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Bulletin Officiel du ministère de
l'Education Nationale et
du ministère de la Recherche

N°24 du 14 juin

2001
www.education.gouv.fr/bo/2001/24/ensel.htm - nous écrire
 
 

ENSEIGNEMENTS ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE
 

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
Préparation de la rentrée 2001 dans les lycées d'enseignement général et technologique
NOR : MENE0100979C
RLR : 520-1
CIRCULAIRE N°2001-083 DU 11-6-2001
MEN
DESCO A3


Texte adessé aux rectrices et recteurs d'académie
o À la rentrée 2001, la réforme du lycée entre dans sa troisième année d'application, avec trois éléments principaux :

- l'entrée en vigueur des nouvelles structures et des nouveaux horaires des enseignements des classes terminales des séries générales ;
- l'expérimentation dans les classes de première des séries technologiques d'établissements volontaires, des innovations majeures de la réforme que sont les travaux personnels encadrés et l'éducation civique, juridique et sociale ;
- la poursuite de la rénovation des programmes dans les classes de seconde et de première.
Il convient également de tirer les enseignements du suivi de la mise en place de la réforme effectué au cours des deux années passées et d'apporter un certain nombre d'ajustements et d'inflexions aux dispositifs déjà mis en place pour assurer à tous les élèves les conditions nécessaires à leur réussite.

A - La classe de seconde générale et technologique

a) Poursuite de la rénovation des programmes
Trois enseignements de détermination scientifiques et technologiques font l'objet d'un nouveau programme et changent d'appellation (cf. arrêté du 31 juillet 2000, B.O. hors-série du 31 août 2000, volume 3) :
- informatique et électronique en sciences physiques devient mesures physiques et informatique ;
- systèmes automatisés devient initiation aux sciences de l'ingénieur ;
- productique devient informatique et systèmes de production.
Ces changements visent à rendre ces enseignements plus attractifs de façon à susciter des orientations vers les sections scientifiques et technologiques compte tenu des besoins croissants en ingénieurs et en techniciens supérieurs.
Certains des nouveaux enseignements cités ci-dessus, et notamment "mesures physiques et informatique" et "initiation aux sciences de l'ingénieur" ont vocation à conduire à la fois à des études menant vers la voie technologique et vers la série scientifique de la voie générale.
De manière générale, comme cela a déjà été précisé dans la note de service n° 2000-118 du 25 août 2000 (B.O. n° 30 du 31 août 2000), il convient de rappeler que les enseignements de détermination scientifiques et technologiques peuvent être choisis seuls ou en couple. Les couplages systématiques, caractéristiques de tel ou tel parcours, ne doivent donc en aucun cas être imposés aux élèves. Ils peuvent toutefois être conseillés pour des élèves ayant déjà en fin de troisième un projet d'études précis, en particulier vers des formations de la voie technologique.
Il convient enfin de rappeler que pour les élèves n'ayant pas suivi certains enseignements de détermination en seconde, des dispositifs de rattrapage pourront être organisés au niveau des établissements en classe de première. Toutefois, ces enseignements de détermination ainsi que ces dispositifs de rattrapage ne sont pas obligatoires et ne peuvent constituer un obstacle à l'affectation dans une série technologique.
Par ailleurs, l'entrée en application de nouveaux programmes concerne, pour cette année scolaire, les disciplines histoire-géographie, latin et grec (cf. arrêté du 31 juillet 2000, B.O. hors-série du 31 août 2000, volume 3).
L'ensemble de ces nouveaux programmes a fait l'objet d'une consultation auprès des enseignants des disciplines concernées durant le premier trimestre de la présente année scolaire. Les synthèses académiques et nationale de cette consultation sont respectivement disponibles sur les sites académiques et sur le site de la direction de l'enseignement scolaire EDUSCOL (www.eduscol.education.fr). Pour tenir compte de cette consultation, quelques aménagements pourront être apportés aux programmes déjà publiés.
b) L'aide individualisée
Le dispositif d'aide individualisée est perçu de manière positive à la fois par les élèves, les enseignants et les proviseurs notamment parce qu'il contribue à améliorer de manière significative la relation traditionnelle enseignants/élèves et répond de manière plus étroite aux besoins spécifiques de ces derniers.
Les enquêtes et observations réalisées dans plusieurs établissements durant l'année scolaire 1999-2000 font toutefois apparaître que ce dispositif reste encore insuffisamment différencié :
- dans l'attribution du complément d'heures, certains établissements particulièrement bien dotés n'étant pas ceux qui reçoivent le public le plus défavorisé ;
- au sein des établissements, où l'on constate que l'aide individualisée bénéficie souvent à des élèves n'éprouvant pas de difficultés particulières ;
- au niveau des contenus de l'aide, parfois décalés par rapport aux besoins des élèves en difficulté.
Par ailleurs, l'articulation entre les différents dispositifs de la classe de seconde (modules et aide individualisée) est encore insuffisamment exploitée par les équipes pédagogiques.
Compte tenu de ces constats, des dispositions sont à prendre pour que partout l'aide individualisée apportée aux élèves réponde aux objectifs qui lui ont été assignés.
Vous veillerez notamment à attribuer le complément d'heures, qui est reconduit pour l'année scolaire 2001-2002, sur la base de critères explicites de façon à privilégier les établissements dont le pourcentage d'élèves en retard ou en difficulté est le plus important.
De même conviendra-t-il de rappeler aux chefs d'établissement :
- d'une part, que l'aide est prioritairement destinée aux élèves présentant des lacunes ponctuelles graves ou des difficultés plus permanentes. Les contenus de l'aide doivent donc être adaptés et s'attacher notamment aux méthodes et aux savoir-faire ainsi qu'à la motivation au travail ;
- d'autre part, que le dispositif d'accompagnement, qui comprend l'aide individualisée et les modules, a pour finalité de répondre plus étroitement aux besoins des élèves. Le public visé par ces deux types d'activité pédagogique est cependant différent : alors que les modules concernent l'ensemble des élèves, l'aide s'adresse à un public bien ciblé, tel que défini ci-dessus.
La collaboration et les échanges entre les enseignants des différentes disciplines, pour mieux cerner les besoins des élèves dans leur globalité et mieux exploiter l'articulation entre les différents volets du dispositif d'accompagnement défini ci-dessus, sont une des conditions majeures de sa réussite. Il convient de favoriser au maximum les conditions de sa réalisation en développant les actions de formation au niveau académique et au sein des établissements. Dans ce cadre, des échanges de pratiques doivent être encouragés.
La mobilisation des corps d'inspection, des IUFM et des chefs d'établissement sur ces points s'avère tout à fait essentielle.
c) La mise à niveau informatique
Les dispositions de la note de service n° 2000-081 du 8 juin 2000 (B.O. n° 23 du 15 juin 2000) restent applicables.
Les constatations faites sur le terrain montrent qu'à l'entrée en seconde, de forts besoins subsistent chez les élèves quant aux connaissances et compétences liées aux technologies de l'information et de la communication.
L'introduction du brevet informatique et internet (B2i) en collège depuis la rentrée 2000 implique que les élèves titulaires de cette attestation n'ont pas à bénéficier de cette mise à niveau à la rentrée 2001 en classe de seconde.
Toutefois, la généralisation de ce brevet dans tous les collèges ne se faisant que de manière progressive, il conviendra de laisser aux élèves de seconde la possibilité de le faire valider au cours de leur scolarité en classe de seconde. Cette disposition fait l'objet d'une note de service spécifique parue au B.O. du 29 mars 2001.

