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Bulletin Officiel du ministère de
l'Education Nationale et
du ministère de la Recherche

N°38 du 18 octobre

2001

www.education.gouv.fr/bo/2001/38/ensel.htm - nous écrire




E
NSEIGNEMENTS ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE


BACCALAURÉAT

Épreuves de langues vivantes, étrangères ou régionales du baccalauréat général - session 2002
NOR : MENE0101361Z
RLR
: 544-0a
RECTIFICATIF DU 10-10-2001

MEN

DESCO A3


Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-France
oLa note de service n° 2001-115 du 20 juin 2001 parue au B.O. n° 26 du 28 juin 2001 portant sur les définitions des épreuves de langues vivantes, étrangères ou régionales du baccalauréat général est modifiée de la manière suivante :
Au lieu de :

Série littéraire (série L)

Épreuve écrite de spécialité de langue vivante étrangère 2 ou de langue régionale (durée 3 heures, coefficient 4).

Lire :

Série littéraire (série L)

Épreuve écrite de spécialité de langue vivante étrangère 2 (durée 3 heures, coefficient 4).



Pour le ministre de l'éducation nationale

et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Jean-Paul de GAUDEMAR




CONCOURS
GÉNÉRAL
Mise en œuvre du concours général des métiers - session 2002
NOR : MENE0102177N
RLR
: 546-3
NOTE DE SERVICE N°2001-196

DU 10-10-2001

MEN

DESCO A6


Texte adressé aux rectrices et recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours d'Ile-de-France
oLe concours général des métiers a été organisé en 2001 pour dix-sept spécialités ou options de spécialités de baccalauréat professionnel. Il est reconduit à l'identique pour la session 2002.
I -
La présente note de service a pour objet de vous préciser les modalités de mise en œuvre de la session de 2002 de ce concours général ; elle sera téléchargeable :
- soit sur le site www.education.gouv.fr/bo

- soit sur le site www.eduscol.education.fr

et comporte 6 annexes :

- annexe I : baccalauréats professionnels du secteur industriel ;

- annexe II : baccalauréat professionnel restauration ;

- annexe III : baccalauréat professionnel commerce ;

- annexe IV : baccalauréat professionnel exploitation des transports ;

- annexe V : baccalauréat professionnel vente-représentation ;

- annexe VI : fiche d'inscription.

Les fiches d'inscriptions des candidats finalistes seront impérativement transmises par voie électronique, par chaque académie pilote au ministère de l'éducation nationale, à l'adresse suivante : martine.prudhommeaux@education.gouv.fr


II -
Je vous rappelle les dispositions suivantes :
Conditions de candidature

Les élèves ou apprentis que les chefs d'établissement ou directeurs de CFA souhaitent présenter au concours doivent en principe être âgés de vingt-cinq ans au plus.

Ils doivent être en classe terminale de baccalauréat professionnel :

- soit dans des établissements publics ou privés sous contrat relevant du ministère de l'éducation nationale ;

- soit dans des centres de formation d'apprentis, que ces centres soient habilités à pratiquer ou non le contrôle en cours de formation à l'examen du baccalauréat professionnel ;

- soit dans des lycées publics ou des établissements privés sous contrat relevant du ministère de l'agriculture.

Ces établissements doivent se trouver en France métropolitaine ou dans les départements et territoires d'outre-mer.

Les jeunes ne peuvent concourir que dans la spécialité de baccalauréat professionnel dont ils suivent la formation.

Procédure de sélection des candidats

Ce sont les chefs d'établissement et les directeurs de CFA qui proposent les candidats, après avis des enseignants.

Les enseignants et les chefs d'établissement ou directeurs de CFA doivent impérativement veiller à proposer la candidature de jeunes présentant les meilleures chances de succès, ce qui implique de restreindre la présentation à cinq élèves ou apprentis.

Le recteur doit vérifier l'équilibre des propositions entre candidats scolaires et apprentis au regard des effectifs en formation dans son académie.

