ENSEIGNEMENTS ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE



BACCALAURÉAT

Règlement général du baccalauréat général
NOR : MENE0202406D
RLR : 544-0a
DÉCRET N°2002-1291
DU 24-10-2002
JO DU 26-10-2002
MEN
DESCO A3

Vu code de l'éducation, not. art. L. 334-1, L. 612-3 et L. 613-1 ; D. n° 93-1092 du 15-9-1993 mod. ; avis du CNESER du 16-9-2002 ; avis du CSE du 19-9-2002
Article 1 - Le décret du 15 septembre 1993 susvisé est modifié conformément aux articles 2 à 7 du présent décret.
Article 2 - À l'article 3, il est ajouté un deuxième alinéa ainsi rédigé : "Le ministre chargé de l'éducation nationale peut prévoir qu'un enseignement obligatoire nouvellement créé fait l'objet d'une épreuve facultative pendant une durée qui ne peut excéder trois ans à compter de sa mise en place."
Article 3 - La première phrase du troisième alinéa de l'article 7 est remplacée par les dispositions suivantes :
"En ce qui concerne les épreuves facultatives, seuls les points excédant 10 sont retenus et multipliés, le cas échéant, par un coefficient fixé par arrêté du ministre chargé de l'éducation nationale."
Article 4 - I - Après le "b" de l'article 9, il est ajouté un "c" ainsi rédigé :
"c) Pour les épreuves mentionnées à l'article 12-1, les notes attribuées aux candidats par les examinateurs, accompagnées le cas échéant de leurs appréciations, des travaux ou compte rendus de travaux des candidats."
II - Le "c" de l'article 9 devient le "d".
Article 5 - Il est ajouté un article 12-1 ainsi rédigé :
"Article 12-1 - Certaines épreuves ou parties d'épreuve peuvent faire l'objet d'un examen organisé dans les établissements publics ou privés sous contrat en dehors de la session organisée à la fin de l'année scolaire selon les modalités définies par arrêté du ministre chargé de l'éducation nationale."
Article 6 - I - Au premier alinéa de l'article 15, les mots : "pour une cause de force majeure dûment constatée," sont remplacés par les mots : ", en cas d'absence justifiée liée à un événement indépendant de la volonté du candidat,".
II - Au septième alinéa de l'article 15, après les mots : "ni d'épreuves facultatives", sont ajoutés les mots : ", ni d'épreuves ou parties d'épreuves mentionnées à l'article 12-1".
Article 7 - I - Après le 6ème alinéa de l'article 16, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
"- inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional".
II - Il est inséré, à l'article 16, un onzième alinéa ainsi rédigé :
"Le recteur peut nommer des examinateurs adjoints et des correcteurs adjoints, pour participer, avec les membres des jurys, à l'évaluation ou à la correction de certaines épreuves. Les examinateurs et correcteurs adjoints peuvent, le cas échéant, participer aux délibérations des jurys avec voix consultative pour l'attribution de notes se rapportant aux épreuves qu'ils ont évaluées ou corrigées."
Article 8 - Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche et le ministre délégué à l'enseignement scolaire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 24 octobre 2002

Jean-Pierre RAFFARIN
Par le Premier ministre :
Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
Luc FERRY
Le ministre délégué à l'enseignement scolaire
Xavier DARCOS



BACCALAURÉAT
Épreuves du baccalauréat général
NOR : MENE0202589A
RLR : 544-0a
ARRÊTÉ DU 24-10-2002
JO DU 26-10-2002
MEN
DESCO A3

Vu code de l'éducation, not. art. L.331-1 ; D. n° 93-1092 du 15-9-1993 mod. ; A. du 15-9-1993 mod. ; A. du 17-3-1994 mod. compl. A. du 15-9-1993 ; A. du 19-6-2000 mod. ; avis du CNESER du 16-9-2002 ; avis du CSE du 19-9-2002
Article 1 - Les tableaux I, II et III, en vigueur à compter de la session 2002, figurant à l'article 1er de l'arrêté du 15 septembre 1993 susvisé, sont modifiés ainsi qu'il suit :
I - Dans chacun des tableaux des épreuves terminales de l'examen du baccalauréat des séries littéraire (L), économique et sociale (ES) et scientifique (S), les dispositions relatives à l'épreuve de travaux personnels encadrés sont modifiées ainsi qu'il suit :

 
COEFFICIENT
NATURE DES ÉPREUVES
DURÉE
Travaux personnels encadrés (2)
2
orale
30 minutes pour un groupe de 3 candidats (*)
 
(2) lorsque le candidat d'un établissement scolaire public ou privé a choisi de faire évaluer cette activité pour l'examen.
(*) La durée de l'épreuve est fonction du nombre de candidats par groupe, sur la base de 10 minutes par candidat.


II - Les dispositions suivantes du tableau II des épreuves obligatoires du baccalauréat général de la série littéraire (L) :


 
COEFFICIENT
NATURE DES ÉPREUVES
DURÉE
11 - Épreuve de spécialité (une au choix du candidat)      
- latin
4
écrite
3 heures
- ou grec ancien
4
écrite
3 heures
- ou arts plastiques
3 + 3
écrite et pratique
2 h et 5 h
- ou cinéma, audiovisuel
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou histoire des arts
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou musique
3 + 3
écrite et orale
3 h 15 et 30 min
- ou théâtre, expression dramatique
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou danse
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou langue vivante II
4
écrite
3 heures
- ou langue vivante III
4
orale
20 min
- ou langue régionale
4
orale
20 min
- ou langue vivante ou régionale de complément
4
orale
20 min

Sont remplacées par :

 
COEFFICIENT
NATURE DES ÉPREUVES
DURÉE
11 - Épreuve de spécialité (une au choix du candidat)      
- latin
4
écrite
3 heures
- ou grec ancien
4
écrite
3 heures
- ou arts plastiques
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou cinéma, audiovisuel
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou histoire des arts
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou musique
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou théâtre, expression dramatique
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou danse
3 + 3
écrite et orale
3 h 30 et 30 min
- ou langue vivante II
4
écrite
3 heures
- ou langue vivante III
4
orale
20 min
- ou langue régionale
4
orale
20 min
- ou langue vivante ou régionale de complément
4
orale
20 min

III - Les dispositions suivantes du tableau III des épreuves obligatoires du baccalauréat général de la série scientifique (S) :

 
COEFFICIENT
NATURE DES ÉPREUVES
DURÉE
4 - Physique-chimie
6 ou 8 (1)
écrite
3 h 30 min
5 - Sciences de la vie et de la Terre
6 ou 8 (1)
écrite
3 h 30 min
ou biologie, écologie
5 + 2
écrite et pratique
3 h 30 min
ou sciences de l'ingénieur
6 + 3
écrite et pratique
4 h et 4 h

Sont remplacées par :

 
COEFFICIENT
NATURE DES ÉPREUVES
DURÉE
4 - Physique-chimie
6 ou 8 (1)
écrite et pratique (3)
3 h 30 min et 1 h
5 - Sciences de la vie et de la Terre
6 ou 8 (1)
écrite
3 h 30 min
ou biologie, écologie
5 + 2
écrite et pratique
3 h 30 min
ou sciences de l'ingénieur
4 + 5
écrite et pratique
4 h et 3 h

(1) Lorsque le candidat a choisi la discipline comme enseignement de spécialité
(3) La partie pratique de l'épreuve est réservée aux candidats des établissements scolaires publics et privés sous contrat

Article 2 -
Au premier alinéa de l'article 3 de l'arrêté du 15 septembre 1993 susvisé, les termes : "correspondant à des options du cycle terminal de la série concernée" sont ajoutés après les termes : "Les épreuves facultatives".
Article 3 - L'article 5 de l'arrêté du 15 septembre 1993 est remplacé par les dispositions suivantes :
"Article 5 - Pour les épreuves facultatives correspondant à des options du cycle terminal de la série concernée, ne sont retenus que les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20. Pour la première épreuve facultative à laquelle le candidat a choisi de s'inscrire, quelle que soit l'option correspondante, les points sont affectés du coefficient 2.
Article 4 - Il est ajouté à l'arrêté du 15 septembre 1993 susvisé un article 9 ainsi rédigé : "Article 9 - Une épreuve facultative de travaux personnels encadrés est organisée pour les candidats des séries ES, S et L.
Cette épreuve concerne les candidats des établissements scolaires publics et privés sous contrat qui se sont inscrits à l'épreuve au moment de leur inscription à l'examen.
Elle concerne également les candidats des établissements scolaires privés hors contrat qui ont suivi cette activité au cours de leur année terminale de formation et qui se sont inscrits à l'épreuve au moment de leur inscription à l'examen.
Les candidats à l'épreuve de travaux personnels encadrés peuvent également, s'ils le souhaitent, s'inscrire à une ou deux épreuves facultatives correspondant aux options de la série dans laquelle ils se présentent.
L'épreuve de travaux personnels encadrés répond aux caractéristiques suivantes :
- seuls sont pris en compte, pour le calcul de la note comptant pour l'obtention du baccalauréat, les points supérieurs à la moyenne de 10 sur 20 affectés du coefficient 2. Pour les candidats scolaires des établissements publics et privés sous contrat, la note attribuée à chaque candidat à l'épreuve de travaux personnels encadrés prend en compte, pour un maximum de 8 points sur 20, la note attribuée par les professeurs ayant encadré les travaux personnels encadrés.
L'épreuve de travaux personnels encadrés se déroule dans l'établissement scolaire du candidat. L'évaluation du candidat est assurée par des examinateurs, membres du jury ou examinateurs adjoints, réunis au sein d'une commission d'évaluation et nommés par le recteur en nombre nécessaire pour faire passer l'épreuve aux élèves de l'établissement.
Pour les candidats scolaires des établissements privés hors contrat, la note attribuée à chaque candidat ne résulte que de la seule interrogation orale."
Article 5 - Il est ajouté à l'arrêté du 15 septembre 1993 susvisé un article 10 ainsi rédigé :
"Article 10 - L'épreuve obligatoire de physique-chimie de la série S comporte, pour les candidats des établissements publics et privés sous contrat, une évaluation des capacités expérimentales. Cette évaluation est organisée dans l'établissement scolaire du candidat, au cours du troisième trimestre de l'année de l'examen.
La note attribuée à l'épreuve de physique-chimie prend en compte les résultats de cette évaluation pour un maximum de 4 points sur 20.
Pour les candidats individuels et les candidats des établissements d'enseignement privés hors contrat, la note attribuée à l'épreuve de physique-chimie est la note obtenue à la partie écrite de l'épreuve ramenée à une note sur 20 points.
Article 6 - Les articles 9 et 10 de l'arrêté du 15 septembre 1993 deviennent les articles 11 et 12
Article 7 - L'article 3 de l'arrêté du 4 janvier 2002 susvisé est abrogé.
Article 8 - Les dispositions du présent arrêté sont applicables à compter de la session 2003.
Article 9 - L'arrêté du 11 octobre 2002 modifiant l'arrêté du 15 septembre 1993 relatif aux épreuves du baccalauréat général à compter de la session 1995 et l'arrêté du 4 janvier 2002 modifiant l'arrêté du 15 septembre 1993 est rapporté.
Article 10 - Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
 
