ENSEIGNEMENTARTISTIQUE
Mise
en uvre du plan pour l'éducation artistisque et l'action culturelle
à l'école - Chartes pour une éducation au patrimoine "Adopter
son patrimoine"
NOR : MENE0200882C
RLR : 501-6
CIRCULAIRE N°2002-086
DU 22-4-2002
MEN - DESCO A9
MCC Texte adressé aux préfètes
et préfets de région (directions régionales des affaires
culturelles) ; aux rectrices et recteurs d'académie ; aux inspectrices
et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux
de l'éducation nationale
o L'éducation
au patrimoine est partie intégrante de la formation artistique et culturelle
des élèves, tout au long de leur scolarité et, à ce
titre, est inscrite dans le plan pour le développement de l'éducation
artistique et l'action culturelle, mené conjointement par le ministre de
l'éducation nationale et la ministre de la culture et de la communication.
L'éducation au patrimoine
éveille aux formes artistiques et culturelles, à partir de la découverte
de l'environnement quotidien. Inscrivant cet apprentissage dans une compréhension
de notre héritage, elle participe fondamentalement à la structuration
de l'identité culturelle des individus.
Une dynamique s'est développée
depuis les années 80, en lien avec les musées, notamment à
travers les programmes et le dispositif des classes patrimoine, ainsi qu'au sein
du réseau des villes et des pays d'art et d'histoire, et depuis 1996 avec
l'opération "Adopter un jardin", permettant de constituer un socle d'expériences
et de références. Parallèlement, de nombreuses collectivités
territoriales, à travers leurs structures culturelles et leur politique
de valorisation patrimoniale, ont favorisé les projets conduits en partenariat
avec le ministère de l'éducation nationale.
Le cadre du plan de cinq ans
pour le développement de l'éducation artistique à l'école
doit nous permettre de franchir une étape supplémentaire dans cette
dynamique.
À cet effet, il vous
est demandé de favoriser la mise en place de partenariats visant à
organiser, au niveau le plus proche de l'établissement d'enseignement,
le rapprochement entre les élèves et un ensemble patrimonial choisi
en fonction de son intérêt artistique et culturel et, plus largement,
de sa capacité à accompagner une démarche éducative.
Ces partenariats s'inscriront
dans le cadre d'une charte nationale pour une éducation au patrimoine,
intitulée "Adopter son patrimoine", dont vous trouverez ci-après
le texte. Cette charte fixe la philosophie et les objectifs communs aux coopérations
locales.
Une convention présentera
les caractéristiques propres de l'adoption. Elle précisera notamment
le contexte patrimonial retenu, les enjeux pédagogiques et culturels, les
actions de formation mises en place, les modalités de financement et les
procédures de suivi et d'évaluation.
Vous trouverez, ci-joint,
un modèle de convention, destiné à fournir un cadre pour
la négociation et la rédaction auquel vous intégrerez les
spécificités liées aux situations locales.
Nous vous remercions de l'attention
que vous porterez à cette démarche pédagogique de partenariat
en faveur du patrimoine.
Pour le ministre de l'éducation
nationale
et par délégation,
Le directeur du Cabinet
Christian FORESTIER
Pour la ministre de la culture
et de la communication
et par délégation,
Le directeur du Cabinet
Jacques VISTEL
CHARTE POUR UNE ÉDUCATION
AU PATRIMOINE "ADOPTER SON PATRIMOINE"
1 - Une philosophie d'action : "Adopter son patrimoine" La formalisation
des engagements partenariaux déjà existants et le développement
des initiatives locales doivent être encouragés, fédérés
et approfondis. Ce nouveau mode de travail se traduira par un acte symbolique
: adopter son patrimoine à travers une charte. Adopter doit être
entendu au sens de "choisir", "faire sien". Par l'adoption, les élèves
s'approprient, d'une manière matérielle et intellectuelle, un édifice,
un quartier, un musée, un jardin, une collection, une uvre ou un
site de proximité. Ils peuvent donc devenir "détenteurs" à
la fois de la mémoire de l'élément choisi et de son devenir.
