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Bulletin Officiel du ministère de
l'Education Nationale et
du ministère de la Recherche

N°26 du 06 juillet

2000

www.education.gouv.fr/bo/2000/26/perso.htm - vaguemestre@education.gouv.fr


PERSONNELS



CONCOURS
Section "sciences de la vie- sciences de la Terre et de l'Univers" aux concours externe et interne de l'agrégation
NOR
: MENP0001160A
RLR
: 820-2n
ARRÊTÉ DU 22-5-2000

JO DU 27-5-2000

MEN - DPE A3

FPP


Vu D. n° 72-580 du 4-7-1972 mod. ; A. du 12-9-1988 mod. ; A. du 15-7-1999 mod. A. du 12-9-1988 mod.
Article 1 ­ Au deuxième tiret de l'article 6 de l'arrêté du 15 juillet 1999 susvisé, les termes "et les agrégations externe et interne de sciences de la vie-sciences de la Terre et de l'Univers" sont supprimés.
Il est ajouté le troisième tiret suivant :
"- à compter de la session de 2002 pour ce qui concerne les agrégations externe et interne de sciences de la vie-sciences de la Terre et de l'Univers."
Article 2 - Le directeur des personnels enseignants est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 22 mai 2000

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur des personnels enseignants
Pierre-Yves DUWOYE

Pour le ministre de la fonction publique et de la réforme de l'État
et par délégation,

Par empêchement du directeur général de l'administration et de la fonction publique,

Le sous-directeur
D. LACAMBRE



CONCOURS
Programmes du concours externe de l'agrégation sciences de la vie-sciences de la Terre et de l'Univers - session 2002
NOR : MENP0001620X
RLR
: 820-2n
NOTE DU 29-6-2000

MEN

DPE E1

Le programme ci-après concerne les épreuves d'admissibilité et d'admission de la section sciences de la vie-sciences de la Terre et de l'Univers.

AGRÉGATION EXTERNE
Sciences de la vie-sciences de la Terre et de l 'Univers
Le programme de l'agrégation de sciences de la vie-sciences de la Terre et de l'Univers (SV-STU) en considérant les trois secteurs du champ disciplinaire :
- secteur A : biologie et physiologie cellulaires, biologie moléculaire ; leur intégration au niveau des organismes ;
- secteur B : biologie et physiologie des organismes et biologie des populations, en rapport avec le milieu de vie ;
- secteur C : sciences de la Terre et de l'Univers, interactions entre la biosphère et la planète Terre comporte trois éléments :
. le programme de spécialité, définissant le secteur, du niveau de la maîtrise universitaire, sur lequel porte la 1ère épreuve d'admissibilité et les 1ère et 3ème épreuves d'admission,
. le programme de connaissances générales, du niveau des classes terminales du lycée et du premier cycle universitaire, sur lequel porte les 2ème et 3ème épreuves d'admissibilité et les 2ème et 4ème épreuves d'admission,
. le programme annexe de questions d'actualité sur lequel peut porter la 4ème épreuve d'admission.
Le programme de connaissances générales de chaque secteur fait partie du programme de spécialité du secteur. En conséquence, il apparaît en premier dans le texte qui suit. Les sciences de la vie sont présentées de façon groupée, la répartition entre secteur A et B est indiquée à la fin de la présentation générale des sciences de la vie.
Les multiples facettes des SV-STU ne peuvent pas toutes être connues d'un candidat. Le programme limite donc le champ d'interrogation possible en occultant certaines questions et/ou en réduisant leur volume. Dans de nombreux cas, des exemples apparaissent qui semblent les plus appropriés, ce qui n'exclut pas d'en choisir d'autres en connaissant ceux qui sont explicitement indiqués.

PROGRAMME DE CONNAISSANCES GÉNÉRALES
Sciences de la vie
Outre la présentation des connaissances à posséder pour le concours, le programme général de SV doit être consulté en ayant présent à l'esprit trois impératifs :
- l'observation des objets et des phénomènes, héritée de l'histoire naturelle et/ou des sciences naturelles, est une obligation,
- la démarche expérimentale nécessaire à l'explication des phénomènes, doit être présente à tous les niveaux d'étude,
- la conceptualisation à partir des données précédentes qui s'applique à l'ensemble de la discipline, se doit d'être d'actualité tout en connaissant les limites éventuelles dans certains domaines et, dans quelques cas, des éléments d'histoire des sciences et d'épistémologie.
Il s'agit d'une discipline expérimentale. À cet égard, l'utilisation de systèmes-modèles, simplifiés, est requise. Cette démarche implique la connaissance des particularités du modèle en relation avec la question posée mais, dans la majorité des cas, il est exclu de connaître l'ensemble de la biologie de l'organisme et/ou de l'organe retenu même si les limites éventuelles à la généralisation des connaissances est à retenir. Dans cette démarche expérimentale, des méthodes et/ou des techniques de base utilisables dans les établissements d'enseignement sont à posséder parfaitement. Pour d'autres approches plus modernes et/ou difficiles à mettre en œuvre dans les établissements, les principes généraux doivent être connus que ce soit en vue des explications fournies dans la présentation d'une question, en limitant éventuellement la portée des observations en raison de l'aspect technique et/ou méthodologique, mais aussi afin d'être à même d'utiliser au mieux les multiples documents disponibles actuellement, très souvent accessibles aux élèves, provenant des matériels et/ou des techniques les plus modernes.
Les connaissances élémentaires de physique, chimie et mathématiques représentent également un prérequis pour les candidats.
Le programme de connaissances générales comporte sept rubriques :
1 - La cellule, unité structurale et fonctionnelle du vivant
2 - L'organisme, une société de cellules
3 - Plans d'organisation du vivant. Phylogénie
4 - L'organisme dans son milieu
5 - Biodiversité, écologie, éthologie, évolution
6 - L'utilisation du vivant et les biotechnologies
7 - Éléments de biologie et de physiologie dans l'espèce humaine.
La répartition entre les secteurs A et B est la suivante :
- secteur A : rubriques 1, 2, 6, 7
- secteur B : rubriques 3, 4, 5, 7.
On ne s'étonnera donc pas de trouver des répétitions de thèmes et/ou d'exemples. Dans ce dernier cas, le choix du même exemple placé à plusieurs endroits du programme permet de l'alléger.

1 - La cellule, unité structurale et fonctionnelle du vivant.
Méthodes et/ou techniques à connaître au moins sur le principe : microscopies, spectrophotométrie, immunochimie, immunofluorescence, électrophorèse, hybridation moléculaire, immunoempreinte, cytométrie de flux, séquençage, cristallographie, patch clamp, radioisotopes, autoradiographie...
NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
1-1 Éléments de physico-chimie du vivant  
1-1-1 Constitution de la matière  
- Atomes, molécules Isotopes. Radioactivité. Molécules marquées
- Liaisons chimiques Covalente, ionique, hydrogène. Énergie
- Propriétés de l'eau et de groupes fonctionnels Acide, base, alcool, amine, pH, pK, tampon
- Polarité des molécules Équation de Henderson-Hasselbach
1-1-2 Principales molécules biologiques  
- Glucides Glucose, saccharose, amidon, glycogène
- Lipides Acides gras, glycérolipides, noyau stérol
- Acides aminés et protéines, nucléotides et acides nucléiques  
- Composés héminiques Chlorophylle, hémoglobine, cytochrome
- Notion d' interactions intra et intermoléculaires  
1-1-3 Thermodynamique élémentaire  
- L'énergie et ses formes. Énergie interne. Variation d'énergie libre Prise en considération de la différence entre les conditions standards et les conditions in vivo
- Cinétique des réactions. Loi d'action de masse. Potentiel d'oxydoréduction  

1-2 Organisation fonctionnelle de la cellule  
1-2-1 Les membranes cellulaires  
- Organisation et dynamique des membranes Composition, structure, fluidité, trafic vésiculaire
- Échanges trans - membranaires Échanges selon le(s) gradient(s) et contre le(s) gradient(s). Protéines membranaires (principe de fonctionnement. Le détail des structures et de la diversité n'est pas au programme général) : canaux ioniques, transporteurs (exemples du glucose : SGLT, Glut et de l'eau : aquaporines), pompes (Na-K ATP dépendante), translocation de protons
1-2-2 La compartimentation cellulaire  
- Noyau, reticulum endoplasmique, Golgi, vacuole, lysosome, mitochondrie, chloroplaste  
1-2-3 Le cytosquelette  
- Éléments constitutifs  
- Trafic intracellulaire Transport axonal. Cyclose (les mécanismes moléculaires ne sont pas au programme général)
- Motilité Contraction de la fibre musculaire squelettique. Flagelle (les mécanismes moléculaires du mouvement ne sont pas au programme général)
1-2-4 La cellule et son environnement  
- Récepteurs membranaires, intégrines, récepteurs couplés aux protéines G, récepteur canal Le récepteur ß adrénergique, le récepteur nicotinique de l'acétylcholine
- Transduction des signaux : protéines G, second messager Exemple de l'AMP cyclique. Transduction du signal gravitaire dans les cellules végétales
- Interactions membrane plasmique - matrices extracellulaires (animale et végétale) (La transduction des signaux au niveau génique est abordée dans la rubrique 1-4-4)
- Interactions cellule - cellule : plasmodesmes, jonctions communicantes Exemple des cardiomyocytes
1-3 Le métabolisme cellulaire  
1-3-1 Bioénergétique  
- "Valeur" énergétique des substrats Glucose, acides gras
- Variation d'énergie libre d'hydrolyse et rôle des nucléotides phosphates dans les transferts énergétiques Couple ADP/ATP. Prise en compte de la différence entre les conditions standards et les conditions in vivo
- Coenzymes d'oxydo-réduction Formes réduites et oxydées du NAD et du NADP
- Origine de l'ATP Phosphorylations liées au substrat (glycolyse)
Couplage transfert d'électrons, translocation de protons et synthèse d'ATP Gradient de protons et ATP synthase. Chaîne respiratoire et oxydation phosphorylante. Chaîne photosynthétique et photophosphorylation acyclique (limitée aux végétaux supérieurs)
- Utilisation de l'ATP Tableau schématique
1-3-2 Enzymes et catalyse enzymatique  
- Enzymes, coenzymes  
- Vitesse de réaction, relations vitesse - substrat, affinité, vitesse maximale, spécificité Cinétique de Michaelis-Menten, cinétique allostérique, représentations graphiques
La classification des enzymes n'est pas au programme
- Contrôle de l'activité (modulateurs, phosphorylation) Exemple des systèmes enzymatiques de phosphorylation du glucose dans le muscle
- Isoenzymes squelettique et dans le foie
1-3-3 Voies métaboliques  
- Anabolisme et catabolisme Représentation schématique
- Les grands types de réactions Transfert de groupement, oxydo-réduction, réarrangement, clivage, condensation
- Voies principales.
Composés initiaux et terminaux, bilans, principales étapes, localisations intracellulaire et tissulaire
Cycle de réduction photosynthétique du carbone (cycle de Calvin) et synthèse de l'amidon, glycogénogenèse, glycogénolyse, gluconéogenèse, glycolyse, cycle des acides tricarboxyliques (cycle de Krebs), ß-oxydation, fermentation alcoolique et fermentation lactique
- Régulation du débit des voies métaboliques Exemple de la glycogénolyse et de la glycolyse