B - Le cycle terminal de la voie générale

I - Nouvelles structures et nouveaux programmes
Un tableau des nouveaux programmes applicables à la rentrée 2001 figure en annexe 1 de la présente circulaire.
Comme pour ceux de la classe de seconde, ces nouveaux programmes ont fait l'objet d'une consultation des enseignants des disciplines concernées durant le premier trimestre de la présente année scolaire. Quelques aménagements pourront donc être apportés aux textes des programmes déjà publiés au B.O. et consultables sur le site EDUSCOL (www.eduscol.education.fr). Sur ce site ainsi que sur les sites académiques sont également disponibles les synthèses de la consultation.
a) Classes de première ES, L et S
La réforme du lycée se poursuit en classes de première par l'entrée en vigueur de nouveaux programmes dans la majorité des disciplines. Seules font exception l'histoire-géographie, les langues vivantes et les langues anciennes.
Le nouveau programme de français donnera lieu à une nouvelle définition d'épreuve applicable dès juin 2002. Ce texte sera publié au B.O. d'ici la fin de la présente année scolaire.
b) Classes terminales ES, L et S
Les nouvelles structures et les nouveaux horaires des enseignements des classes terminales des séries générales entrent en application à la rentrée 2001, conformément à l'arrêté du 19 juin 2000 (B.O. n° 29 du 27 juillet 2000).
Un nouveau programme de philosophie, tenant compte des résultats de la consultation menée dans les académies à propos du texte publié au B.O. du 31 août 2000, entrera en vigueur à la même rentrée. Les programmes d'éducation civique, juridique et sociale et de danse s'appliquent pour la première fois. Pour toutes les autres disciplines, les anciens programmes restent en vigueur, avec parfois quelques aménagements, durant l'année scolaire 2001-2002.
c) Classe terminale L
Les élèves désirant suivre l'option facultative de mathématiques de terminale sans avoir suivi l'option correspondante en première pourront être autorisés à le faire. Le programme transitoire de cette option de terminale pour l'année scolaire 2001-2002 sera adapté en conséquence.
d) Classe terminale S
La langue vivante 2 devient obligatoire en classe terminale S. Vous veillerez à rappeler à ce sujet le caractère obligatoire de cet enseignement dès la classe de première. En conséquence, une attention toute particulière devra être accordée à l'information des élèves au moment du choix des enseignements de détermination de seconde.
La nouvelle grille horaire des enseignements prévoit qu'une des trois heures de philosophie en terminale S se déroule en classe dédoublée. Dans cette discipline, comme dans les autres, les dédoublements, pour lesquels aucun seuil n'est fixé nationalement, ont pour objet de mettre en place une autre approche pédagogique. Vous veillerez à ce que les établissements respectent cette préoccupation pédagogique qui constitue une des originalités de la réforme.
Pour l'année scolaire 2001-2002, le programme de technologie industrielle s'applique au titre des sciences de l'ingénieur.
Par ailleurs, conformément à la note de service publiée au B.O. du 29 mars 2001, l'évaluation des capacités expérimentales concerne les élèves de terminale S en sciences physiques et en sciences de la vie et de la Terre. Toutefois, s'agissant des sciences de la vie et de la Terre, cette évaluation ne deviendra obligatoire qu'avec l'entrée en application du nouveau programme à la rentrée 2002. Vous veillerez à ce que tous les enseignants concernés soient informés dès le début de l'année scolaire des modalités de cette opération et disposent bien des outils nécessaires à sa mise en œuvre. Il conviendra également de leur rappeler qu'il ne s'agit pas d'une épreuve du baccalauréat mais d'une activité d'évaluation donnant lieu à une note portée au livret scolaire.