Fait à Paris, le 24 octobre 2002
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR



PROGRAMMES

Programme de l'enseignement de français en classe de seconde générale et technologique
NOR : MENE0202333A
RLR : 524-5
ARRÊTÉ DU 3-10-2002
JO DU 11-10-2002
MEN`
DESCO A4

Vu code de l'éducation, not. art.L. 311-1 à L. 311-3 et L. 311-5 ; D. n° 90-179 du 23-2-1990 ; A. du 18-3-1999 mod. par arrêtés des 19-6-2000 et 27-6-2001 ; avis du CNP du 10-9-2002 ; avis du CSE du 19-9-2002
Article 1 - Le programme de l'enseignement commun de français en classe de seconde générale et technologique est fixé conformément à l'annexe du présent arrêté.
Article 2 - Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
 
Fait à Paris, le 3 octobre 2002
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
 
Annexe
PROGRAMME DE L'ENSEIGNEMENT DE FRANÇAIS EN CLASSE DE SECONDE GÉNÉRALE ET TECHNOLOGIQUE

LE FRANÇAIS AU LYCÉE : PRÉAMBULE

Ce préambule indique les finalités de l'enseignement du français au lycée d'enseignement général et technologique. Il spécifie les objectifs à atteindre, les types de contenus à enseigner et les démarches à mettre en pratique pour chaque classe. Il fixe les cadres et les principes du programme ; les modalités détaillées feront l'objet de documents d'accompagnement destinés aux professeurs.


I - Finalités


L'enseignement du français participe aux finalités générales de l'éducation au lycée : l'acquisition de savoirs, la constitution d'une culture, la formation personnelle et la formation du citoyen. Ses finalités propres sont la maîtrise de la langue, la connaissance de la littérature et l'appropriation d'une culture. Ces trois finalités interdépendantes méritent une égale attention.

- Il contribue à la constitution d'une culture par la lecture de textes de toutes sortes, principalement d'œuvres littéraires significatives. Il forme l'attention aux significations de ces œuvres, aux questionnements dont elles sont porteuses et aux débats d'idées qui caractérisent chaque époque, dont elles constituent souvent la meilleure expression. Par là, il permet aux lycéens de construire une perspective historique sur l'espace culturel auquel ils appartiennent.
- Il favorise la formation personnelle de l'élève en donnant à chacun une meilleure maîtrise de la langue et en l'amenant à mieux structurer sa pensée et ses facultés de jugement et d'imagination. Il doit lui permettre, au terme de cette formation, de savoir organiser sa pensée et de présenter, par oral et par écrit, des exposés construits abordant les questions traitées selon plusieurs perspectives coordonnées.
- Il apporte à la formation du citoyen, avec la connaissance de l'héritage culturel, la réflexion sur les opinions et la capacité d'argumenter.
Cet enseignement s'inscrit dans la continuité de celui du collège, mais ses démarches sont plus réflexives, afin de permettre aux lycéens de devenir des adultes autonomes, aussi bien dans leurs études à venir que dans leur vie personnelle et leur intégration sociale. Pour remplir ce rôle majeur dans leur formation culturelle, le français doit à la fois leur apporter des connaissances et s'attacher à former leur réflexion et leur esprit critique.

I.1 La formation de la pensée : les perspectives d'étude

L'étude des textes contribue à former la réflexion sur l'histoire littéraire et culturelle, sur les genres et les registres, sur les significations et la singularité des textes et sur l'argumentation et les effets de chaque discours sur ses destinataires.
L'histoire littéraire et culturelle
Elle doit permettre aux élèves de découvrir et de s'approprier l'héritage culturel dans lequel ils vivent. Elle les aide à comprendre le présent à la lumière de l'histoire des mentalités, des idéologies et des goûts saisie dans la lecture des textes. Elle repose avant tout sur la connaissance de la littérature française. Mais elle doit aussi donner des ouvertures sur les espaces culturels francophone et européen qui lui sont historiquement liés. Elle implique la mise en relation de textes littéraires et de textes non littéraires, ainsi que de l'écrit et d'autres langages. Au collège, les élèves ont lu des textes porteurs de références culturelles majeures. Au lycée, l'approche de l'histoire littéraire et culturelle se fait de façon plus réflexive. Elle permet de saisir les grandes scansions historiques que constituent les changements majeurs dans les façons de penser et de sentir, mais aussi dans les façons de s'exprimer.
Les genres et les registres
Le langage en général, et l'art littéraire en particulier, a pour propriété spécifique d'exprimer des attitudes et émotions fondamentales, communes à tous les hommes, qui prennent forme dans les genres et les registres de l'expression. Il convient donc de donner aux lycéens un accès à ce patrimoine commun de l'humanité.
Les significations et la singularité des textes
La lecture et l'écriture de textes variés permettent aux élèves de mieux percevoir comment tout texte s'inscrit dans des ensembles mais présente aussi des particularités liées à la situation où il est élaboré, au projet de son auteur et aux conditions de sa réception ; les élèves peuvent ainsi discerner comment la signification est influencée par la situation, mais aussi saisir l'originalité et l'apport des œuvres littéraires majeures, en ce qu'elles se distinguent des contraintes usuelles.
L'argumentation et les effets de chaque discours sur ses destinataires
L'examen de débats d'idées majeurs, qui ont marqué l'histoire culturelle, permet d'éclairer les rapports humains dans la confrontation d'idées, la façon dont s'élaborent les diverses sortes d'arguments et leur influence sur les interlocuteurs.
Ces quatre perspectives d'étude sont nécessaires pour accéder, de façon réfléchie, au sens des textes lus, et pour former le jugement comme l'esprit critique. Elles permettent, ensemble, une lecture variée des textes. Elles sont complémentaires ; cependant, l'enseignement du français au lycée doit permettre aux élèves de se les approprier progressivement. On aura soin de mettre en avant, pour chaque objet étudié, la perspective ou les perspectives les plus pertinentes.

I.2 Les connaissances : les objets d'étude

Les textes
La formation d'une culture et la connaissance de la littérature demandent des lectures nombreuses et diversifiées. L'enseignement du français au lycée porte donc avant tout sur les textes, essentiellement littéraires. En effet, les œuvres littéraires, par leurs effets esthétiques et par les idées qu'elles portent, représentent à cet égard des objets d'une richesse particulière. La lecture d'œuvres majeures du passé et d'œuvres contemporaines permet aux élèves de développer leur curiosité et de nourrir leur imagination, tout en leur faisant acquérir les éléments d'une culture commune.
La langue
La maîtrise de la langue est la condition première de l'accès aux textes et de la formation de la pensée. Elle engage l'identité individuelle et collective. Aussi représente-t-elle une finalité essentielle et doit-elle être enrichie sans cesse pour répondre aux besoins des lycéens. Une meilleure maîtrise du vocabulaire, de la syntaxe et des formes de discours est à la fois une spécificité de l'enseignement du français et la condition de la réussite dans les autres disciplines. Les élèves doivent donc devenir capables d'user avec pertinence, tant à l'oral qu'à l'écrit, des principales formes de discours pour confronter de manière cohérente et convaincante plusieurs types de représentations, d'analyses ou d'idées. À cette fin, on ne manquera pas d'associer à l'étude des textes et à l'expression écrite des temps d'étude de la langue, du point de vue morphologique, syntaxique, discursif et stylistique.
La formation d'une culture
La culture prend forme par les lectures et par la mise en relation des textes entre eux. Mais elle exige aussi de les confronter à d'autres langages, dont le discours de l'image.
D'autre part, elle se structure grâce à une mise en perspective historique. À cet égard, la richesse des savoirs pour l'étude des textes et de la littérature impose de privilégier, au cours des années de seconde et de première, les mouvements et phénomènes qui constituent les grandes scansions de l'histoire littéraire et culturelle, et les genres majeurs. La mise en perspective historique se construira donc par l'approche des moments clés de l'histoire des lettres, de la pensée et de l'esthétique.

II - Progression d'ensemble


- Le collège a donné les éléments d'une approche chronologique de l'héritage littéraire et culturel ; le lycée est le lieu propice pour approfondir celle-ci et l'étudier de façon réflexive, en faisant percevoir les liens (de continuité et de ruptures) entre passé et présent. L'accent mis sur la lecture d'œuvres complètes et de groupements de textes significatifs oblige à tenir le plus grand compte des compétences réelles des lycéens face à des écrits longs et parfois complexes. En fonction des difficultés de lecture que présentent les œuvres relevant d'un état de langue historiquement éloigné, l'attention portera davantage, sans exclusive cependant, sur des textes et mouvements littéraires des XIXème et XXème siècles en seconde, et sur des textes et mouvements littéraires et culturels antérieurs en première. En seconde, les élèves abordent la notion de mouvement littéraire ; en première, celle, plus complexe, de phénomènes littéraires et culturels. Le domaine français, et francophone en seconde, est privilégié ; en première, il est mis en relation avec des phénomènes de dimension européenne.

