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Bulletin Officiel
de l'Education Nationale
 

N°4 du 27 janvier

2000

www.education.gouv.fr/bo/2000/4/ensel.htm - vaguemestre@education.gouv.fr


ENSEIGNEMENTS
ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE




ORIENTATION
Calendrier du troisième trimestre en collège
NOR : MENE0000096C
RLR : 540-0
CIRCULAIRE N° 2000-012 DU 20-1-2000
MEN
DESCO


Texte adressé aux recteurs d'académie ; aux inspecteurs d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale
o La qualité du service public d'enseignement exige le maintien des cours pour les élèves, notamment en collège, jusqu'à la fin du troisième trimestre. La mise en œuvre des procédures d'orientation et d'affectation de fin d'année scolaire doit tenir compte de l'importance de cet enjeu dès l'année scolaire 1999-2000, afin de sauvegarder la continuité des enseignements en faveur des jeunes collégiens, qui, dans leur grande majorité, ne sont pas concernés par la participation à un examen ni soumis à une affectation.

C'est pourquoi il convient de rappeler que l'orientation est un processus continu qui se déroule tout au long de la scolarité et dont les composantes - phases d'accès à l'information, de bilans individuels, de dialogue - sont inscrites dans le projet d'établissement.

Dès le conseil de classe du deuxième trimestre, une première information doit être fournie à la famille sur le passage dans la classe supérieure, sur les différentes voies d'orientation ; et cette information donnée au cours de rencontres entre l'équipe éducative, l'élève et sa famille, sous la responsabilité du chef d'établissement, introduit et enrichit la période de dialogue permanent.
Le dialogue a pour objectif de développer les potentialités de l'élève, de proposer les moyens de réaliser son projet personnel, de valoriser toutes les filières, de concourir à l'égalité d'accès des filles et des garçons à l'ensemble des formations.
Cependant, à tous les niveaux, les écarts constatés entre les demandes des familles et les décisions d'orientation sont significatives et leur réduction s'avère indispensable.
Il est reconnu que, lorsqu'une voie d'orientation est imposée, notamment vers les filières professionnelles, les chances réelles de réussite des élèves sont fragiles compte tenu de l'absence d'intérêt, de motivation.
Or, pour plus de 2 % des élèves, au plan national, tant en seconde qu'en troisième, les décisions d'orientation imposent une voie non choisie.
L'objectif est bien de permettre à l'élève et sa famille de concevoir des choix motivés de formation et d'en prévoir les modalités d'accès avant les conseils de classe du troisième trimestre.
Le dialogue, construit sur des échanges réguliers entre l'institution et les familles doit avoir pour effet de diminuer les conflits qui marquent encore, pour une partie des élèves, la procédure d'orientation. Bien mené, il doit avoir pour conséquence des conseils de classe du troisième trimestre plus courts et essentiellement consacrés à quelques cas litigieux.
Il est donc important de redonner tout son sens à cette période de dialogue, qui favorisant une réelle concertation, a pour conséquences la réduction du temps consacré aux conseils de classe du troisième trimestre et la prolongation du temps scolaire effectif.
En outre, l'entretien réglementaire de la famille avec le chef d'établissement, ou son représentant, en cas de désaccord persistant joue également un rôle capital pour la résolution de ces conflits d'orientation.
La notification de la décision d'orientation doit mentionner de façon précise les motifs de refus de la demande ; c'est la pièce officielle qui permet aux familles qui le souhaitent de recourir aux commissions d'appel.
Afin de ne pas trop retarder les résultats des commissions d'affectation, celles-ci pourront, exceptionnellement, se tenir sans attendre les décisions des commissions d'appel. Toutefois, il convient de pas pénaliser les candidats potentiels notamment vers l'enseignement professionnel, en incitant les familles à formuler des candidatures qui garantiront la participation aux commissions d'affectation, mais qui seront susceptibles de se révéler, dans certains cas, sans objet du fait des résultats de l'appel.

Dès la présente année scolaire, le calendrier académique des procédures d'orientation et d'affectation pour le collège sera élaboré en fonction de l'ensemble de ces directives, en application du texte en vigueur, et des dates suivantes, modulées en fonction des classes :

- en troisième, les conseils de classe se tiendront au plus tôt à partir du 13 juin 2000 ;
- en sixième et en quatrième, classes sans procédures d'affectation, les conseils de classe se tiendront au plus tôt à partir du 16 juin 2000 ;
- en cinquième, les conseils de classe se tiendront au plus tôt à partir du 23 juin 2000.
Le respect de ce calendrier, en vue de préserver la qualité de l'enseignement qui doit être dispensé jusqu'à la fin de l'année scolaire, impose d'une part que les manuels scolaires soient rendus pendant la dernière semaine de juin et, d'autre part, que les locaux des collèges ne soient pas utilisés pour les épreuves du baccalauréat.