II - L'éducation civique, juridique et sociale
La mise en place de cet enseignement se poursuit à la rentrée 2001 en classe terminale. Le programme fera l'objet d'une parution au B.O. avant la fin de la présente année scolaire.
Cet enseignement, par nature transdisciplinaire, doit associer, sur la base du volontariat, les professeurs des disciplines littéraires, scientifiques et de sciences économiques et sociales, dont le concours est indispensable à la richesse et à la variété des thèmes abordés.
Il est rappelé que des séquences mensuelles de deux heures sont très fortement recommandées pour l'organisation de cet enseignement, tant pour permettre un temps de préparation et de suivi des dossiers suffisant, que pour la mise en place de débats.
L'éducation civique, juridique et sociale fera l'objet de mentions et d'appréciations portées sur le livret scolaire. Une rubrique spéciale a été introduite à cet effet dans le nouveau modèle de livret scolaire (cf. arrêté du 15 janvier 2001, B.O. n° 7 du 15-2-2001).

III - Les travaux personnels encadrés
À la rentrée 2001, les travaux personnels encadrés, qui concernent désormais la totalité des classes de première des séries générales, seront également introduits en classe terminale dans tous les lycées et dans toutes les séries du baccalauréat général. Leur mise en œuvre à ce niveau d'enseignement s'appuiera sur les acquis de l'année en cours et s'effectuera selon des modalités souples et progressives construites par les équipes éducatives en fonction des réalités matérielles et pédagogiques de chaque établissement. Ces mêmes modalités avaient en effet permis de surmonter les difficultés initiales et de parvenir à une indéniable réussite en classe de première.
À titre transitoire et pour la seule année scolaire 2001-2002 , les élèves pourront choisir ou non de s'engager dans un TPE et de présenter ou non le travail effectué comme épreuve supplémentaire au baccalauréat (c'est-à-dire en plus des deux options facultatives). Seuls les points au-dessus de la moyenne seront comptabilisés à l'examen. Les modalités provisoires de passation de cette épreuve - qui se déroulera au début du deuxième semestre - seront fixées par un texte réglementaire.
Il conviendra de rechercher la meilleure articulation possible entre les deux années du cycle terminal de façon à faciliter l'organisation des TPE au sein de l'établissement et à permettre d'optimiser l'accès aux ressources documentaires disponibles.
Dans cette perspective, il peut être envisagé, compte tenu du caractère de classe d'examen de la terminale, de concentrer l'effort sur les TPE plutôt sur la première partie de l'année scolaire, de septembre-octobre à février, par exemple, et de réserver la période de janvier à mai pour les TPE en classe de première. Cette modalité ne saurait être unique et il revient à chaque établissement, après consultation du conseil d'administration, de définir les conditions optimales d'organisation administrative de cette activité, étant entendu que l'on veillera à lui réserver une durée suffisante.
Le déroulement ainsi envisagé des TPE pendant le cycle terminal peut encourager une certaine continuité dans le mode d'apprentissage proposé, susceptible d'aider les élèves à mieux comprendre et s'approprier les progressions définies par les programmes respectifs de première et de terminale.
Vous veillerez à ce que la fin de l'année scolaire de première comme le tout début de l'année suivante - notamment les jours de prérentrée - soient bien utilisés par les équipes pédagogiques de terminale, en liaison avec celles de première, pour préparer la mise en place des TPE en terminale.
S'agissant des problèmes de responsabilité, je vous rappelle qu'une circulaire est parue à ce sujet dans le B.O. n° 2 du 11 janvier 2001.
Les lycéens de terminale valoriseront l'expérience acquise lors des TPE de première notamment en matière de recherche documentaire, de maniement de l'outil informatique et de synthèse orale. Ils pourront réinvestir avec pertinence leurs savoirs sur des problématiques qu'il convient de limiter au regard des exigences de la classe terminale et au temps que les élèves peuvent consacrer à ce travail.
Les travaux personnels encadrés contribuent ainsi à l'appropriation des contenus des programmes d'enseignement et, par les compétences qu'ils développent chez les élèves, à la préparation du baccalauréat et à la poursuite d'études supérieures.
En première comme en terminale, les élèves auront à mener un seul TPE qui croisera deux ou trois disciplines. Dans la mesure des possibilités d'organisation des établissements, les associations disciplinaires pourront varier à l'intérieur d'une classe ou au sein d'une même série, afin d'ouvrir aux élèves des champs d'étude larges et divers. Toutefois, le sujet, défini par l'élève à partir des thèmes nationaux qui figurent en annexe 2 de la présente circulaire, concernera au moins l'une des disciplines dominantes de la série.
Il est important de rappeler que l'un des objectifs des TPE est d'aboutir à une réalisation concrète finale qui ne doit pas être réduite à la seule forme du "dossier", et encore moins de "mini-mémoire" alors que de multiples supports de production peuvent être envisagés. De même, il faut souligner que les productions issues des TPE doivent correspondre à un niveau raisonnable d'exigence, adapté aux compétences attendues d'élèves de première et de terminale. La brochure parue en 2000, "Mise en œuvre des TPE" donne de nombreuses suggestions dans ce sens, qui ne sont pas limitatives et qui ont pour but de favoriser l'inventivité et la motivation personnelle des élèves.
Deux heures consécutives seront prévues dans l'emploi du temps des élèves de première comme de terminale. À chacun des deux niveaux, soixante-douze heures par division seront à répartir entre les professeurs concernés, qui seront choisis sur la base du volontariat et en fonction des projets qu'ils auront mis en place. Inscrit dans le service des enseignants, l'horaire TPE sera pris en compte pour l'attribution de l'heure de première chaire.
Un bilan de la mise en œuvre des TPE en première est en cours de réalisation. Avec sa diffusion, des précisions seront prochainement apportées sur les points suivants : carnet de bord, évaluation, modalités d'organisation... La rubrique TPE du site EDUSCOL fournira progressivement les informations disponibles.
En série S à orientation "sciences de l'ingénieur", il convient de rappeler que, pour favoriser la pluridisciplinarité entre disciplines générales et disciplines technologiques, tant d'un point de vue pédagogique que de celui de l'encadrement des élèves, un contingent de 36 heures-professeur annuelles supplémentaires par division sera attribué pour d'autres disciplines que les sciences de l'ingénieur.