1-4 La cellule et son information génétique  
1-4-1 Le support de l'information génétique  
- L'ADN, support de l'information génétique  
- L'ADN dans la cellule Diversité des structures et de leur localisation (chromosomes, plasmide, ADN des organites)
- Le gène, unité d'information génétique  
- Organisation générale des génomes chez les procaryotes et les eucaryotes Structure des chromosomes, centromères, télomères, chromatine, caryotypes. ADN codant et non codant
1-4-2 Stabilité de l'information génétique  
- Réplication de l'ADN Principe de fonctionnement de l'ADN polymérase, son activité d'autocorrection
- Mitose Répartition conservative de l'information génétique, les mécanismes de l'interaction entre chromosomes et cytosquelette ne sont pas au programme général
- Réparation Cas des dimères de Thymine
1-4-3 Dynamique et variabilité de l'information génétique  
- Meïose  
- Mutations Mutations ponctuelles, chromosomiques Voir 7-6-3
- Réarrangement des gènes Exemple des immunoglobulines (les mécanismes ne sont pas au programme général)
- La conjugaison chez les bactéries Les mécanismes moléculaires ne sont pas au programme général
1-4-4 L'expression des gènes et son contrôle chez les eucaryotes  
- Transcription, traduction Les grandes étapes ; le détail des mécanismes moléculaires n'est pas au programme général
- Maturation des ARN messagers Cas de l'épissage
- Maturation des protéines Exemple d'une hormone ou d'une enzyme
- Contrôle hormonal de l'expression du génome Exemple de l'hormone thyroïdienne
- Allèlisme, dominance et récessivité  

1-5 Le cycle cellulaire  
- Différentes étapes du cycle : G1, S, G2, mitose, cytodiérèse  
- Le contrôle du cycle cellulaire Exemple du passage phase G2 - phase M
- La mort cellulaire, ses modalités Les mécanismes moléculaires ne sont pas au programme général
1-6 Diversité des types cellulaires  
1-6-1 Particularités des cellules procaryotes  
- Organisation, comparaison avec une cellule eucaryote Exemples : Escherichia coli / un plasmocyte
- Diversité bactérienne :  
. métabolisme On insistera sur la diversité des métabolismes. Les mécanismes moléculaires de ces métabolismes ne sont pas au programme général
. plasticité génétique Résistance aux antibiotiques
1-6-2 Organisation fonctionnelle de quelques cellules différenciées Cellule du parenchyme palissadique foliaire, cellule du phloème, spermatozoïde, cellules musculaires squelettique et cardiaque (autres cellules citées dans le programme général)
1-6-3 Totipotence, différenciation cellulaire Exemple d'une cellule méristématique caulinaire
1-7 Systèmes biologiques subcellulaires  
Les virus Cycle du bactériophage. Virus de la mosaïque du tabac. Virus de l'immunodéficience acquise humaine (structure, génome viral et cycle réplicatif)


2 - L'organisme, une société de cellules
NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
2-1 La notion d'organisme  
- Principes d'organisation : les colonies de cellules, l'état coenocytique, l'état pluricellulaire Exemple : Nostoc
Exemple : Caulerpa
- Jonctions et matrices cellulaires animales et végétales (voir 1)
- Tissus, organes, compartimentation Définitions à partir d'un nombre limité d'exemples pris dans les règnes animal et végétal
- Liquides extracellulaires des Métazoaires : nature, localisation, mise en mouvement, fonctions Liquide interstitiel, coelomique, hémolymphe, sang. Exemple de mise en mouvement : circulation des mammifères voir 7-2-3
- Lignées germinale et somatique  
2-2 L'origine de l'œuf  
2-2-1 Gamétogenèse  
- Aspects chromosomiques. Meïose (1-4-3) Gamétogenèse méïotique : amphibiens, gamétogenèse non méïotique : angiospermes
- Aspects cytologiques (enveloppes et réserves) Exemples : amphibiens, insectes
2-2-2 Rapprochement des gamètes, mécanismes cellulaire et moléculaires de la fécondation Exemples : oursins, angiospermes, espèce humaine (voir 7-4)
2-2-3 Transmission des gènes  
- cas des diploïdes Transmission d'un couple d'allèles, ségrégation de plusieurs couples d'allèles
- détermination du sexe Levures, drosophile, espèce humaine (7-4)

2-3 La construction des organismes (biologie du développement)  
2-3-1 Les gènes du développement et l'acquisition des plans d'organisation Drosophile, amphibiens, arabidopsis
2-3-2 Les migrations cellulaires au cours du développement Mouvements gastruléens chez les amphibiens
2-3-3 Différenciation et dédifférenciation cellulaires Lignée érythroblastique chez les mammifères, éléments conducteurs chez les angiospermes
La calogenèse et la rhizogenèse chez les angiospermes
2-3-4 La croissance Croissance discontinue : les insectes
Croissance des vertébrés : l'os long voir 7-2-1
Croissance des angiospermes : méristèmes, cambiums et histogenèse, rôle de l'auxine
2-3-5 Renouvellement cellulaire Exemple : remodelage osseux, érythrocytes dans l'espèce humaine voir 7-1
2-3-6 Mort cellulaire Au cours du développement embryonnaire et des métamorphoses (insectes, amphibiens)
Sénescence chez les végétaux (exemple de la feuille, angiospermes)
2-3-7 Les métamorphoses animales Insectes holométaboles, amphibiens anoures
2-4 La communication intercellulaire  
2-4-1 Notions de messagers, codage, messages, récepteurs cellulaires et transduction, extinction du signal Voir 1-2-4
2-4-2 La communication au cours du développement précoce chez les amphibiens Induction et régionalisation du mésoblaste
Voir 2-3-1
2-4-3 La communication nerveuse Neurone et tissus nerveux. Excitabilité neuronale. Synapses. Neurotransmetteurs. Message nerveux. Réflexes. Plasticité nerveuse
2-4-4 La communication hormonale Synthèse, libération, transport, transduction des différents types d'hormones. Exemples : hormone thyroïdienne, adrénaline, insuline, ecdysone, auxines, éthylène
2-4-5 La communication dans les mécanismes de l'immunité Présentation de l'antigène, CMH, récepteurs des cellules T, principe de l'intervention des interleukines (la diversité n'est pas au programme général)
2-4-6 Les communications cytoplasmiques Jonctions communicantes, plasmodesmes
Voir 1-2-4
2-5 Les principes de la défense de l'organisme Voir aussi 2-4-5, 7-6
- Les différents types de réponses immunitaires  
- L'hypersensibilité et la résistance acquise des végétaux  

3 - Plans d'organisation du vivant. Phylogénie

Les candidats devront maîtriser quatre types de connaissances, concernant : les méthodes actuelles de la systématique, les grandes lignes de la classification phylogénétique moderne des êtres vivants, l'histoire évolutive d'un petit nombre de lignées (reconstituées en s'appuyant sur des arguments génétiques, paléontologiques - tirés du programme de sciences de la Terre- et écologiques), les principaux plans d'organisation, leur diversité et leur mise en place au cours de l'évolution.

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
3-1 Les méthodes de la systématique  
- La méthode cladistique  
- L'apport des données moléculaires, en utilisant la méthode phénétique  
3-2 La phylogénie du vivant  
- Les trois domaines du vivant Eucariotes, Eubactéries, Archeae
- La structuration de l'arbre des eucaryotes : exemple de la discussion de la notion de champignon et d'algue Étude comparée de l'agent du mildiou, du Coprin, de Fucus et de l'Ulve
- L'origine endosymbiotique de la cellule eucaryote Exemple de l'origine des plastes de la lignée verte
3-3 Les plans d'organisation des métazoaires  
- Principaux plans d'organisation : symétrie, polarité Éponge, hydre, planaire, ascaris, néreis, langoustine, criquet, praire, buccin, un poisson, souris
- La classification des métazoaires : apports des caractères morpho-anatomiques et des séquences moléculaires  
- La convergence évolutive Exemple de la prise de nourriture (suspensivorie, psammivorie, prédation)
- Notion d'homologie et adaptation Exemple des membres des vertébrés
3-4 La "lignée verte" (Algues vertes et Archégoniates) et son adaptation au milieu aérien  
- Principaux plans d'organisation : symétrie, polarité Chlamydomonas, Ulve, Chara, Trebouxia, Polytric, Polypode, Pin, Cycas, une angiosperme
- Classification des Archégoniates et des Angiospermes  
- Adaptations végétatives : stratégie poïkilohydre, structures de soutien et de conduction, symbioses mycorhiziennes  
- Adaptation de la reproduction des Archégoniates  


4 - L'organisme dans son milieu

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
4-1 La nutrition des organismes  
4-1-1 Les formes de l'énergie. Besoins énergétiques et matériels des organismes Voir 1-1,1-3, 7-2-1
Autotrophie, hétérotrophie
4-1-2 La nutrition des autotrophes  
- Assimilation du CO2 par les végétaux photosynthétiques Capture de l'énergie lumineuse, assimilation du carbone (C3), les échanges gazeux et leurs variations, le bilan carboné au niveau de la plante entière
- Les formes de l'azote et leur assimilation par les organismes Champignons, procaryotes libres ou symbiotiques, plantes
4-1-3 La nutrition des hétérotrophes  
- La prise de nourriture Exemple de la prédation (insectes, mammifères)
- Système digestif et de digestion Exemple de la digestion extracellulaire des mammifères Voir 7-2-2
- Le parasitisme. Hématophagie. Osmotrophie Ectoparasites (sangsue, moustique). Mésoparasites (Cestodes)
- Les déchets du métabolisme Eau (protons). Dioxide de carbone. Composés azotés : exemple de l'urée
4-1-4 Les réserves
Nature, synthèse, utilisation
Exemples : graisse blanche, glycogène hépatique, réserves ovocytaires, graines amylacées et oléagineuses, réserves des organes végétatifs des Angiospermes
4-2 La réalisation des échanges avec le milieu (autres que la prise de nourriture)  
4-2-1 Les échanges gazeux  
- Les échangeurs de gaz (gaz - liquide, liquide - liquide). Caractéristiques générales Le tégument, les branchies, les poumons (alvéolaires, tubulaires), les trachées d'insectes, les stomates des plantes, le placenta
- La convection des fluides externes vecteurs des gaz dans l'échangeur Ventilation pulmonaire (exemple des mammifères voir 7-2-4) et trachéenne (insectes). Circulation d'eau au niveau des branchies(lamellibranches, téléostéens)
4-2-2 Les échanges d'eau et de solutés.
L'élimination des déchets
 
- Structure et fonction de deux organes excréteurs des animaux Protonéphridies, reins (voir 7-2-5)
- Le maintien de l'équilibre hydrominéral en milieu aquatique Exemple d'un animal en eau douce : hyperosmoticité
- Les problèmes de l'eau en milieu terrestre chez les végétaux Dessèchement et vie ralentie, réhydratation hygroscopique, reviviscence. Absorption de l'eau et absorption minérale, la transpiration et l'économie de l'eau, le contrôle du flux hydrique (stomates et régulation, adaptations morphologiques : xérophytes), les sèves et leur circulation
- Équilibre hydro - électrolytique et milieux de vie des animaux Réduction des pertes (imperméabilité tégumentaire, échanges à contre-courant, fermeture des stigmates), réabsorption de l'eau, production d'urine hyperosmotique, production d'eau métabolique, stockage de l'eau, tolérance à la déshydratation
4-3 Perception du milieu, intégration et réponses, squelette et port  
4-3-1 La perception de l'environnement  
- Étude d'un organe sensoriel La soie innervée d'un insecte
- Étude des fonctions sensorielles
(Deux exemples)
La perception de la gravité par les plantes, gravitropisme ; la vision voir 7-3-1
4-3-2 Intégration, réponse motrice et squelette des organismes mobiles  
- Les différents types de systèmes nerveux (SN) SN diffus, médullaires, ganglionnaires
- Les processus de cérébralisation Arthropodes, Céphalopodes, Vertébrés
- Les squelettes Squelette hydrostatique, exosquelette, test, endosquelette
- Les réponses motrices des animaux Les cellules et les fibres musculaires et leurs relations avec le squelette et le système nerveux. Un exemple de locomotion : la marche.
Voir 1-2-3 ; 7-3-1
4-3-3 Ancrage, port et mouvements des organismes fixés  
- La fixation des animaux au substrat ou à un hôte  
- L'ancrage des végétaux Crampons, rhizines. Appareil racinaire des plantes, rhizogenèse, ramification et croissance en longueur et en épaisseur. Adaptations fonctionnelles de l'appareil souterrain (rhizomes, bulbes, tubercules)
- Les tropismes Phototropisme, gravitropisme (voir 4-3-1)
- Le port des végétaux Dominance apicale, ramification des ligneux, influence des facteurs du milieu
4-4 Reproduction et cycles de développement  
4-4-1 Multiplication végétative, reproductions sexuée et asexuée  
- La reproduction sexuée
[espèce humaine : 7-4]
La sexualisation des individus (dioecie : gonochorisme, hermaphrodisme). Le rapprochement des partenaires (phéromones), la pollinisation des spermaphytes, l'autocomptabilité et l'autoincompatibilité des angiospermes. Le devenir du zygote : Angiospermes (fruits et graines)
- La reproduction asexuée
Principales modalités et conséquences sur les peuplements des milieux
Bourgeonnement, strobilisation, scissiparité, polyembryonie (Trématodes), formes de résistance (gemmules, statoblastes), multiplication végétative naturelle (plantes et champignons "imparfaits"). Vie coloniale (Cnidaires)
4-4-2 Les cycles de développement  
- Diversité des cycles de vie chez les protozoaires Cycles haplobiontiques (Apicomplexa), haplodiplobiontique (Foraminifères) et diplobiontique (Ciliophora)
- L'alternance des phases sexuées et asexuées chez les formes libres Cnidaires
- Les cycles des parasites Plasmodium, Trypanosoma brucci, Schistosoma, Tenia, Ascaris, rouille, mildiou
- Phénologie et synchronisation du cycle de reproduction des végétaux Germination des graines, levée de dormance, maturité de floraison