- Les genres ont été abordés au collège ; au lycée, ils sont étudiés méthodiquement, y compris dans leurs évolutions et leurs combinaisons. Les registres (par exemple, le tragique ou le comique) sont abordés en seconde, puis approfondis en première. Leur étude permet une mise en relief des modes de connaissance de l'humain et du monde propres à la littérature, et favorisera des relations entre les lettres et la philosophie lorsqu'on abordera celle-ci en terminale.
- La réflexion sur la production et la réception des textes constitue une étude en tant que telle au lycée, alors qu'au collège elle n'a fait l'objet que d'une initiation. En seconde, elle envisage le processus même de l'écriture. En première, les différentes formes de relations entre les textes, et les réécritures sont davantage analysés.
- Les éléments de l'argumentation ont été abordés au collège ; au lycée, ils sont envisagés sur un mode plus analytique. La classe de seconde met surtout en lumière les façons de convaincre et persuader ; en la classe de première, on insiste sur les formes et pratiques liées à la délibération ; entre autres exercices, la formation à la dissertation concourt à cette fin.

III - Mise en œuvre


Le français au lycée doit donner une culture active. Elle est nécessaire pour que se développe la curiosité des lycéens, condition première du goût de lire et de s'exprimer et du plaisir pris aux lettres et aux langages. À cette fin :

- la lecture est privilégiée : des lectures abondantes et variées sont indispensables. On fait donc lire aux élèves au moins six œuvres littéraires par an et de nombreux extraits. Pour l'étude des textes, qui est le but premier, il existe diverses démarches critiques ; le professeur les choisit en fonction des situations d'enseignement, mais ces démarches, ainsi qu'un nécessaire vocabulaire d'analyse qui doit rester limité, ne constituent pas des objets d'étude en eux-mêmes : elles sont au service de la compréhension et de la réflexion sur le sens ;
- les productions écrites et orales sont diversifiées : elles permettent en effet une meilleure compréhension des lectures en même temps qu'une amélioration de la maîtrise de la langue, des discours et des capacités d'expression. Des exercices brefs et fréquents développent l'écriture d'invention, en même temps qu'ils forment à l'écriture de commentaire et à la dissertation ;
- le travail sur la langue est réalisé à partir des textes étudiés mais aussi à partir des productions des élèves, de façon à améliorer la maîtrise de la langue par la pratique en même temps que par l'analyse ;
- afin d'assurer une intégration effective de l'étude de la langue et de l'expression orale et écrite et des lectures, le travail s'organise en ensembles cohérents de séances (ou "séquences") selon des objectifs communs ces divers aspects de la formation .
Le programme indique les objets d'étude qui sont abordés à chaque niveau, de façon à assurer le cadre d'une progression commune de la seconde à la première. Mais le choix des œuvres et des textes correspondants, ainsi que les modalités de leur étude et les exercices appropriés relèvent de la compétence des professeurs. En particulier, un objet d'étude peut être abordé à l'intérieur d'une ou plusieurs séquences ; une séquence peut aussi rassembler des éléments issus de plusieurs objets d'étude.
En alliant connaissances, capacité de réflexion personnelle et mise en place de méthodes de travail, on donne aux élèves des références solides et on les rend capables d'accéder ensuite par eux-mêmes à d'autres connaissances.

PROGRAMME DE SECONDE


I - Objectifs


Première année du lycée et année "indifférenciée", la classe de seconde a une double fonction : consolider les acquis antérieurs et être la première étape dans la réalisation des buts fondamentaux de l'enseignement du français au lycée, à savoir une maîtrise sans cesse accrue de la langue, la connaissance de la littérature, la constitution d'une culture et la formation d'une pensée autonome.


II - Contenus


II.1 Les perspectives d'étude

Il s'agit avant tout d'amener les élèves à savoir construire les significations des textes et des œuvres. À cet effet, quatre perspectives d'étude sont mises en œuvre :
- l'approche de l'histoire littéraire et culturelle ;
- l'étude des genres et des registres ;
- la réflexion sur la production et la singularité des textes ;
- l'étude de l'argumentation et des effets sur les destinataires.
Le but essentiel est que les élèves s'approprient ces quatre perspectives pour lire et produire des textes. Cependant, il convient de les former progressivement à cette démarche. Aussi le programme indique-t-il :
- les notions à aborder, c'est-à-dire les objets d'étude retenus pour l'année de seconde, ainsi que les connaissances et les compétences à faire acquérir ;
- la perspective dominante qui constitue l'approche la plus pertinente pour chacun de ces objets d'étude ;
- une (ou des) perspective(s) complémentaire(s) permettant d'étudier les textes et les œuvres dans leur complexité.
De la sorte, les élèves disposeront de repères précis. Le professeur, guidé par ces perspectives et ces objets, est libre du choix des textes et œuvres qu'il fait étudier dans ses classes. Il peut ainsi organiser son enseignement en tenant compte du niveau de ses élèves et de son projet pédagogique. Il part de ce que les élèves connaissent déjà pour les conduire progressivement vers des objets et questions qui leur sont moins familiers.

II.2 Les objets d'étude

Les professeurs construiront librement leur progression annuelle à partir de la liste qui suit, selon leur classe et leur projet. Les points 1 à 5 doivent être obligatoirement abordés dans l'année. Les points 6 et 7 sont optionnels.
1 - Mouvement littéraire et culturel
En partant des textes et en ménageant des temps de recherche autonome, les élèves sont amenés à construire la notion, nouvelle pour eux, de mouvement littéraire et culturel (auteurs, œuvres, contextes) pour apprendre à mieux contextualiser les œuvres qu'ils lisent. En classe de seconde, l'étude porte sur un des mouvements majeurs qui structurent l'histoire littéraire et culturelle française. La démarche de contextualisation particulièrement mise en œuvre ici est sollicitée en tant que de besoin dans les autres objets d'étude. L'élève se construit de la sorte un savoir sur les mouvements majeurs au fil de ses lectures. Afin de faciliter une progression, on étudie en seconde un mouvement littéraire et culturel du XIXème ou du XXème siècle.
Corpus : un ensemble de textes littéraires (poésie ou prose) et de documents (y compris iconographiques) et une oeuvre au choix du professeur.
Perspective dominante : histoire littéraire et culturelle.
Perspective complémentaire : étude des genres et des registres.
N.B. : Les documents d'accompagnement donnent une liste des mouvements appropriés à la classe de seconde.
2 - Le récit : le roman ou la nouvelle
Le but est de faire apparaître le fonctionnement et la spécificité d'un genre narratif.
Corpus : une œuvre littéraire du XIXème ou du XXème siècle, au choix du professeur, accompagnée de textes complémentaires.
Perspective dominante : étude des genres et des registres.
Perspectives complémentaires : réflexion sur la production et la singularité des textes ; approche de l'histoire littéraire.
3 - Le théâtre : les genres et registres (le comique et le tragique)
Il s'agit de percevoir les spécificités (le théâtre comme texte et comme spectacle) et les évolutions du genre, les liens, mais aussi les distinctions entre genre et registre.
Corpus : une pièce au choix du professeur (comédie ou tragédie) accompagnée de textes et documents complémentaires.
Perspective dominante : étude des genres et registres.
Perspectives complémentaires : approche de l'histoire littéraire ; étude des effets sur les destinataires.
4 - Le travail de l'écriture
L'analyse des rapports entre sources, projets, brouillons, texte et variantes, permet de montrer que la production d'un texte est un processus singulier à l'intérieur même des règles d'un genre ou par rapport à celles-ci ; on aborde la question de l'originalité d'un style.
Corpus : un groupement de textes littéraires et de documents au choix du professeur.
Perspective dominante : réflexion sur la production et la singularité des textes.
Perspectives complémentaires : étude de l'argumentation et des effets sur le destinataire ; genres et registres.
5 - Démontrer, convaincre et persuader
Le but est de percevoir et comprendre les différences, mais aussi les liens, entre démontrer
- dans le domaine des vérités vérifiables -
et convaincre ou persuader, en s'appuyant sur des arguments rationnels ou sur des facteurs affectifs.

Corpus : un groupement de textes et de documents (éventuellement iconographiques) au choix du professeur.
Perspective dominante : étude de l'argumentation et des effets sur le destinataire.
Perspectives complémentaires : étude des genres et des registres (en particulier le polémique) ; approche de l'histoire littéraire.
6 - Écrire, publier, lire
L'examen de la situation des auteurs, des lecteurs ou des spectateurs, des modes de diffusion, est conduit de façon à montrer leurs effets sur les textes (qu'ils s'y plient ou y résistent).
Corpus : un ou plusieurs ouvrages, au choix du professeur, et divers documents et extraits (incluant des articles).
Perspective dominante : approche de l'histoire littéraire et culturelle.
Perspective complémentaire : réflexion sur la production et la singularité des textes.
7 - L'éloge et le blâme
Le but est de percevoir et comprendre en quoi les usages de l'éloge et du blâme sont des moyens importants d'argumentation.
Corpus : une œuvre ou un groupement de textes (poésie ou prose), accompagnés de documents complémentaires (en particulier d'images, mais aussi de textes de presse), au choix du professeur.
Perspective dominante : étude de l'argumentation et des effets sur le destinataire.
Perspective complémentaire : étude des genres (en particulier le portrait) et des registres.

III - Démarche


L'enseignement du français en seconde s'organise en séquences qui associent la lecture, l'écriture, l'oral et le travail sur la langue. Un objet d'étude peut être abordé à l'intérieur d'une ou plusieurs séquences. Une séquence peut rassembler des éléments issus de plusieurs objets d'étude.

