Les femmes dans les filières de l'enseignement supérieur

Ce document s'inscrit dans les actions de mise en œuvre de la convention interministérielle du 25 février 2000, destiné à promouvoir l'égalité des hommes et des femmes dans le système éducatif.

Il complète le rapport de mars 2000 "Les enseignants chercheurs à l'université : la place des femmes". L'étude porte sur les quatre dernières années et concerne les étudiants des universités, y compris les IUT, les sections de techniciens supérieurs (STS) et les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE). Elle étudie dans le détail la répartition des hommes et des femmes dans les différents types d'établissement  en examinant leur répartition par secteur disciplinaire, leur origine scolaire et sociale, et des données régionales. Les différences se situent au niveau du choix des secteurs disciplinaires, des baccalauréats dont les entrants sont titulaires et de la profession et catégorie sociale des parents. 

Parmi les principaux points noirs : 

  • dans les IUT secondaires la part des femmes est de moins de 20% globalement, mais moins de 10% en électronique, en mécanique, en informatique et en génie civil. Les deux tiers des hommes entrent avec un bac S et un tiers avec un bac STI, plus des trois quarts des femmes entrent avec un bac S et très peu avec un bac STI. Dans la répartition entre les différents secteurs disciplinaires, plus de la moitié des hommes se partagent entre électronique et mécanique, les deux tiers des femmes vont en chimie et sciences de la vie où il y a peu de débouchés actuellement.
  • dans les STS, la part des femmes est globalement de 50%. Mais, en fait, la mixité n’existe pas dans certaines sections. 
  • dans les CPGE, le point noir est celui des sections scientifiques où la part des femmes est globalement inférieure à 30%.
  • dans le troisième cycle, la part des femmes est moindre qu’en premier cycle et surtout elle reste faible dans les mêmes sections qu’en premier cycle. La comparaison de la répartition des femmes et des hommes pour les bourses de DESS et de DEA est elle aussi significative.

Les femmes dans les filières de l'enseignement supérieur