5 - Biodiversité, écologie, éthologie, évolution
Les connaissances demandées relèvent de deux cadres conceptuels : une version actuelle de la théorie de l'évolution et une vision quantitative de l'écologie fonctionnelle, fondée sur des connaissances apparaissant dans d' autres rubriques du programme. Ces deux approches permettent de décrire les interactions écologiques en se fondant sur des bases matérielles précises et en leur donnant un sens évolutif.
Les notions importantes doivent être connues avec précision et pouvoir être expliquées simplement, en utilisant un exemple (la liste est à titre indicatif) en envisageant les effets qualitatifs des différents processus évoqués ainsi que les ordres de grandeurs de leurs effets quantitatifs et des paramètres les plus déterminants ; l'approche mathématique approfondie des modèles théoriques n'est pas au programme de connaissances générales.

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
5-1 Histoire des concepts en évolution  
- Conception pré - darwinienne, la révolution darwinienne  
- La synthèse néo - darwinienne  
- Les modifications modernes (1960-1970) de la théorie de l'évolution  
- l'évolution des séquences est en grande partie neutre Exemple du polymorphisme mitochondrial chez l'homme (cf. 3 : applications phylogénétiques de la théorie neutraliste)
- la sélection opère au niveau du gène et non pour "le bien" de l'individu, du groupe ou de l'espèce : les caractères altruistes (favorables au niveau du groupe, mais diminuant la valeur sélective de l'individu) sont un paradoxe évolutif Exemple de l'évolution de la sénescence et de l'évolution de la sociabilité
- certains caractères biologiques résultent de contraintes : tous les caractères ne peuvent être adaptatifs Exemple de contraintes lors du développement : les mutations des gènes du développement affectent plusieurs caractères simultanément (cas des gènes Hox pour la souris, des gènes floraux d'Arabidopsis)
5-2 Génétique quantitative et des populations  
- Concept d'héritabilité, hétérosis, sélection artificielle Origine des plantes cultivées : blé et maïs
- Fréquences alléliques, fréquences génotypiques, régime de reproduction (autogamie et panmixie), pressions évolutives (sélection, mutation, migration, dérive), polymorphisme neutre (cf 5-1), sélectionné, cryptopolymorphisme, consanguinité Exemple de la diversité des variétés des plantes cultivées, de la Phalène du bouleau et des maladies génétiques humaines (voir 7-6-3, fréquences alléliques, fréquences des maladies à expression récessive ou dominante)
5-3 Espèce et spéciation  
- Définitions de l'espèce  
- Spéciation allopatrique et ses mécanismes, spéciation sympatrique Exemple d'une espèce en anneau
Les mécanismes de la spéciation sympatrique ne sont pas au programme général
- Notion de vicariance, endémisme, biogéographie  
5-4 Éthologie  
- Ontogenèse et déterminisme des comportements (expérience, maturation, empreinte), interactions comportementales et communication L'approche quantitative n'est pas au programme général
- Comportement et sélection naturelle, coût et bénéfices, valeur sélective (fitness), approche comparative, notion de stratégie évolutivement stable
- Sociabilité, groupements familiaux, grégaires et sociaux. Sélection de parentèle. Exemples. Groupements familiaux de mammifères, groupements grégaires d'oiseaux. Organisation sociale des hyménoptères (en relation avec structure génétique, haploïdie)
5-5 Populations, peuplements et communautés  
- Croissance et dynamique des populations Exemple de communautés expérimentales de protozoaires ou de bactéries
- Interactions entre populations : compétition interspécifiques, niche écologique, relations prédateurs - proies et hôtes - parasites, approche qualitative du formalisme de Lotka-Volterra, conception évolutive des interactions durables Exemple des stratégies de transmission des parasites (Schistosomes)
- Notion de peuplement (guildes), succession écologique (peuplements pionniers et climaciques, zonation) Exemple : le littoral sableux océanique (de la zone intertidale à l' arrière - dune)
5-6 Écologie fonctionnelle, écosystèmes  
- Zonation écologique au niveau de la planète (biomes terrestres et océaniques)  
- Le sol et ses composants Exemple : le sol brun forestier
- Flux d'énergie, réseaux et pyramides trophiques, étude d'un écosystème et comparaison avec un agrosystème Exemple : les écosystèmes planctoniques océaniques. La forêt caducifoliée et le champ de blé
- Participation des êtres vivants aux cycles de l'eau, du carbone et de l'azote, accumulation de substances toxiques Exemple : la concentration des métaux lourds dans les chaînes trophiques
5-7 Biodiversité et biologie de la conservation  
- Définition et portée du concept de biodiversité. Échelles (génétique, spécifique, écologique)  
- Dynamique de la biodiversité (maintien, extinction d'origine anthropique)  
- Biologie de la conservation et gestion durable des populations Exemple : pelouse à orchidées


6 - L'utilisation du vivant et les biotechnologies
Il convient de prendre en compte les problèmes posés par ces méthodes et leurs conséquences (économiques, écologiques, éthiques, légales, judiciaires...). Le candidat doit pouvoir répondre ou proposer des éléments de réponse à des questions de tous les jours, apparaissant dans les médias et éventuellement reprises par des élèves.
La technologie proprement dite (bioingénérie) n'est pas au programme.

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
6-1 Les produits biologiques, matières premières de l'industrie Blé, raisin, lait, cellulose, phytocolloïdes algaux
6-2 Bases scientifiques des biotechnologies  
6-2-1 Le génie génétique Clonage des gènes, hybridations moléculaires (southern), amplification de l'ADN (PCR)
6-2-2 La génomique Marqueurs génétiques moléculaires (RFLP), empreintes génétiques. Principe du séquençage des génomes
6-2-3 Les cultures in vitro
Cultures de cellules animales et végétales.
Cultures bactériennes
Facteurs physico-chimiques. Principes de l'élaboration des milieux de culture
6-3 Utilisation des micro-organismes dans l'industrie  
6-3-1 Utilisation des micro-organismes dans la production de biomasse Levures, champignons, bactéries
6-3-2 Application des métabolismes microbiens.
Rôle des micro-organismes dans les transformations industrielles
Fermentations industrielles, alimentaires
6-3-3 Les substances d'intérêt issues des micro-organismes  
- Utilisation des enzymes microbiennes Exemple de la Taq polymérase
- Production de métabolites naturels Antibiotiques, vitamines
- Production de molécules recombinantes Vaccins recombinants
6-4 Biotechnologie des plantes et des animaux  
6-4-1 Méthodes de clonage ; conservation de la structure génétique Micropropagation : méristèmes, bourgeons. Exemples : pomme de terre, orchidées
6-4-2 Induction d'une variabilité génétique
Mutagenèse artificielle
Méthodes physiques et chimiques
6-4-3 Les biotechnologies de l'embryon Insémination artificielle chez les animaux
Pollinisation artificielle chez les végétaux
Androgenèse
6-4-4 Les transformations génétiques  
- Exemple-modèle Agrobacterium tumefaciens et son utilisation chez les plantes
- Éléments sur les applications agronomiques, industrielles, médicales  


7 - Éléments de biologie et de physiologie dans l'espèce humaine
Cette rubrique est incontournable eu égard au contenu des programmes de l'enseignement secondaire et, ce qui est en parfait accord avec les programmes, du rôle effectif de la pratique de tous les jours des enseignants de SVT, SV-STU en prise directe avec des événements de société relevant de la discipline.
Le niveau de connaissances demandé est élémentaire. Cette limitation ne doit pas se traduire par une connaissance dogmatique, il convient de retenir l'observation et la démarche expérimentale évoquées en introduction du programme des Sciences de la vie. De nombreux éléments apparaissant dans les différentes rubriques du programme peuvent trouver leur illustration et leur application ici et à tous les niveaux d'organisation. En raison du volume du programme, cette démarche est réaliste et pragmatique mais elle ne doit pas être systématique. Il convient de tenir compte des apports indispensables de la physiologie comparative dans la compréhension et/ou l'explication des phénomènes qui ne peuvent être bénéfiques que si l'on connaît suffisamment la biologie des organismes concernés par la ou les fonctions envisagées. Le même type de raisonnement peut s'appliquer aux aspects pathologiques qui, dans le cadre du concours, correspondent à un minimum de réponse possible vis -à- vis des élèves et à une meilleure appréhension et/ou explication des phénomènes observés chez l'homme sain.