Épreuves

Le concours général des métiers repose sur une épreuve en deux parties disjointes dans le temps, dont les modalités sont précisées en annexes I, II, III, IV et V de la présente note de service.

- La première partie se déroule dans chaque académie. Des regroupements interacadémiques pour les spécialités à petits flux peuvent cependant être effectués.

- À l'issue de la première partie, les candidats retenus par le jury subissent la deuxième partie de l'épreuve, dite "finale". Cette partie de l'épreuve est pratique et/ou orale, adaptée aux spécificités de chaque baccalauréat. Elle se déroule en un lieu unique au plan national.

Les épreuves du concours général des métiers se dérouleront :

- le mercredi 13 mars 2002
pour la première partie ;
- dans le courant du mois de mai 2002
pour la deuxième partie. La date et le lieu de la deuxième partie de l'épreuve de chaque spécialité concernée seront précisés dans une note de service ultérieure, qui sera également publiée au B.O.
Calendrier des inscriptions

Les chefs d'établissement et les directeurs de CFA doivent faire parvenir au recteur les dossiers de candidature
avant le mercredi 9 janvier 2002, date de clôture des inscriptions.


Pour le ministre de l'éducation nationale

et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Jean-Paul de GAUDEMAR




Annexe I
BACCALAURÉATS PROFESSIONNELS DU SECTEUR INDUSTRIEL
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps.
Première partie
(durée : 6 heures maximum -écrite)
Elle conduit à la recherche de solutions compatibles avec une réalisation imposée et aboutit à l'élaboration de documents techniques.

Seconde partie
(durée : 30 heures maximum -pratique)
Elle s'appuie principalement sur une réalisation qui vise à apprécier les compétences des candidats pour :

- le décodage et l'analyse des données opératoires ;

- la préparation des éléments nécessaires à la mise en œuvre d'une production ou d'une réalisation ;

- la mise en œuvre des moyens permettant la fabrication ou la réalisation attendue ;

- le contrôle de conformité des produits fabriqués ou des réalisations.




Annexe II
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL RESTAURATION
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps.
Première partie
(durée : 3 heures - écrite et pratique)
Cette partie de l'épreuve doit permettre au jury d'apprécier :

- d'une part, les connaissances technologiques du candidat dans le domaine de la restauration ;

- d'autre part, sa maîtrise des techniques professionnelles de base dans le cadre de l'approfondissement choisi.

Seconde partie
(durée : 4 à 5 heures - pratique)
Cette seconde partie doit permettre au jury d'apprécier les compétences du candidat dans le domaine de la restauration ainsi que sa maîtrise de la pratique professionnelle et des connaissances technologiques associées, dans le cadre de l'approfondissement choisi.

Cette partie d'épreuve comporte une phase de réalisation et une phase d'entretien.

En ce qui concerne la phase de réalisation

Pour les candidats ayant opté pour l'approfondissement "organisation et production culinaire", la phase de réalisation consiste :
- à réaliser une production culinaire pour 8 personnes, à partir d'une fiche technique ou d'un panier remis au candidat. La présentation s'effectue au plat et/ou à l'assiette ;

- à concevoir et/ou à réaliser un dessert pour 4 personnes, dont les éléments principaux peuvent être fournis au candidat, ceci afin de privilégier le dressage, la finition et le décor. La présentation s'effectue au plat et/ou à l'assiette. Le candidat travaille seul.

Pour les candidats ayant opté pour l'approfondissement "service et commercialisation", il s'agit de :
- préparer et exécuter un service pour une table de 4 couverts et/ou une table de 2 couverts avec un ou deux menus et boissons imposés ;

- assurer la prise de commande et le service de l'apéritif, ainsi que la décoration florale.

Le candidat travaille seul.

En ce qui concerne la phase d'entretien

La phase d'entretien concerne l'organisation et la réalisation de la prestation ainsi que son incidence dans le contexte professionnel de la restauration.

