maternité ; il est relayé par
trois dispensaires avec un cabinet dentaire dans chaque district. Il est procédé
en cas de besoin à des évacuations sanitaires vers la Nouvelle-Calédonie,
la Polynésie française ou l'Australie. L'hôpital de Futuna
compte 21 lits dont 7 de maternité et un cabinet dentaire.
L'attention des candidats
porteurs de pathologies particulières, ou sujets à des traitements
spécifiques, est appelée sur les délais de mise en uvre
nécessaires pour certains traitements ou l'absence de disponibilité
de certains médicaments particuliers.
Annexe
V
INFORMATIONS RELATIVES AUX POSTES
SITUÉS À MAYOTTE
Le système éducatif à Mayotte
connaît un développement rapide, aussi bien dans le premier degré
que dans le second degré général et professionnel. De nombreux
emplois, pour toutes les catégories de personnels sont vacants chaque
année, (plus de cent cinquante créations d'emplois en 2000, auxquels
s'ajoutent les postes libérés en fin de séjour). Ces postes
sont implantés sur l'ensemble du territoire mahorais.
Les postes créés
sont connus après la parution de la présente note de service.
En conséquence, il est prudent d'élargir les vux à
"tout poste à Mayotte" pour la première nomination.
La vie sur le territoire
exige des personnes adaptabilité et disponibilité. Les repères
métropolitains ne sont pas ceux de l'environnement local. Un bon équilibre
psychologique et une bonne condition physique sont des éléments
requis pour bien vivre à Mayotte.
Le climat peut être
éprouvant en saison chaude.
Au plan matériel,
l'évolution est très rapide. Il n'y a pas de difficultés
de ravitaillement ni d'équipement domestique.
L'école est récente
à Mayotte : la présente génération est la première
à connaître la scolarisation de masse. Le français est peu
ou mal pratiqué par nombre d'adultes, ce qui peut retentir sur les performances
des élèves et la communication avec les familles.
Conjugués aux particularismes
culturels mahorais très forts, ces éléments requièrent
des enseignants de la curiosité pour comprendre un fonctionnement social
original, une capacité réelle d'adaptation, et un travail d'équipe.
Postes vacants
Seront à pourvoir
des emplois :
- d'enseignants maîtres
formateurs affectés aux tâches suivantes :
. d'EMF classe (classe d'application,
service adapté) ;
- d'enseignants du second
degré dans toutes les disciplines.
Pour tous renseignements
complémentaires, consulter le site Internet : www.ac-mayotte.fr
ACCOMPAGNEMENT
ET FORMATION
Accompagnement
de l'entrée dans le métier et formation continue des enseignants
des 1er et 2nd degrés et des personnels d'éducation et d'orientation
NOR : MENE0101701C
RLR : 807-0
CIRCULAIRE N°2001-150
DU 27-7-2001
MEN
DESCO A10
DES
Texte adressé aux rectrices
et recteurs d'académie
o La
présente circulaire répond à deux objectifs. Elle vise
à préciser les principes et la mise en uvre de la mesure
d'accompagnement de l'entrée dans le métier des nouveaux enseignants.
Elle énonce également les principes destinés à renouveler
et redynamiser la formation continue des enseignants et des personnels d'éducation
et d'orientation et définit les modalités d'organisation qui en
résultent.
1ère partie : l'accompagnement
de l'entrée dans le métier
I - L'organisation, les
objectifs et les formes de l'accompagnement
II - Le cahier des charges
de l'accompagnement dans le métier
2ème partie : la
formation continue des enseignants et des personnels d'éducation et d'orientation
I - Les missions de la formation
continue des enseignants
II - Les principes à
mettre en uvre dans la formation continue des enseignants
III - L'organisation de
la formation continue
- au niveau national
- au niveau académique
et local
IV - La diversification
des formes de la formation continue
1ÈRE
PARTIE : L'ACCOMPAGNEMENT DE L'ENTRÉE DANS LE MÉTIER D'ENSEIGNANT
Le renouvellement
historique de près de la moitié du corps enseignant au cours des
dix prochaines années et la reconnaissance de l'importance qui s'attache
à l'entrée dans le métier comme préfiguration de
l'exercice maîtrisé d'une profession nécessitent une installation
rapide de dispositifs académiques d'accompagnement des enseignants nouvellement
nommés dont les compétences pèseront fortement et durablement
sur l'avenir du système éducatif.
En effet, ce n'est que par
une maîtrise progressive des compétences attachées à
l'exercice de son métier dans sa classe, son école ou son établissement,
dans le système éducatif ainsi que dans l'environnement territorial,
social et économique que l'enseignant va se forger peu à peu,
avec le temps et au contact des réalités pédagogiques,
une identité professionnelle affirmée.
Comme représentants
du Ministre et par délégation employeurs des personnels enseignants
de votre académie, il vous revient d'assurer la pleine responsabilité
de cet accompagnement et par conséquent d'accorder, dès la présente
année scolaire, une attention toute particulière à sa conception.
I - L'organisation, les
objectifs et les formes de l'accompagnement
Vous prendrez, dès
à présent, les mesures susceptibles de permettre à tous
les enseignants nouvellement nommés de bénéficier progressivement,
dans le cadre de leur service, d'une formation qui, engagée à
titre expérimental dans quelques académies dès la rentrée
2001, atteindra sa pleine dimension à la rentrée 2005.
Vous veillerez à
élaborer un projet d'accompagnement spécifique dont les dispositions
organisationnelles garantissent à terme, à tous les débutants,
une formation d'une durée minimale de trois semaines au cours de leur
première année d'exercice et de deux semaines au cours de la seconde
année.
- Pour les professeurs des
écoles, les possibilités de remplacement seront adaptées
à cette nouvelle mesure, d'une part en confortant les brigades départementales
et d'autre part, en utilisant le potentiel offert par l'allongement d'une semaine
des stages en responsabilité des professeurs des écoles qui effectuent
leur seconde année de formation à l'IUFM.
- Pour les professeurs de
collège, de lycée d'enseignement général, technologique
et professionnel, un volume de formation équivalent, prélevé
sur leur temps de service, sera également offert à tous les enseignants,
les établissements recevant les moyens de compensation correspondants.
Les formations proposées
dans ce cadre seront élaborées en tenant compte des besoins des
nouveaux enseignants et de ceux de l'institution, et du programme de formation
initiale de la deuxième année d'IUFM.