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
7-1 Le corps humain  
- Anatomie élémentaire topographique, macroscopique, systémique Organes, systèmes et appareils
Données pondérales
- Composition, milieu intérieur et sa constance (homéostasie), compartiments liquidiens, le sang Hématocrite, formule, groupes. Voir 2-3-5
7-2 Échanges de matière et d'énergie entre l'organisme et le milieu et à l'intérieur de l'organisme  
7-2-1 Besoins de l'organisme et leur couverture  
- La dépense énergétique et ses variations
Calorimétrie. Dépense de fond, métabolisme de base. Variations
Principes (voir 1-3). Mesures et valeurs. Thermorégulation : voir 7-5
- La couverture des besoins, nutrition, alimentation Aspects quantitatifs et qualitatifs. Nutriments indispensables. Vitamines. Oligo-éléments.
- chez l'adulte (état stationnaire) Rations alimentaires
- lors de la croissance Balance azotée. La croissance osseuse, rôle des hormones. Les mécanismes moléculaires approfondis ne sont pas au programme général
7-2-2 Digestion, absorption, métabolismes  
- Anatomie fonctionnelle du tube digestif et des glandes annexes (compléments de 7-1) Les différents composants. Un exemple de cellule sécrétrice : cellule pancréatique
- Digestion et absorption
Les phases : localisation, chronologie des phénomènes, sécrétions exocrines et endocrines
Absorption et transport des nutriments
Description globale et exemple du pancréas
- Métabolismes.
Devenir des nutriments. Réserves. Déchets
Ajustements des voies métaboliques entre les repas.
Phase post-prandiale. Phases du jeûne. Etat hormonal et voies métaboliques (schéma de Cahill actualisé). Le détail des voies métaboliques n'apparaît pas dans cette présentation
7-2-3 La circulation  
- Anatomie fonctionnelle du cœur et des vaisseaux (compléments de 7-1) Cardiomyocytes (voir 1-2-4 ; 1-6-2). Tissu nodal. Cavités, vaisseaux, valves. "Centres" nerveux et voies nerveuses impliqués dans le fonctionnement
- Le cycle cardiaque ECG, pressions, fréquence, volume d'éjection systolique, débit cardiaque
- Les vaisseaux et les circulations locales Vasomotricité, répartition du débit cardiaque,
Notion de circulation nourricière et/ou fonctionnelle
- La pression artérielle Définition. Contrôle : le baroréflexe
- Ajustements en fonction des besoins de l'organisme et/ou des variations du milieu Voir 7-5-3
7-2-4 La respiration  
- Anatomie fonctionnelle du système neuro-mécanique ventilatoire (compléments de 7-1) Le thorax. Muscles respiratoires. Poumons : voies de conduction, zone d'échange. Alvéoles. Surfactant. "Centres" nerveux et voies nerveuses impliqués
- La ventilation.
Action des muscles respiratoires. Activité rythmique
Volume courant, fréquence, débit ventilatoire
Espace mort, ventilation alvéolaire. La mécanique ventilatoire proprement dite n'est pas au programme
- Transport des gaz respiratoires par le sang. Effet Bohr. Effet Haldane Les mécanismes moléculaires approfondis du fonctionnement de l'hémoglobine ne sont pas au programme général
- Échanges gazeux alvéolo-capillaires et tissulaires. Diffusion des gaz. Bilan : débits de consommation d'oxygène, de production de dioxyde de carbone. Relation de Fick
- Ajustements de la ventilation selon les besoins de l'organisme et/ou les conditions du milieu Représentation schématique : l'appareil effecteur, les stimulus, les chimiorécepteurs (nature, localisation), le transfert des informations, les "centres", les réponses. Les aspects moléculaires et expérimentaux approfondis ne sont pas au programme général.Voir 7-5-3
7-2-5 L'excrétion  
- Anatomie fonctionnelle de l'appareil excréteur. (compléments de 7-1) Reins, vessie, voies urinaires, vascularisation. Néphrons.
- Diurèse. Éimination urinaire. Méthodes : clairances, micro-ponctions
- Filtration glomérulaire. Circulation rénale.  
- Phénomènes de réabsorption, excrétion, sécrétion. Concentration de l'urine Exemples : glucose, sodium, eau, PAH
- Élimination des substances chimiques exogènes Fonctions d'excrétion du rein et principes des réactions de détoxification et organes impliqués : exemple de l'alcool et du foie
7-3 Échanges d'informations entre l'organisme et le milieu et à l'intérieur de l'organisme ; réponses de l'organisme  
7-3-1 Fonctions nerveuses. Le mouvement  
- Le tissu nerveux. Le message nerveux Neurone. Synapses. Cellules gliales. Potentiels d'action, potentiels synaptiques, potentiels de récepteurs. Neurotransmetteurs et leurs récepteurs. Intégration synaptique
- Organisation structurale et fonctionnelle du système nerveux (compléments de 7-1) Système nerveux central, périphérique, autonome
- Fonctions sensorielles. Principes généraux : stimulus, récepteurs, voies nerveuses, codage sensoriel Exemple : la vision, des molécules aux processus d'intégration cérébrale
- Fonctions motrices, posture, mouvement.
Contrôle pyramidal et extra-pyramidal
Régulation du tonus musculaire, de la posture et de l'équilibration. La marche
Muscles, tendons, insertion sur le squelette, levier. Innervation, motoneurone, unité motrice, couplage excitation - contraction. Réflexe myotatique. Voir 1-2-3
- Hypothalamus et fonctions neuro-végétatives Tableau schématique des interventions de l'hypothalamus. Exemples voir : 7-4, 7-5-2, 7-2-3
- Conscience et comportement. Apprentissage et mémoire État de veille. Le sommeil.
- Pathologie Éléments généraux sur des maladies neurologiques et psychiatriques ; les médicaments psychotropes
7-3-2 Communications intercellulaires.
Endocrinologie
 
- Les hormones Tableau schématique : nom, structure chimique, glande sécrétrice, cible(s), action, mécanisme de transduction (non détaillé au niveau moléculaire)
- Complexe hypothalamo - hypophysaire, neuro - endocrinologie Anatomie, substances impliquées
- Les régulations en endocrinologie Exemples de la reproduction (voir 7-4) et de la régulation de la glycémie (voir 7-5-2)
7-4 Reproduction et activité sexuelle  
7-4-1 Anatomie fonctionnelle des appareils reproducteurs féminin et masculin (complément de 7-1) Les fonctions de reproduction servent également d'exemple de régulation et d'intégration endocriniennes
7-4-2 Différenciation sexuelle, puberté, maturité, ménopause  
7-4-3 Fonctions exocrines et endocrines des testicules et des ovaires. Spermatogenèse, transport des spermatozoïdes. Ovogenèse, cycle ovarien, cycle menstruel. Contraception, contragestion
7-4-4 Grossesse, accouchement, lactation Interventions hormonales. Échanges foéto - maternels majeurs. Suivi de la grossesse. Diagnostic prénatal.
7-5 Homéostasie, régulations et réponses intégrées de l'organisme  
7-5-1 Aspect général : homéostasie et systèmes de régulation. Notions de grandeur réglée, valeur de consigne ("fixe", variable), système réglé, système réglant, rétroaction négative, réponse(s) adaptative(s)
7-5-2 Exemples de grandes régulations et de leur perturbation  
- pH plasmatique Acidoses, alcaloses
- glycémie Hypoglycémie, hyperglycémie. Diabètes
- température interne (thermorégulation) Hypothermie, hyperthermie. Fièvre
7-5-3 Réponse intégrée de l'organisme Exemple : ajustements et adaptations respiratoires et cardio-vasculaires à l'exercice physique. Effets de l' entraînement à l'endurance
7-6 Les défenses de l'organisme  
7-6-1 La défense immunitaire
Les cellules et les molécules du système immunitaire. La défense non spécifique. La défense spécifique.
Voir aussi 2-4-5, 2-5. Présentation élémentaire. Les mécanismes moléculaires approfondies ne sont pas au programme général
7-6-2 L'hémostase  
7-6-3 L'homme face aux maladies  
- Éléments relatifs à diverses affections : maladies infectieuses (origine bactérienne et virale - maladies parasitaires), maladies génétiques, maladies du métabolisme, les cancers... Exemples (non limitatif et/ou exclusif) : SIDA, diphtérie, grippe, MST, paludisme,hémoglobinopathies, thalassémies, myopathies, diabètes...
- Éléments relatifs à la prophylaxie et à la thérapeutique (antibiothérapie, vaccinothérapie, sérothérapie, dépistage, médicaments...)  


Sciences de la Terre et de l'Univers
Le programme de connaissances générales est fondé sur une bonne connaissance des principaux objets géologiques à l'échelle du monde et du territoire national (métropole et outre-mer). Ainsi, les candidats doivent connaître les grands traits de l'évolution géologique (continents et océans) en s'appuyant sur des documents incontournables tels que la carte géologique du monde, la carte géologique de l'Europe, la carte géologique de la France à 1/1 000 000 (édition 1996), et la carte de l'âge des fonds océaniques.
Les candidats doivent, par ailleurs, maîtriser les bases des principales disciplines des sciences de la Terre : géophysique, pétrologie-géochimie, tectonique, sédimentologie, paléontologie. Les méthodes ou techniques qui servent ces disciplines et qui s'appliquent aux enveloppes internes et externes, doivent être connues dans leurs principes élémentaires. On retiendra en particulier :
- l'identification macroscopique et microscopique des principaux minéraux, roches magmatiques, métamorphiques et sédimentaires, minerais indispensables à la compréhension des grands phénomènes géologiques inscrits au programme ;
- l'identification macroscopique et/ou microscopique des principaux fossiles et ichnofossiles (bioturbations), présentant un intérêt stratigraphique ou un intérêt paléoenvironnemental ;
- la lecture des cartes géologiques et la réalisation de coupes, de schémas structuraux et de bloc-diagrammes simples (passage 2D-3D). Des connaissances minimales sont requises en ce qui concerne les grands principes de représentation cartographique et de projection ;
- les techniques de projection plane d'objets tridimensionnels, appliquées notamment à la microtectonique et à la sismologie (mécanismes au foyer) ;
- l'analyse de documents satellitaires usuels : images dans le visible et l'infra-rouge, radar ;
- les principes d'acquisition de documents géographiques et géophysiques usuels et leur interprétation (cartes topographiques et bathymétriques, cartes de réflectivité des fonds marins, profils sismiques et sismogrammes, cartes d'anomalies magnétique et gravimétrique, cartes d'altimétrie satellitaire) ;
- les bases théoriques essentielles des analyses géochimiques (majeurs, traces, isotopes stables et radiogéniques), en liaison avec les types d'objets étudiés (roche/minéral magmatique ou métamorphique, test de foraminifère, fluides interstitiels, etc.) ;
- les bases théoriques essentielles de la géochronologie relative et absolue et le découpage des temps géologiques qui en est déduit.
Ces connaissances méthodologiques s'appuieront sur une maîtrise des grands principes de la physique et de la chimie indispensables en sciences de la Terre, notamment dans les domaines de la mécanique des solides et des fluides, des champs de potentiel (magnétisme et gravité), de l'optique, de la thermodynamique et de la chimie des solutions. Sont nécessaires également des bases d'analyse statistique et de distribution temporelle. Enfin, il est souhaitable, dans quelques cas, de faire appel à l'évolution des idées dans le domaine des sciences de la Terre.
Le programme est organisé en quatre grandes rubriques :
1 - La Terre actuelle
2 - Le temps en sciences de la Terre
3 - L'évolution de la planète Terre
4 - Gestion des ressources et de l'environnement

1 - La Terre actuelle

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
1-1 La planète Terre dans le système solaire  
- Structure et fonctionnement du Soleil et des planètes L'étude se limitera à la composition des planètes et des atmosphères planétaires, ainsi qu'à leur activité interne. La connaissance du mouvement des planètes se limitera aux lois de Kepler
- Spécificité de la planète Terre.  
- Météorites et différenciation chimique des planètes telluriques  
1-2 Forme et structure actuelles de la Terre  
- Le géoïde  
- Structure et composition des enveloppes : noyau, manteau, lithosphères océanique et continentale, hydrosphère (liquide, glace), atmosphère, biosphère  
1-3 Géodynamique externe  
- Distribution de l'énergie solaire dans l'atmosphère et à la surface de la Terre, bilan radiatif, effet de serre. Zonations climatique et biogéographique. Interactions biosphère/atmosphère On se limitera à la zonation climatique globale
- Circulations atmosphérique et océanique ; circulation thermohaline.
Couplage mécanique océan ­atmosphère. Échanges chimiques et énergétiques de carbone et de chaleur
hydrosphère - atmosphère
Les développements théoriques sur la force de Coriolis ne sont pas au programme
On se limitera aux échanges d'eau, de dioxyde
- Géomorphologie continentale et océanique ; mécanismes d'érosion, d'altération et de transport ; sédimentation actuelle. On se limitera à l'étude de l'influence de la lithologie et du climat.
- Rôles de la vie dans la genèse des roches La pédogenèse n'est pas au programme
1-4 Géodynamique interne du globe  
- Dynamique du noyau et champ magnétique On se limitera à la composante dipolaire du champ sans développement mathématique
- Dynamique mantellique : convection et panaches. Tomographie sismique, arguments géochimiques. Élaboration d'un "modèle Terre" La convection ne fera l'objet d'aucun développement mathématique ; on se limitera à la signification physique du nombre de Rayleigh.
- Transfert thermique, flux et hydrothermalisme On se limitera à l'exemple de l'hydrothermalisme océanique
- Mobilité horizontale et verticale de la lithosphère : la tectonique des plaques. Cinématique instantanée ; failles actives (sismo-tectonique) ; géodésie terrestre et satellitaire. Cinématique ancienne : paléomagnétisme et anomalies magnétiques Les aspects purement techniques de la géodésie ne sont pas au programme
- Les grandes structures géologiques :  
. en zone de divergence : Rifts continentaux . Evolution des rifts et des marges passives .
des la croûte océanique à l'axe des dorsales ; aspects tectoniques et magmatiques ;
comparaison avec le modèle ophiolitique
À l'aide d'exemples judicieusement choisis, on s'attachera plus à dégager les caractéristiques essentielles de chaque type de structure Genèse qu'à l'étude exhaustive de nombreux exemples. On ne traitera pas des discontinuités non transformantes, des centres d'accrétion en recouvrement, ni des propagateurs.
. en zone de coulissage :
Failles transformantes et décrochements
 
. en zone de convergence :
Évolution thermomécanique de la lithosphère océanique hors axe. Subduction et phénomènes associés : évolution de la lithosphère subduite, métamorphisme, transfert de fluides et genèse des magmas d'arc, recyclage mantellique, bassins d'arrière arc.