La durée des séquences peut varier en fonction du projet du professeur et des réactions des élèves ; leur durée moyenne sera d'une quinzaine d'heures.
Le professeur a le choix des œuvres, des textes et des documents étudiés à l'intérieur du cadre défini au paragraphe précédent. Les documents d'accompagnement fourniront à titre indicatif des listes d'œuvres et de documents ou de types d'œuvres et de documents, et donneront des exemples de mise en œuvre.
Les contenus indiqués dans le programme font l'objet du travail en classe entière. Les modules sont les lieux privilégiés pour développer, en liaison avec les activités menées en classe entière, la maîtrise de la langue, la production de textes écrits et oraux et la méthodologie, appliquée notamment à la documentation.

IV - Mise en œuvre et pratiques


IV.1 La lecture

Les élèves qui entrent en seconde ont déjà appris, tant dans leur cursus antérieur que dans leurs pratiques personnelles, à s'approprier des écrits divers selon des modalités de lecture variées. On vise à développer leur goût et leur capacité de lire, en les confrontant cependant à des œuvres plus éloignées de leur univers familier, dans un souci de formation d'une culture partagée. Dans ce but, des lectures aussi nombreuses que possible sont indispensables. Il convient donc que les élèves lisent au moins six œuvres littéraires par an ainsi que des textes et documents très diversifiés. On développe deux formes de lecture : la lecture analytique et la lecture cursive.
La lecture analytique a pour but la construction détaillée de la signification d'un texte et constitue donc un travail d'interprétation. Elle peut s'appliquer à des textes de longueurs variées :
- appliquée à des textes brefs, elle cherche à faire lire les élèves avec méthode ;
- appliquée à des textes longs, elle permet l'étude de l'œuvre intégrale.
Découverte dans un premier temps grâce à une lecture cursive, l'œuvre est ensuite reprise et étudiée de façon analytique (étude d'extraits, analyse de chapitres ou de traits caractéristiques, temps de synthèse).
Les documents et extraits seront organisés en groupements de textes, étudiés en trois ou quatre semaines au maximum. De même, l'étude d'une œuvre intégrale ne s'étendra pas sur plus de trois ou quatre semaines.
La lecture cursive est la forme libre, directe et courante de la lecture. Elle se développe dans la classe et en dehors de la classe afin de faire lire des élèves qui n'en ont pas toujours l'habitude ou le goût. Elle est avant tout une lecture personnelle qui vise à développer l'autonomie des élèves. Elle n'amène pas à analyser le détail du texte mais à saisir le sens dans son ensemble. Elle peut s'appliquer à des documents, extraits et textes brefs, mais son objet essentiel est la lecture d'œuvres complètes.
En classe, le professeur propose des titres et des textes, indique des orientations pour aider les élèves à avoir une lecture active, généralement en fonction d'un projet, et établit des bilans.
Les lectures d'œuvres dans l'année se répartissent entre lectures cursives et lectures analytiques (étude d'œuvres intégrales), si possible de façon équilibrée.
Les lectures documentaires, qui peuvent être, selon les situations et les besoins, analytiques ou cursives, devront aussi devenir en fin de première un moyen courant d'information. On utilise les dictionnaires et encyclopédies, la presse et les bases de données (en particulier les ressources des technologies de l'information en liaison avec le CDI). Les lectures documentaires permettent une meilleure contextualisation des œuvres étudiées, favorisant ainsi leur interprétation.
La lecture s'applique aussi à l'étude de l'image. On utilisera des images fixes et mobiles, pour s'attacher à dégager les spécificités du discours de l'image et mettre en relation le langage verbal et le langage visuel.

IV.2 L'écriture

Le but est d'amener les élèves à écrire souvent et régulièrement des textes de nature et de longueur variées. Ils seront entraînés progressivement à produire trois types d'écrits :
- des écrits d'argumentation, en relation avec les textes et les œuvres étudiés ;
- des écrits d'invention, en liaison avec les différents genres et registres étudiés ;
- des écrits fonctionnels, visant à fixer et restituer des connaissances.
La liaison entre lecture et écriture doit être constante. Dans les écrits d'invention, en seconde, on procède en particulier à des imitations, des transformations et des transpositions des textes lus. Ces écrits contribuent ainsi à une meilleure compréhension des lectures et permettent aux élèves de construire leur réflexion sur les genres et registres.
Toutes ces pratiques se font selon des consignes explicites. On recourt dans la mesure du possible au traitement de texte et aux autres ressources des technologies de l'information.

IV.3 L'oral

En classe de seconde, le but est de permettre aux élèves de pratiquer des activités orales diversifiées et de commencer à analyser les spécificités de l'oral (variations des formes de parole et des niveaux de langage en fonction des situations, des buts et des interlocuteurs).
À cette fin, on associe (en classe entière et en modules) :
- l'écoute, où l'on insiste sur la diversité des genres de l'oral et sur les relations entre les interlocuteurs (y compris en situation scolaire) ;
- l'expression orale : elle inclut des lectures à haute voix, des récitations, des jeux dramatiques, aussi bien que des prises de parole et des exposés (de durée limitée).
Ces travaux sont organisés le plus fréquemment possible à l'intérieur de groupes, notamment dans le cadre des modules. L'oral constitue souvent aussi une propédeutique aux travaux d'expression écrite.

IV.4 L'étude de la langue

Elle est un facteur commun à l'ensemble des activités proposées. Elle doit associer la pratique de la langue et une réflexion sur celle-ci. À cette fin, elle prend appui sur l'observation des œuvres et des textes lus et étudiés, ainsi que sur les productions écrites et orales des élèves.
En classe de seconde, il s'agit d'abord d'améliorer la maîtrise de la phrase, du texte et du discours (étudiés au collège), et de poursuivre l'acquisition d'une langue plus abstraite.
Pour cela :
- à l'échelle de la phrase, les éventuelles lacunes morphosyntaxiques doivent être comblées ;
- à l'échelle du texte, on privilégie les questions qui touchent à l'organisation et à la cohérence de l'énoncé ;
- à l'échelle du discours, la réflexion sur les situations d'énonciation, sur la modalisation et sur la dimension pragmatique est développée ;
- le vocabulaire fait l'objet d'une attention suivie. Les domaines considérés sont ceux des objets d'étude de l'année. Le lexique est enrichi en relation avec les textes lus. On analyse la création et la structuration lexicales. Pour donner accès au vocabulaire abstrait, on fait notamment réfléchir sur la nominalisation et la définition ;
- lorsque les œuvres et textes étudiés l'appellent, l'analyse des variations sociales et historiques de l'usage langagier est abordée.
Pour une meilleure maîtrise de la langue, on insiste également sur la diversité des moyens de reformulation dans les productions écrites et orales. On conduit les élèves à analyser (particulièrement en modules) les moyens lexicaux et grammaticaux nécessaires à leur réalisation.

V - Relations avec les autres disciplines


Discipline carrefour, le français développe des compétences indispensables dans toutes les disciplines. De plus, en seconde, des relations plus précises seront établies et indiquées comme telles aux élèves, avec les disciplines suivantes :

- l'histoire, pour l'histoire culturelle ;
- l'éducation civique, juridique et sociale, entre autres pour les exercices de débat ;
- les arts, pour l'étude des genres et des registres, l'histoire culturelle et l'analyse de l'image ;
- les langues anciennes, pour l'étude des genres et des registres, de l'histoire littéraire et culturelle, du lexique ;
- les langues vivantes, en particulier dans l'approche des mouvements culturels européens.
Cette liste n'est pas limitative ; chaque professeur l'enrichira en fonction du projet pédagogique de la classe et de l'établissement.

VI - Documentation et relations avec d'autres partenaires


Les travaux de documentation (par l'usage des fonds documentaires multimédias et pluridisciplinaires) ainsi que les lectures et les échanges autour des lectures appellent un travail coordonné du professeur de français et du professeur-documentaliste en fonction du projet pédagogique de la classe.

Il est aussi recommandé de développer l'attention des élèves à l'actualité littéraire et culturelle. Il est conseillé de solliciter dans la mesure du possible des interventions d'auteurs, d'acteurs, de metteurs en scène, d'éditeurs, de bibliothécaires, de journalistes et de plasticiens, qui s'inscrivent dans le cadre des projets d'établissement.



CONCOURS
GÉNÉRAL
Concours général des métiers - session 2003
NOR : MENE0202478C
RLR : 546-3
CIRCULAIRE N°2002-235
DU 31-10-2002
MEN
DESCO A6

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie (division des examens et concours, délégation académique à l'enseignement technique) ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d'Arcueil

o La présente circulaire a pour objet de vous préciser les modalités de mise en œuvre et d'organisation de la session 2003 du concours général des métiers qui est ouvert aux dix-sept spécialités ou options de spécialités de baccalauréat professionnel dont la liste figure en annexe I.
Je vous rappelle que le concours général des métiers repose sur une épreuve en deux parties disjointes dans le temps, dont la nature, la définition et la durée sont précisées en annexes II, III, IV, V et VI.
- La première partie se déroule dans chaque académie. Des regroupements interacadémiques pour les spécialités à petits flux peuvent cependant être effectués.
- À l'issue de la première partie, les candidats retenus par le jury passent la deuxième partie de l'épreuve, dite "finale". Cette partie de l'épreuve est pratique et/ou orale, adaptée aux spécificités de chaque baccalauréat.

I - Opérations préalables à l'épreuve


1 - Conditions de candidature

Les élèves ou apprentis que les chefs d'établissements ou directeurs de CFA souhaitent présenter au concours, après avis des enseignants, doivent être âgés de 25 ans au plus, à la date de clôture des inscriptions fixée au mercredi 15 janvier 2003.
Ils doivent être en classe terminale ou année terminale de baccalauréat professionnel :
- soit dans les établissements publics ou privés sous contrat relevant du ministère chargé de l'éducation ;
- soit dans les centres de formation d'apprentis, que ces centres soient habilités ou non à pratiquer le contrôle en cours de formation à l'examen du baccalauréat professionnel ;
- soit dans des lycées publics ou des établissements privés sous contrat relevant du ministère chargé de l'agriculture.
Ces établissements doivent se trouver en France métropolitaine ou dans les départements et territoires d'outre-mer.
Les jeunes ne peuvent concourir que dans la spécialité de baccalauréat professionnel dont ils suivent la formation.
Les enseignants et les chefs d'établissements ou directeurs de CFA devront impérativement veiller à proposer la candidature de jeunes présentant les meilleures chances de succès, ce qui implique de restreindre la présentation à cinq élèves ou apprentis.

