E
NSEIGNEMENT SUPÉRIEUR,
RECHERCHE ET TECHNOLOGIE



ENS
DE CACHAN
Conditions d'admission en première année
NOR : MENR0200755A
RLR : 441-0d
ARRÊTÉ DU 21-3-2002
JO DU 18-4-2002
MEN
DR A2

Vu L. du 23-12-1901 ; L. n° 83-634 du 13-7-1983 ; D. n° 85-789 du 24-7-1985 ; D. n° 87-698 du 26-8-1987 ; D. n° 94-874 du 7-10-1994 ; A. du 23-5-1997 ; A. du 10-10-2001 ; avis du CNESER du 18-3-2002

Article 1 - Il est ajouté au titre 1er, article 1er, de l'arrêté du 10 octobre 2001 susvisé le concours suivant :
"Concours éducation physique et sportive".
Article 2 - Il est ajouté au titre II, article 3, paragraphe 2, la mention suivante :
"Pour le concours éducation physique et sportive, les candidats doivent être titulaires d'un DEUG STAPS. Peuvent faire acte de candidature, à titre conditionnel, les candidats susceptibles d'obtenir le diplôme à la première session de l'année du concours."
Article 3 - Il est ajouté au titre III du même arrêté un article 22 bis rédigé comme suit :
"Article 22 bis - Le concours éducation physique et sportive comporte les épreuves suivantes :
1) Épreuves de préadmissibilité
Elles constituent une phase de première sélection des candidats admis à passer les épreuves d'admissibilité :
- première épreuve écrite de connaissances scientifiques relatives aux activités physiques sportives et artistiques (APSA) (durée : 1 heure 30) ;
- seconde épreuve écrite : technologie et technique des activités physiques sportives et artistiques (APSA) (durée : 1 heure 30).
Ces deux épreuves sont affectées du même coefficient.
Les notes de ces deux épreuves ne sont pas prises en compte pour l'admissibilité et l'admission.
2) Épreuves d'admissibilité
- épreuve écrite de sciences biologiques, humaines sociales et technologie des APSA
(durée : 3 heures ; coefficient 6) ;
- épreuves :
. de pratique sportive (coefficient 4) ;
. athlétisme : 800 mètres (coefficient 1), triple saut (coefficient 1), lancer du disque (coefficient 1) ;
. natation : 200 mètres nage libre (coefficient 1).
3) Épreuves d'admission
Épreuves écrites :
- épreuve de français et de culture générale (durée : 3 heures ; coefficient 3) ;
- épreuve de langue vivante étrangère (durée : 2 heures ; coefficient 2).
Épreuves orales :
- épreuve orale relative aux activités physiques, sportives et artistiques (coefficient 8) ;
- Épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 2).
Épreuves de pratique sportive (coefficient 6).
Le candidat passe deux épreuves de son choix parmi quatre options proposées : danse, badminton, escalade, handball.
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve écrite de langue vivante étrangère porte au choix du candidat sur l'une des langues vivantes étrangères suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien, russe. L'épreuve consiste en un exercice de version, éventuellement complété par un exercice d'expression dans la langue étrangère choisie, en réponse à une ou deux questions sur le texte. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
L'épreuve orale de langue vivante étrangère porte sur la même langue que celle choisie pour l'épreuve écrite. Elle comporte la présentation et le commentaire d'un texte en langue étrangère d'intérêt général ou sportif. Pour la présentation de l'épreuve orale d'admission, l'usage d'un dictionnaire est interdit.
L'usage de calculatrices électroniques de poche conformes à la réglementation en vigueur lors des concours est autorisé sauf pour les épreuves de français et de langues. Lorsqu'il se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi des calculatrices peut être interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés au début de l'épreuve".
Article 4 - La directrice de la recherche est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter de la session 2002 des concours et sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris le 21 mars 2002
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Par empêchement de la directrice
de la recherche,
Le professeur des universités
Jean-François MELA



ENS DE CACHAN
Programme des concours d'entrée en première année
NOR : MENR0200754A
RLR : 441-0d
ARRÊTÉ DU 21-3-2002
JO DU 18-4-2002
MEN
DR A2

Vu D. n° 85-789 du 24-7-1985 ; D. n° 87-698 du 26-8-1987 ; A. du 23-5-1997 ; A. du 10-10-2001 mod. ; A. du 7-1-2002 ; avis du CNESER du 18-3-2002

Article 1 - Le programme des concours d'admission en première année à l'École normale supérieure de Cachan est complété par les dispositions relatives au concours d'éducation physique et sportive figurant à l'annexe ci-jointe.
Article 2 - La directrice de la recherche est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui entrera en vigueur à compter de la session 2002 des concours et sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris le 21 mars 2002
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
Par empêchement de la directrice
de la recherche,
Le professeur des universités
Jean-François MELA


Annexe

CONCOURS D'ÉDUCATION PHYSIQUE ET SPORTIVE (EPS)

Le concours est organisé en trois phases :
- une préadmissibilité indispensable à une première sélection ;
- une admissibilité ;
- une admission.
À l'issue de ces phases, les lauréats devront avoir fait la preuve de leurs connaissances scientifiques pluridisciplinaires (sciences biologiques et sciences humaines et sociales) enseignées en DEUG STAPS, de leur capacité à raisonner et à articuler ces connaissances avec la maîtrise théorique et pratique de différentes activités physiques sportives et artistiques (APSA) ainsi que de la compréhension écrite et orale d'une langue étrangère.