L'obduction. Collision continentale, sutures ophiolitiques et grands coulissages intracontinentaux d'après l'analyse de chaînes de montagne. Déformations à toute les échelles, géométrie des structures, marqueurs cinématiques, comportement rhéologique. Métamorphisme et transferts de fluides : assemblages minéralogiques et faciès, thermobaromètres, chemins Pression - Température - temps (P,T,t). Magmatisme associé. Désépaississement lithosphérique dans les chaînes de collision. Erosion et genèse des sédiments terrigènes et chimiques.
On ne traitera pas de la subduction de dorsales océaniques






L'analyse quantitative des contraintes se limitera à l'utilisation du diagramme de Mohr.
. en zone intraplaque :
Points chauds et lignes chaudes
On ne traitera pas de la diversité géochimique des magmas de points chauds. Par contre, l'importance des plateaux océaniques sera nettement soulignée.


2 - Le temps en sciences de la Terre : âges, durées et vitesses des processus géologiques

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
2-1 Chronologie relative, continuité / discontinuité  
- Bases stratigraphiques et sédimentologiques de la chronologie relative.  
- Principes de la biostratigraphie. Notion de taxon et de biozone On se limitera à quelques exemples de biozonation (macro, micro, nanofossiles)
- Sismostratigraphie et bases de la stratigraphie séquentielle Le traitement des données sismiques n'est pas au programme
- Bases de la cyclostratigraphie (carottes, terrain) On ne traitera pas de l'analyse spectrale des cyclicités sédimentaires
- Approches physiques et chimiques de la stratigraphie. Inversions du champ magnétique et magnétostratigraphie.  
2-2 Géochronologie absolue
Radiochronologie : bases géochimiques, exemples de calculs d'âges, domaines d'application ; cas particulier des isotopes cosmogéniques
On se limitera aux couples Rb/Sr, U/Pb, et à l'isotope cosmogénique 14C.
2-3 Synthèse  
- Mise en corrélation des différents marqueurs chronologiques  
- L'échelle des temps géologiques et la signification des différents types de coupures. La succession et la durée des ères et des systèmes doivent être acquises, mais la connaissance exhaustive des étages n'est pas requise
- Durée et vitesse des phénomènes géologiques : rythmes, cycles et événements. Exemples en magmatisme, métamorphisme, tectonique, et sédimentation.  


3 - L'évolution de la planète Terre

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
3-1 L ' évolution précoce de la planète Terre  
- L'univers et les grandes étapes de la formation du système solaire On se limitera à quelques étapes de la nucléo synthése, ainsi qu'à la formation de la planète Terre
- Différenciation chimique : formation du noyau et du manteau primitif. Dégazage du manteau, formation de l'atmosphère et de l'hydrosphère primitives.
Genèse et croissance de la croûte continentale.
Évolution géochimique du manteau
On se limitera à la distinction d'un manteau primitif et d'un manteau appauvri sur la base de la distribution des éléments incompatibles et du seul couple Rb/Sr.
- Particularités de la géodynamique archéenne : flux de chaleur, fusion et composition des magmas (TTG, komatiites)  
3-2 Enregistrements sédimentaires des paléoclimats et des phénomènes tectoniques  
- Sédimentation marine épicontinentale et variations du niveau marin mondial  
- Sédimentation océanique et variation de la profondeur de compensation des carbonates  
- Enregistrement sédimentaire à haute résolution des variations paléoclimatiques : aspects minéralogiques, paléontologiques et géochimiques On se limitera à un exemple d'enregistrement climatique par un organisme marin et à un exemple d'enregistrement palynologique
- Forçage orbital (cycle de Milankovic) et forçage solaire. Aspects océaniques et continentaux  
- Géométrie des accumulations sédimentaires : dépôts synrift (fossés d'effondrement et marges passives), sédiments en front de chaîne, grands deltas sous- marins.  
- Subsidence, enfouissement et diagenèse des sédiments.  
3-3 Les fossiles : témoins de l' évolution biologique et physico-chimique de la Terre  
- Premiers vestiges de l'activité biologique et hypothèses sur l'origine de la vie.  
- Processus de fossilisation. Principes de l'étude statistique des populations de fossiles.  
- Roches exogènes précambriennes, enregistreurs de l'évolution initiale de l'atmosphère et de l'hydrosphère.  
- Apparition de la cellule eucaryote et diversification des Métazoaires. Grandes étapes de la conquête du milieu terrestre et du milieu aérien. Radiations adaptatives et extinctives : corrélation avec les changements de l'environnement. Événements "catastrophiques" dans l'histoire de la Terre ; notion de crise biologique. On s'attachera davantage à montrer les grandes étapes d'évolution de la biosphère qu'à une connaissance exhaustive d'exemples.

On ne traitera que la limite Crétacé -Tertiaire
- Reconstitutions de quelques paléoenvironnements à partir de biocénoses fossiles et d'ichnofossiles.  
- Origine et évolution des Hominidés.  
3-4 Formation et dislocation d'un mégacontinent : la Pangée  
- Accrétion et dispersion des masses continentales  
- Conséquences : modification de la circulation des enveloppes fluides ; conséquences climatiques et biologiques  
3-5 Bilan des transferts d'énergie et de matière  
- Transferts thermiques vers la surface : conduction et convection, relations avec les processus géodynamiques.  
- Transferts sédimentaires particulaires et en solution ; temps de résidence.  
- Bilans érosion - sédimentation.  
- Cycles géochimiques : principaux réservoirs, flux et notion de bilan quantitatif. On ne traitera que du cycle du carbone


4 - Gestion des ressources et de l'environnement

NOTIONS - CONTENUS
PRÉCISIONS - LIMITES
- Ressources minérales : conditions de formation des concentrations d'intérêt économique, méthodes de prospection et d'exploitation. On se limitera à l'exemple de l'or
- Ressources énergétiques : matières organiques fossiles, géothermie, minerais radioactifs. On ne traitera pas du problème du méthane et des hydrates de gaz
- Gestion des sites et environnement  
- Eaux continentales de surface et souterraines.
Exploitation et protection des ressources en eau ; exemples de pollution.
 
- Grands ouvrages et matériaux de construction On se limitera au cas des barrages. On ne traitera que des ciments, bétons, briques et plâtre, ainsi que des pierres de taille
- Prévision et prévention des risques naturels : l'exemple du risque sismique. On distinguera les notions d'aléa et de risque sismique. On insistera sur la prévention et la gestion du risque sismique