Au-delà de la simple connaissance, ils prennent conscience de leur responsabilité
de citoyens face à ce patrimoine qu'ils apprennent à protéger
voire à réhabiliter. L'adoption implique, enfin, une familiarité
qui permet de créer un lien fort et durable. Les élèves deviennent
de vrais acteurs au sein de leur environnement.
La charte, quant à
elle, constitue un cadre de coopération que se donne l'ensemble des partenaires
institutionnels : les ministères de l'éducation nationale et de
la culture et de la communication, mais aussi bien sûr les collectivités
territoriales. D'autres partenaires peuvent apporter leur soutien, en particulier
pour le patrimoine militaire et rural.
Cette coopération permet,
sur un territoire identifié (ville, canton, pays, département, etc.),
de mettre en place un programme commun autour de thématiques patrimoniales
porteuses de sens : des enjeux urbains ou de territoires, des collections patrimoniales
(musées, archives) significatives, des questions d'identité culturelle
(patrimoine oral ou ethnographique). Ce programme facilite ensuite la mise en
place de projets entre des classes et des structures culturelles, et la définition
progressive de véritables objectifs éducatifs liés au territoire,
à son héritage, et à son devenir.
Cette charte permet ainsi
d'intégrer toutes les dimensions nécessaires : projet de politique
patrimoniale sur le territoire concerné, réflexion sur l'adéquation
entre les réalités patrimoniales et les projets culturels développés,
liens avec les programmes scolaires et les projets d'écoles ou d'établissements,
mais aussi formations communes des différents partenaires, élaboration
d'outils pédagogiques et d'instruments d'évaluation ou de valorisation,
modalités de fonctionnement.
Elle doit permettre de rassembler
autour du patrimoine l'ensemble des citoyens, parents d'élèves,
entreprises privées, associations, etc. en créant une mobilisation
au niveau d'un quartier, d'une ville, d'un canton, d'un département.
2 - La démarche
En application
de cette charte, les écoles et les établissements scolaires (une
ou plusieurs classes) peuvent découvrir et étudier un site, un édifice
ou un objet patrimonial, pour une année scolaire ou plus, dans le cadre
d'un projet artistique ou culturel.
Dans le cas de l'école,
cette approche est fondée notamment sur une découverte sensible,
par la pratique de l'espace et de la forme et par une initiation aux dimensions
historiques et artistiques de l'environnement et du territoire. Ce travail se
fait prioritairement dans les classes à projet artistique et culturel.
Dans le cadre des nouveaux programmes scolaires, ces projets s'inscrivent aussi
dans l'initiation à l'histoire et à ses références
culturelles et patrimoniales, au français par la littérature, aux
arts visuels et à la musique.
Au collège, le projet,
conduit en fonction des programmes scolaires, peut permettre des études
variées, liées à l'histoire, à la littérature,
à la musique, aux arts plastiques etc. Il peut s'appuyer sur les classes
à PAC en sixième, mais aussi sur les itinéraires de découverte
en cinquième et en quatrième.
Au lycée, le projet
vise davantage à la problématisation d'enjeux culturels ou artistiques.
Par exemple, l'adoption d'une chapelle romane peut être le point de départ
d'une étude de l'art sacré, de son sens et de sa fonction. Des approches
comparatives avec d'autres éléments en France ou en Europe, éventuellement
par le biais d'échanges internationaux, peuvent être favorisées.