1 - Les épreuves écrites de préadmissibilité et d'admissibilité portent sur les enseignements "fondamentaux" dispensés en DEUG
Le questionnement porte sur les connaissances scientifiques, technologiques, pratiques et techniques et leur articulation.
A - Connaissances scientifiques : relatives aux disciplines scientifiques qui apportent un éclairage sur les facteurs et les processus mis en jeu dans la production d'une réalisation sportive, artistique ou corporelle ou d'une intervention éducative dans l'apprentissage des APSA.
A1 - Sciences biologiques
- Biomécanique : anatomie et mécanique du mouvement, biomécanique (principes, outils et mesure) axes et glissements articulaires, mécanique du mouvement, cinématique.
- Anatomie : les os, les cartilages, les tendons, les articulations, le rachis, les muscles, la prévention des traumatismes liés aux activités physiques et sportives.
- Physiologie : la physiologie de l'exercice : la cellule, les tissus, les adaptations physiologiques à l'exercice physique, le contrôle nerveux du mouvement, l'organisation de la motricité, le muscle, V02 et V02 max., capacité maximale aérobie et seuils lactiques, aptitude physique, nutrition et pratique sportive, rythmes biologiques, activité physique et croissance, dopage, physiologie de la force.
A2 - Sciences humaines et sociales
- Psychologie : principaux courants et méthodes, l'apprentissage, psychologie de l'éducation, psychologie génétique, psychologie sociale.
- Sociologie, histoire et anthropologie : du sport (définition, origines et évolutions), des pratiques d'éducation physique, des activités physiques, sportives et artistiques.
A3 - Sciences technologiques
- Besoins sociaux et éducatifs, ancrage social, historique et culturel de l'activité ;
- Logique interne de l'activité physique et sportive. Caractéristiques techniques, tactiques, biomécaniques, énergétiques réglementaires des activités physiques et sportives (MS) ;
- Observation et analyse de la pratique d'une activité physique sportive et artistique : indicateurs, connaissances et compétences méthodologiques.
B - Connaissance technique et pratique des activités physiques, sportives et artistiques
Le cursus DEUG STAPS prend en compte les activités physiques, sportives et artistiques pratiquées couramment en milieu scolaire. Elles sont étudiées dans le cadre d'une polyvalence et d'une spécialisation pratiquées par l'étudiant. Pour cet aspect un approfondissement tant théorique que pratique est proposé.
La très grande diversité des disciplines sportives et artistiques conduit à retenir les disciplines ci-dessous mentionnées ; cette liste peut être éventuellement amendée au terme de quatre ans.
- Athlétisme : courses, sauts (hauteur, longueur, triple saut), lancers (poids, disque, javelot) ;
- Escalade, course d'orientation ;
- Natation ;
- Badminton, tennis de table ;
- Gymnastique, gymnastique rythmique et sportive ;
- Sports de combat (judo, lutte, boxe française) ;
- Sports collectifs (hand-ball, volley-ball, basket-ball, football, rugby) ;
- Danse.
Les épreuves physiques d'admissibilité et d'admission visent à évaluer des compétences très variées. Comme dans le cursus en DEUG STAPS, les candidats seront évalués sur des activités polyvalentes obligatoires pour tous (quatre activités physiques et sportives) et sur deux activités optionnelles choisies parmi quatre possibles.
À l'admissibilité, les épreuves font principalement appel à des capacités énergétiques.
La course de 800 mètres et le 200 mètres nage libre ont été choisis pour des raisons d'équité entre les filles et les garçons s'agissant de spécialités pratiquées par les deux sexes.
Le choix de la nage libre en natation vise à éviter tous les contentieux que l'on peut rencontrer lorsque l'on évalue des nages très codifiées réglementairement.
Des barèmes différents seront utilisés pour évaluer les filles et les garçons dans ces quatre épreuves. Les tables de cotation sont celles retenues pour les évaluations certificatives aux examens et concours d'éducation physique et sportive (table Letessier).

2 - Les épreuves d'admission
L'épreuve écrite de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve écrite de langue vivante étrangère I, porte au choix du candidat sur l'une des langues vivantes étrangères suivantes : allemand, anglais, espagnol, italien, russe. L'épreuve consiste en un exercice de version, éventuellement complété par un exercice d'expression dans la langue étrangère choisie, en réponse à une ou deux questions sur le texte. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
L'épreuve orale de langue vivante étrangère porte sur la même langue que celle choisie pour l'épreuve écrite. Elle comporte la présentation et le commentaire d'un texte en langue étrangère d'intérêt général ou sportif. Pour la présentation de l'épreuve orale d'admission, l'usage d'un dictionnaire est interdit.
L'épreuve relative aux activités physiques et sportives et artistiques vise à évaluer l'expression orale et les connaissances du candidat dans le champ des activités physiques et sportives et artistiques. Une triple approche est envisagée : scientifique, technologique et institutionnelle (centrée sur l'organisation générale de l'enseignement de l'éducation physique et sportive dans le système éducatif français). L'épreuve se termine par un bref entretien de motivation avec le jury.
Pour les quatre épreuves sportives optionnelles de l'admission, le choix a porté d'une part sur une volonté d'équité entre les filles et les garçons. D'autre part, en proposant un programme pour quatre ans d'épreuves permettant l'évaluation de qualités différentes : expression (danse), adresse (sport de raquettes, badminton), adaptation à un milieu à risque (escalade) et activité collective (hand-ball).