C - Le cycle terminal de la voie technologique

Sans attendre une réforme plus profonde de la voie technologique actuellement à l'étude, la rentrée 2001 sera marquée par l'extension, aux classes de première des séries technologiques STI, STL, STT et SMS, des innovations pédagogiques majeures de la réforme du lycée dont bénéficient déjà les élèves de la voie générale : les heures de vie de classe, les ateliers artistiques et, à titre expérimental dans des établissements volontaires, les travaux personnels encadrés et l'enseignement d'éducation civique, juridique et sociale.
a) Les travaux personnels encadrés (TPE)
Au cours de l'année 2001-2002, les TPE seront expérimentés, sur la base du volontariat des établissements et des équipes pédagogiques, dans les différentes séries de la voie technologique.
Il s'agira pour les élèves de première des séries STI, STL, STT et SMS de réaliser, par groupe ou individuellement, une production sur un projet interdisciplinaire associant au moins une discipline technologique et une discipline d'enseignement général.
Les TPE seront mis en place dans le cadre de l'horaire global actuel des élèves, à raison de deux heures hebdomadaires prélevées sur l'horaire de chacune des disciplines technologiques et générales impliquées, ou selon tout autre mode d'organisation qui paraîtrait plus pertinent. Les heures d'enseignement en module peuvent constituer des moments privilégiés pour mener ce type d'activité encadrée.
Les modes d'organisation retenus devront intégrer la perspective d'une mise en place des TPE en terminale.
L'expérience acquise dans les séries générales pourra utilement être prise en compte notamment pour fixer la durée et l'organisation dans le temps des TPE pendant l'année, une période de l'ordre de 24 semaines semblant raisonnable.
Une note de service précisera, série par série, les modalités de mise en place et de suivi de cette expérimentation.
D'ores et déjà, il convient, en liaison avec l'inspection pédagogique régionale, de recenser les établissements volontaires en encourageant l'expérimentation dans toutes les séries et spécialités implantées dans votre académie.
b) L'éducation civique, juridique et sociale (ECJS)
Dans le cadre de l'emploi du temps actuel des élèves, l'ECJS sera introduite, à titre expérimental dans les établissements volontaires, en classe de première à raison d'une demi-heure hebdomadaire en classe dédoublée. Il est fortement conseillé de regrouper cet horaire en séquences mensuelles de 2 heures. Le programme qui s'applique est celui en vigueur dans les séries générales (B.O. hors-série n° 7, volume 5, du 31 août 2000).
Son enseignement est pris en charge par des professeurs volontaires. Suivant l'organisation pédagogique propre à l'établissement et suivant la série, il peut être assuré par des professeurs des disciplines d'enseignement général ou technologique.
Un bilan de l'expérimentation permettra notamment de déterminer s'il y a lieu ou pas de procéder à des adaptations réciproques des contenus de l'ECJS et de ceux des disciplines abordant des sujets similaires.
c) Les ateliers artistiques
Ils sont introduits dans les séries technologiques dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que dans les séries générales.
d) Les heures de vie de classe
Dix heures annuelles de vie de classe sont inscrites à l'emploi du temps des élèves de toutes les classes de première technologique. Ces heures visent à permettre un dialogue entre les élèves de la classe, entre les élèves et les enseignants ou d'autres membres de la communauté scolaire sur toutes questions liées à la vie de la classe, à la vie scolaire ou tout autre sujet intéressant les élèves.
e) La rénovation des programmes
Les programmes d'enseignement du français et de l'éducation physique et sportive étant les mêmes pour tous les élèves de première quelle que soit la série générale ou technologique suivie, les nouveaux programmes définis pour ces deux disciplines s'appliquent donc à la rentrée 2001, en classe de première, dans l'ensemble des séries de la voie technologique : SMS, STI, STL, STT, hôtellerie et techniques de la musique et de la danse.
f) Les classes de première d'adaptation STT
Il convient de rappeler que la disposition dérogatoire, donnant la possibilité aux candidats au baccalauréat de la série STT issus de lycées professionnels de remplacer, pour une durée de cinq sessions à compter de la session 1998, l'épreuve de langue vivante 2 par une épreuve de langue vivante 1 renforcée, prend fin à l'issue de la session 2002 (arrêté du 8 juillet 1997).
La disparition de cette disposition à la session 2003 du baccalauréat impose aux élèves titulaires d'un BEP qui envisageraient à la prochaine rentrée scolaire de préparer un baccalauréat technologique STT par le biais de la première d'adaptation ou d'une classe de première STT, de suivre obligatoirement la deuxième langue vivante.
En conséquence, vous veillerez à la mise en place de cet enseignement dans toutes les classes de première d'adaptation STT et à une large information auprès des élèves concernés.