Dans cette optique de pédagogie de projet, les classes à PAC, les
travaux personnels encadrés, les enseignements de spécialités
et les options artistiques, notamment l'option "histoire des arts", ainsi que
les enseignements et options de langues anciennes, offrent des modalités
de travail particulièrement adaptées. Un projet d' "adoption"
suppose de prendre en compte trois préoccupations : Le choix du contexte patrimonial
Celui-ci peut être très
divers. Il peut s'agir d'un monument, d'un quartier, de son propre établissement
scolaire, d'un musée, d'un chantier archéologique, d'un élément
du patrimoine local (patrimoine historique, industriel ou scientifique), d'un
fonds d'archives, d'un site naturel, d'une uvre, etc. La pertinence de ce
choix doit porter non seulement sur la valeur patrimoniale du site, de l'édifice
ou de l'objet, mais aussi sur l'actualité de tel ou tel programme de restauration
ou de réhabilitation. La prise en compte de l'actualité scientifique
doit augmenter, en effet, le sentiment de participation aux enjeux patrimoniaux
et donc faciliter l'appropriation affective. La dimension pédagogique
Quelle que soit la démarche
particulière adoptée, il convient que chaque élève
puisse, dans cet apprentissage du regard, être sensibilisé aux processus
de création des uvres plastiques et architecturales, mais aussi en
saisir le sens dans le contexte général de l'histoire de la société.
L'ambition d'une telle éducation dépasse donc la simple idée
de l'apprentissage de références historiques. Elle doit encourager
à regarder de manière active, c'est-à-dire aussi critique,
les formes, les images et les réalités qui composent notre environnement
et qui sont les manifestations de créations successives des hommes et des
sociétés. Se situer dans son patrimoine et dans son cadre de vie,
c'est se constituer des repères pour le présent et l'avenir.
La prise de responsabilité
citoyenne par rapport à cet héritage doit être également
recherchée dans une dimension élargie. Cette action pédagogique,
proposée aux élèves à partir de leur environnement
proche, doit être, en effet, la préfiguration d'un engagement dans
une attention et une lecture différentes du patrimoine à l'échelle
du monde. La mise en valeur de cet
apprentissage
Il s'agit d'impliquer les
élèves dans la réalisation d'un projet de restitution du
travail effectué par la classe et qui les rende réellement acteurs
de ce patrimoine. Cette restitution peut prendre des formes diverses : devenir
pour un temps donné les "guides" pour l'élément adopté,
réaliser des projets de valorisation par des documents, une signalétique,
un film, participer aux décisions culturelles ou politiques à travers
la participation à des conseils municipaux , à des concours d'aménagement
urbain, etc.
3 - Le pilotage
Un groupe de
pilotage opérationnel contribue à la définition des priorités
locales, à leur mise en uvre, à leur évaluation et
à leur suivi dans le temps . Ce groupe de pilotage au niveau de la commune
(pour les villes de plus de 10 000 habitants) ou du département "adopté"
sera présidé par le recteur ou son représentant. En fonction
des besoins, des projets et de la dimension géographique retenue, il pourra
être composé :
- de représentants
de l'éducation nationale, chargés de la coordination des actions
patrimoine :
. un inspecteur de l'éducation
nationale et un conseiller pédagogique, pour le 1er degré, un inspecteur
pédagogique régional, pour le second degré, un enseignant
d'un service éducatif de musée, d'archives ou de bibliothèque
;
- de représentants
du ministère de la culture :
. un représentant des
services patrimoniaux de la direction régionale des affaires culturelles
ou le conseiller chargé de l'architecture ou le conseiller chargé
de l'éducation artistique, etc. ;
- de représentants
de la collectivité territoriale :
. un ou plusieurs acteurs
ou services culturels impliqués dans les projets patrimoniaux ;
- toute autre personne ou
association, choisie es qualités dans le cadre de ces projets, en particulier
le directeur du CAUE.
Pour être efficace,
ce groupe ne devrait pas être trop nombreux.
4 - L'accompagnement
documentaire ou éditorial La mise en uvre
des projets suppose des outils pédagogiques adaptés aux attentes
des enseignants et des acteurs culturels impliqués dans une opération
d'adoption. La charte doit permettre aux différents partenaires de s'engager
dans une réflexion commune sur la pertinence, par rapport aux besoins,
des outils existants et à créer. Les CRDP pourront coordonner la
prise en compte de la documentation dans la base nationale des ressources artistiques
et culturelles et la conception et l'édition des instruments pédagogiques
nécessaires.