ÉTUDES MÉDICALES
Réglementation et liste des capacités de médecine
NOR : MENS0200637A
RLR : 432-4
ARRÊTÉ DU 11-3-2002
JO DU 20-3-2002
MEN - DES A11
MES

Vu code de l'éducation ; A. du 29-4-1988 mod. not. par A. du 3-6-1998 ; avis du CNESER du 21-1-2002

Article 1 - L'arrêté du 29 avril 1988 susvisé est modifié comme suit :
I - À l'article 1er, les termes "capacité de toxicomanies et alcoologie : deux ans" sont remplacés par "capacité d'addictologie clinique : deux ans".
II - L'annexe I relative à la capacité de médecine d'urgence est remplacée par l'annexe I du présent arrêté.
III - L'annexe V relative à la capacité de médecine aérospatiale est remplacée par l'annexe II du présent arrêté.
IV - L'annexe X relative à la capacité de toxicomanies et alcoologie est remplacée par l'annexe III du présent arrêté qui définit le programme et le volume horaire de la capacité d'addictologie clinique ainsi que les obligations de formation pratique de cette capacité.
Article 2 - La formation de la première année de la capacité de médecine d'urgence telle que définie à l'annexe I du présent arrêté est mise en place dans les universités habilitées à cet effet à compter de l'année universitaire 2002-2003. Les étudiants n'ayant pas validé la première année de la capacité de médecine d'urgence antérieurement à la rentrée universitaire 2002-2003 sont soumis à ces nouvelles dispositions.
La deuxième année de la capacité de médecine d'urgence telle que définie à l'annexe I du présent arrêté est mise en place à compter de l'année universitaire 2003-2004 dans les universités habilitées à cet effet.
Les nouvelles dispositions relatives à la deuxième année de la capacité de médecine d'urgence s'appliquent aux étudiants n'ayant pas validé cette deuxième année à la rentrée 2003-2004.
Article 3 - La formation de la capacité de médecine aérospatiale telle que définie à l'annexe II du présent arrêté est mise en place dans les universités habilitées à cet effet à compter de l'année universitaire 2002-2003.
Article 4 - Il est mis fin aux enseignements de la première année de capacité de toxicomanies et alcoologie au terme de l'année universitaire 2001-2002. La formation de la capacité d'addictologie clinique définie à l'annexe III du présent arrêté est mise en place à compter de la rentrée universitaire 2002-2003 dans les universités habilitées à cet effet.
Les étudiants n'ayant pas validé la première année de la capacité de toxicomanies et alcoologie au terme de l'année universitaire 2001-2002 s'inscrivent en première année de la capacité d'addictologie clinique.
Il est mis fin aux enseignements de deuxième année de la capacité de toxicomanies et alcoologie au terme de l'année universitaire 2002-2003. Les étudiants n'ayant pas validé la deuxième année de cette capacité au terme de l'année universitaire 2002-2003 s'inscrivent en deuxième année de la capacité d'addictologie clinique.
Article 5 - La directrice de l'enseignement supérieur et le directeur général de la santé sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 11 mars 2002
Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL
Pour la ministre de l'emploi et de la solidarité
et par délégation,
Le directeur général de la santé
L. ABENHAÏM


Annexe I

CAPACITÉ DE MÉDECINE D'URGENCE

PROGRAMME DE L'EXAMEN PROBATOIRE
Les épreuves écrites de l'examen probatoire pour l'accès à la capacité de médecine d'urgence portent sur le contenu suivant :
Reconnaissance des principales détresses, détermination des priorités thérapeutiques et début de la prise en charge initiale : arrêt cardio-respiratoire, détresses respiratoires, détresses circulatoires, troubles du comportement, troubles de la conscience, polytraumatismes, désordres thermiques graves, brûlures, noyades.
Responsabilité médicale et secret médical en urgence, rédaction des certificats médicaux d'urgence : coups et blessures ; admission en établissement psychiatrique spécialisé ; décès.