PROGRAMME DE SPÉCIALITÉ
Secteur A : biologie et physiologie cellulaires, biologie moléculaire ; leur intégration au niveau des organismes
Le programme de spécialité du secteur A porte sur les rubriques 1, 2, 6 et 7 du programme général et sur les 20 thèmes suivants étudiés de façon approfondie en envisageant le niveau des connaissances et celui des approches méthodologiques et techniques.
Cette démarche thématique permet d' approfondir globalement les éléments des rubriques 1, 2 et 6 du programme de connaissances générales sans les reprendre exhaustivement en indiquant à chaque fois les attendus et les limites. L' approfondissement de certains aspect de la rubrique 7 n' apparaît que pour des questions d' intégration accompagnant le libellé de la définition du secteur.
1 - Les matrices extra - cellulaires
2 - Le contrôle du cycle cellulaire
3 - Le contrôle de l' expression des gènes chez les eucaryotes
4 - La plasticité des génomes
5 - Les éléments génétiques mobiles
6 - Les virus : diversité, relations avec les cellules hôtes, effets pathogènes, oncogènes, défense des organismes
7 - L' hérédité cytoplasmique
8 - Les gènes du développement chez les animaux et les végétaux
9 - La biotechnologie de l'ADN recombinant et la production de protéines recombinantes
10 - Les mécanismes cellulaires et moléculaires de l' apoptose
11 - Les migrations et l' adhésion cellulaire
12 - Le parasitisme à l'échelle moléculaire et cellulaire
13 - Les coopérations entre organites cellulaires
14 - Les métabolismes des principaux organes : foie, muscles squelettiques et cardiaque, rein, tissus adipeux, érythrocytes
15 - Neurobiologie, neurosciences. Neurogenèse, synaptogenèse. Excitabilité neuronale. Réseaux neuronaux, encodage et traitements sensoriels. Apprentissage et mémoire.
16 - Les réactions de phosphorylation des protéines et les régulations cellulaires
17 - Les pigments respiratoires. Structures. Synthèse, dégradation, régulation et dysfonctionnements (synthèse, mutations). Mécanismes de fonctionnement
18 - Le calcium dans la cellule
19 - Les réponses au stress : aspects moléculaires et cellulaires
20 - Intégration au niveau des organismes : réponses métaboliques et hormonales lors de l'activité physique dans l'espèce humaine.
Secteur B : biologie et physiologie des organismes et biologie des populations, en rapport avec le milieu de vie
Le programme de spécialité du secteur B porte sur les rubriques 3, 4, 5 et 7 du programme de connaissances générales et sur les 20 thèmes suivants étudiés de façon approfondie en envisageant le niveau des connaissances et celui des approches méthodologiques et techniques.
Cette démarche thématique permet d' approfondir globalement les éléments des rubriques 3, 4 et 5 du programme de connaissances générales sans les reprendre exhaustivement en indiquant à chaque fois les attendus et les limites. L'approfondissement de certains aspects de la rubrique 7 n'apparaît que pour des questions d'intégration accompagnant le libellé de la définition du secteur.
1 - L'horloge moléculaire et ses limites
2 - La chimérisation des génomes chez les eucaryotes
3 - La métamérie et la régionalisation du corps : exemple des arthropodes et du squelette axial des vertébrés
4 - Les appareils circulatoires et respiratoires chez les vertébrés
5 - Les cryptogames vasculaires
6 - La notion d' ADN égoïste
7 - Les régimes de reproduction et de structuration spatiale des populations
8 - La sélection sexuelle. L ' évolution du sexe et de la recombinaison
9 - Les mimétismes
10 - Les stratégies évolutivement stables
11 - La co-évolution et la co-spéciation ; les phylogénies comparées
12 - La dynamique des populations (systèmes eutrophisés, successions végétales et pédogenèse en climat tempéré, effet des glaciations)
13 - La diversité trophique, les systèmes digestifs et les modalités de la digestion
14 - Les pigments respiratoires : structures, fonction, ajustements aux besoins des organismes et aux conditions du milieu
15 - Photoréception, photoperception chez les animaux et les végétaux. Conséquences biologiques
16 - Les métamorphoses chez les arthropodes
17 - La vie dans la zone intertidale
18 - Neurobiologie et neurosciences : neurogenèse, excitabilité neuronale, réseaux neuronaux, encodage et traitements sensoriels. La perception de l' environnement.
19 - Le calcium dans l'organisme
20 - Intégration aux niveau des organismes et du milieu : la vie des organismes en conditions extrêmes du milieu. Température ambiante. Altitude (y compris l'espèce humaine au repos et lors de l'exercice musculaire).
Secteur C : sciences de la Terre et de l'Univers, interactions entre la biosphère et la planète Terre
Le programme de spécialité comporte le programme de connaissances générales et deux thèmes différents détaillés ci-dessous. Par ailleurs, le programme de spécialité s'appuie sur une bonne connaissance :
- des imageries géophysiques de l'intérieur de la Terre et de la surface (domaine continental et océanique),
- des imageries satellitales (différents spectres) des surfaces marine/océanique et terrestre,
- de l'utilisation des traceurs géochimiques (majeurs, traces, isotopes) dans l'analyse des processus profonds et superficiels,
- des outils gravimétriques et géomagnétiques.
Les candidats doivent également maîtriser les séries temporelles et les distributions spatiales. Chaque fois que cela est possible, on abordera les phénomènes tels qu'on peut les percevoir actuellement (ou dans un passé récent) et leur évolution au cours de l'histoire de la Terre (avec les archives géologiques de ces évolutions, et/ou des modélisations).
Dans les différentes parties du programme, on mettra l'accent sur la séparation entre :
- les outils d'acquisition de données (structure géométrique, mesure, etc.) et les outils mathématiques associés,
- les outils conceptuels de traitement (ex : approche séquentielle/génétique de la stratigraphie) ,
- les modélisations au sens strict (fonctionnements reconstitués de manière analogique et/ou mathématique).
1 - Transferts énergétiques et transferts de matière dans le système Terre.
1-1 Bases physiques et chimiques des transferts d'énergie et de matière
- Conduction, convection, rayonnement ; gradients et flux thermiques ; couches limites thermiques
- Changements de phases : bases thermodynamiques, règle de Gibbs, équation d'état des silicates. États physiques de l'eau, stabilité des hydrates de gaz (CH4, CO2, H2S). Solutions solides et liquides . Fusion et cristallisation ; équilibres binaires et ternaires. Thermo - barométrie des transformations cristallines .
- Rhéologie et mécanismes de déformation à l'état solide ; élasticité et plasticité ; notion de viscosité ; déformation expérimentale et lois rhéologiques ; les défauts cristallins et leurs rôles dans la déformation plastique. Analyse des contraintes ; propagation des ruptures ;
- Propagation des ondes sismiques, anisotropie et tomographie sismique
- Champ de pesanteur et champ magnétique
- Bases de la mécanique des fluides et comportement des milieux biphasés :déplacement particulaire, suspension, traction ; types d'écoulement ; transfert des solutés, advection et diffusion
- Fractionnement élémentaire et isotopique ; notion de potentiel chimique, coefficient de partage et thermobarométrie ; processus de diffusion ; cas des éléments traces ; fractionnement isotopique cinétique et d'équilibre ; effets vitaux (18O et 13C).
- Désintégration des radioéléments : grandes chaînes de désintégration, isotopes cosmogéniques
1-2 Applications géochronologiques
- Utilisation des rapports isotopiques ; méthodes par paliers ; concordia ; température de blocage ; comportement des minéraux hérités
- Traces de fissions, thermoluminescence
- Diversité et intérêts des isotopes cosmogéniques.
1-3 Couplages et découplages aux interfaces des enveloppes
- Géodynamo
- Cinématique lithosphérique et ses référentiels ; subductions océaniques et continentales ; exhumation syn et post-orogénique ; délamination lithosphérique
- Variations rhéologiques verticales et horizontales dans la croûte et manteau ; déformations profondes et superficielles à toutes les échelle : aspects continus et discontinus
- Convection mantellique ; couche D'', instabilité et panaches ; variabilité des fusions crustale et mantellique
- Albédos terrestre et océanique : variations géographiques et temporelles ; bilan radiatif et dynamique de l'atmosphère ; couplage océan­atmosphère ; ondes océaniques internes et mouvements troposphériques
- Circulations globales ; circulation thermo- haline de l'océan ; rôle climatique des grands courants superficiels. Échanges à l'interface océan/atmosphère ; transferts atmosphériques ; dispersion des polluants
- Rôle des fluides à différentes échelles dans les processus exogènes et endogènes (diagenèse, métamorphisme, déformations) ; hydrothermalisme océanique et continental
1-4 Applications aux cycles géochimiques : flux, réservoirs, temps de résidence et bilans
- Les magmas : ségrégation, ascension ; mise en place et différenciation ; rôles dans l'évolution chimique du manteau et de la croûte
- Dynamique sédimentaire à différentes échelles (processus hydromécaniques, architecture des corps sédimentaires) ; processus d'érosion et bilan des transferts continent-océan (détritique, chimique) ; approche mécanique des phénomènes gravitaires de surface (glissements en masse, fluidisation.)
- L'eau : cycle de l'eau dans les enveloppes solides, liquides et gazeuses ; accumulation et fonte des masses glaciaires ; flux continentaux
- Le carbone : transit et immobilisation sous formes oxydées et réduites
- Les carbonates et la silice
- Concentrations minérales et élémentaires ; enrichissements élémentaires océaniques par les flux continentaux et hydrothermaux ; impact biologique
- Cycles géochimiques élémentaires ; signature élémentaire et isotopique des grands réservoirs.
2 - La biosphère et l'environnement terrestre : état, évolution et anthropisation
2-1 Facteurs internes et forçages externes à différentes fréquences
- Activité solaire ; taches et fluctuations magnétiques ; modulations géomagnétiques des flux solaires et cosmiques (cf. isotopes cosmogéniques) ; forçage orbital et cyclostratigraphie ; impact des modifications galactiques.
- Ondes océaniques propres (Kelvin, Rossby) ; impact des reliefs continentaux ; effets des déplacements lithosphériques et des reliefs sous-marins associés ;
- Impact des processus catastrophiques d'origine interne (volcanisme, séismes et tsunamis) et extra-terrestres (météorites) ;
- Impact de l'eustatisme
2-2 Impacts physico-chimiques de la biosphère sur la composition et l'évolution des enveloppes superficielles
- Évolution biologique ; apparition et diversification des organismes ; diversité des métabolismes et liens avec des minéralisations et la production sédimentaire ; mécanismes de la spéciation ;
- Évolution de l'atmosphère ; interactions biosphère/atmosphère ;
-Dégradation, stockage, recyclage ; cas de la biomasse profonde.
2-3 Évolution naturelle de l'environnement à différentes échelles et résolutions temporelle
- Évolution générale du climat en liaison avec les grandes étapes de la tectonique globale ; principales étapes de peuplement des différents milieux ; évolution, adaptations, extinctions, crises et processus de reconquête des niches écologiques ;
- Paramètres paléoclimatiques (courants, précipitations, circulations atmosphériques, températures) et marqueurs impliqués ; fonctions de transfert ; paléoclimatologie aux différentes échelles de résolution ; archives marines/océaniques et continentales (glaces et sédiments)
- Évolutions cycliques et évènements ; nature et origine des discontinuités sédimentaires ; le dernier cycle glacio-eustatique
- Aléas et risques volcanique, sismique, et climatique
2-4 Anthropisation
- Combustion du carbone "fossilisé" ; production de méthane et d'aérosols ; apparition de l'agriculture ; modifications des couverts végétaux, de la pédogenèse ; érosion
- Colonisations biologiques "instantanées" induites (transports)
- Impact des grandes modifications hydrologiques (ex. : le Nil) ; eutrophisation ; impact des aménagements littoraux ; modifications (volumes, transit, chimisme) des eaux souterraines
- Grands ouvrages géotechniques : paramètre géotechniques, matériaux de construction, diversité des grands ouvrages et impacts sur l'environnement.

PROGRAMME ANNEXE DE QUESTIONS SCIENTIFIQUES D'ACTUALITÉ
Programme 2001 (renouvelable chaque année)
1 - Les OGM et la dispersion des gènes : faits, arguments, débats
2 - Les maladies à prions
3 - Les comportements alimentaires et l'obésité
4 - Les médicaments psychotropes, les drogues
5 - Les substances ergogéniques, le dopage
6 - L'exploitation des ressources forestières face aux accidents naturels ou d'origine anthropique
7 - L'impact des pollutions d'origine anthropique sur la faune du littoral marin
8 - Le stockage des déchets radioactifs en France
9 - Les grandes inondations
10 - Le risque sismique en Méditerranée orientale.


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur des personnels enseignants
Pierre-Yves DUWOYE



CONCOURS

CAPES externe d'arts plastiques - session 2001
NOR
: MENP0001618X
RLR
: 822-3
NOTE DU 29-6-2000

MEN

DPE E1

Additif au programme
Composition écrite
L'art à l'âge électronique. Les nouvelles méthodes de production et de reproduction de l'image. D'Andy Warhol "The Twenty Marylins" (1962) à Bill Viola "The Sleepers" (1992).
L'autre partie du programme "Espaces du quotidien dans la peinture hollandaise du XVIIème siècle" a été publié au B.O. spécial n° 4 du 18 mai 2000.


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur des personnels enseignants
Pierre-Yves DUWOYE



CONCOURS
CAPES interne de physique et d'électricité appliquée - session 2001
NOR
: MENP0001619X
RLR
: 822-3
NOTE DU 29-6-2000

MEN

DPE E1

Épreuve professionnelle d'admission : listes des exposés et des montages
Liste des exposés d'électricité appliquée
1. Systèmes triphasés. Champs tournants.
2. Modèle dynamique d'un amplificateur à transistor.
3. Alimentation à découpage type Flyback.
4. Machine à courant continu.
5. Machine synchrone, réversibilité.
6. Hacheur série.
7. Conversion numérique-analogique.
8. Fonctions analogiques non linéaires.
9. Signaux : analyse temporelle, analyse fréquentielle.
10. Systèmes bouclés.
Liste des montages d'électricité appliquée
1. Oscillateur quasi sinusoïdal : réalisation d'un montage à amplificateur opérationnel.
2. Oscillateur non sinusoïdal : réalisation d'un montage à amplificateur opérationnel.
3. Moteur asynchrone triphasé. Étude en charge.
4. Transformateur monophasé. Étude du rendement.
5. Onduleur monophasé autonome.
6. Redressement monophasé à diodes. Performances.
7. Redressement monophasé à thyristors.
8. Convertisseur analogique numérique.
9. Fonctions analogiques linéaires.
10. Fonctions de transfert d'un système linéaire. Filtrage.
Liste des exposés de physique
1. Interaction gravitationnelle. Mouvement de satellites.
2. Trajectoire d'une particule chargée dans un champ magnétique et électrique.
3. Niveaux d'énergie atomique. Noyau atomique. Réactions nucléaires.
4. Lentilles minces, stigmatisme. Application à un appareil optique (télescope, microscope).
5. Notions fondamentales sur les interférences.
6. Mouvement libre d'un pendule élastique : étude dynamique et énergétique.
7. Rotation d'un solide autour d'un axe fixe.
8. Transfert d'énergie, travail, conduction de la chaleur, convection rayonnement.
9. Circuit RLC en régime sinusoïdal forcé.
10. Action d'un champ magnétique sur un circuit parcouru par un courant. Loi de Laplace.
Liste des montages de physique
1. Étude expérimentale des lois de la réflexion et de la réfraction de la lumière. Réflexion totale et réfraction limite. Application à la mesure d'un indice.
2. Interférences lumineuses : mise en évidence, détermination de la longueur d'onde.
3. Vérification expérimentale de la relation fondamentale de la dynamique.
4. Conservation de l'énergie mécanique.
5. Mise en évidence expérimentale des phénomènes de propagation, de réflexion, de réfraction et d'interférences à la surface d'un liquide.
6. Expérience sur les oscillations forcées en mécanique.
7. Étude expérimentale des ondes stationnaires.
8. Champ magnétique créé par un courant : spectre. Étude expérimentale quantitative du champ magnétique créé par un fil rectiligne ou un solénoïde.
9. Expérience quantitative sur le phénomène d'induction électromagnétique (auto-induction exclue).
10. Expérience sur l'auto-induction.
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur des personnels enseignants
Pierre-Yves DUWOYE