Des savoirs professionnels
abordés en formation initiale, en seconde année d'IUFM, seront
approfondis à la lumière d'une première expérience
du métier d'enseignant :
- adapter ses savoirs disciplinaires
à la réalité du terrain, c'est-à-dire
à la fois les traduire en termes appropriés à un niveau
d'élèves et les faire acquérir à un public scolaire
d'une grande diversité ;
- gérer la classe
: tenir compte des élèves
tels qu'ils sont en concevant des stratégies adaptées à
leurs besoins, à leur niveau d'attention et à leur progression
dans les apprentissages ; gérer le temps et notamment apprendre à
articuler un ensemble de cycles et de séquences d'enseignement dans le
respect des programmes.
Par ailleurs, des compétences
liées à l'exercice du métier d'enseignant, méritent
une attention toute particulière :
- analyser l'activité
de la classe en relation
avec sa pratique pédagogique, en s'appuyant notamment sur l'analyse de
pratiques, dégager des points de repère afin de diversifier les
modes d'intervention auprès des élèves ;
- travailler en équipe
disciplinaire ou de niveau
et construire des projets interdisciplinaires (itinéraires de découverte,
travaux personnels encadrés, projets pluridisciplinaires à caractère
professionnel) ;
- identifier et comprendre
les caractéristiques du territoire de son environnement professionnel
et s'insérer dans
le projet pédagogique d'école, d'établissement ou de zone
;
- s'approprier une éthique
professionnelle pour mieux
comprendre le sens, les enjeux et les évolutions des missions confiées
aux enseignants ;
- prendre en compte l'exigence
d'actualisation des savoirs, ainsi
que les avancées de la recherche dans le domaine des disciplines et de
l'éducation.
Pour mener à bien
cette entreprise, vous vous attacherez, d'abord et avant tout, à diversifier
les modalités de l'accompagnement de
l'entrée dans le métier de façon à ce qu'elles soient
bien adaptées au public concerné. Ainsi, par exemple, il pourra
être proposé à l'enseignant débutant l'alternance
d'une aide collective et individuelle, des stages présentiels si nécessaire,
mais aussi des échanges guidés entre nouveaux enseignants comme
avec des enseignants plus expérimentés plus généralement
toute forme susceptible de
permettre à l'enseignant débutant de prendre une distance réflexive
par rapport à sa pratique, de l'analyser et de disposer d'interlocuteurs
capables de l'aider à rechercher des solutions.
Tout en vous préoccupant
de garantir l'accueil le plus efficace des enseignants nouvellement nommés
dans l'académie, y compris sur le plan de leur logement, vous devrez
organiser cet accompagnement à des périodes échelonnées,
par le biais de journées banalisées programmées à
différents moments de l'année par exemple, afin de créer
une dynamique propice à une démarche alternant pratique dans la
classe et approfondissement de la réflexion par des échanges.
La mise en uvre progressive
de ce dispositif d'accompagnement doit vous permettre de répartir
dans le temps des semaines de formation en conciliant les objectifs de formation
et les contraintes locales.
Vous devrez, dans toute
la mesure du possible, mobiliser autour de ce projet qui requiert des compétences
spécifiques, l'ensemble des ressources académiques - tout naturellement
les IUFM, mais aussi les universités, les corps d'inspection, les personnels
de direction, les conseillers pédagogiques et maîtres formateurs
du premier degré, les conseillers pédagogiques du second degré,
la formation continue des adultes, etc. susceptible d'y contribuer. Un lien
privilégié devra être établi avec les IUFM de façon
à ce que les actions de formation proposées tiennent compte de
la formation initiale suivie.
Par ailleurs, vous solliciterez
les personnels d'encadrement afin que la fonction d'accompagnement soit organisée,
dans chaque école ou établissement scolaire, ou bien dans chaque
circonscription ou bassin, les enseignants nouvellement nommés devant
disposer d'interlocuteurs ou d'équipes d'interlocuteurs identifiés.
II - Le cahier des charges
de l'accompagnement dans le métier
Vous trouverez en annexe
le cahier des charges élaboré pour accompagner la mise en uvre
anticipée de cette mesure.
Dans les académies
accueillant des effectifs nombreux de nouveaux enseignants, notamment dans les
académies de Créteil et de Versailles, les recteurs concernés
sont en effet invités à mettre en uvre, dès la rentrée
2001, les semaines de formation complémentaire destinées à
accompagner l'entrée dans le métier des nouveaux enseignants.
Un soutien et une attention particulière seront apportés à
ces premières mises en uvre académiques afin d'en dresser
un bilan et d'en dégager les principaux enseignements utiles pour l'extension
aux autres académies.
La perspective d'une réalisation
progressive à partir de la rentrée 2002 doit vous conduire à
vous engager dès à présent dans la conception et l'organisation
concrète de cet accompagnement.
Dans un premier temps, dès
l'année scolaire 2001-2002, vous donnerez une forme systématique
à la semaine de formation offerte aux professeurs des écoles en
première année d'exercice et veillerez à ce que soient
développées les ressources de formation nécessaires à
la mise en uvre du dispositif d'accompagnement. Pour les académies
qui le souhaitent, une deuxième semaine de formation pour les professeurs
des écoles en première année d'exercice pourra être
expérimentée ainsi qu'une première semaine pour les professeurs
de lycée et collège ou de lycée professionnel entrant dans
le métier.
En 2002-2003, vous généraliserez
le dispositif de formation de deux semaines pour les professeurs des écoles
en première année d'exercice, d'une semaine pour les professeurs
débutants de lycée et collège ou de lycée professionnel.
Dans les années qui
suivront, le dispositif sera progressivement étendu selon le même
rythme : trois semaines la première année pour le premier degré,
deux semaines pour le second degré, tout en commençant à
offrir une semaine de formation pour les deuxièmes années d'exercice
dans le métier.
À terme, tous les
professeurs des écoles, des collèges, des lycées et des
lycées professionnels entrant dans le métier bénéficieront
d'une formation d'une durée minimale de trois semaines au cours de leur
première année d'exercice et de deux semaines au cours de leur
seconde année.
2ÈME PARTIE :
LA FORMATION CONTINUE DES PERSONNELS ENSEIGNANTS, D'ÉDUCATION ET D'ORIENTATION
Au moment où
la formation initiale des enseignants est rénovée et où
s'instaure un accompagnement spécifique des enseignants entrant dans
le métier, il est déterminant, de lancer simultanément
une nouvelle dynamique de la formation continue. Il s'agit en effet de trois
aspects complémentaires et indissociables de toute réflexion sur
la qualité du service public d'éducation.
Plus que toute autre profession
sans doute, les enseignants sont au cur de l'évolution des savoirs
et des savoir-faire, non seulement parce qu'ils ont, sinon à les élaborer,
du moins à les transmettre sous une forme adaptée et actualisée,
mais aussi parce que les conditions de cette transmission et les publics auxquels
elle est destinée eux-mêmes évoluent.