I - Première année
1) Enseignement : pathologie d'urgence - 1ère partie (80 heures)
Objectifs pédagogiques
Reconnaître les différentes situations d'urgence, en évaluer la gravité et le pronostic évolutif, déterminer la conduite à tenir sur les plans diagnostique et thérapeutique au stade de l'urgence.
Programme des enseignements
Urgences en pathologie cardiovasculaire, respiratoire, neurologique, abdominale, métabolique et endocrinienne, traumatologie, pathologie circonstancielle, toxicologie, infectiologie, nephro-urologie et hématologie, syndrômes douloureux aigus.
Ces enseignements sont réalisés sous forme de travaux dirigés avec discussion de cas cliniques.
2) Formation pratique
Stages d'au moins 400 heures effectués dans des services agréés (SAMU, SMUR, structures d'accueil et de traitement des urgences, blocs opératoires) comprenant la participation à un minimum de douze gardes.
Ces stages doivent notamment permettre l'acquisition des techniques suivantes :
Oxygénothérapie et oxymétrie, contrôle des voies aériennes, intubation endotrachéale, ventilation artificielle avec et sans matériel manuel, évacuation à l'aiguille des épanchements pleuraux compressifs, massage cardiaque externe, défibrillation, monitorage cardiaque et interprétation de l'ECG en urgence, voie veineuse périphérique, perfusion intraveineuse et solutés de remplissage, utilisation des principaux médicaments de première urgence, brancardage, relevage des victimes, immobilisation, pansements et garrots, mise en condition des blessés graves, prise en charge de la petite traumatologie.
L'apprentissage de ces techniques est réalisé en travaux pratiques et dans les services spécialisés sous le contrôle de médecins spécialistes des disciplines concernées.
Les conditions d'agrément des terrains de stage sont fixées par le collège des coordonnateurs de la capacité de médecine d'urgence.

II - Deuxième année
1) Enseignement
A - Pathologie d'urgence - 2ème partie (40 heures)
Objectifs pédagogiques
Reconnaître les différentes situations d'urgence, en évaluer la gravité et le pronostic évolutif, déterminer la conduite à tenir sur les plans diagnostique et thérapeutique au stade de l'urgence.
Programme des enseignements
Urgences en gynécologie-obstétrique, pédiatrie, psychiatrie, gériatrie, ORL, ophtalmologie, stomatologie et dermatologie, réanimation et transport du nouveau né.
Ces enseignements sont réalisés sous forme de travaux dirigés avec discussion de cas cliniques.
B - Organisation de la médecine d'urgence pré-hospitalière et de l'accueil hospitalier des urgences (40 heures)
Objectifs pédagogiques
Connaître les missions, les moyens et l'organisation des structures d'accueil et de traitement des urgences.
Programme des enseignements
Législation et réglementation ; organisation des SAMU, SMUR, services d'accueil et de traitement des urgences, des pôles spécialisés, des unités de proximité d'accueil et de traitement des urgences ; gestion et transmission de l'information médicale ; transmissions et télémédecine ; filières et réseaux de soins d'urgence ; régulation médicale ; organisation des transports sanitaires ; aspects psychologiques, éthiques, déontologiques et médico-légaux des relations avec le patient, son entourage et les autres services ; gestion des ressources humaines et démarche de qualité.
Epidémiologie, principes de recherche clinique en médecine d'urgence préhospitalière et intrahospitalière.
Principes de l'organisation des secours médicaux préhospitaliers en situation d'exception.
Principes de l'organisation hospitalière face à un afflux massif de victimes.
2) Formation pratique
Stages d'au moins 400 heures effectués dans des services agréés (SAMU, SMUR, structures d'accueil et de traitement des urgences, services de réanimation médicale ou chirurgicale) comprenant la participation à un minimum de douze gardes.
Ces stages doivent notamment permettre l'acquisition des techniques suivantes :
Intubation trachéale difficile et alternatives à l'intubation, ponctions et drainages d'urgence, voies veineuses centrales, administration de médicaments à débit constant, techniques d'hémostase et de suture d'urgence, techniques de transport médicalisé spécialisé, réanimation et transport du nouveau-né, sédation et analgésie adaptées aux situations d'urgence, ventilation artificielle mécanique de transport et capnographie, assistance circulatoire (pantalon antichoc, entraînement électrosystolique externe...).
L'apprentissage de ces techniques est réalisé en travaux pratiques et dans les services spécialisés sous le contrôle de médecins spécialistes des disciplines concernées.
Les conditions d'agrément des terrains de stage sont fixées par le collège des coordonnateurs de la capacité de médecine d'urgence.



A
nnexe II

CAPACITÉ DE MÉDECINE AÉROSPATIALE - PROGRAMME

ENSEIGNEMENT THÉORIQUE : volume horaire : 110 heures
Répartition recommandée :
1 - Généralités : 14 heures
2 - Physiologie aéronautique générale : 22
3 - Physiologie sensorielle : 10
4 - Psychologie appliquée : 8
5 - Aptitude médicale du personnel navigant : 26
6 - Hygiène, pathologie infectieuse, médecine du travail : 10
7 - Médecine aéronautique et opérations aériennes : 12
8 - Transports aériens sanitaires : 4
9 - Physiologie et médecine spatiales : 4