D - Dispositions communes à l'ensemble des séries générales et technologiques

a) Ateliers artistiques en lycée
L'accès de tous les élèves à une culture artistique est une dimension importante en lycée.
Les ateliers artistiques répondent à un besoin évident : espaces d'innovation pédagogique et de sensibilisation artistique, ils multiplient et diversifient les voies de rencontre avec les arts. Construits autour d'un projet annuel élaboré par une équipe d'enseignants, de partenaires et d'élèves, ces ateliers constituent un élément de la politique artistique et culturelle des lycées. Ils sont de nature à renforcer les liens des établissements avec leur environnement culturel et celui des élèves avec la vie artistique contemporaine.
Les ateliers artistiques viennent en complément des autres formes d'enseignement artistique. Leur ouverture dans les établissements ne doit donc pas se développer au détriment des options d'arts dans les différents domaines. Cette ouverture devra s'effectuer en priorité dans les établissements où n'existe pas d'offre d'enseignement artistique.
Les ateliers artistiques sont organisés dans le cadre du partenariat avec les directions régionales des affaires culturelles (DRAC) ; les interventions des partenaires culturels sont financées à parité par le ministère de l'éducation nationale et celui de la culture.
Une circulaire conjointe des deux ministères de la culture et de l'éducation nationale en précise les objectifs pédagogiques et les modalités de mise en œuvre.
b) Poursuite de l'enseignement de détermination d'EPS de seconde
À partir de la rentrée 2001, un nouveau dispositif s'applique pour les élèves ayant suivi l'enseignement de détermination d'EPS en classe de seconde et souhaitant le prolonger au cours du cycle terminal.
Ces élèves bénéficieront d'un enseignement complémentaire de 4 heures, dont une heure en classe dédoublée, qui s'ajoute à l'enseignement obligatoire de 2 heures en classes de première et terminale. Dans ce cas, le cumul de cet enseignement de complément avec l'option facultative d'EPS de 3 heures n'est pas autorisé. Par ailleurs, ces élèves ne pourront suivre qu'une seule autre option facultative.
Cette disposition s'applique aux séries ES, L, S, SMS, STI, STL et STT. Les arrêtés fixant les horaires de ces séries seront modifiés en conséquence.
En séries générales, dans le cas de choix de l'enseignement complémentaire d'EPS, les TPE pourront impliquer l'EPS.
S'agissant des élèves entrant en classe terminale à la rentrée 2001, et ayant prolongé en première l'enseignement de détermination d'EPS suivi durant l'année scolaire 1999-2000, le régime transitoire initialement prévu par l'arrêté du 19 juin 2000, (à savoir un horaire de 3 h + (1) se substituant à celui de l'option facultative) est modifié conformément aux dispositions mentionnées ci-dessus.
L'enseignement complémentaire d'EPS sera évalué au baccalauréat de la session 2002 et affecté d'un coefficient 2 qui s'ajoutera au coefficient 2 prévu pour l'enseignement obligatoire.
Les modalités d'ouverture de cet enseignement feront l'objet d'une note de service spécifique publiée au B.O. Le programme et les modalités d'évaluation au baccalauréat seront publiés d'ici la fin du mois de juin 2001.
c) Langues vivantes
Vous veillerez tout particulièrement au respect de l'horaire-élève tel que défini par les grilles horaires des arrêtés du 19 juin 2000. Les dédoublements, pour lesquels aucun seuil n'est fixé nationalement, ont pour objet de mettre en place une autre approche pédagogique laissant notamment plus de place à l'expression orale. Vous veillerez à ce que les établissements respectent cette préoccupation pédagogique qui constitue une des originalités de la réforme.
Dès la rentrée 2001, une expérimentation sera mise en place dans des établissements volontaires afin de ménager plus de souplesse dans la gestion des moyens horaires attribués aux établissements pour les langues vivantes. Elle prévoira la possibilité pour les équipes pédagogiques de moduler l'utilisation de l'enveloppe horaire globale de ces disciplines en fonction du projet pédagogique de l'établissement, des besoins spécifiques des élèves et du niveau d'avancement et de compétence atteint par les élèves dans chaque langue.
Un texte spécifique précisera les conditions et les modalités de cette expérimentation.
De façon à conforter et à étendre la diversification des langues offertes au niveau d'un bassin, vous veillerez à ne pas supprimer de poste d'enseignant dans les langues moins enseignées toutes les fois où une suppression mettrait en péril leur maintien dans les trois niveaux de classes du lycée. Vous veillerez, par ailleurs, à ce qu'aucun professeur de langue vivante ne soit plus en sous-service.