2 - Modalités d'inscription

J'appelle tout spécialement votre attention sur les modifications apportées cette année aux mo-dalités d'inscription qui devront être effectuées sur le site internet http://eduscol.education.fr, "rubriques : sommaire/enseignement professionnel/ concours général des métiers".
À cette fin, vous trouverez sur le site mentionné ci-dessus le formulaire d'inscription adéquat, ainsi que les instructions correspondantes.
Les renseignements mentionnés sur la fiche de candidature devront être impérativement remplis par les chefs d'établissement ou directeurs de CFA concernés, avant d'être validés et transmis au recteur.
Je vous demande de bien vouloir communiquer à l'administration centrale (bureau DESCO A6) l'adresse de courrier électronique et le numéro de téléphone du correspondant académique en charge du concours général des métiers, afin de lui indiquer son code d'accès confidentiel aux inscriptions en ligne.

3 - Recevabilité des candidatures

Après avoir veillé à l'équilibre des propositions entre candidats, scolaires et apprentis, au regard des effectifs en formation dans son académie, le recteur arrêtera la liste des candidatures recevables, avant le 22 janvier 2003.

4 - Dispositions relatives au recensement

Les candidats au concours général des métiers sont concernés par les dispositions du code du service national : (articles L 113 - 4 et L 114 - 6, loi n° 97-1019 du 28 octobre 1997) qui font obligation aux jeunes Français de se faire recenser puis de participer à une journée d'appel de préparation à la défense (JAPD). Cette loi stipule qu'avant l'âge de 25 ans, les intéressés ne peuvent s'inscrire à un concours soumis à l'autorité publique que s'ils sont en règle avec la loi (cf. note DESCO A3 n° 734 du 21 septembre 2000).
Ces candidats sont censés avoir fourni les pièces justificatives nécessaires lors de leur inscription pour le baccalauréat professionnel. Je vous demande de bien vouloir, à l'occasion de l'inscription au concours général des métiers, vous en assurer.

II - Première partie de l'épreuve du concours


1 - Déroulement et nature de l'épreuve

La première partie aura lieu le mercredi 26 mars 2003. Elle est écrite et pratique pour la spécialité restauration, écrite pour les autres spécialités.
Chaque académie est chargée de convoquer ses candidats. En ce qui concerne les académies de Créteil, Paris et Versailles, l'organisation est prise en charge par le service interacadémique des examens et concours d'Arcueil (SIEC).

2 - Sujets de l'épreuve

Les sujets de l'épreuve sont élaborés au sein de chaque académie pilote, telle que désignée en annexe VII, sous la responsabilité de l'inspecteur chargé de la spécialité. Le bon à tirer des sujets est signé par ce dernier ou par son représentant.
L'académie pilote est chargée de diffuser les sujets en nombre au plan national. Les sujets doivent être adressés au rectorat de chaque académie (division des examens et concours). Le code des sujets sera envoyé, sous pli confidentiel, par l'administration centrale (bureau DESCO A6).

3 - Circulaire d'organisation de chaque spécialité

Chaque académie pilote établit la circulaire d'organisation de la (ou des) spécialité(s) dont elle a la responsabilité, et en adresse un exemplaire à l'administration centrale (bureau DESCO A6). Cette circulaire doit notamment indiquer :
- les dates les horaires et la durée des épreuves ;
- le lieu et le calendrier de chaque partie d'épreuves ;
- le matériel de composition nécessaire à fournir par le candidat et par l'établissement et en particulier le modèle de copies devant être utilisé par toutes les académies, modèle de copies EN et intercalaires spécifiques : ENM (copie "millimétrée" END (copie "dessin") et ENC (copie "calque") ;
- le nom et le numéro de téléphone d'un correspondant à joindre en cas de problème concernant le sujet ou le déroulement des épreuves.

4 - Correction des copies

À l'issue de la première partie, les copies sont centralisées par l'académie pilote pour correction.
La partie pratique de la spécialité restauration est évaluée au niveau de chaque académie, à partir d'un barème précis et selon les instructions communiquées par l'académie pilote. Les fiches d'évaluation de chaque candidat seront transmises en même temps que les copies à l'académie pilote.
J'attire votre attention sur le fait que la transmission des copies à l'académie pilote doit se faire très rapidement, compte tenu des contraintes du calendrier. L'académie pilote doit donc indiquer les modalités d'envoi des copies qui lui paraissent les mieux adaptées. Après correction, les copies sont conservées par l'académie pilote.

5 - Nomination, convocation, délibération du jury

Le ministre chargé de l'éducation nomme le président de jury, pour chaque spécialité, sur proposition du doyen du groupe d'inspection générale concerné, ainsi que les membres du jury.
Le jury est composé à parité :
- d'enseignants de lycées professionnels et de centres de formation d'apprentis, et d'inspecteurs de l'éducation nationale ;
- de professionnels qualifiés (employés et salariés) désignés sur proposition du comité d'organisation des expositions du travail et des branches professionnelles.
Si un vice-président est désigné, il doit être choisi parmi les membres, enseignants ou professionnels du jury, afin d'assurer le respect de la parité.
L'arrêté de nomination des jurys est transmis par l'administration centrale au président du jury, ainsi qu'à chaque académie pilote qui est chargée d'en convoquer les membres.
Le jury délibère dans chaque académie pilote.
Les épreuves finales se déroulant avant le 28 mai 2003, il est fortement souhaitable que la délibération ait lieu avant les vacances de printemps et en tout état de cause avant la fin du mois d'avril 2003.

III - Organisation de la deuxième partie de l'épreuve


1 - Convocation des candidats et organisation de l'épreuve

La liste des candidats admis à se présenter à la seconde partie est établie par chaque président de jury et transmise à l'administration centrale, direction de l'enseignement scolaire (bureau DESCO A6).
Les services académiques pourront consulter sur internet, avec leur code d'accès confidentiel, la liste des candidats admissibles de leur académie.
Les épreuves de la deuxième partie se dérouleront dans le courant du mois de mai 2003. La date et le lieu de déroulement de chaque spécialité concernée seront précisés par une note de service ultérieure, publiée au B.O.
L'administration centrale se charge de convoquer chaque candidat et organise l'épreuve en liaison avec l'établissement et l'académie d'accueil de cette deuxième partie d'épreuve.
À cette fin, il est impérativement demandé à l'académie d'accueil de l'épreuve de communiquer à l'administration centrale (bureau DESCO A6) des renseignements précis et complets et notamment :
- plan d'accès de l'établissement d'accueil ;
- possibilité d'hébergement des candidats la veille ou le jour même, avec convention d'hébergement si nécessaire en internat ou liste des hôtels les plus proches ;
- prix des repas et des nuitées ;
- liste des matériels à fournir par le candidat et par l'établissement ;
- transports.

2 - Prise en charge des frais des candidats

Les frais de transport et d'hébergement des candidats finalistes sont pris en charge par leur établissement d'origine.

3 - Convocation, délibérations des jurys et envois des résultats

Chaque académie pilote convoque les membres du jury pour la seconde partie d'épreuve. Le jury délibère soit dans l'académie d'accueil soit dans l'académie pilote, et transmet à la direction de l'enseignement scolaire (bureau DESCO A6) le procès verbal du palmarès final.
L'examen des résultats donne lieu à l'attribution de récompenses sur proposition des jurys : prix (premier, deuxième et troisième), accessits (de 1 à 10 accessits avec un ordre de classement) et mentions régionales (selon le niveau des prestations, jusqu'à 10 attributions sans classement).
L'administration centrale se charge de convoquer les lauréats primés pour la cérémonie de remise des prix.
Par ailleurs, après publication du palmarès, elle se charge d'informer officiellement les autres finalistes, primés ou non, de leurs résultats. Ces informations sont également communiquées aux chefs d'établissements des candidats primés.
 
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR
 
Annexe I
SPÉCIALITÉS DE BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL CONCOURS GÉNÉRAL DES MÉTIERS SESSION 2003
- Artisanat et métiers d'art : option arts de la pierre ;
- Artisanat et métiers d'art : option ébéniste ;
- Artisanat et métiers d'art : option vêtement et accessoire de mode ;
- Bâtiment : métal ; aluminium ; verre ; matériaux de synthèse ;
- Bois-construction et aménagement du bâtiment ;
- Commerce ;
- Équipements et installations électriques ;
- Exploitation des transports ;
- Maintenance de véhicules automobiles option voitures particulières ;
- Maintenance et exploitation des matériels agricoles, de travaux publics, de parcs et jardins ;
- Mise en œuvre des matériaux option matériaux métalliques moulés ;
- Plasturgie ;
- Productique mécanique option usinage ;
- Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques ;
- Restauration ;
- Travaux publics ;
- Vente-représentation.
 
Annexe II
BACCALAURÉATS PROFESSIONNELS DU SECTEUR INDUSTRIEL
- Artisanat et métiers d'art : option arts de la pierre ;
- Artisanat et métiers d'art : option ébéniste ;
- Artisanat et métiers d'art : option vêtement et accessoire de mode ;
- Bâtiment : métal ; aluminium ; verre ; matériaux de synthèse ;
- Bois-construction et aménagement du bâtiment ;
- Équipements et installations électriques ;
- Maintenance de véhicules automobiles option voitures particulières ;
- Maintenance et exploitation des matériels agricoles, de travaux publics, de parcs et jardins ;
- Mise en œuvre des matériaux option matériaux métalliques moulés ;
- Plasturgie ;
- Productique mécanique option usinage ;
- Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques ;
- Travaux publics.
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps.
Première partie (durée : 6 heures maximum - écrite)
Elle conduit à la recherche de solutions compatibles avec une réalisation imposée et aboutit à l'élaboration de documents techniques.
Seconde partie (durée : 30 heures maximum - pratique)
Elle s'appuie principalement sur une réalisation qui vise à apprécier les compétences des candidats pour :
- le décodage et l'analyse des données opératoires ;
- la préparation des éléments nécessaires à la mise en œuvre d'une production ou d'une réalisation ;
- la mise en œuvre des moyens permettant la fabrication ou la réalisation attendue ;
- le contrôle de conformité des produits fabriqués ou des réalisations.
 