De tels enjeux nécessitent
que vous preniez appui sur une formation continue rénovée dont
le rôle stratégique comme outil de pilotage au service de la mise
en uvre des orientations ministérielles et de la réalisation
des projets académiques doit être nettement affirmé.
Vous veillerez donc à
mettre en place un dispositif académique de formation continue des enseignants
et des personnels d'éducation et d'orientation qui permette à
tous les niveaux de responsabilité de traduire dans les faits les orientations
définies par le ministre.
I - Les missions de la
formation continue des enseignants
Vous aurez comme ambition
de promouvoir une formation continue adaptée à notre temps qui
s'inscrive dans une dynamique de professionnalisation progressive et durable
et qui bénéficie des apports de la recherche.
Cette formation doit effectivement
permettre à l'enseignant de renouveler, de développer ses compétences
disciplinaires spécifiques et de mieux exercer son métier d'enseignant
:
- dans sa classe face
à des élèves, divers dans chaque classe, différents
chaque année ;
- dans son école
ou son établissement, non
pas comme élément isolé mais comme membre d'une communauté
scolaire dont l'activité est orientée par un projet collectif
;
- dans un système
éducatif porteur de
valeurs, de règles d'organisation et d'éthique que l'enseignant
a également pour charge de respecter et de promouvoir dans l'exercice
même de sa liberté pédagogique ;
- dans un environnement
territorial, social et économique avec
ses caractéristiques propres, ses partenaires, ses forces et ses faiblesses.
Elle doit, de plus en plus,
lui permettre d'accéder à des diplômes universitaires validant
les compétences acquises et, s'il le souhaite, de s'ouvrir à d'autres
domaines, soit pour élargir son horizon, soit pour préparer une
mobilité.
Une politique éducative
bien conduite s'appuie sur des personnels préparés à la
porter et, dans cet esprit, la formation continue doit en garantir la mise en
uvre en s'appuyant, notamment sur une analyse fine des besoins des personnels
concernés.
II - Les principes à
mettre en uvre
L'accompagnement
des priorités institutionnelles articulé aux besoins du terrain
La formation continue doit
prendre appui sur un ensemble coordonné de réponses à deux
types de demandes : d'une part, la demande institutionnelle traduite en termes
de priorités nationales et académiques de formation ; d'autre
part, la demande du terrain au regard de l'exercice et des évolutions
du métier d'enseignant, des réalités de l'environnement,
des mutations socio-économiques, notamment pour l'enseignement technologique
et professionnel.
À cet égard,
vous veillerez à ce que les plans académiques de formation et
leurs volets départementaux s'appuient explicitement sur le développement
systématique de plans de formation d'école et d'établissement
(PFE), ayant vocation à
exprimer les besoins locaux de formation propres à traduire et à
soutenir la réalisation des projets d'école et d'établissement,
dont ils constituent en quelque sorte le volet formation des personnels.
Vous vous emploierez à
favoriser cette approche déconcentrée de la formation continue
qui permet d'intégrer
besoins individuels et besoins collectifs et qui constitue la condition nécessaire
pour que les plans de formation répondent, davantage qu'aujourd'hui,
à une réelle analyse des besoins.
L'encouragement de tous
les talents
Vous veillerez à
ce que les enseignants soient accompagnés dans
le développement de leur carrière comme dans leurs projets de
mobilité et de préparation à l'exercice éventuel
de nouvelles fonctions.
Vous encouragerez à
cette fin l'émergence de formations diplômantes et qualifiantes
(type DESS ou DEA), organisées par des établissements d'enseignement
supérieur sous forme de parcours individualisés et de modules
progressifs, ouvrant l'accès au plus large public et autorisant le recours
à la validation des acquis professionnels (développement de la
dominante pour les professeurs des écoles, diplôme de compétence
en langues, maîtrise des tic, valorisation des compétences professionnelles...).
La mise en place de formations
à dominantes dans le premier degré
En concertation avec les
IUFM, vous engagerez les démarches vous permettant de proposer aux enseignants
du premier degré des formations
à dominante se fondant
sur un intérêt particulier des enseignants pour un domaine disciplinaire,
visant à enrichir leur polyvalence tout en permettant à l'école
primaire de disposer des ressources dont elle a besoin en langues vivantes,
en arts et en éducation physique et sportive. Ces formations ne doivent
pas consister à créer des spécialisations, mais bien à
développer des compétences approfondies susceptibles d'organiser
des collaborations au sein des équipes pédagogiques, voire des
échanges de service, autrement que sur la base des seules préférences.
Des modules de niveaux croissants susceptibles d'être offerts dès
la formation initiale pourraient ainsi être, dans une programmation pluriannuelle,
offerts aux enseignants, en particulier dans les domaines prioritaires précités.
Ainsi, se mettront en place,
d'une part des dominantes de formation dans les IUFM, à destination des
professeurs des écoles stagiaires (cf. plan langues vivantes à
l'école primaire, discours du ministre, 29 janvier 2001) et d'autre part
des formations à dominantes proposées aux enseignants du premier
degré, au titre de la formation continue (cf. circulaire n° 2001-051,
B.O. n° 13 du 29 mars 2001).
L'approfondissement de
l'analyse des besoins
Ce sont d'abord les réponses
aux besoins du terrain dans le respect des priorités éducatives,
plutôt que les seules compétences des formateurs disponibles, qui
doivent vous guider dans l'élaboration des plans de formation à
tous les niveaux.
Cette analyse des besoins
requiert une bonne connaissance des publics potentiels, de façon à
élargir le cercle de ceux qui bénéficient des actions de
formation continue.
La formation continue ne
gagnera en efficacité et en équité pour les personnels
concernés que si les dispositifs que vous mettrez en place incitent tous
les opérateurs potentiels, au premier rang desquels les IUFM jouent un
rôle privilégié, à développer davantage les
compétences attendues dans les cahiers des charges construits en réponse
à l'analyse des besoins.
III - L'organisation
de la formation continue
Au niveau national
C'est à la direction
de l'enseignement scolaire qu'est confié le pilotage de la formation
continue des enseignants :
- elle définit la
politique nationale de formation continue, à
partir des orientations retenues par le ministre et a autorité sur la
répartition des moyens et des crédits et le suivi de leur utilisation
;
- elle élabore en
liaison avec les autres directions du ministère, le
programme national de pilotage (PNP) et
les formes concrètes de sa mise en uvre : journées nationales,
séminaires nationaux et interacadémiques, universités d'été,
productions de haut niveau scientifique en ligne sur le site Eduscol constituant
le volet virtuel du PNP.