CONTENU PÉDAGOGIQUE

1 - Généralités
1.1 Introduction à la médecine aérospatiale
- Histoire de l'aéronautique et domaines de la médecine aérospatiale ;
- Objectifs et organisation de l'enseignement.
1.2 Physique de l'atmosphère et de l'environnement spatial
- Divisions de l'atmosphère et de l'espace ;
- Lois physiques des gaz ;
- La pression atmosphérique ;
- Environnement gravito-inertiel, pesanteur, microgravité ;
- Radiations ionisantes et non ionisantes, rayons cosmiques, météorites.
1.3 Connaissances aéronautiques de base
- Aérodynamique, mécanique du vol et bases du pilotage ;
- Propulsion ;
- Instruments de bord ;
- Principes de la navigation, aides radioélectriques ;
- Circulation aérienne, règles de l'air, contrôle du trafic aérien ;
- Les simulateurs de vol ;
- Aviation militaire ;
- Aviation de transport, aviation de ligne ;
- Aviation générale, récréative, sports aériens ;
- Travail aérien ;
- Notions d'astronautique, vol orbital.

2 - Physiologie aéronautique générale
2.1 Rappels de physiologie respiratoire et cardio-circulatoire
2.2 Effets physiques de la dépression atmosphérique
- Dilatation des gaz libres ;
- Barotraumatismes ORL (oreille, sinus), pulmonaire, digestif. Aérodontalgies ;
- Dégagement des gaz dissous, maladie de décompression d'altitude ;
- La décompression explosive ;
- Ébullisme.
2.3 L'hypoxie d'altitude
- Circonstances et modalités ;
- Effets sur les grandes fonctions et le système nerveux central ;
- Tolérance à l'hypoxie ;
- Le temps de conscience utile.
2.4 Protections individuelle et collective contre l'altitude
- Utilisation de l'oxygène, régulateurs ;
- La pressurisation et le conditionnement des cabines ;
- Vêtements et équipements spéciaux, scaphandres.
2.5 Les accélérations en aéronautique
- Définitions, classifications et référentiels ;
- Effets et limites de tolérance des fortes accélérations positives et négatives, de courtes (chocs, impacts) et longues durées ;
- Mesures de protection et d'augmentation de la tolérance aux accélérations ;
- Effets physiopathologiques des vibrations et moyens de protection.
2.6 Contraintes thermiques en aéronautique

3 - Physiologie sensorielle
3.1 Fonction visuelle
- Rappel d'anatomie de l'œil et de physiologie de la vision ;
- Contraintes visuelles liées au vol et à l'environnement aéronautique ;
- Ergonomie de l'acquisition visuelle de l'information en aviation ;
- Illusions d'origine visuelle ;
- Protections visuelles.
3.2 Fonction auditive
- Rappel d'anatomie de l'oreille et de physiologie de l'audition ;
- Mesure et analyse des ambiances sonores ;
- Effets physiopathologiques du bruit ;
- Mesures de protection contre le bruit.
3.3 Fonction d'équilibration et d'orientation spatiale
- Intégration multisensorielle et représentation spatiale ;
- Propriétés et rôles des canaux semi-circulaires et des otolithes ;
- Illusions sensorielles somatograviques et oculograviques ;
- Illusions sensorielles somatogyres et oculogyres ;
- Effet de Coriolis ;
- Les incidents de désorientation spatiale ;
- Prévention de la désorientation spatiale. Le vol aux instruments ;
- Les cinétoses, mal de l'air, mal de l'espace.

4 - Psychologie appliquée à l'aéronautique
- Comportement, personnalité ;
- Motivation, adaptation, désadaptation ;
- Sociologie en milieu aéronautique ;
- Charge de travail, ergonomie ;
- Le stress, la fatigue ;
- Relation médecin et personnel navigant ;
- Travail en équipage.

5 - Aptitude médicale du personnel navigant
5.1 Généralités
- Principes généraux sur la notion d'aptitude ;
- Notion d'incapacité subite en vol.
5.2 Réglementation. Organisation médico-administrative
- Règles internationales : l'OACI. Normes et pratiques recommandées ;
- Réglementations européenne JAA (JAR/FCL) et française ;
- Aptitude par dérogation ;
- Centres d'examens, médecins examinateurs agréés ;
- Le conseil médical de l'aéronautique civile, le bureau médical.
5.3 Aptitude générale physique et mentale et :
- Appareil cardio-vasculaire ;
- Appareil respiratoire ;
- Appareil digestif ;
- Maladies métaboliques, nutritionnelles et endocriniennes ;
- Hématologie ;
- Appareil génito-urinaire ;
- Maladies sexuellement transmissibles et autres maladies infectieuses ;
- Grossesse et pathologie gynécologique ;
- Système musculo-squelettique, handicaps ;
- Pathologie neurologique ;
- Pathologie psychiatrique ;
- Malaises et pertes de connaissance en vol.
5.4 Aptitude ophtalmologique
- Examen clinique de l'œil ;
- Examen fonctionnel (acuité visuelle et réfraction, vision des couleurs, champ visuel, vision du relief, sens lumineux) ;
- Normes d'aptitude visuelle ;
- Pathologie oculaire et aptitude.
5.5 Aptitude oto-rhino-laryngologique
- Examen clinique de la sphère ORL ;
- Examen fonctionnel de l'audition et de l'équilibration ;
- Normes d'aptitude ORL ;
- Pathologie ORL et aptitude.
5.6 État dentaire et stomatologie