CONCOURS
Concours interne de SAAC au MEN - année 2000
NOR
: MENA0001598A
RLR
: 627-1
ARRÊTÉ DU 29-6-2000

MEN

DPATE C4


Vu L. n° 83-634 du 13-7-1983 mod., ens. L. n° 84-16 du 11-1-1984 mod. ; D. n° 94-1017 du 18-11-1994 ; D. n° 2000-482 du 2-6-2000 mod. ; A. du 28-7-1995
Article 1 - Les épreuves écrites du concours interne de recrutement de secrétaire administratif d'administration centrale au ministère de l'education nationale, organisé au titre de l'année 2000, se dérouleront à Paris le mercredi 15 novembre 2000.
Article 2 - L'horaire des épreuves est fixé ainsi qu'il suit :
Épreuve n° 1 : Rédaction d'une note administrative, à partir d'un dossier à caractère technique pouvant comporter des éléments chiffrés (données statistiques, comptables, financières, commerciales et administratives simplifiées) et permettant de vérifier les qualités d'analyse et de synthèse du candidat. Mercredi 15 novembre 2000 de 9 h à 12 h. Coefficient 3.
Épreuve n° 2 : Réponse à cinq à dix questions sur un ou plusieurs textes administratifs de portée générale ou à caractère technique. Cette épreuve doit permettre de vérifier l'aptitude du candidat à comprendre le texte et à en expliciter le contenu, en faisant appel à ses connaissances administratives et à des connaissances élémentaires sur le droit constitutionnel et administratif de la France, les institutions communautaires et les finances publiques. Mercredi 15 novembre 2000 de 14 h à 17 h. Coefficient 2.
Article 3 - Le registre des inscriptions sera ouvert au ministère de l'éducation nationale, direction des personnels administratifs, techniques et d'encadrement, sous-direction des personnels administratifs, ouvriers et techniques, sociaux et de santé, bureau des concours, du vendredi 1er septembre 2000 au vendredi 29 septembre 2000.
Les demandes d'inscription seront obligatoirement présentées sur les formulaires établis par la direction des personnels administratifs, techniques et d'encadrement et tenus à la disposition des candidats à partir du vendredi 1er septembre 2000 . Elles devront être :
- soit déposées au bureau des concours au plus tard le vendredi 29 septembre 2000 à 17 h ;
- soit confiées aux services postaux en temps utile pour que l'enveloppe d'expédition soit timbrée vendredi 29 septembre 2000, à minuit au plus tard, le cachet de la poste faisant foi.
Aucun dossier déposé ou posté hors délai ne pourra être pris en considération.
Article 4 - Les candidats déclarés admissibles par le jury seront convoqués individuellement aux épreuves orales qui se dérouleront à Paris.
Article 5 - La directrice des personnels administratifs, techniques et d'encadrement est chargée de l'exécution du présent arrêté.


Fait à Paris, le 28 juin 2000

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

La directrice des personnels administratifs, techniques et d'encadrement
Béatrice GILLE



PERSONNELS NON TITULAIRES
Recrutement d'emplois-jeunes cadre de vie dans les EPLE
NOR
: MENE0000686Z
RLR
: 847-1
RECTIFICATIF DU 29-6-2000

MEN

DESCO
DPATE


Rectificatif à la circulaire n° 2000-043 du 23-3-2000 (B.O. n° 13 du 30-3-2000), relative au recrutement d'emplois-jeunes cadre de vie dans les ELPE Réf. : L. n° 83-663 du 22-7-1983 mod., compl. L. n° 83-8 du 7-1-1983 ; L. n° 89-486 du 10 -7-1989 mod. ; Code du trav., not. art. L. 322-4-18 à L. 322-4-21 issus de L. n° 97-940 du 16-10-1997 (JO du 17-10-1997) ; D. n° 85-924 du 30-8-1985 mod. ; D. n° 97-954 du 17-10-1997 (JO du 19-10- 1997) ; C. n° 97-263 du 16-12-1997 (B.O. spécial n° 1 du 1-1-1998) ; C. n° 2000-043 du 23-3-2000 (B.O. n°13 du 30 -3- 2000)
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale

Le modèle de contrat de travail à durée déterminée d'emploi-jeune cadre de vie annexé à la circulaire n° 2000-43 du 23 mars 2000, relative au recrutement des emplois jeunes cadre de vie par les EPLE, publiée au B.O. n°13 du 30 mars 2000, est modifié ainsi qu'il suit :
Le premier alinéa de l'article 2, Durée - Terme - Suspension, est remplacé par l'alinéa suivant :
"Le présent contrat est conclu pour une durée de soixante mois commençant le..........et finissant le .........., date à laquelle il prendra automatiquement fin (la période d'essai est incluse dans cette durée)".
Il est ajouté un article 6, retraite complémentaire, ainsi rédigé :
"Mme, Mlle, M...................... bénéficie du régime de retraite complémentaire de l'IRCANTEC".


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR

La directrice des personnels administratifs, techniques et d'encadrement
Béatrice GILLE



PERSONNELSNON TITULAIRES
Formation et professionnalisation des aides éducateurs recrutés par les EPLE
NOR
: MENE0001399C
RLR
: 847-1
MEN

DESCO B6

CIRCULAIRE N°2000-100
DU 29-6-2000


Réf. : L. n° 97-940 du 16-10-1997 (JO du 17-11-1997) ; D. n° 97-954 du 17-10-1997 (JO du 19-10-1997) ; C. n° 97-263 du 16-12-1997 (B.O. spécial n° 1 du 1-1-1998) ; C. n° 98-069 du 30-3-1998 (B.O. n° 15 du 19-4-1998) ; C. n° 98-150 du 17-7-1998 (B.O. n° 30 du 23-7-1998) ; C. n° 99-156 du 8-10-1999 (B.O. n° 36 du 14-10-1999)
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement ; aux directrices et directeurs d'école

En vue d'harmoniser les modalités pratiques d'aménagement du temps de travail et du temps consacré au parcours de formation et de professionnalisation, prévues par la circulaire n° 99-156 du 8 octobre 1999, relative à la formation et à la professionnalisation des aides éducateurs recrutés par les EPLE (B.O. n° 36 du 14 octobre 1999), il a paru nécessaire de préciser certaines dispositions.
À cette fin, vous trouverez en annexe trois fiches techniques qui donnent des indications pour l'organisation du service, des emplois du temps et des parcours de formation des aides éducateurs. Ces fiches, consacrées respectivement au temps de travail effectif, à la gestion de la période des vacances scolaires et au volume du temps de formation imputable sur la durée du travail, proposent notamment des exemples concrets et une définition de certains concepts clés du dispositif.
J'attire à nouveau votre attention sur l'importance de mettre en œuvre de telles modalités destinées à aider les aides éducateurs à préparer leur insertion professionnelle future.


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR




Annexe
FICHE N° 1 : LE TEMPS DE TRAVAIL
1 - Durée annuelle du travail et temps hebdomadaire de travail
La circulaire du 8 octobre 1999 rappelle que la durée du travail est de 1 575 heures par an.
Elle précise que ce volume horaire est réparti sur l'ensemble de l'année à l'exclusion des 7 semaines de congés annuels.
Cette précision implique que c'est bien sur 45 semaines que la répartition des heures se fait, même si certaines de ces semaines ne sont pas effectivement travaillées.
Il en ressort que la moyenne hebdomadaire du temps de travail est de 35 heures, formation comprise. C'est cette base horaire moyenne qui doit servir de référence à l'organisation du travail.
Les dispositions de la circulaire n° 98-150 du 17 juillet 1998 relatives aux horaires de travail des aides éducateurs sont maintenues. Toutefois, elles ne doivent pas être entendues comme la possibilité de reporter, sur les semaines effectivement travaillées, les heures non assurées pendant les périodes de vacances scolaires durant lesquelles aucune activité n'est confiée aux aides éducateurs. L'horaire maximum indiqué dans la circulaire précitée ne peut être appliqué que pour répondre à des besoins spécifiques, identifiés : nécessités de service (type classe de découverte, organisation d'actions pédagogiques ponctuelles) ou de formation (stage, regroupement de stagiaires). Il doit être limité dans le temps.
2 - Que compte-t-on dans le temps de travail ?
Dans le temps de travail effectif, c'est à dire les 1 575 heures, sont comptabilisés :
- les heures de travail effectuées dans le cadre des activités de l'établissement d'affectation et répertoriées dans l'emploi du temps y compris les heures consacrées aux diverses réunions des équipes éducatives lorsque les aides éducateurs y sont convoqués (la préparation éventuelle nécessaire à une activité se fait dans le cadre de cet emploi du temps),
- les heures de travail effectuées dans le cadre d'activités hors temps scolaire, organisées par l'établissement employeur : école ouverte, association sportive,
- les heures effectuées dans le cadre d'une mise à disposition d'une collectivité locale ou d'une association,
- le temps consacré au parcours de professionnalisation défini en fonction du projet professionnel validé par le recteur : heures de cours identifiées, stages, sessions de regroupement, sessions d'examen et de concours, dans les limites prévues par la circulaire du 17 juillet 1998... Doit être compris également le temps libéré tout au long de l'année pour les formations par correspondance, qui peut être évalué à 4 heures par semaine a minima,
- les actions diverses entrant dans le processus de professionnalisation du jeune : entretiens de bilan, actions d'aide à l'élaboration de projet, réunions d'information organisées par la plate-forme de professionnalisation, procédures de sélection, entretiens d'embauche...,
- les périodes non travaillées du fait de la fermeture des établissements, à concurrence de la durée moyenne hebdomadaire.
Ne sont pas comptabilisés dans le temps de travail :
- la pause minimale de 45 minutes à l'heure des repas (entre 11 h et 14 h 30). Cette pause doit être effective, même dans le cas de mise à disposition pendant le temps des cantines. Dans ce dernier cas de figure, les aides éducateurs doivent bénéficier d'une pause à la fin du temps de mise à disposition,
- le temps de travail personnel effectué par l'aide éducateur en dehors des heures spécifiquement libérées pour le parcours de professionnalisation (par exemple, préparation le soir ou le week-end des cours ou sessions de formation).


FICHE N° 2 : LA PÉRIODE DES VACANCES SCOLAIRES
1 - Activités éventuellement assurées pendant le temps des vacances scolaires
Les aides éducateurs ont 7 semaines de congés annuels et les dispositions concernant ces congés sont clairement précisées dans la circulaire n° 98-150 du 17 juillet 1998.
Pendant les périodes de vacances scolaires durant lesquelles les aides éducateurs ne sont pas eux-mêmes en congés annuels, ils ont donc vocation à exercer des activités dès lors que celles-ci se situent dans le prolongement de l'action éducative et qu'elles sont prévues dans leur contrat de travail.
2 - La formation pendant le temps des vacances scolaires
Rappel des termes de la circulaire : les vacances scolaires pendant lesquelles l'aide éducateur est inemployé ne doivent pas être considérées a priori comme du temps de formation et conduire ainsi à limiter le temps consacré à la formation pendant l'année scolaire.
Le temps des vacances scolaires est, toutefois, un temps privilégié pour organiser les stages liés à un parcours de formation (notamment stages pour la préparation de BTS, regroupement en centres de formation pour les préparations dans le cadre des accords DASS et MJS...).
Lorsqu'une session de formation, prévue pendant les vacances scolaires, concerne un aide éducateur devant initialement intervenir dans le cadre d'une école ouverte, qui ne donne pas lieu à une convention de mise à disposition, l'action de formation sera prioritaire.
En revanche, une convention de mise à disposition d'un salarié signée avec une collectivité locale ou d'une association ne pouvant être dénoncée unilatéralement par l'employeur au profit d'une action de formation, il est impératif de connaître le projet professionnel de l'aide éducateur, et le parcours de formation correspondant, avant d'envisager une mise à disposition pendant les vacances scolaires. En l'absence de consensus avec les partenaires concernés, il faudra en effet attendre la révision annuelle de la convention de mise à disposition pour libérer l'aide éducateur.
3 - Les congés de fait
Les périodes de vacances scolaires durant lesquelles l'aide éducateur, bien que n'étant pas en périodes de congé annuel, n'est employé à aucune activité prévue dans son contrat de travail et ne participe à aucune action de formation identifiée, doivent toutefois être comptabilisées dans le temps de travail pour la durée moyenne hebdomadaire.
Même si les aides éducateurs sont rémunérés pendant cette période d'inactivité, la responsabilité des chefs d'établissements ne saurait être engagée durant cette interruption de service, le lien contractuel perdurant mais le lien de subordination à l'employeur n'étant pas maintenu. Par exemple, durant ces "congés de fait", on ne pourra évoquer des accidents de travail, ou des régimes de responsabilité liés aux missions assurées dans le cadre du contrat de travail.