Les corps d'inspection (inspecteurs d'académie-inspecteurs pédagogiques régionaux, administration et vie scolaire ainsi que les inspecteurs de l'éducation nationale, information-orientation) veilleront, auprès des recteurs et des inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale, à l'application effective de ce calendrier et des mesures qui en découlent.



Pour le ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Bernard TOULEMONDE



CONTRÔLE
DES CONNAISSANCES
Organisation de la scolarité des jeunes sourds et déficients auditifs sévères dans le second degré
NOR : MENE0000097C
RLR : 540-4
CIRCULAIRE N° 2000-013 DU 20-1-2000
MEN
DESCO

Texte adressé aux recteurs d'académie ; aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement ; aux professeurs
o De nombreux élèves présentant soit une surdité, soit une déficience auditive sévère, rencontrent des difficultés importantes au cours de leur scolarité en collège, du fait de l'obligation qui leur est faite de choisir une seconde langue vivante dès la classe de quatrième.

Dans certaines situations, cet apprentissage constitue un alourdissement excessif de la charge de travail de ces élèves, tel qu'il entraîne également dans les autres disciplines d'enseignement des difficultés de nature à entraver le déroulement de leur scolarité.

Il vous appartient donc, si l'élève et sa famille le demandent, de rendre facultatif cet enseignement d'une deuxième langue vivante, au cas par cas, au regard de l'importance de cette surcharge et de ses répercussions sur l'accomplissement du cursus scolaire de l'élève concerné, appréciée en tout état de cause par le médecin de la commission départementale de l'éducation spéciale.
Dans le cas où cette dispense est accordée, les heures libérées à l'emploi du temps de l'élève sont utilisées pour apporter un soutien pédagogique adapté à ses besoins tels qu'ils sont définis dans son projet individualisé d'intégration.
L'absence d'enseignement de la langue vivante 2 en classe de quatrième ne doit être pénalisante ni pour la poursuite de la scolarité de ces élèves en classe de troisième, ni pour l'obtention du diplôme national du brevet. Quelle que soit l'option choisie en classe de troisième (option langue vivante 2 ou option technologie), ces élèves doivent être dispensés d'évaluation en langue vivante 2.

Afin que la scolarité de ces élèves au lycée puisse se poursuivre dans les meilleures conditions, j'ai donné des instructions aux responsables des divisions des examens des rectorats afin qu'il soit possible de dispenser également de l'épreuve de langue vivante 2 au baccalauréat les élèves déficients auditifs, dans les séries où la LV2 figure parmi les épreuves obligatoires. Le coefficient de l'épreuve concernée sera neutralisé. Cette disposition s'applique dès la session 2000, dans l'attente d'une modification réglementaire qui sera effectuée ultérieurement. Cette mesure concerne les candidats handicapés auditifs qui bénéficient des modalités particulières d'organisation de l'examen accordées par le médecin de la commission départementale de l'éducation spéciale (CDES), prévues par la circulaire n° 85-302 du 30 août 1985 relative à l'organisation des examens publics pour les candidats handicapés physiques, moteurs ou sensoriels. La dispense est évidemment accordée au cas par cas, sur demande de l'élève et de sa famille et sur présentation du certificat établi par le médecin de la commission d'éducation spéciale.


Les séries concernées par cette mesure sont les séries littéraires (L), économique et sociale (ES) et sciences et technologies tertiaires (STT).

En série L, ces candidats seront dispensés, à leur choix, soit de l'épreuve 8 (langue ancienne ou LV2 ou langue régionale ou arts), soit de l'épreuve de spécialité.
En série ES, ces candidats seront dispensés de l'épreuve 7 (LV2 ou langue ancienne ou langue régionale).
Enfin, en série STT, ils seront dispensés de l'épreuve de LV2.


Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Bernard TOULEMONDE



BACCALAURÉAT

Baccalauréat professionnel spécialité métiers de la sécurité, option police nationale
NOR : MENE9902914V
RLR : 543-1b
AVIS DU 12-1-2000
JO DU 12-1-2000
MEN
DESCO A6


oLes registres d'inscription seront clos le vendredi 21 janvier 2000 pour le baccalauréat professionnel spécialité métiers de la sécurité option police nationale.

Les candidats s'inscrivent auprès de la division des examens et concours du rectorat d'académie de leur lieu de résidence.

Dans le cas où des dossiers d'inscription seraient acheminés par voie postale, ils seront expédiés, au plus tard, le vendredi 21 janvier 2000 (le cachet de la poste faisant foi).
Toute précision relative aux modalités d'inscription peut être demandée au service chargé d'enregistrer les candidatures.