6 - Hygiène, pathologie transmissible, médecine du travail
- Rôle de l'avion en épidémiologie ;
- Règlement sanitaire international ;
- Conseils aux voyageurs se rendant en pays exotiques ;
- Vaccinations et prophylaxies ;
- Désinfection, désinsectisation, dératisation des aéronefs ;
- Hygiène des aéronefs et des aéroports ;
- Alimentation des passagers et des équipages ;
- Prévention des toxi-infections alimentaires ;
- Alcoolisme, tabagisme, drogue ;
- Effets indésirables des prises médicamenteuses ;
- Produits et substances toxiques (CO, carburants, solvants, fluides hydrauliques, gaz, agents extincteurs, produits de pyrolyse...) ;
- Médecine du travail en milieu industriel aéronautique et ateliers de maintenance.

7 - Médecine aéronautique et opérations aériennes
7.1 Aspects particuliers de la médecine aéronautique dans :
- L'aviation militaire ;
- L'aviation commerciale de transport ;
- L'aviation générale ;
- L'aviation de travail aérien et agricole ;
- L'aviation de loisir et les sports aériens ;
- Le parachutisme et activités dérivées ;
- Le contrôle de la circulation aérienne.
7.2 La sécurité des vols. Les accidents aériens :
- Le facteur humain dans la sécurité des vols ;
- La fatigue ;
- Effets des perturbations des rythmes biologiques (décalages horaires, dettes de sommeil) ;
- Abandons de bord, siège éjectable ;
- Aspects particuliers et statistiques d'accidents dans les différentes branches de l'aviation ;
- Organisation de l'alerte, des recherches et des secours ;
- Survie en milieu hostile (montagne, désert, mer) ;
- Enquête-accident. Identification des victimes ;
- Actions de prévention. Rôles du médecin dans la sécurité des vols.

8 - Transports aériens sanitaires
- Organisation, logistique, indications et contre-indications ;
- Évacuations sanitaires aériennes sur aéronef spécialement aménagé ;
- Transport de malades et blessés sur avion de ligne ;
- Prise en charge des passagers à autonomie réduite ;
- Urgences médicales et soins à bord.

9 - Médecine spatiale
- Historique de la conquête spatiale ;
- Véhicules spatiaux et programmes actuels et futurs ;
- Effets physiopathologiques à court et à long terme de la microgravité ; amélioration de la tolérance ;
- Sélection et entraînement des spationautes ;
- Aspects psychologiques ;
- Hygiène de spationaute ;
- Risques liés aux rayons cosmiques ;
- Sortie et travail extra-véhiculaires.
Enseignement pratique, démonstrations
- Conduite pratique de l'expertise d'aptitude du pilote privé ;
- Techniques d'examen de la fonction visuelle ;
- Techniques d'examen oto-rhino-laryngologique (dont audition et équilibration) ;
- Systèmes inhalateurs d'oxygène, équipements de vol ;
- Présentation d'un caisson d'altitude, d'une centrifugeuse ;
- Évacuations aériennes sanitaires (en liaison avec un SAMU ou un SMUR).
Visites
- d'un centre d'expertise médicale du personnel navigant (+ stage si possible) ;
- d'un aéro-club (vol moteur, vol à voile) ;
- d'installations aéronautiques (base aérienne, compagnie aérienne, aéroport, ateliers...) ;
- de laboratoires de recherche en médecine aérospatiale.


Annexe III

CAPACITÉ D'ADDICTOLOGIE CLINIQUE

1 - Objectifs et mission
Permettre aux médecins généralistes ou spécialistes, salariés hospitaliers ou libéraux, d'acquérir les connaissances et les compétences pour traiter les conduites addictives.

2 - Enseignement
2.1 Durée totale : 2 années
2.2 Volume horaire total : 100 à 200 heures
2.3 Contenu
2.3.1 Problème généraux (10 à 20 % du volume horaire total)
- Notion d'addiction (historique, définitions, classifications) ;
- Approches biologiques (biochimie, pharmacologie, génétique, modèle animaux...) ;
- Approches psychologiques et psychopathologiques (personnalité, comportement, adolescence, co-morbidité psychiatrique).
2.3.2 Aspects de santé publique (10 à 20 % du volume horaire total)
- Supports législatifs (nationaux et internationaux) ;
- Dispositifs sanitaires et sociaux (prévention, soins, réinsertion) ;
- Épidémiologie (aspects socio-culturels, coûts).
2.3.3 Approches spécifiques des substances psycho-actives (30 à 40 % du volume horaire total)
Bases biologiques, définitions, classifications, conduites, co-morbidités psychiques et somatiques concernant plus particulièrement :
- l'alcool ;
- le tabac ;
- les médicaments ;
- les opiacés, les hallucinogènes ;
- et autres substances psycho-actives.
2.3.4 Traitement des conduites addictives (30 à 40 % du volume horaire total)
Bases communes
- Les grands principes à l'égard des sujets dépendants ;
- Les aspects chimiothérapiques ;
- Les aspects psychothérapiques ;
- Les aspects sociaux et éducatifs ;
- Les prises en charge familiales ;
- Les réseaux.
Réflexions sur les pratiques
- Cas cliniques ;
- Cas particuliers (grossesse, travail, conduite automobile, nouvelles drogues et groupes d'adolescents et d'adultes jeunes...) ;
- Polyconsommations ("co-morbidités" alcool-tabac, alcool-opiacés, alcool-psychotropes, opiacés-psychotroupes...).