5 - Formation
La préparation
et le suivi des projets au niveau de la ville ou du département supposent
aussi un objectif de formation commun entre les différents acteurs (enseignants
et acteurs culturels). Les sessions de formation devront mobiliser toutes les
structures concernées, notamment les IUFM. Elles viseront l'acquisition
de savoirs sur les enjeux actuels du patrimoine et sur ses caractéristiques
locales dans une approche méthodologique de l'éducation au patrimoine.
Durant le suivi des projets, ces formations constitueront des moments d'échange,
de réflexion, d'évaluation pour les différents acteurs. L'inscription
de ces stages au sein des plans départementaux et académiques de
formation, en ce qui concerne les personnels enseignants, devra être une
priorité et constitue la garantie de la pérennité des projets.
En outre, la participation
à des formations nationales ou interacadémiques sera favorisée.
Les CRDP pourront se mettre
au service de cet objectif.
L'engagement dans la mise
en uvre d'une telle charte doit permettre d'inscrire les actions entreprises
dans un réseau national et de participer à l'élaboration
de fondements méthodologiques pour l'éducation au patrimoine. La
participation à ce réseau permettra des échanges d'informations
et d'expériences aux niveaux national et international qui seront régulièrement
valorisées, à l'occasion d'événements nationaux comme
les journées du patrimoine, le printemps des musées ou autres moments.
6 - Les signataires de
la charte Les signataires de la
charte sont :
- le recteur de l'académie
ou son représentant, l'inspecteur d'académie, directeur des services
départementaux de l'éducation nationale ;
- le directeur régional
des affaires culturelles ;
- le président du conseil
général ou le maire selon l'échelon impliqué par la
charte.
D'autres partenaires pourront
également s'associer à ces chartes :
- l'université ;
- l'institut universitaire
de formation des maîtres ;
- les écoles d'architecture
;
- la région, le département,
les communautés de communes et d'agglomérations, les pays ;
- les associations s'occupant
de valorisation de patrimoine dont l'action est reconnue par les ministères
de la culture et de l'éducation nationale, en particulier les CAUE ;
- le centre régional
de documentation pédagogique et le centre départemental de documentation
pédagogique, dans leurs domaines de compétence ;
- le Centre des hautes études
de Chaillot (CHEC).
Contacts :
- Yannick Lintz, conseillère
pour le patrimoine, mission de l'éducation artistique et culturelle, ministère
de l'éducation nationale, 173, boulevard Saint Germain 75006 Paris, tél.
01 55 55 31 20, fax 01 55 55 31 81, mél. : yannick.lintz@cndp.fr
- Florence Biot, chargée
d'études à la direction de l'enseignement scolaire, bureau A9, ministère
de l'éducation nationale,107, rue de Grenelle, 75007 Paris, tél.
01 55 55 12 65, fax 01 55 55 29 54. mél. : florence.biot@education.gouv.fr
- Brice de Villers, chargé
de mission à la délégation au développement et à
l'action territoriale, ministère de la culture et de la communication,
2, rue Jean Lantier, 75001 Paris, tél. 01 40 15 78 26, mél. : brice.de-villers@culture.gouv.fr
MODÈLE DE CONVENTION D'ÉDUCATION
AU PATRIMOINE ÉDUCATION NATIONALE - CULTURE - VILLE/DÉPARTEMENT
DE ... PRÉAMBULE L'éducation au
patrimoine éveille aux formes artistiques et culturelles, à partir
de la découverte de notre environnement quotidien et elle inscrit cet apprentissage
dans une compréhension de notre héritage culturel. Elle participe
donc fondamentalement à la structuration de l'identité culturelle
des individus. Elle constitue, à ce titre, une priorité dans le
plan de cinq ans pour le développement de l'éducation artistique
à l'école, annoncé par les ministres de l'éducation
nationale et de la culture et de la communication, lors de leur conférence
de presse commune le 14 décembre 2000.
L'ambition d'une telle éducation
dépasse la simple idée de l'apprentissage de références
historiques. Elle doit apprendre à regarder de manière active, c'est-à-dire
aussi critique, les formes, les images et les réalités qui composent
notre environnement et qui sont les manifestations de créations successives
des hommes et des sociétés qui ont constitué notre patrimoine
et notre cadre de vie. Aujourd'hui, dans l'éducation d'un enfant, cet enjeu
est d'importance pour qu'il apprenne à se situer dans le présent
et dans l'avenir.