Le PNP vise à mettre
en évidence le sens, la cohérence et les enjeux des réformes
engagées, à préciser les principaux axes des politiques
académiques de formation continue des personnels concernés et,
dans une visée anticipatrice, à enrichir les compétences
de formateurs induites par la dynamique des projets ministériels.
Le PNP joue à cet
égard le rôle d'un cahier des charges national, susceptible d'être
décliné aux niveaux déconcentrés : première
concrétisation de la politique éducative, il s'adresse prioritairement
à l'encadrement académique et départemental qui constitue
un relais indispensable par sa contribution à la mise en uvre de
la politique académique d'information, d'animation et de formation. L'invitation
faite aux représentants des IUFM (directeurs, directeurs adjoints, formateurs)
de participer aux actions du PNP doit permettre à ces instituts de mettre
en uvre au plan local, à la demande du recteur, les axes novateurs
impulsés au niveau national :
- elle aide les académies
et les départements à mettre en uvre leur politique de formation
en développant des compétences en ingénierie de formation,
en facilitant la création, la mutualisation et la diffusion de ressources
de formation ;
- elle anime le réseau
des conseillers des recteurs, responsables académiques de la formation
continue et les services administratifs de gestion déconcentrée
de la formation continue, favorisant la coordination de leur action ;
- elle recueille des données
sur l'activité de formation des départements et des académies
et élabore des indicateurs de pilotage et d'évaluation.
Au niveau académique
et local
Vous devrez non seulement
définir une politique académique de formation continue des personnels
des premier et second degrés mais encore en assurer le pilotage, depuis
la conception jusqu'à l'évaluation, en liaison avec les partenaires
concernés.
Cela suppose que :
- vous vous assuriez du
bon fonctionnement du contrat
d'objectifs passé
avec l'IUFM tel qu'il est défini dans la lettre aux recteurs du 12 mars
1998 et rappelé dans la circulaire du 20 décembre 1999, afin que
les ajustements nécessaires fassent l'objet d'avenants, notamment pour
la prise en compte de nouvelles priorités issues des évolutions
du système éducatif ;
- vous veilliez à
ce que les instances de concertation soient consultées sur les orientations
de vos plans et sur le bilan des actions conduites (conseil académique
de la formation continue, conseil départemental de formation, CTPA, CTPD...)
;
- vous puissiez vous appuyer
sur une cellule académique
de pilotage de la formation continue avec
un responsable aux compétences reconnues, entouré de quelques
collaborateurs.
Votre rôle de pilotage
doit s'organiser autour des missions suivantes :
- développer une
politique académique de formation continue des enseignants du premier
degré qui assure la
cohérence des orientations poursuivies par chacun des niveaux de mise
en uvre et permette le développement de formations interdépartementales
et interdegrés ; pour autant, cette politique académique doit
se nourrir de l'analyse des besoins de formation du terrain et de la prise en
compte des spécificités locales fournies par le niveau départemental.
C'est le sens à donner aux volets départementaux des plans académiques
de formation ;
- concevoir un cahier des
charges : l'élaboration
des cahiers des charges doit être conduite en référence
à l'analyse de besoins, à l'évaluation du plan de l'année
précédente et à la prise en compte des instances de concertation.
De plus, cette démarche doit associer les opérateurs - tout particulièrement
les IUFM - de manière à faciliter la mise en uvre des contrats
d'objectifs. Les IUFM ont vocation à jouer un rôle majeur dans
la réponse au cahier des charges ; toutefois, il vous revient de vous
assurer de la totalité de la mise en uvre du cahier des charges
en choisissant les opérateurs compétents ;
- faciliter l'élaboration
du plan par l'IUFM et les autres opérateurs éventuels en
veillant à la congruence du plan qui se construit avec le cahier des
charges, en apportant les conseils ou les précisions sollicités,
le cas échéant, par les opérateurs. Des groupes de travail
mixtes pourront à cette étape faciliter la régulation dans
la construction du plan ;
- arrêter le plan
de formation, le publier et le mettre en ligne sur le serveur académique
en faisant en sorte que,
sans préjuger de ses contenus spécifiques, sa structuration permette
une identification claire des axes prioritaires de la politique académique
de formation continue et facilite, par une bonne lisibilité, son utilisation
par les personnels, notamment pour ce qui concerne les actions pluridisciplinaires
ou transversales, sur des questions telles que l'orientation ou la vie scolaire
;
- assurer le suivi de sa
réalisation : mise
en uvre de la totalité du plan et de ses objectifs, respect des
délais. Le travail de suivi gagnera en efficacité s'il est conduit
au fur et à mesure du déroulement du plan ;
- évaluer la qualité
et les effets du dispositif de formation mis en place à
partir d'indicateurs quantitatifs, élaborés à l'aide du
logiciel gaia, et qualitatifs permettant d'améliorer l'appréciation
du rapport qualité/coûts. Les modalités de suivi et d'évaluation
devront être intégrées dans les contrats d'objectifs ;
- définir, essentiellement
en liaison avec l'IUFM, les orientations d'une politique de recrutement et de
formation de formateurs ; l'accompagnement
des évolutions de la politique éducative ne peut s'effectuer sans
une politique cohérente de développement constant de ressources
en formation.
Il appartient aux organismes
de formation de s'inscrire dans ces orientations en mettant en uvre une
politique adaptée de recrutement et de formation de formateurs qui donne
toute garantie en termes de compétences à offrir.
IV - La diversification
des formes de la formation continue
Vous vous attacherez à
ce que les formes de mises
en uvre de la formation continue soient
renouvelées, en limitant le recours encore trop fréquent à
la seule formation magistrale, et en préconisant le développement
des modalités de formation qui supposent, via la mise en place de formations
de proximité ou de réseaux, que les enseignants échangent
des pratiques ; il convient qu'ils soient aidés et accompagnés
pour cela et qu'ils aient à leur disposition un certain nombre d'informations
et de ressources. Le cahier des charges doit être le plus incitatif possible
pour introduire la diversification des modalités de formation continue.
Les possibilités
offertes par la formation
à distance doivent
en outre être davantage exploitées. Parallèlement, les serveurs
académiques seront enrichis par une mise en ligne de documents de référence
et d'exemples de pratiques susceptibles de développer la réflexion
pédagogique au sein des établissements.
Au niveau national, la direction
de l'enseignement scolaire élabore, avec le concours de partenaires de
l'enseignement supérieur, dont les écoles normales supérieures,
un véritable volet
virtuel du PNP qui sera accueilli sur le site eduscol.
Ce site permet déjà
de disposer d'outils de formation, tels que les actes des séminaires
nationaux, des universités d'été ou des contributions et
articles d'universitaires. Dans un proche avenir, il offrira, en complément
aux actions de formation des plans académiques, des apports scientifiques
contribuant à l'autoformation des enseignants.