3 - Formation pratique
3.1 Durée
Quatre-vingt demi-journées dans des structures sanitaires et médico-sociales agréés, hospitalières et extra-hospitalières.
3.2 Aménagement
La formation pratique de 80 demi-journées peut être effectuée selon deux modalités :
- soit à titre de stagiaire ;
- soit à titre de thérapeute, pour des médecins exerçant avant leur inscription à la capacité dans ces structures agréés.
Les sites de formation pratique sont agréés par le responsable de la capacité : structures sanitaires, médico-sociales, de réseaux ville-hôpital... situés dans le champ des addictions.



BOURSES
Bourses pour les étudiants inscrits à la préparation d'un DESS
NOR : MENS0200995C
RLR : 452-0
CIRCULAIRE N°2002-093 DU 24-4-2002
MEN
DES A6

Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; aux vice-recteurs des territoires d'outre-mer ; aux présidentes et présidents des universités ; aux directrices et directeurs des CROUS

o La présente circulaire annule et remplace la circulaire n° 17 du 11 juillet 1994 relative aux modalités d'attribution des bourses de DESS. Elle s'appliquera aux cursus conduisant à la délivrance du master professionnel dès que ceux-ci seront mis en œuvre.
Le dispositif du plan social étudiant qui vise à assurer l'égalité des chances dans l'enseignement supérieur est complété par une mesure modifiant les critères d'attribution des bourses sur critères universitaires pour les étudiants inscrits à la préparation d'un diplôme d'études supérieures spécialisées (DESS).
Cette mesure a pour objectif de permettre à un étudiant s'engageant dans la préparation d'un diplôme d'études supérieures spécialisées, filière en extension et précisément destinée à permettre une professionnalisation rapide et à un bon niveau, de bénéficier d'une aide financière sous la forme d'une bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux ou d'une bourse sur critères universitaires.

TITRE I - Les conditions générales d'attribution d'une bourse sur critères universitaires et d'une bourse sur critères sociaux pour les étudiants inscrits à la préparation d'un DESS (ou d'un master professionnel)
A - Les candidats sont soumis aux conditions générales de recevabilité fixées ci-dessous et à celles définies au titre I (chapitres 1et 3) de la circulaire relative aux modalités d'attribution des bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux.
B - Les étudiants doivent remplir les conditions d'inscription et suivre les études conduisant au diplôme d'études supérieures spécialisées fixées par arrêtés du ministre chargé de l'enseignement supérieur relatifs aux études de troisième cycle et portant organisation du diplôme d'études supérieures spécialisées.
Les étudiants doivent être inscrits à ces formations assurées en France, dans un département d'outre-mer ou dans un territoire d'outre-mer.
C - Cette bourse est accordée pour la durée normale de la formation suivie soit une année universitaire. Toutefois, cette aide est accordée ou renouvelée pour une deuxième année en ce qui concerne les formations bénéficiant d'une dérogation précisée dans la notification d'habilitation à délivrer ces diplômes.
D - Les candidats exclus du bénéfice d'une bourse sur critères universitaires ou d'une bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux pour la préparation d'un DESS sont ceux définis au titre I (chapitre 4) de la circulaire relative aux modalités d'attribution des bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux.
En sont également exclus les candidats ayant déjà bénéficié d'une bourse d'agrégation ou d'une bourse de service public ou d'une bourse sur critères universitaires ou d'enseignement supérieur sur critères sociaux ou d'une allocation d'études pour préparer un DESS ou un DEA, ainsi que ceux qui ont été titulaires d'une allocation de recherche.
E - Les modalités de dépôt des candidatures
Les demandes de bourses de DESS sont effectuées chaque année par voie télématique ou Internet, à l'aide du dossier social étudiant entre le 15 janvier et le 30 avril précédant la rentrée universitaire.
Au-delà de cette date, les demandes de bourse présentées par des étudiants peuvent être prises en compte jusqu'au 15 octobre de l'année universitaire.
F - Les taux des bourses et les compléments de bourse
Le taux de la bourse sur critères universitaires de DESS, les taux (échelons) des bourses sur critères sociaux et les compléments de bourse sont fixés chaque année par arrêté interministériel publié au Journal officiel de la République française.
Les montants de ces aides sont payables sur neuf mois.
L'attribution d'un complément de bourse s'ajoute au montant de la bourse allouée à l'exception de l'échelon "zéro", et concerne les étudiants boursiers se trouvant dans les situations définies au Titre VII chapitre 2 de la circulaire relative aux modalités d'attribution des bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux.
G - Les conditions requises pour le paiement
1) En application de l'article 2 du décret n° 51-445 du 16 avril 1951, l'inscription et l'assiduité doivent être vérifiées.
Lorsque pour des raisons médicales graves (traitement médical hospitalisation), l'étudiant titulaire d'une bourse d'enseignement supérieur sur critères universitaires ou sociaux doit interrompre ses études au cours de l'année universitaire, il est tenu de vous en informer en vous apportant toutes les pièces justificatives nécessaires. Dans ce cas, cette interruption d'études ne suspend pas le paiement de la bourse pendant la période considérée.
2) Le candidat titulaire d'une bourse d'enseignement supérieur sur critères universitaires ou sociaux s'engage également à se présenter aux examens correspondant à sa scolarité en DESS. Dans le cas contraire, il vous appartient, avant d'engager les procédures relatives à l'émission d'un ordre de reversement d'une partie ou de la totalité de la bourse, d'informer l'étudiant afin qu'il puisse vous fournir d'éventuelles informations complémentaires.
3) L'attribution d'une bourse d'enseignement supérieur sur critères universitaires ou sur critères sociaux est destinée à faciliter la poursuite des études de l'étudiant qui doit y consacrer la majeure partie de son temps.
Une bourse sur critères universitaires ou sur critères sociaux pour préparer un DESS peut être cumulée avec une rémunération, dans les mêmes conditions que pour les bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux. Ce cumul est également possible avec un stage rémunéré intégré à ces cursus.
En revanche, un étudiant préparant un DESS ne peut cumuler une bourse d'enseignement supérieur sur critères universitaires avec une bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux.
Il ne peut également cumuler l'une de ces aides avec une allocation d'études, une bourse de DEA, une bourse d'agrégation, une bourse de service public, une bourse de mérite, un prêt d'honneur (à l'exception de l'échelon "zéro") une bourse d'un autre département ministériel, une aide de formation permanente ou d'insertion professionnelle ou une bourse d'un gouvernement étranger.