En conséquence, l'État
(ministères de la culture et de la communication et de l'éducation
nationale) et la ville de ... ont décidé d'unir leurs efforts afin
d'harmoniser et de développer l'éducation au patrimoine en milieu
scolaire. Article 1 - Objectifs de
la convention
La présente convention
s'inscrit dans les cadres et les objectifs de l'opération "Adopter son
patrimoine" tels qu'ils sont énoncés dans la charte pour une éducation
au patrimoine, jointe en annexe.
Son objectif est de renforcer
le partenariat entre les institutions signataires et de donner un cadre aux projets
réunissant des établissements scolaires et des structures culturelles.
À cet effet, elle comporte
trois types d'actions :
- les actions en direction
des élèves ;
- les actions de formation
;
- la réflexion sur
les outils pédagogiques. Article 2 - Comité
de pilotage
Le projet est coordonné
par un comité de pilotage présidé par le recteur ou son représentant.
Ce comité de pilotage contribue à la définition des priorités,
il est chargé de leur mise en uvre, du suivi des actions engagées
et de l'évaluation de la politique menée. Il se réunit au
moins une fois par an.
Il est composé de représentants
de l'éducation nationale chargés de la coordination des actions
patrimoniales (IEN, conseillers pédagogiques, enseignants des services
éducatifs de musée ou d'archives...), d'un inspecteur pédagogique
régional en histoire ou en arts plastiques, de représentants de
la DRAC (en particulier services patrimoniaux), de représentants de la
ville de ..., d'un professionnel culturel du domaine, et de toute autre personne
experte cooptée par le groupe. Article 3 - Caractéristiques
de l'adoption
Le choix du contexte patrimonial.
Le site de ... (ou le monument
...) a été choisi en raison de :
- sa valeur patrimoniale :
...
- l'actualité (programme
de restauration ou de réhabilitation, par exemple) : ...
L'enjeu pédagogique
et culturel.
- Les établissements
concernés sont les suivants : ...
- Les modalités et
le calendrier de l'adoption sont les suivants : ...
- Les objectifs pédagogiques
visés sont les suivants : ...
La mise en valeur de cet apprentissage.
La restitution du travail
effectué par la classe se fera sous la forme suivante : ... Article 4 - Les actions
de formation
Afin d'accompagner cette action,
un programme de formations conjointes est mis en place, à l'attention des
enseignants et des partenaires culturels.
Il concerne :
- l'acquisition de savoirs
sur les enjeux actuels du patrimoine et sur ses caractéristiques locales
;
- la méthodologie de
l'éducation au patrimoine.
L'opérateur en est
... Article 5 - Les outils
pédagogiques
Les signataires engagent une
réflexion sur l'adéquation des outils pédagogiques mis à
leur disposition.
Le CNDP, les CRDP et les CDDP
sont associés à cette réflexion. Le CNDP coordonne la conception
et l'édition d'outils adaptés. Article 6 - Financements
Chacune des parties signataires
mobilise pour ce partenariat les financements et les moyens suivants :
- la ville de ... (services
municipaux, animateurs du patrimoine...) ;
- la DRAC (services éducatifs,
cofinancements éducation artistique et formations...) ;
- le rectorat ou l'inspection
académique (crédits pédagogiques, formations...).
Par ailleurs, le ministère
de l'éducation nationale assurera une communication nationale sur l'opération
"Adopter son patrimoine". Article 7 - Évaluation
et reconduction de la convention
Cette convention est établie
pour trois ans. Une évaluation est élaborée conjointement
par les parties signataires à la fin de chaque année scolaire. C'est
à partir de cette évaluation que sont arrêtées les
modalités de partenariat de l'année suivante. Elle prend effet à
compter de la date de signature et est susceptible d'être modifiée
par avenant.
Fait à ,
le
Pour le ministre de l'éducation
nationale
Pour le ministre de la culture
et de la communication
Pour le maire