Les ambitions énoncées
par le ministre ne pourront être atteintes qu'avec un réel et fort
partenariat entre tous les acteurs concernés par la formation des personnels.
Je vous demande de prendre, dès à présent, les mesures
susceptibles de favoriser cette nouvelle dynamique.
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement
scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
La directrice de l'enseignement
supérieur
Francine DEMICHEL
Annexe
CAHIER DES CHARGES DE L'ACCOMPAGNEMENT
DE L'ENTRÉE DANS LE MÉTIER DES ENSEIGNANTS DES PREMIER ET SECOND
DEGRÉS
Le présent cahier des charges constitue un
cadrage national. Le cahier des charges académique sera élaboré
à partir d'un diagnostic aussi précis que possible, tenant compte
notamment des caractéristiques de la population concernée, des
parcours de formation initiale en IUFM, des spécificités des lieux
d'affectation et des contextes sociaux et professionnels d'exercice. Le recueil
de ces divers éléments et la conception du cahier des charges
académique gagneront à être réalisés en concertation
avec toutes les parties prenantes du dispositif.
Les recteurs, représentants
du ministre et par délégation employeurs des personnels, ont la
pleine responsabilité de l'accompagnement de l'entrée dans le
métier des enseignants des premier et second degrés. Ils doivent
accorder une attention toute particulière à sa conception, sa
mise en uvre, son évaluation et à la nécessaire mobilisation
de toutes les compétences autour d'un projet académique auquel
chacun apporte sa contribution spécifique.
L'objectif de l'accompagnement de l'entrée dans le métier
L'objectif visé par l'accompagnement de l'entrée dans le métier
est de faciliter la maîtrise du métier en approfondissant l'approche
des compétences et des savoirs professionnels abordés à
l'IUFM.
Ces savoirs et compétences
sont définis dans la circulaire (§ I) :
- analyser l'activité
de la classe, travailler en équipe, identifier et comprendre les caractéristiques
du territoire de son environnement professionnel, s'approprier une éthique
professionnelle, prendre en compte l'exigence d'actualisation des savoirs.
Ces savoirs et compétences
professionnels s'inscrivent dans la continuité des textes définissant
les missions et les compétences attendues des professeurs des écoles,
et des professeurs des lycées et collèges en fin de formation
initiale (Cf. note de service n° 94-271 du 16 novembre 1994 et circulaire
n° 97-123 du 23 mai 1997).
La référence
aux compétences professionnelles attachées à l'exercice
du métier dans la classe, l'école ou l'établissement, dans
le système éducatif, ainsi que dans l'environnement territorial,
social et économique, doit faciliter l'articulation des plans de formation
initiale et continue et inscrire la formation des enseignants dans une dynamique
de professionnalisation progressive et durable, dans le respect du principe
d'une formation tout au long de la vie.
Les principes et les lignes directrices de l'accompagnement
Une formation qui concilie continuité et rupture : continuité
de la formation entreprise et rupture due au changement de statut professionnel
impliquant un positionnement nouveau dans un nouvel espace professionnel.
Il s'agit d'accompagner
des collègues, dont les compétences ont été reconnues
et validées, au cours de ce moment particulier que constitue l'entrée
dans le métier, de prendre appui sur ces premières années
d'expériences professionnelles et les difficultés rencontrées
sur le terrain.
Un dispositif adapté
à la réalité de l'exercice du métier qui
prend en compte les pratiques enseignantes dans un contexte donné et
en responsabilité, en particulier la gestion de la classe dans la durée,
et le travail en équipe d'école ou d'établissement comme
élément fondamental de l'exercice du métier.
Un accompagnement qui
prend appui sur les besoins des enseignants, qu'ils
soient exprimés spontanément ou qu'ils soient le fruit d'une analyse,
ce qui suppose souplesse, adaptabilité et réactivité dans
les mises en uvre retenues.
Si la référence
au projet et au parcours individuel de formation est légitime pour aider
à la conception du dispositif, ce dernier doit également tenir
compte de dimensions complémentaires tout aussi légitimes. En
effet, l'approche très personnalisée ne doit pas faire oublier
les objectifs de l'institution et la cohérence du projet d'accompagnement
ne peut être pensée comme la réponse à une simple
addition de besoins individuels.
Un ensemble cohérent
qui intègre les ressources offertes par les dispositifs déjà
en place et qui ne se réduit pas à la formation
Il convient de concevoir
avant tout un dispositif d'accompagnement dont la cohérence interne résulte
de l'action coordonnée des différents acteurs autour d'un projet
partagé et la cohérence externe de l'articulation du dispositif
avec les autres dispositifs départementaux et académiques existant,
qu'ils soient d'information, d'accueil, de soutien ou de formation.
Portant tout autant sur
les aspects pédagogiques et éducatifs du métier que sur
la connaissance du système éducatif, le projet d'accompagnement
contribue à aider le nouvel enseignant à s'approprier la culture
propre à l'éducation nationale.
Un dispositif qui fait
appel à une diversité de personnes ressources
Il s'appuie sur toutes les
catégories de personnels qui auront à travailler avec les nouveaux
enseignants.
Il fait appel à la
mobilisation de toutes les compétences dans le respect des apports spécifiques
de chacun (IUFM, universités, corps d'inspection, chefs d'établissement,
accompagnateurs, etc.) afin d'aider à la constitution des équipes
de ressources.
Un dispositif qui assure
un accompagnement continu tout au long des deux années
L'accompagnement et la formation
doivent être répartis pour chacune des deux années, sous
forme d'actions étalées dans le temps qui évitent dans
la mesure du possible la concentration des semaines prévues sur une seule
période.
Ainsi, on peut concevoir
une alternance entre des troncs communs de formation et des modules thématiques
répondant à des groupes de besoins, les premiers étant
plus fréquents en début de formation et s'effaçant progressivement
au profit des seconds.
L'accueil, l'accompagnement et la formation
D'une manière générale, il convient de :
- distinguer les temps d'accueil,
d'échange, de concertation et de formation ;
- développer des
démarches de positionnement au début de l'accompagnement ;
- de donner toute sa place
à la dimension éducative du métier d'enseignant.
L'accueil
L'accueil doit être
organisé à tous les niveaux :
- dans l'école ou
l'établissement, y compris dans le cycle, dans la discipline ;
- dans le bassin, la circonscription,
le département, l'académie.
Dans le premier degré,
le dispositif d'accompagnement s'inscrit dans le cadre plus large de l'accueil
des jeunes titulaires par les inspecteurs de l'éducation nationale de
circonscription et leurs équipes, les missions de suivi pédagogique
et d'action de proximité des conseillers pédagogiques de circonscription
s'articulant avec la formation d'accompagnement.