TITRE II - Les conditions d'attribution des bourses sur critères universitaires
Les bourses sur critères universitaires pour la préparation d'un DESS sont des aides contingentées attribuées aux étudiants les plus méritants et qui étaient boursiers sur critères sociaux ou titulaires d'une allocation d'études l'année précédente.
Ces étudiants sont soumis aux autres conditions définies ci-dessous.
A - Le contingent et le classement
Il vous appartient, à partir du contingent global de bourses sur critères universitaires (bourses de DESS, bourse d'agrégation), mis chaque année à votre disposition par le ministère chargé de l'enseignement supérieur, de déterminer le contingent a répartir pour chaque établissement de votre académie au titre des DESS. La répartition de ce contingent doit être faite par une commission académique composée des responsables de chacune des formations afin de permettre une concertation approfondie.
À partir de ce contingent déterminé pour chaque établissement de votre académie, une liste des étudiants retenus devra vous être communiquée par les présidents d'université et les directeurs d'établissements concernés. Cette liste ne doit faire figurer que les candidats boursiers sur critères sociaux ou bénéficiaires d'une allocation d'études l'année précédente et classés par ordre de mérite compte tenu des résultats obtenus pendant leur scolarité antérieure.
Après vérification de la recevabilité de chacune des demandes (cf. titre I), vous dresserez la liste définitive des bénéficiaires d'une bourse de DESS sur critères universitaires.
Si ce classement ne vous permet pas de satisfaire toutes les demandes, il vous appartiendra de les examiner, au titre du droit éventuel à une bourse d'enseignement supérieur sur critères sociaux dont les conditions sont définies ci-dessous.

TITRE III ­ Les conditions d'attribution des bourses sur critères sociaux
Les critères sociaux tels que définis par la circulaire en vigueur relative aux modalités d'attribution des bourses d'enseignement supérieur sur critères sociaux (titre II) sont applicables aux étudiants inscrits en DESS.
Les étudiants doivent par ailleurs remplir les conditions définies au titre I de la présente circulaire.
En application de la loi n° 79-587 du 11 juillet 1979 modifiée relative à la motivation des actes administratifs et à l'amélioration des relations entre l'administration et le public et de la loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations, les décisions suivantes doivent être obligatoirement motivées :
- refus d'attribution d'une bourse ;
- retrait ou réduction d'une bourse .
Les étudiants des territoires d'outre-mer (TOM) peuvent bénéficier des modalités d'attribution de ces bourses définies par la présente circulaire dans les conditions fixées par le décret n° 88-1012 du 28 octobre 1988. Les autres étudiants des TOM relèvent du régime des bourses d'enseignement supérieur du ministère chargé des départements et territoires d'outre-mer selon les modalités prévues par le décret n° 89-733 du 11 octobre 1989.
Les étudiants français inscrits en DESS non bénéficiaires d'une bourse sur critères universitaires ou d'enseignement supérieur sur critères sociaux de l'échelon 1 à 5 peuvent solliciter un prêt d'honneur.
Les dispositions de la présente circulaire sont applicables à compter de la rentrée universitaire 2002.

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,
La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL

 
B.O. n° 18 du 2 mai 2002

© Ministère de l'Education nationale - Ministère de la Recherche
http://www.education.gouv.fr/bo/2002/18/sup.htm