S'agissant plus spécifiquement de l'arabe, il convient de développer son enseignement comme langue vivante 3 partout où la présence de professeurs de cette langue le permettra en commençant, à la rentrée 2001, par la classe terminale afin de préparer les élèves à l'épreuve facultative correspondante au baccalauréat.
d) L'éducation à l'orientation
S'agissant de l'orientation, il convient en premier lieu de suivre de très près les évolutions de la répartition des élèves dans les différentes voies et, à l'intérieur de celles-ci, dans les différentes séries.
Vous veillerez à de meilleurs équilibres quantitatifs et qualitatifs entre filières générales et filières technologiques, comme entre filières générales. Pour ces dernières, il importe de rappeler que la rénovation a été conçue pour conforter la spécificité et l'attractivité de chacune d'entre elles et encourager ainsi des choix positifs par les élèves.
Une même attention est nécessaire vis-à-vis des redoublements en fin de seconde dont le niveau élevé traduit des tendances préoccupantes quant aux représentations dominantes chez les élèves des différentes filières. À ce propos, il conviendra de bien informer les élèves sur les réorientations possibles vers la voie professionnelle qui peuvent constituer des choix préférables aux redoublements.
D'une manière générale, vous veillerez à la qualité du dialogue avec les lycéens et les parents en vue de choix d'orientation réfléchis et positifs.
Si l'information est indispensable, elle ne saurait à elle seule permettre de prendre une décision. C'est pourquoi, depuis septembre 1996, la démarche éducative en orientation a pour objectif de développer, chez le lycéen, les compétences lui permettant d'effectuer des choix d'orientation de façon autonome et responsable.
L'éducation à l'orientation n'est pas une nouvelle discipline, mais elle s'appuie sur les contenus disciplinaires dont les objectifs se recoupent avec les siens propres tels que : savoir communiquer, travailler en équipe, repérer les acquis et les lacunes, analyser, hiérarchiser, décider...
De ce fait, les équipes pédagogiques et les conseillers d'orientation-psychologues doivent conjuguer leurs efforts pour proposer aux élèves des temps et des actions propres à favoriser la transition vers les classes de première ou vers l'enseignement supérieur, et d'autres plus propices à la connaissance de soi ou à une meilleure connaissance de l'environnement socio-économique.
e ) Le baccalauréat général et technologique
1) Le baccalauréat général
En juin 2002 entrent en application certaines modifications des épreuves du baccalauréat général prévues par l'arrêté du 10 octobre 2000 (B.O. n° 44 du 7 décembre 2000).
Pour les épreuves anticipées :
- entrée en application, pour toutes les séries générales, d'une nouvelle définition des épreuves de français (dans la suite de l'application du nouveau programme).
Pour les épreuves terminales :
- introduction d'une épreuve écrite obligatoire de LV2 en série S ;
- l'épreuve de "sciences de l'ingénieur" sera organisée conformément à la définition de l'épreuve de technologie industrielle ;
- entrée en application d'une nouvelle définition de l'épreuve orale obligatoire de LV2 et de LV2 de complément (nouvelle appellation de l'épreuve de spécialité) en série ES ;
- introduction d'une épreuve facultative de mathématiques en série L (l'épreuve obligatoire de mathématiques-informatique étant passée en fin de première) ;
- introduction d'une épreuve de spécialité danse en série L et d'une épreuve facultative dans le même domaine dans l'ensemble des séries ;
- possibilité, au second groupe d'épreuves de l'examen, de faire également porter son choix de rattrapage sur les épreuves écrites anticipées ;
- possibilité offerte aux élèves ayant choisi les TPE de les présenter à l'examen comme épreuve supplémentaire.
Les nouvelles définitions d'épreuves seront publiées au B.O. avant la fin de la présente année scolaire.
La mise en place progressive des modifications réglementaires de l'examen sera accompagnée d'un dispositif dérogatoire pour traiter des situations particulières de candidats doublant leur année terminale ou changeant de série. Ce dispositif est prévu par l'arrêté du 19 avril 2001 (B.O. n° 19 du 10 mai 2001).
2) Le baccalauréat technologique toutes séries
Trois modifications seulement interviendront pour cet examen :
- nouvelle épreuve anticipée de français. Des exemples de sujets seront diffusés pour compléter l'information des professeurs et des élèves ;