Annexe III
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL RESTAURATION
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps.
Première partie (durée : 3 heures - écrite et pratique)
Cette partie de l'épreuve doit permettre au jury d'apprécier :
- d'une part, les connaissances technologiques du candidat dans le domaine de la restauration ;
- d'autre part, sa maîtrise des techniques professionnelles de base dans le cadre de l'approfondissement choisi.
Seconde partie (durée : 4 à 5 heures - pratique)
Cette seconde partie doit permettre au jury d'apprécier les compétences du candidat dans le domaine de la restauration ainsi que sa maîtrise de la pratique professionnelle et des connaissances technologiques associées, dans le cadre de l'approfondissement choisi.
Cette partie d'épreuve comporte une phase de réalisation et une phase d'entretien.
* En ce qui concerne la phase de réalisation
Pour les candidats ayant opté pour l'approfondissement "organisation et production culinaire", la phase de réalisation consiste :
- à réaliser une production culinaire pour 8 personnes, à partir d'une fiche technique ou d'un panier remis au candidat. La présentation s'effectue au plat et/ou à l'assiette ;
- à concevoir et/ou à réaliser un dessert pour 4 personnes, dont les éléments principaux peuvent être fournis au candidat, ceci afin de privilégier le dressage, la finition et le décor. La présentation s'effectue au plat et/ou à l'assiette. Le candidat travaille seul.
Pour les candidats ayant opté pour l'approfondissement "service et commercialisation", il s'agit de :
- préparer et exécuter un service pour une table de 4 couverts et/ou une table de 2 couverts avec un ou deux menus et boissons imposés ;
- assurer la prise de commande et le service de l'apéritif, ainsi que la décoration florale.
Le candidat travaille seul.
* En ce qui concerne la phase d'entretien
La phase d'entretien concerne l'organisation et la réalisation de la prestation ainsi que son incidence dans le contexte professionnel de la restauration.
Cette phase s'applique à l'ensemble des candidats indépendamment de l'approfondissement choisi.
 
Annexe IV
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL COMMERCE
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :
Première partie (durée : 3 heures - écrite)
La première partie d'épreuve prend appui sur un dossier documentaire.
Elle vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser des informations afin de les exploiter dans une perspective professionnelle.
Seconde partie (préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes - pratique)
La seconde partie d'épreuve prend appui sur une situation d'entreprise.
Elle vise à apprécier l'aptitude du candidat :
- à analyser cette situation ;
- à mettre en œuvre les techniques propres à la spécialité ;
- à résoudre des problèmes ;
- à communiquer dans une perspective professionnelle.
 
Annexe V
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EXPLOITATION DES TRANSPORTS
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :
Première partie (durée : 3 heures - écrite)
La première partie d'épreuve prend appui sur un dossier documentaire remis au candidat.
Elle doit permettre au jury d'évaluer :
- les compétences acquises par le candidat dans le domaine de l'exploitation et de la gestion des transports ;
- la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances dans une perspective professionnelle.
Seconde partie (préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes - pratique)
La seconde partie d'épreuve prend appui sur une situation d'entreprise de transport.
Elle vise à apprécier l'aptitude du candidat :
- à analyser cette situation ;
- à mettre en œuvre les techniques appropriées ; dans le cadre de solutions pertinentes ;
- à communiquer dans une perspective professionnelle.
 
Annexe VI
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL VENTE-REPRÉSENTATION
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :
Première partie (durée : 3 heures - écrite)
Elle consiste à rechercher des solutions pour la mise en place, la gestion et/ou le fonctionnement d'une force de vente. Elle repose sur l'exploitation d'un dossier documentaire emprunté à la réalité professionnelle.
Elle vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances, à utiliser judicieusement les informations fournies, à élaborer des propositions pertinentes.
Seconde partie (préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes)
Elle repose sur une situation de vente.
Elle vise à apprécier les compétences du candidat pour :
- analyser la situation ;
- résoudre des problèmes commerciaux ;
- communiquer dans une perspective professionnelle ;
- mettre en œuvre ses qualités de négociateur-vendeur ;
- apprécier sa prestation afin d'en tirer parti dans une perspective professionnelle.
Annexe VII
CONCOURS GÉNÉRAL DES MÉTIERS ÉLABORATION ET MISE EN PLACE DES SUJETS - SESSION 2003

ACADÉMIE PILOTE
SPÉCIALITÉ
INSPECTEUR RESPONSABLE
Aix-Marseille Maintenance de véhicules automobiles option voitures particulières M. Michel Saint-Venant
Amiens Artisanat et métiers d'art option ébéniste M. Guy Matteudi
Bordeaux Restauration M. Christian Petitcolas
Caen Réalisation d'ouvrages chaudronnés et de structures métalliques M. René Cahuzac
Clermont-Ferrand Travaux publics M. Patrick Goyeau
Dijon Vente-représentation M. Jean-Marie Panazol
Grenoble Artisanat et métiers d'art option arts de la pierre M. Patrick Goyeau
Artisanat et métiers d'art option vêtement et accessoire de mode Mme Yveline Ravary
Lyon Plasturgie M. Jean-Claude Dufresne
Nancy-Metz Mise en œuvre des matériaux option matériaux métalliques moulés M. René Cahuzac
Nice Commerce M. Richard Maniak
Orléans-Tours Équipements et installations électriques M. Jean-Paul Chassaing
Poitiers Productique mécanique option usinage M. Didier Prat
Reims Maintenance et exploitation des matériels agricoles, de travaux publics, de parcs et jardins M. Michel Saint-Venant
Rennes Bois-construction et aménagement du bâtiment M.Guy Matteudi
Strasbourg Exploitation des transports M. Jean-Claude Billiet
Toulouse Bâtiment : métal, aluminium, verre, matériaux de synthèse M. André Montès
 


ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Opération "1000 défis pour ma Planète"
NOR : DEVG0210347C

RLR : 554-9
CIRCULAIRE INTERMINISTÉRIELLE
DU 21-10-2002
MEN - DESCO A9
AGR - DEV

Texte adressé aux préfètes et préfets de région, directions régionales de l'agriculture et de la forêt, directions régionales de l'environnement, directions régionales et départementales de la jeunesse et des sports ; aux rectrices et recteurs d'académie; aux préfètes et préfets de département, directions départementales de la jeunesse et des sports ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale
o Le ministère de l'écologie et du développement durable relance avec le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche et le ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales, l'opération "1000 défis pour ma Planète".
Cette opération, mise en place et reconduite depuis 1993 par les ministères partenaires, a déjà impulsé, dans de nombreuses régions, une démarche constructive pour l'éducation du citoyen dans le domaine de l'environnement.
Par sa pédagogie active, fondée sur l'expérimentation et l'approche de terrain, l'éducation à l'environnement participe à la démarche de développement durable. Elle contribue à la formation de citoyens conscients de leur responsabilité à l'égard de l'environnement, plus solidaires avec les habitants de la planète et les générations futures.
La notion même de développement durable sera d'autant mieux comprise qu'elle pourra s'appuyer sur la réalisation, la diffusion et la valorisation d'expériences concrètes pour lesquelles "1000 défis" constitue une formidable pépinière.
Avec plus de 700 projets labellisés en 2001-2002 dans toute la France, cette opération a mobilisé de nombreux partenaires de l'État et rencontré un réel intérêt auprès de plus de 50 000 jeunes. Cette mobilisation, la diversité des actions menées et la richesse des partenariats incitent à affirmer de nouvelles ambitions pour l'année à venir.
Il s'agit, pour l'année scolaire 2002-2003, de donner un nouvel élan et une amplification à cette opération, dans le cadre d'un effort et d'une dynamique partenariale renforcés entre les administrations concernées, qui s'inscrivent dans la priorité accordée par le gouvernement à l'éducation à l'environnement.
La participation des collectivités territoriales, tant au niveau de l'appui aux projets qu'à la dynamique générale de l'opération sera recherchée.
Une communication active et large de cette opération sera mise en œuvre au cours du premier trimestre scolaire 2003, après la tenue du Sommet mondial du développement durable à Johannesburg.
¨
La présente circulaire a pour objet d'expliciter la démarche et les caractéristiques de l'opération ainsi que les modalités de mise en œuvre pour l'année 2002-2003.
Le caractère interministériel de l'opération nécessite la collaboration active des services concernés de chaque administration partenaire (rectorat, DRDJS, DDJS, DRAF DIREN). Vous veillerez, s'il n'en existe pas encore, à la désignation d'un responsable régional et de correspondants départementaux de chacune de ces administrations pour permettre la constitution du comité de pilotage régional qui se réunira dès réception de la présente circulaire.
Votre rôle est essentiel pour que les "défis" relevés soient les plus nombreux possibles et permettent à des milliers de jeunes de prouver que des actions, mêmes modestes, conduisent vers des engagements durables.

I - Démarches et caractéristiques de l'opération


L'opération "1000 défis pour ma planète" propose à des jeunes, de moins de 26 ans, avec des enseignants, éducateurs ou animateurs, de réaliser des actions concrètes en faveur de l'environnement ou plus généralement du développement durable, c'est-à-dire la recherche d'un équilibre entre développement économique, protection de l'environnement et développement social.

Cette opération est menée en partenariat avec les établissements publics, les collectivités territoriales, les partenaires associatifs, culturels, scientifiques, les entreprises...