Dans le second degré,
l'importance du rôle
et de la responsabilité des chefs d'établissement est
à conforter : accueil, information, soutien, valorisation, création
de dynamique d'équipes, repérage d'enseignants ayant quelques
années d'ancienneté comme accompagnateurs, etc.
Les inspecteurs d'académie-inspecteurs
pédagogiques régionaux doivent apporter leur contribution à
la meilleure intégration des nouveaux enseignants dans les équipes
disciplinaires.
Ce moment, qui doit aussi
être convivial, est une des conditions qui facilite l'intégration
dans les différents cercles de l'environnement professionnel.
On pourra profiter des réunions
institutionnelles de prérentrée, des conseils d'enseignement,
des conseils de cycle et initier toute autre forme de rencontres, certaines
étant réservées aux nouveaux enseignants, d'autres ouvertes
à d'autres publics.
Il s'agit de créer
un sentiment d'appartenance à l'institution à tous ses niveaux.
Il convient d'informer le
nouvel enseignant en lui remettant tous les documents qui peuvent lui permettre
de mieux connaître son milieu professionnel, qu'il s'agisse de documents
constitués (projet d'école ou d'établissement, présentation
de l'établissement, réglement intérieur...) ou de documents
spécialement élaborés à son usage, par exemple,
le livret d'accueil.
Par ailleurs, différents
services de l'administration de l'éducation nationale (rectorat, inspection
académique) ou des collectivités territoriales et locales doivent
faciliter l'installation des nouveaux enseignants dans leur département
ou leur académie.
L'accompagnement
Le dispositif d'accompagnement
prend appui à chaque niveau de proximité, sur un ensemble de personnes
ressources : corps d'inspection, conseillers pédagogiques et maîtres
formateurs du premier degré, conseillers pédagogiques du second
degré et enseignants accompagnateurs.
Dans chaque école
et dans chaque établissement scolaire, un enseignant accompagnateur doit
pouvoir venir en aide au nouvel enseignant. Il est une ressource de proximité,
dans une position de pair, rapidement sollicitable, en cas de besoin.
En fonction des contextes
locaux, il est possible, voire souhaitable, de concevoir un accompagnement collectif,
celui d'une équipe d'enseignants au sein de l'école ou de l'établissement
mais aussi au sein d'une unité plus large, bassin d'éducation,
circonscription ou département.
Il convient de définir
le profil des personnes ressources, plutôt que des catégories de
personnels. Elles doivent notamment :
- développer des
capacités d'écoute et d'analyse, avant de conseiller ou d'évaluer
;
- être capables d'aider
à identifier les questions, à élaborer une demande et à
analyser les besoins ;
- jouer le rôle de
"passeur" et "d'aiguilleur" en direction des bons interlocuteurs, dans et hors
l'école ou l'établissement.
La formation
Au cours des deux années,
les contenus de formation feront l'objet d'une programmation flexible ; elle
partira d'une réponse concrète à des besoins immédiats
pour aborder ensuite des apports plus distanciés et théorisés.
La démarche pourrait aller d'une approche collective d'intégration
à une personnalisation progressive du parcours de formation dans lequel
la formation à et par la recherche doit être encouragée.
Les plans de formation d'école
et d'établissement (PFE), volets formation des projets d'école
et d'établissement dont l'élaboration devient une nécessité,
aideront au repérage et à la prise en compte des besoins de formation
des nouveaux enseignants, qu'ils soient exprimés collectivement ou individuellement.
Par ailleurs, les modalités
de cet accompagnement seront diversifiées de façon à être
adaptées le mieux possible au public concerné. Ainsi, par exemple,
il pourra être proposé à l'enseignant débutant des
séquences alternées d'aide collective et individuelle, des stages
présentiels, mais aussi des échanges guidés entre jeunes
enseignants comme avec des enseignants plus expérimentés et plus
généralement toute forme susceptible de permettre à l'enseignant
débutant de prendre une distance réflexive par rapport à
sa pratique, de l'analyser et de disposer d'interlocuteurs capables de l'aider
à rechercher des solutions.
L'usage des technologies
de l'information et de la communication à l'école (plate-forme
de services à distance, forum, réseaux d'aide, etc.) et des pratiques
de recherche documentaire est à encourager. Il convient de développer
une offre d'information, d'échange et de formation à distance
en concevant des sites permettant l'interactivité (mise à disposition
de productions pédagogiques, aide en ligne, etc.), de recourir aux ressources
existantes, notamment celles des IUFM et du réseau cndp.
L'analyse de pratiques,
une démarche à privilégier
Les ateliers d'analyse de
pratiques qui permettent d'identifier et d'analyser des expériences professionnelles,
avec des collègues et des experts, doivent être privilégiés
: études de cas, mise en relation des résultats obtenus et des
démarches utilisées, analyse des incidents critiques et des réussites,
etc. Ils nécessitent une organisation particulière : étalement
dans le temps, groupes restreints et travail de proximité.
Ce travail d'élucidation
des pratiques pédagogiques doit, dans un premier temps, prendre appui
sur la polyvalence et/ou les disciplines enseignées pour développer
des problématiques qui interrogent plus particulièrement le nouvel
enseignant, notamment la gestion de la classe et la prise en charge de l'hétérogénéité
des élèves.
Une démarche d'analyse
de pratiques bien comprise fait appel à de fortes compétences
et ne doit pas être confondue avec de simples échanges de pratiques.
Ces compétences sont à développer dans les académies
en quête de ressources sur cette question, en collaboration avec les IUFM
et les universités.
Une impulsion nationale
et un cadrage paraissent indispensables afin d'orienter les formations de formateurs
et d'en définir les principaux contenus.
Les responsables de formation
continue des IUFM et les conseillers techniques des recteurs pour la formation
continue des enseignants des premier et second degrés seront associés
à cette réflexion nationale.
L'organisation du dispositif
L'installation progressive du dispositif d'accompagnement au cours des prochaines
années doit permettre de penser une répartition dans le temps
des semaines de formation qui concilie les objectifs de formation et les contraintes
locales. On peut suggérer d'organiser cette formation à des moments
privilégiés, tels que semaine de rentrée, périodes
échelonnées en fonction des cycles de travail des élèves
et des stages en entreprises, journées banalisées afin de créer
une dynamique propice à un approfondissement de la réflexion et
des échanges.
Ce n'est qu'à terme
que tous les professeurs des écoles, des lycées et des collèges
entrant dans le métier bénéficieront d'une formation d'une
durée minimale de trois semaines au cours de leur première année
d'exercice et de deux semaines au cours de leur seconde année.