- possibilité, au second groupe d'épreuves de l'examen, de faire également porter son choix de rattrapage sur les épreuves écrites anticipées ;
- introduction d'une nouvelle épreuve facultative en danse (excepté pour le baccalauréat "techniques de la musique et de la danse").
Il convient d'insister sur la nécessaire information précise à donner aux candidats lors de la publication des textes. L'ensemble des nouvelles dispositions ont fait l'objet d'une note au B.O. n° 38 du 26 octobre 2000 que les chefs d'établissement pourront à nouveau diffuser à la rentrée. Il conviendra également qu'ils veillent à ce que les élèves soient directement informés par leurs professeurs des nouvelles modalités des épreuves.
Pour la nouvelle épreuve anticipée de français, des exemples de sujets seront élaborés et diffusés, comme cela a été fait à l'automne dernier pour les nouvelles épreuves anticipées d'enseignements scientifiques.
f) La vie lycéenne
Cette année constitue une étape déterminante dans l'évolution de la vie lycéenne. En effet, les nouveaux conseils de la vie lycéenne (CVL) se sont mis en place et ont permis d'enclencher une dynamique de dialogue pendant l'année scolaire 2000-2001. Pour leur deuxième année d'existence, il convient de conforter et, si nécessaire, de renforcer cette dynamique afin que ces conseils deviennent le lieu où la démocratie lycéenne trouve réellement à s'exercer. Cela nécessite que soient trouvées dans les établissements les conditions d'une motivation et d'une formation permettant un réel investissement des lycéens.
Aussi les chefs d'établissement veilleront-ils, conformément aux textes de référence, à réunir régulièrement le conseil de la vie lycéenne, à le consulter sur tous les sujets qui le concernent et à prendre en compte les avis qu'il aura émis. Il doit être rappelé à cet égard l'importance de la tenue des CVL avant celle des conseils d'administration.
D'une manière générale, il convient de s'attacher à reconnaître et respecter les droits des lycéens, à susciter et encourager les initiatives lycéennes dans les domaines les plus divers et en particulier les activités civiques, culturelles, sportives ou les actions de prévention et d'éducation à la santé et à la sexualité.
À cet égard, vous apporterez une attention toute particulière à la répartition équitable et à l'utilisation efficace des crédits du fonds de vie lycéenne qui constituent un des outils de développement de la vie lycéenne dans les établissements.
g) Formation des enseignants
L'accompagnement de la mise en œuvre de la réforme des lycées doit constituer un axe fort des plans académiques de formation.
Le programme national de pilotage (PNP) vise à mettre en évidence le sens, la cohérence et les enjeux des réformes engagées, à préciser les principaux axes des politiques académiques de formation continue des personnels concernés et, dans une visée anticipatrice, à enrichir les compétences des formateurs. Il joue à cet égard le rôle d'un cahier des charges de niveau national susceptible d'être décliné aux niveaux déconcentrés.
Les plans académiques de formation doivent prendre en compte à la fois les exigences liées à la mise en œuvre de la réforme des lycées - dont les contenus sont porteurs de nouvelles pratiques pédagogiques - et la nécessité de répondre à la demande du terrain.
Vous vous attacherez à renouveler les formes de mise en œuvre de la formation continue, en limitant le recours encore trop fréquent à la seule formation magistrale, et à développer des modalités de formation qui supposent, via la mise en place de formations de proximité ou de réseaux, que les enseignants échangent des pratiques et à propos de leurs pratiques, qu'ils soient aidés et accompagnés et qu'ils aient à leur disposition un certain nombre d'informations et de ressources (documentation, sites Internet...).
Parallèlement, le site ministériel EDUSCOL et les sites académiques seront enrichis par une mise en ligne de documents de référence et d'exemples de pratiques susceptibles de développer la réflexion pédagogique au sein des établissements.
Une circulaire ultérieure apportera des précisions sur ces questions.
La réforme du lycée entre dans sa troisième année d'application. Une dynamique est enclenchée. Elle repose sur l'implication et le travail en équipe de la communauté éducative.
Outre les actions de formation, les journées de prérentrée constituent un moment privilégié pour favoriser la concertation sur les actions à conduire. Vous veillerez à ce qu'elles permettent aux équipes pédagogiques d'aborder la mise en œuvre des réformes dans les meilleures conditions possibles.