I.1 Les enjeux

L'opération "1000 défis pour ma Planète" vise à faire évoluer les pratiques et les comportements pour un développement durable de la planète. Participer et relever un défi doit favoriser la formation de citoyens solidaires, susceptibles d'exercer des responsabilités sur leur propre environnement et d'être force de proposition.

I.2 Les acteurs

L'opération est conçue pour les jeunes qui souhaitent s'engager, soit dans un cadre scolaire, soit dans un cadre hors scolaire.
Jusqu'à 18 ans, l'accompagnement par des enseignants, éducateurs ou animateurs est obligatoire.
Dans tous les cas, des parrains techniques accompagneront leurs projets.

I.3 Les actions

Une démarche pédagogique
Un défi doit reposer sur une démarche pédagogique structurée : connaissance des réalités, recherche de solutions, négociation avec des partenaires, action, communication et évaluation.
Des actions concrètes
Un défi est basé sur des actions concrètes. Elles doivent contribuer à améliorer durablement la gestion et la protection de l'environnement tout en visant à une amélioration ou un maintien des conditions sociales et économiques du milieu concerné.
Elles sont l'occasion de mettre en œuvre, de développer et de valoriser les compétences de chacun. Tous les talents peuvent s'y exprimer et elles peuvent requérir un savoir-faire spécifique qui sera soutenu par un ou des partenaires techniques ou scientifiques.
Elles peuvent s'appuyer sur des actions locales mises en œuvre par des collectivités territoriales, associations, entreprises et être orientées par le contexte social, naturel et économique.

II - Modalités de l'opération


II.1 Au niveau national : la cellule de coordination interministérielle

La cellule de coordination interministérielle, animée par le ministère de l'écologie et du développement durable, assure l'impulsion de l'opération au niveau national et élabore les documents d'orientation et d'appui technique. Elle est composée des représentants des directions concernées des ministères partenaires.

II.2 Au niveau régional : le comité de pilotage régional

2.a Composition
Dans les régions, le comité de pilotage régional (CPR) est composé des correspondants régionaux "1 000 défis pour ma Planète" des administrations partenaires : rectorat, inspection académique, direction régionale de l'agriculture et de la forêt, direction régionale et départementale de la jeunesse et des sports, direction régionale de l'environnement.
Les comités de pilotage sont invités à associer les collectivités territoriales. Ils peuvent également solliciter les correspondants départementaux et autres partenaires.
La présidence de ce comité est assurée par la direction régionale de l'environnement (DIREN).
2.b Mission
Le comité de pilotage régional :
- définit la stratégie régionale de l'opération à partir des orientations nationales ;
- assure la coordination et le suivi de l'opération ;
- encourage la mobilisation des porteurs de projets au niveau régional et départemental ;
- favorise la recherche et la mobilisation de partenaires ;
- constitue le jury qui sélectionne et labellise les projets ;
- détermine les modalités régionales de financement des défis labellisés ;
- définit les modalités en matière de communication et de valorisation des défis au niveau régional et départemental ;
- procède à l'évaluation de l'opération et en communique les résultats à la cellule nationale de coordination interministérielle.

II.3 Au niveau départemental : des correspondants départementaux

Les correspondants départementaux sont chargés :
- de susciter les projets ;
- d'en assurer le suivi : conseil technique et pédagogique ; aide à la construction de partenariats ; soutien au montage des projets ; à leur valorisation et à leur extension ;
- de coordonner et renforcer les dynamiques locales.

III - Mise en œuvre 2002-2003


Le comité de pilotage régional se réunit :

- à réception de la présente circulaire pour :
. définir la stratégie régionale 2002-2003 d'amplification de l'opération, au regard de l'évaluation régionale de l'année 2001-2002, en respectant la qualité de la sélection ;
. déterminer les modalités de communication spécifique pour l'opération de relance du premier trimestre scolaire 2002 ;
. prévoir la diffusion et le plan d'accompagnement (nombre, publics cibles, date limite d'inscription aux défis...) du journal de relance qui contient le formulaire d'inscription.
- avant décembre 2002 pour :
. susciter le plus grand nombre d'initiatives ;
. assurer la mobilisation des porteurs de projets potentiels ;
. assurer la réception des dossiers d'inscription ;
. mettre en place le jury régional ;
. organiser les modalités de sélection et de financement.
- en janvier 2003 pour :
. organiser la sélection des défis ;
. annoncer officiellement les projets labellisés en organisant des évènements médiatiques spécifiques ;
. établir une liste officielle régionale des défis qui sera accessible sur le serveur internet du ministère de l'écologie et du développement durable (rubrique "régions") afin de faciliter les échanges d'expériences entre les défis ;
. organiser la valorisation régionale et départementale des défis labellisés entre janvier et juin 2003, notamment à l'occasion de toute manifestation se déroulant dans la région, en milieu scolaire ou pour le grand public, ainsi qu'auprès de l'ensemble des médias régionaux et locaux.
Les réunions du comité de pilotage régional doivent aussi être l'occasion de mettre en commun et de diffuser des informations sur les projets nationaux, régionaux ou départementaux qui concernent l'éducation à l'environnement et au développement durable.
Ces réunions peuvent permettre de développer d'autres types d'actions visant tous les publics et s'inscrivant, dans la dynamique des projets de territoire.

IV - Procédures de sélection et attribution du label "1 000 défis pour ma Planète"


IV.1 Composition du jury

Le jury est composé des correspondants régionaux et académiques des quatre administrations et de leurs correspondants départementaux, des représentants des collectivités territoriales et d'experts locaux choisis en fonction de leurs compétences sur les thèmes traités ou les critères retenus.

IV.2 Modalités et critères de sélection

La qualité des projets doit être appréciée selon :
- la part d'initiative et de responsabilité des jeunes dans le projet ;
- la démarche pédagogique ;
- la place et l'intérêt du partenariat ;
- l'impact sur l'environnement ;
- l'orientation du projet dans des perspectives de développement durable ;
- la mise en valeur du projet.
Des critères complémentaires peuvent être définis par le comité de pilotage régional, sous réserve qu'ils ne contredisent pas les critères de qualité énoncés ci-dessus.
En outre, le jury veillera à l'équilibre budgétaire du projet.

IV.3 Évaluation

Dès la fin du mois de janvier 2003, le comité de pilotage régional devra transmettre à la cellule de coordination un ensemble d'informations permettant la synthèse de l'opération au niveau national ainsi que sa valorisation.
Dans ce but, les défis labellisés seront numérotés et précédés des trois premières lettres de la région (ex : FRA 001, RHO 007,...) de façon à faciliter les échanges entre les services régionaux et l'information des services centraux.

V - Aide financière


Les services déconcentrés des ministères partenaires étudieront les cadres ou dispositifs les plus appropriés pour un soutien financier de chaque projet labellisé.

Si un projet est composé de plusieurs défis menés conjointement dans deux ou plusieurs régions, chaque défi peut faire l'objet d'un financement spécifique de chacune de ces régions.
Les aides sont versées à la personne morale qui prend directement en charge la réalisation d'un ou plusieurs défis ou à défaut, à la personne physique responsable d'un défi. Dans la décision attributive des subventions, il est inséré une clause de reversement au Trésor des sommes qui n'auront pas été utilisées conformément à leur objet.
S'agissant de crédits imputés sur le titre IV du budget de l'État, la proposition de subvention est soumise à l'avis préalable du trésorier- payeur général, et fait l'objet d'un engagement spécifique. Les pièces justificatives à produire à l'engagement et au paiement de la subvention sont celles prévues par les textes de droit commun. En outre, l'appréciation du comité de pilotage régional doit être jointe à la proposition d'engagement de la subvention.
 
Le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
Luc FERRY
Le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales
Hervé GAYMARD
Le ministre délégué à l'enseignement scolaire
Xavier DARCOS
La secrétaire d'État au développement durable
Tokia SAÏFI



ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Semaine nationale de la presse et des médias dans l'école
NOR : MENB0202498C
RLR : 554-9
CIRCULAIRE N°2002-232
DU 30-10-2002
MEN
DELCOM

Présentation

La quatorzième Semaine nationale de la presse et des médias dans l'école aura lieu, en France métropolitaine,
du lundi 24 au samedi 29 mars 2003. Dans les départements et territoires d'outre-mer, les dates et les modalités de la semaine sont arrêtées par chaque recteur ou vice-recteur.
La place croissante de l'information dans la société rend indispensable la formation des élèves à son usage critique et raisonné. L'apprentissage des techniques d'écriture journalistique, la découverte de la hiérarchisation des informations, le repérage du choix des événements retenus par les médias ou de ceux passés sous silence, le rapport fondamental entre l'image et son commentaire dans un reportage télévisé, la relation entre émotion et raison dans l'information... constituent autant de thèmes sur lesquels il est nécessaire de s'arrêter.
Pour les enseignants volontaires, s'associer à la Semaine de la presse et des médias dans l'école, c'est proposer aux élèves de développer des qualités primordiales :
L'aptitude à utiliser de nouveaux supports de lecture
La lecture, priorité pédagogique, trouve avec l'utilisation de la presse écrite un support naturel. Un exemple : le premier contact des enfants avec l'écrit n'est pas toujours le manuel ou le livre ; c'est souvent le quotidien ou le magazine de télévision. D'où l'intérêt d'utiliser ces supports de grande proximité pour aider les plus jeunes élèves à prendre goût à la lecture ;
La capacité à s'informer avec discernement
La mise en perspective des informations et le questionnement sur les sources de celles-ci incitent les élèves à choisir parmi les informations qu'ils reçoivent. Cela est particulièrement aigu à propos des informations trouvées sur internet ; un questionnement systématique s'impose.
La participation à la vie de la cité
En s'informant, l'élève prend naturellement en compte de nouveaux centres d'intérêt ; il s'ouvre sur le monde, il élargit son horizon. Il découvre alors la fonction et la responsabilité du citoyen dans une démocratie.
L'adhésion à des valeurs universelles
L'exposé d'incivilités banales ou de violations des droits de l'homme permet d'entamer un questionnement fécond sur l'égale dignité des êtres humains là où ils sont.
Comme chaque année, le système éducatif se mobilise, avec ses partenaires de la presse, pour accueillir - dans le respect du pluralisme - la presse écrite, la radio, la télévision, internet, mais aussi la parole des jeunes quel qu'en soit le support. À cette occasion, les éditeurs offrent journaux et magazines aux établissements qui en font la demande par le site internet du CLEMI. Ces exemplaires, ainsi que les divers titres que les enseignants se procurent par leurs propres moyens - en particulier toute la presse étrangère - leur permettent de mettre en œuvre des activités pédagogiques, nombreuses et complémentaires : ériger des kiosques exposant les journaux et la presse faite par les jeunes, concevoir des ateliers d'analyse de la presse écrite, audiovisuelle ou électronique, réaliser des revues de presse, organiser des débats et conférences, monter des expositions, lancer des concours, mettre en ligne des journaux électroniques, participer à des visites d'entreprises, ...