Certains départements
et certaines académies ont déjà mis en place des modalités
d'accompagnement des nouveaux enseignants, notamment ceux et celles qui en accueillent
le plus ; les moyens attribués aux recteurs permettront de systématiser
et de généraliser progressivement la démarche d'accompagnement,
étant entendu que certaines académies y parviendront plus vite
que d'autres.
Ce développement
progressif peut s'effectuer soit en augmentant par palier annuel, le nombre
de semaines, pour tous les nouveaux enseignants, en première puis en
seconde année d'exercice, soit en mettant en place le dispositif complet
à l'intention d'une population limitée de nouveaux enseignants,
dans un premier temps, ceux par exemple d'un bassin d'éducation ou ceux
exerçant dans un contexte particulier, en l'étendant ensuite progressivement
à l'ensemble du public concerné.
Dans les deux cas, la formation
est incluse dans le temps de service, remplacée dans le premier degré
et compensée dans le second degré par des dotations aux établissements.
Dès la prochaine
rentrée, les deux académies de l'Ile-de-France qui accueillent
des flux importants de professeurs sortant d'IUFM mettront en uvre cet
accompagnement, en le limitant par exemple à un public précis
ou une zone géographique donnée, afin de dégager les enseignements
essentiels susceptibles d'aider à une généralisation.
La formation de formateurs et d'accompagnateurs
Le repérage et la formation des équipes ressources constituent
la priorité de la prochaine année scolaire. L'accompagnement et
la formation des nouveaux enseignants nécessitent un changement de posture
et des compétences à développer chez les équipes
d'accompagnateurs et de formateurs.
L'IUFM, mais aussi les universités,
sont particulièrement concernés par cette question qui suppose
que soient confortées des collaborations étroites avec les personnels
d'encadrement. Le cahier des charges de la formation de formateurs gagnera à
être élaboré conjointement par les responsables académiques
et départementaux de la formation des enseignants et l'IUFM.
Il s'agit également,
compte tenu des enjeux liés aux modalités de mise en uvre
du dispositif, d'installer et de développer des compétences en
ingénierie de formation.
Le pilotage, le suivi, la régulation et l'évaluation
du dispositif d'accompagnement
Ces aspects peuvent porter sur la conception et le fonctionnement du dispositif
lui-même, mais aussi sur ses effets en matière d'évolution
des pratiques des nouveaux enseignants.
Le dispositif doit être
piloté et suivi par une structure académique sous la responsabilité
du recteur. La composition du groupe renvoie aux différents acteurs concernés
et tient compte des spécificités départementales et académiques
: représentants des corps d'inspection, des chefs d'établissement,
des IUFM, des inspections académiques, directeur des ressources humaines
et responsable académique de la formation continue des enseignants, etc.
Il serait sans doute utile
d'y associer des représentants des universités et des enseignants
nouvellement nommés. Le groupe de pilotage gagnera à construire
quelques indicateurs afin d'évaluer le dispositif et de le faire évoluer.
Des éléments
peuvent être recueillis à partir d'enquêtes et d'entretiens
avec les nouveaux enseignants.
Sans nécessairement
élaborer des protocoles d'évaluation lourds et coûteux en
investissement, il serait utile de procéder aux repérages d'un
certain nombre d'indicateurs existants, issus de différents domaines
d'observation.
Il convient de s'intéresser
entre autres aux indicateurs que peuvent fournir les chefs d'établissement,
les accompagnateurs, les corps d'inspection, l'IUFM, les services de gestion
du personnel, par exemple quant à la motivation à l'égard
de la formation, la demande de mobilité, l'absentéisme, la participation
à la vie de l'établissement et au travail collectif...
Le dispositif d'accompagnement
de l'entrée dans le métier peut présenter des segments
communs à d'autres dispositifs mis en place pour des publics tels que
les stagiaires en situation, les contractuels, les titulaires en zone de remplacement,
les enseignants sur listes complémentaires. S'il peut croiser ponctuellement
des initiatives réalisées à l'attention de ces personnels,
il n'en demeure pas moins qu'il reste clairement et spécifiquement orienté
vers son objectif : l'accompagnement de l'entrée dans le métier.
ENSEIGNEMENT PRIVÉ SOUS
CONTRAT
Promotion
des maîtres
du second degré - campagne 2001-2002
NOR : MENF0101770N
RLR : 531-7b
NOTE DE SERVICE N°2001-163
DU 30-8-2001
MEN
DAF D1
Texte adressé aux rectrices
et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs ; au chef du service de l'éducation
nationale de Saint-Pierre-et-Miquelon
o La
présente note de service a pour objet la mise en uvre au titre
de l'année scolaire 2001-2002 des listes d'aptitude et tableaux d'avancement
concernant les promotions des maîtres contractuels ou agréés
des établissements d'enseignement privés sous contrat.
Elle concerne :
- l'accès à
l'échelle de rémunération des professeurs agrégés
;
- l'accès à
l'échelle de rémunération des professeurs certifiés
et des professeurs d'éducation physique et sportive ;
- l'accès exceptionnel
des adjoints d'enseignement à l'échelle de rémunération
des professeurs certifiés, des professeurs de lycée professionnel
de deuxième grade et des professeurs d'éducation physique et sportive
;
- l'accès des professeurs
d'enseignement général de collège à l'échelle
de rémunération des professeurs certifiés et des professeurs
d'éducation physique et sportive ;
- l'avancement des professeurs
de lycées professionnel du premier grade.
Les dispositions des notes
de service n° 00-137 du 1er septembre 2000, n° 99-190 du 25 novembre
1999, n° 99-087 du 15 juin 1999, n° 98-182 du 9 septembre 1998, n°
98-184 du 9 septembre 1998, n° 98-183 du 9 septembre 1998 et n° 98-1333
du 8 octobre 1998 sont reconduites, à l'exception de celles concernant
l'accès des PLP 1 en PLP 2 et sous réserve des nécessaires
adaptations de date comme précisé ci-après.
I - Accès à
l'échelle de rémunération de professeur agrégé
- La condition d'activité
s'apprécie au 1er septembre 2001.
- La condition d'âge
s'apprécie au 1er octobre 2001.
- Les conditions de service
s'apprécient au 1er octobre 2001.
- Les tableaux de propositions
revêtus de votre signature, me seront transmis pour le 1er octobre 2001,
conformément au tableau joint en annexe II de la note précitée
du 25 novembre 1999.
II - Accès à
l'échelle de rémunération de professeur certifié
et de professeur d'éducation physique et sportive
- La condition d'activité
s'apprécie au 1er septembre 2001.
- Les conditions d'âge
s'apprécient au 1er octobre 2001 étant rappelé que la candidature
des maîtres atteignant 65 ans avant le 1er septembre 2002 n'est pas recevable.