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR


Annexe 1
TABLEAU DES NOUVEAUX PROGRAMMES APPLICABLES À LA RENTRÉE 2001 

Classes et séries concernées
Disciplines
Classe de seconde générale et technologique - histoire-géographie
- mesures physiques et informatique, initiation aux sciences de l'ingénieur, informatique et systèmes de production
(enseignements de détermination)
- latin, grec (enseignements de détermination et option facultative)
Classe de première ES - français
- mathématiques
- sciences économiques et sociales
- arts (option facultative, domaines : arts plastiques, cinéma-audiovisuel, histoire des arts, musique, théâtre-expression dramatique)
- EPS
Classe de première L - français-littérature
- mathématiques-informatique
- arts (enseignement obligatoire au choix et option facultative, domaines : arts plastiques, cinéma-audiovisuel, histoire des arts, musique, théâtre-expression dramatique)
- EPS
Classe de première S - mathématiques
- physique-chimie
- sciences de la vie et de la Terre
- sciences de l'ingénieur
- français
- arts (option facultative, domaines : arts plastiques, cinéma-audiovisuel, histoire des arts, musique, théâtre-expression dramatique)
- EPS
Classes de première technologiques
(toutes séries) 
- français
- EPS
- arts (option facultative, domaines : arts plastiques, cinéma-audiovisuel, histoire des arts, musique, théâtre-expression dramatique)
Classes terminales ES, L, S - éducation civique, juridique et sociale
- philosophie
- arts : domaine danse (série L : enseignement de spécialité ; séries ES, L et S : option facultative)
Classe terminale L - mathématiques (option facultative)
Classes terminales technologiques
(toutes séries)
- arts : domaine danse (option facultative)


Annexe 2
LISTE DE THEMES NATIONAUX DES TRAVAUX PERSONNELS ENCADRÉS (TPE) POUR L'ANNÉE SCOLAIRE 2001-2002
I - Classes de première

La liste des thèmes publiée en annexe de la note de service n° 2000-086 du 15 juin 2000 (B.O. n° 24 du 22 juin 2000) reste inchangée.
Série ES
- La ville
- Les loisirs en tant que pratique culturelle
- Réalité et impact des indicateurs chiffrés
- Les élites
- La presse écrite
- Les entreprises et leurs stratégies territoriales
Série L
- Frontière
- Arts, littérature et politique
- Représenter la guerre
- Mémoire / Mémoires
- Les Barbares
- La ville
Série S
- Croissance
- Eau
- Images
- Risques naturels et technologiques
- Sciences et aliments
- Temps, rythmes et périodes

II - Classes terminales

* Thèmes communs aux trois séries :
- L'Europe
- Ordre et désordre
* Thèmes spécifiques à chaque série :
Série ES
- Les transformations du travail
- Les élites
- Les entreprises et leurs stratégies territoriales
- La ville
Série L
- Héritage et invention
- La ville
- Frontière
- Arts, littérature et politique
Série S
- Espace et mouvement
- Croissance
- Images
- Sciences et aliments.

Pour chacune des séries ES, L et S, trois des thèmes spécifiques sont communs aux classes de première et terminales. Ce dispositif a été conçu de manière à limiter le renouvellement annuel des thèmes et favoriser l'homogénéité et la continuité des TPE sur l'ensemble du cycle terminal pour les équipes pédagogiques qui souhaitent réinvestir des recherches entreprises à l'occasion du TPE de première. Les productions doivent être modestes et leur support diversifié, à la mesure des possibilités locales et personnelles d'investissement de chacun. Il ne doit s'agir ni de mémoires ni de mini-thèses.
Dans le cas où le thème retenu en classe terminale est identique à celui de la classe de première, les enseignants veilleront à ce que les élèves renouvellent le sujet choisi pour le TPE de la classe terminale.
Pour faciliter le travail des enseignants, un document d'accompagnement sera à leur disposition à la rentrée et fournira aussi bien des pistes de travail que des suggestions diversifiées sur les productions possibles autour d'un même thème ou sujet.