Thématique


Il est proposé aux enseignants d'aborder le même thème que l'an passé : "Les images d'information" : photos de presse, reportages télévisés, infographies, dessins de presse, visuel sur internet mais aussi "images" radiophoniques... C'est ce thème pédagogique qui a été le plus abordé en classe (82 % des activités) depuis le début de la Semaine il y a 13 ans.


Les acteurs


Initiative du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, la Semaine de la presse et des médias dans l'école est organisée en étroit partenariat avec l'ensemble des professionnels de l'information, le ministère de la culture et de la communication, la direction du développement des médias (DDM). Les enseignants trouveront sur le site internet de la DDM http://www.ddm.gouv.fr de très nombreuses informations, chiffres et études sur les médias français.

La Semaine de la presse et des médias dans l'école est placée sous la responsabilité des recteurs d'académie. Elle est coordonnée, au titre du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche, par le Centre de liaison de l'enseignement et des moyens d'information (CLEMI).
Une cellule de pilotage académique sera constituée sous l'autorité du recteur dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique, en relation avec les correspondants académiques du CLEMI. Cette cellule sera chargée de l'organisation matérielle et du suivi pédagogique de la Semaine. Elle pourra aussi intégrer, ponctuellement, les professionnels des médias particulièrement investis dans l'opération.

Les modalités pratiques


Dans le cadre de cette nouvelle organisation, les entreprises de presse et La Poste ont décidé de se partager le coût des frais d'expédition des exemplaires. Cette participation aux frais conditionne parfois la participation de certains éditeurs.

Les établissements scolaires pourront réserver, au maximum, 80 titres. Cette limitation a pour objectif de mieux répartir le nombre de titres entre les établissements. L'an passé, les enseignants n'ont pas été suffisamment informés de cette nouvelle modalité. Ils ont pensé, à tort, que de nombreux titres étaient épuisés dès l'ouverture du serveur minitel. Pour information, à la clôture des inscriptions des établissements scolaires, 298 titres et 230 000 exemplaires restaient disponibles à la réservation...

Pour participer à la Semaine de la presse et des médias dans l'école


L'inscription à la 14ème édition se fera uniquement par internet :

* Pour les médias, du lundi 25 novembre au vendredi 20 décembre 2002 sur le site internet du CLEMI www.clemi.org.
* Pour les établissements scolaires, du jeudi 9 janvier 2003, à partir de 14 h, jusqu'au vendredi 7 février 2003 à 18 h sur le site internet du CLEMI www.clemi.org.
Lorsque l'inscription est terminée, un code personnel est attribué. C'est la seule preuve de l'inscription de l'établissement. Environ dix jours après l'inscription, les enseignants reçoivent, à l'adresse qu'ils ont indiquée, un "récépissé d'inscription" confirmant leur inscription, trois affiches, le dossier pédagogique conçu par le CLEMI et un cahier d'évaluation.
Les enseignants trouveront aussi sur le site du CLEMI de très nombreuses informations pratiques et pédagogiques pour préparer leur Semaine de la presse et des médias dans l'école : les coordonnées de tous les médias inscrits, des fiches pédagogiques, des liens avec les différents partenaires de l'opération et les informations de dernière minute envoyées par mél.

Pour organiser les animations pédagogiques


La Semaine de la presse et des médias dans l'école laisse toute initiative pédagogique aux équipes éducatives. Les enseignants doivent contacter directement les professionnels des médias qu'ils souhaitent accueillir. Leurs adresses seront disponibles sur le site internet www.clemi.org.

Les professionnels des médias sont très sollicités pendant la Semaine ; ils désirent pourtant répondre au mieux à la demande des enseignants et des élèves. Il est donc conseillé aux enseignants de bien définir le thème de la rencontre, de préparer un ordre du jour, de recenser les questions des élèves. Rien n'interdit aux établissements scolaires de prolonger la Semaine si l'emploi du temps des journalistes est trop rempli et dans la mesure où le chef d'établissement donne son accord.

Mise en garde importante


La réservation des titres doit être faite avec le plus grand soin, uniquement par le responsable pédagogique du projet et sous sa responsabilité. En effet, tous les titres vendus chez les marchands de journaux sont susceptibles de participer à la semaine, quels qu'en soient l'opinion, l'illustration, le contenu rédactionnel ou la ligne éditoriale. Aussi est-il fondamental que ce choix corresponde à un réel projet pédagogique et que cette activité soit menée en respectant le pluralisme des opinions et la sensibilité des élèves.

La Semaine de la presse et des médias dans l'école n'a pas pour finalité de faire la promotion de tel ou tel titre ou d'un courant de pensée. Il s'agit, à cette occasion, de passer tous les médias au crible de l'intelligence et de bien montrer aux élèves l'importance d'une lecture critique des moyens d'information par la mise en perspective et la comparaison des informations. La participation de sites internet très divers doit encore renforcer cette distanciation et ce questionnement sur l'origine des informations qui sont mises à la disposition des élèves.
Concernant la participation de la presse d'opinion, la Semaine de la presse et des médias dans l'école doit être l'occasion de former des esprits indépendants et responsables, ouverts aux idées de liberté, de justice, de tolérance et de solidarité. Accueillir des opinions parfois dérangeantes et en débattre en prenant en compte la dignité des élèves et le respect des lois de la République, telle est la force de notre démocratie.

Les trois principes de la Semaine de la presse et des médias dans l'école


Le partenariat

Plusieurs institutions s'associent pour la Semaine : le système éducatif, les médias d'information et La Poste. Chacune d'elles est responsable de son domaine d'activité. L'école assure l'accueil des moyens d'information et le travail pédagogique avec les élèves (débats, ateliers...) ; les éditeurs de presse garantissent le nombre et la date de parution des quotidiens et des magazines mis à la disposition des établissements. La Poste gère l'acheminement des exemplaires.
Le volontariat
Les enseignants et leurs élèves sont invités à partir à la découverte de l'information. Les éditeurs de presse ou les professionnels des médias d'information sont invités par les enseignants et leurs élèves. Chacun est libre de participer ou non à la Semaine de la presse et des médias dans l'école et chacun décide de son degré d'implication.
La gratuité
Les éditeurs offrent leurs exemplaires ; les journalistes participent bénévolement aux conférences et aux tables rondes organisées dans les établissements scolaires.
Il est souhaitable que le plus grand nombre d'élèves et d'enseignants des écoles, des collèges, des lycées et des établissements de formation participent à la quatorzième Semaine de la presse et des médias dans l'école. Nous confirmerons ainsi la capacité du système éducatif à s'ouvrir au monde qui l'entoure à partir d'un solide projet pédagogique. Nous démontrerons sa capacité à former les citoyens de demain.
 
Le ministre délégué à l'enseignement scolaire
Xavier DARCOS



ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Opération "pièces jaunes 2003"
NOR : MENE0202571X
RLR : 554-9
NOTE DU 30-10-2002
MEN
DESCO A9

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspectrices et inspecteurs d'académie, directrices et directeurs des services départementaux de l'éducation nationale
o L'opération "Pièces jaunes", organisée par la fondation "Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France", est reconduite pour l'année 2003. La neuvième édition se déroulera du 6 au 31 janvier 2003, avec le soutien du ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche.
Cette grande campagne de solidarité poursuit les mêmes objectifs que les années précédentes : améliorer, grâce à des projets concrets, les conditions de vie des enfants hospitalisés à travers toute la France. Elle permet, par ailleurs, de sensibiliser les élèves au thème de l'enfance à l'hôpital : mieux cerner la réalité du monde hospitalier souvent perçue comme inquiétante et bien faire prendre conscience de la situation des enfants hospitalisés. À travers cette opération, les enseignants peuvent également aborder, dans le cadre de l'éducation à la santé et de l'éducation civique au sens large, des notions telles que l'action humanitaire, la solidarité, et l'engagement.
Comme chaque année, un courrier sera adressé (début novembre) à toutes les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat par la "Fondation Hôpitaux de Paris - Hôpitaux de France" afin d'informer les enseignants sur l'opération et de leur proposer d'y participer.
Toutes les classes qui auront renvoyé la carte de participation recevront, à partir du mois de décembre, un dossier pédagogique ; celles qui le désirent recevront également quatre tirelires (soit une par semaine de collecte). Ce dossier comportera non seulement un petit journal avec différents articles sur l'hôpital, mais également un bilan des projets réalisés depuis le début de l'opération "Pièces jaunes", grâce à l'engagement des enseignants et des élèves.
Les enseignants peuvent, par ailleurs, informer les élèves et leur famille de la possibilité de retirer aussi dans les bureaux de poste une tirelire, pour y déposer les pièces jaunes.
Les élèves et leurs enseignants pourront à partir de début janvier 2003 obtenir d'autres informations sur cette opération, en consultant le site education.gouv.fr ainsi que le site www.piecesjaunes.com
 
Pour le ministre de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
et par délégation,
Le directeur de l'enseignement scolaire
Jean-Paul de GAUDEMAR

 
B.O. n°41 du 7 novembre 2002

© Ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/41/ensel.htm