- Les conditions de service
s'apprécient au 1er octobre 2001.
- Dans l'évaluation
du barème, l'échelon s'apprécie au 31 août 2000.
Les tableaux de propositions
revêtus de votre signature, me seront transmis pour le 1er octobre 2001.
S'agissant des fiches de candidature, vous voudrez bien utiliser le modèle
ci-joint.
III - Accès exceptionnel
des adjoints d'enseignement à l'échelle de rémunération
des professeurs certifiés, des professeurs de lycée professionnel
et des professeurs d'éducation physique et sportive
- Le classement des
maîtres dans l'échelle de rémunération des adjoints
d'enseignement s'apprécie au 30 août 2000.
- Les conditions de service
s'apprécient au 1er octobre 2001 étant rappelé que la candidature
des maîtres atteignant 65 ans avant le 1er septembre 2002 n'est pas recevable.
- Dans l'évaluation
du barème, l'échelon s'apprécie au 31 août 2000.
Les promotions fixées
à 1100 dans la loi de finances 2001, sont réparties ainsi qu'il
suit :
. 901 promotions à
l'échelle de rémunération de professeur certifié
;
. 108 promotions à
l'échelle de rémunération de professeur de lycée
professionnel ;
. 91 promotions à
l'échelle de rémunération de professeur d'éducation
physique et sportive.
IV - Accès des
professeurs d'enseignement général de collège à
l'échelle de rémunération des professeurs certifiés
et des professeurs d'éducation physique et sportive
Les conditions de service
s'apprécient au 1er octobre 2001 étant rappelé que la candidature
des maîtres atteignant 65 ans avant le 1er septembre 2002 n'est pas recevable.
Dans l'évaluation
du barème, l'échelon s'apprécie au 31 août 2000.
V - Avancement des professeurs
de lycée professionnel de premier grade
Jusqu'en 2000-2001,
un contingent annuel de promotions permettant aux professeurs de lycée
professionnel de premier grade d'accéder à l'échelle de
rémunération des professeurs de lycée professionnel de
deuxième grade était réparti entre les académies
au prorata du nombre de leurs promouvables.
Cette procédure est
devenue inutile depuis que le décret n° 2001-527 du 12 juin 2001
(Journal officiel du 19 juin 2001) modifiant le décret n° 92-1189
du 6 novembre 1992 relatif au statut particulier des professeurs de lycée
professionnel a fusionné les trois grades de PLP 1, PLP 2 classe normale
et PLP 2 hors classe en deux nouveaux grades de PLP classe normale et PLP hors
classe et prévu le reclassement de l'ensemble des PLP 1 dans la classe
normale des PLP à effet du 1er septembre 2000.
Il vous appartient donc
de procéder au reclassement de tous les PLP 1 de votre académie
selon les règles établies à l'article 8 du décret
précité du 12 juin 2001. Cette disposition statutaire accompagne
l'extinction du grade de PLP 1.
Je vous prie de trouver
ci-après les contingents académiques de promotions.
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le directeur des affaires
financières
Michel DELLACASAGRANDE
(voir tableaux)
Les
tableaux qui accompagnent cette annexe sont au
format PDF
(promaitres.pdf
- 8 pages - 42 Ko)
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Pour une lecture optimale, nous vous conseillons de les imprimer au format
100%.
|
CONCOURS
Concours
exceptionnel pour le recrutement d'adjoints administratifs d'administration
centrale NOR : MENA0101803A
RLR : 623-0b
ARRÊTÉ DU 30-8-2001
MEN
DPATE C4
Vu L. n° 83-634 du 13-7-1983
mod. ens. L. n° 84-16 du 11-1-1984 mod. ; L. n° 51-598 du 24-5-1951
; D. n° 90-713 du 1-8-1990 ; D. n° 2000-481 du 31-5-2000 ; A. du 21-7-2000
en applic. de D. n° 2000-481 du 31-5- 2000 ; A. du 20-8-2001
Article 1 - L'épreuve
orale prévue par l'arrêté du 21 juillet 2000 dans le cadre
du recrutement par concours exceptionnel dans le corps des adjoints administratifs
d'administration centrale, au titre de la session 2001, se déroulera
à Paris à partir du lundi 3 décembre 2001. Les candidats
seront convoqués individuellement à cette épreuve qui comporte
deux phases d'une durée totale de quinze minutes :
- un exposé du candidat
sur sa situation et son expérience professionnelle à partir d'un
descriptif des différentes fonctions qu'il a exercées et de son
parcours professionnel (5 minutes maximum) ;
- un entretien qui consiste
en des questions posées par le jury lui permettant de vérifier
les aptitudes professionnelles du candidat. La discussion avec les membres du
jury s'engagera, au choix du candidat, soit à partir d'un exemple de
ses travaux professionnels courants dont il se munira pour l'épreuve,
soit à partir de la présentation des missions quotidiennes qui
lui sont confiées.
Cette épreuve orale
d'admission est notée de 0 à 20.
Article 2 - Le
registre d'inscription sera ouvert au ministère de l'éducation
nationale, direction des personnels administratifs, techniques et d'encadrement,
sous-direction des personnels administratifs, ouvriers et techniques, sociaux
et de santé, bureau des concours, du lundi 3 septembre 2001 au vendredi
21 septembre 2001.
Les demandes d'inscription
seront obligatoirement présentées sur les formulaires établis
par la direction des personnels administratifs, techniques et d'encadrement,
tenus à la disposition des candidats à partir du lundi 3 septembre
2001 de 9h 30 à 12h 30 et de 14h 00 à 17 h 00.
Elles devront être
:
- soit déposées
au bureau des concours au
plus tard le vendredi 21 septembre 2001 à 17 h 00 à
l'adresse suivante : 142, rue du Bac (5ème étage, pièce
531), 75007 Paris.
- soit confiées aux
services postaux en temps utile pour que l'enveloppe d'expédition soit
oblitérée le vendredi
21 septembre 2001 à minuit au plus tard, le
cachet de la poste faisant foi, à l'adresse suivante : ministère
de l'éducation nationale, direction des personnels administratifs, techniques
et d'encadrement, sous-direction des personnels administratifs, ouvriers et
techniques, sociaux et de santé, bureau des concours, DPATE C4, 110,
rue de Grenelle, 75357 Paris 07 SP.
Aucun dossier déposé
ou posté hors délai ne pourra être pris en considération.
Article 3 - La
directrice des personnels administratifs, techniques et d'encadrement est chargée
de l'exécution du présent arrêté.
Fait à Paris, le
30 août 2001
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Pour la directrice des personnels
administratifs,
techniques et d'encadrement,
L'adjointe à la directrice
Chantal PÉLISSIER