FICHE N°3 : VOLUME ET RÉPARTITION DU TEMPS CONSACRÉ AU PARCOURS PERSONNALISÉ DE PROFESSIONNALISATION
Conformément à l'article L. 322-4-18 du Code du travail, les conventions passées entre le recteur et l'établissement public local d'enseignement employeur préalablement au recrutement des aides éducateurs comportent des dispositions relatives à la formation de ces salariés. La formation des aides éducateurs constitue donc l'une des composantes majeures du dispositif emplois-jeunes. Elle est prévue dans leur contrat de travail et l'employeur ne peut refuser la mise en oeuvre du projet validé par le recteur.
1 - Volume horaire du temps de formation
Sur la base d'un contrat de travail d'une durée de 60 mois, un volume horaire forfaitaire de 1 000 heures a minima, est affecté à la réalisation du projet professionnel validé.
Pour les contrats conclus pour une durée inférieure à 60 mois, le volume horaire sera calculé au prorata de la durée du contrat.
Toutefois cette approche quantitative ne constitue pas, en application de la circulaire précitée, un obstacle à la validation d'un projet ou à l'élaboration d'un parcours professionnel.
Le volume horaire peut, ainsi, être dépassé, si le parcours personnalisé de professionnalisation l'implique.
Dans tous les cas, il est impératif que les services académiques responsables de la validation des projets connaissent la mesure et gardent la maîtrise de ces dépassements. Par ailleurs, le recteur veillera à ce que les employeurs et, le cas échéant, les directeurs d'école concernés soient systématiquement informés des parcours envisagés et puissent participer à leur mise en œuvre.
Quelques exemples de parcours professionnels
- dans le cas d'une préparation nécessitant des stages relativement longs, type BTS, qui auront lieu, dans la mesure du possible, pendant les vacances scolaires, et qui constitueront dans leur ensemble un volume horaire conséquent, les aides éducateurs doivent bénéficier également de temps libéré tout au long de l'année pour suivre des cours ou préparer des devoirs ;
- dans le cas d'une formation qualifiante présentant de réelles perpectives d'insertion, y compris pour les formations prévues dans les accords-cadres, le volume horaire forfaitaire prévu par les textes ne doit pas bloquer le projet, même s'il dépasse le volume auquel le contrat ouvre droit. Cela peut, en particulier, se présenter dans le cadre des contrats de durée plus restreinte. Les situations doivent être alors examinées au cas par cas ;
- dans le même cas de figure, les formations envisagées en application des accords-cadre MJS et DASS, bien qu'ayant un volume horaire conséquent, pourront être acceptées.
2 - Répartition du temps de formation sur la durée du contrat
La globalisation du volume horaire consacré à la professionnalisation des aides éducateurs permet l'organisation de parcours nécessitant la concentration de l'effort de formation sur une période plus brève que celles du contrat. Durant cette période, le temps de formation s'imputant sur le temps de travail est donc plus important. C'est le cas, par exemple, des formations en travail social et des formations jeunesse et sport qui sont organisées sur trois années.
Par ailleurs, il est rappelé que les aides éducateurs n'ayant bénéficié d'aucune formation pendant la ou les premières années de leur contrat peuvent se voir accorder, les années suivantes, des volumes horaires de formation incluant le report d'heures de formation, si le parcours de professionnalisation envisagé le nécessite.



PERSONNELS NON TITULAIRES
Exercice des droits syndicaux pour les emplois-jeunes dans les EPLE et les écoles de l'enseignement public
NOR
: MENE0001462C
RLR
: 847-1 ; 724-2
CIRCULAIRE N°2000-099
DU 29-6-2000
MEN

DESCO
DPATE


Réf. : L. n° 83-663 du 22-7-1983 mod., compl. L. n° 83-8 du 7-1-1983 ; L. n° 89-486 du 10-7-1989 mod. ; Code du trav. not. art. L. 322-4-18 à L. 322-4-21 issus de L. n° 97-940 du 16-10-1997 ; D. n° 82-447 du 28-5-1982 ; D. n° 84-474 du 15-6-1984 ; D. n° 85-924 du 30-8-1985 mod. ; D. n° 97-954 du 17-10-1997, not. art. 6 1er alinéa ; A. du 16 -1-1985 portant applic. de art. 5 du D. n° 82-447 du 28-5-1982 ;A. du 16-1-1985 portant applic. de art 14 du D. n° 82-447 du 28-5-1982 ; A. du 29-12-1999 ; C. n° 97-263 du 16-12-1997 (B.O. spécial n° 1 du 1-1-1998) ; C. n° 98-069 du 30-3-1998 (B.O. n° 15 du 9-4-1998) ; C. n° 98-150 du 17-7-1998. (B.O. n° 30 du 23-7-1998) ; C. n°2000-043 du 23-3-2000 (B.O. n° 13 du 30-3-2000)
Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; aux chefs d'établissement

La loi n° 97-940 du 16 octobre 1997 relative au développement d'activités pour l'emploi des jeunes a prévu un système conventionnel et contractuel dans le cadre duquel les établissements publics locaux d'enseignement ont recruté les aides éducateurs et les emplois-jeunes cadre de vie salariés, sans toutefois comporter de disposition particulière en matière d'exercice du droit syndical par les salariés recrutés sur les contrats qu'elle a institués.
Le volet contractuel du dispositif obéit à un régime juridique de droit privé qui implique le respect, par vos établissements, de la plupart des dispositions du Code du travail.
Cependant, le caractère administratif des EPLE fait obstacle à une transposition intégrale des règles fixées par le Code du travail, notamment celles relatives à l'exercice des droits syndicaux des salariés. Inversement, la qualité de salarié de droit privé par détermination de la loi des aides éducateurs n'autorise pas le recours aux textes concernant les agents publics.
Par ailleurs, il n'entre pas dans la compétence du ministre chargé de l'éducation nationale de décider des conditions d'exercice de tels droits à des personnels qui ne relèvent pas de son autorité.
Dans ce contexte juridique, vos établissements, en leur qualité d'employeurs de ces salariés peuvent néanmoins prendre des mesures permettant à ces derniers de bénéficier de droits comparables à ceux des autres personnels relevant de notre département ministériel.
Par la présente circulaire, je vous demande donc de bien vouloir proposer à votre conseil d'administration d'adopter les mesures visées en annexe, permettant l'exercice des droits syndicaux par les aides éducateurs et les emplois-jeunes cadre de vie que vous avez recrutés.
Le dispositif ainsi élaboré repose sur le droit en vigueur dans vos établissements. Il s'agit de transposer aux aides éducateurs et aux emplois-jeunes cadre de vie les règles dont vous faites déjà application, en vertu des décrets susvisés du 28 mai 1982 et du 15 juin 1984 ainsi que des arrêtés pris pour leur application.


Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR

La directrice des personnels administratifs, techniques et d'encadrement
Béatrice GILLE




Annexe
EXERCICE DES DROITS SYNDICAUX DES AIDES ÉDUCATEURS ET DES EMPLOIS-JEUNES CADRE DE VIE RECRUTÉS PAR L'EPLE
Considérant que l'exercice du droit syndical par les personnels relevant du ministère de l'éducation nationale affectés dans l'établissement est régi par les décrets n° 82-447 du 28 mai 1982 relatif à l'exercice du droit syndical dans la fonction publique et n° 84-474 du 15 juin 1984 relatif à l'attribution aux agents de l'État du congé pour la formation syndicale ainsi que par les arrêtés pris pour leur application ; que les dispositions du Code du travail fixant les conditions d'exercice du droit syndical par les salariés ne sont pas applicables à l'établissement,
Le conseil d'administration, sur proposition du chef d'établissement, a rendu la délibération suivante :
I - Dans le cadre des règles qui lui sont applicables, l'établissement reconnaît aux aides éducateurs et aux emplois-jeunes cadre de vie qu'il a recrutés en vertu des articles L. 322-4-18 à L. 322-4-21 du Code du travail et du 1er alinéa de l'article 6 du décret n° 97-954 du 17 octobre 1997 relatif au développement d'activités pour l'emploi des jeunes, le bénéfice des dispositions suivantes pour l'exercice de leurs droits syndicaux, qu'ils exercent leurs fonctions dans l'établissement ou qu'ils soient affectés dans une école.
II - Après en avoir informé le chef d'établissement, les aides éducateurs et les emplois-jeunes cadre de vie peuvent assister aux réunions mensuelles d'information tenues par les organisations syndicales à l'intérieur de l'établissement pendant les heures de service conformément aux règles en vigueur au sein de l'établissement. Chaque aide éducateur et chaque emploi-jeune cadre de vie peut participer, à son choix, à l'une de ces réunions, dans la limite d'une heure par mois ou de trois heures par trimestre.
III - Les aides éducateurs et les emplois-jeunes cadre de vie peuvent bénéficier d'un congé pour formation syndicale avec maintien de leur rémunération pour une durée maximale de douze jours aux conditions suivantes.
Ce congé est accordé par le chef d'établissement uniquement pour effectuer un stage ou suivre une session dans l'un des centres ou instituts mentionnés par la réglementation en vigueur dans les établissements.
La demande de congé est faite par écrit au chef d'établissement au moins trente jours à l'avance.
Si le salarié concerné est affecté dans une école, le chef d'établissement demande l'avis du directeur de l'école.
Les nécessités de fonctionnement de l'établissement ou de l'école d'affectation du demandeur peuvent seules motiver un refus. Notamment, en cas de demandes de congé présentées simultanément, le chef d'établissement peut différer la satisfaction de certaines demandes lorsque le nombre de salariés simultanément absents au titre de ce congé atteint deux sur un même lieu d'exercice. Les demandes à satisfaire en priorité sont celles ayant déjà fait l'objet d'un report.
À la fin du stage ou de la session, le centre ou l'institut délivre à chaque aide éducateur et à chaque emploi-jeune cadre de vie une attestation constatant son assiduité. L'intéressé transmet cette attestation au chef d'établissement dès la reprise des fonctions.
IV - Les règles en vigueur dans l'établissement en ce qui concerne l'utilisation des locaux et des équipements mis à disposition de leur organisation syndicale dans l'établissement, l'affichage de documents d'origine syndicale ou leur distribution dans l'enceinte de l'établissement ainsi que la collecte de cotisations syndicales s'appliquent aux aides éducateurs et aux emplois-jeunes cadre de vie.
V - Les aides éducateurs et les emplois-jeunes cadre de vie peuvent assister aux réunions syndicales et, lorsqu'ils sont dûment mandatés par leur organisation syndicale, participer aux activités institutionnelles de celle-ci dans les conditions et suivant les modalités prévues par la réglementation en vigueur dans les établissements.
Le chef d'établissement accorde les autorisations d'absence correspondantes au regard des nécessités de service de l'établissement ou de l'école d'affectation de ces salariés.