Cette phase s'applique à l'ensemble des candidats indépendamment de l'approfondissement choisi.




Annexe III
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL COMMERCE
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :
Première partie
(durée : 3 heures - écrite)
La première partie d'épreuve prend appui sur un dossier documentaire.

Elle vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser des informations afin de les exploiter dans une perspective professionnelle.

Seconde partie
(préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes - pratique)
La seconde partie d'épreuve prend appui sur une situation d'entreprise.

Elle vise à apprécier l'aptitude du candidat :

- à analyser cette situation ;

- à mettre en œuvre les techniques propres à la spécialité ;

- à résoudre des problèmes ;

- à communiquer dans une perspective professionnelle.




Annexe IV
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EXPLOITATION DES TRANSPORTS
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :
Première partie
(durée : 3 heures - écrite)
La première partie d'épreuve prend appui sur un dossier documentaire remis au candidat.

Elle doit permettre au jury d'évaluer :

- les compétences acquises par le candidat dans le domaine de l'exploitation et de la gestion des transports ;

- la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances dans une perspective professionnelle.

Seconde partie
(préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes - pratique)
La seconde partie d'épreuve prend appui sur une situation d'entreprise de transport.

Elle vise à apprécier l'aptitude du candidat :

- à analyser cette situation ;

- à mettre en œuvre les techniques appropriées, dans le cadre de solutions pertinentes ;

- à communiquer dans une perspective professionnelle.




Annexe V
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL VENTE-REPRÉSENTATION
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :
Première partie
(durée : 3 heures - écrite)
Elle consiste à rechercher des solutions pour la mise en place, la gestion et/ou le fonctionnement d'une force de vente. Elle repose sur l'exploitation d'un dossier documentaire emprunté à la réalité professionnelle.

Elle vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances, à utiliser judicieusement les informations fournies, à élaborer des propositions pertinentes.

Seconde partie
(préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes)
Elle repose sur une situation de vente.

Elle vise à apprécier les compétences du candidat pour :

- analyser la situation ;

- résoudre des problèmes commerciaux ;

- communiquer dans une perspective professionnelle ;

- mettre en œuvre ses qualités de négociateur-vendeur ;

- apprécier sa prestation afin d'en tirer parti dans une perspective professionnelle.




Annexe VI
CONCOURS GÉNÉRAL DES MÉTIERS - SESSION 2002
FICHE D'INSCRIPTION
Clôture des inscriptions le mercredi 9 janvier 2002

Spécialité ou option de spécialité :

I - IDENTITÉ DU CANDIDAT


Mme
r Melle r M. r

Nom de naissance : ................................................ Nom marital : ..................................................

Prénom : ................................................................ Age :...............................................................

Né(e) le : ............................... à.............................. Code postal : ...................................................


Adresse personnelle * (merci d'indiquer l'adresse où il conviendra d'adresser la convocation éventuelle pour la finale) :

........................................................................................................................................................

........................................................................................................................................................

Code postal :.............................................................Ville : ...............................................................

Numéro de téléphone personnel : ......................................................................................................


Justificatifs :
Attestation de recensement : r Certificat APD : r

II - IDENTITÉ DE L'ÉTABLISSEMENT


Nom et adresse complète de l'établissement assurant la formation pour l'année scolaire 2001-2002 :

.........................................................................................................................................................


Code postal :.............................................................Ville : ...............................................................


Nom et prénom du chef d'établissement :

Mme
r Melle r M. r ......................................................................................................................

Numéro de téléphone de l'établissement (obligatoire) : ..........................................................................


Numéro de télécopie de l'établissement : ..........................................................................................
...

Nom et prénom du professeur d'enseignement professionnel de l'élève :..................................................


* Très important : La convocation éventuelle à l'épreuve pratique finale sera adressée au candidat à son adresse personnelle.




BREVET
DE TECHNICIEN
Cessation de la délivrance du brevet de technicien, spécialités "ennoblissement textile" et "industries graphiques"
NOR : MENE0101432A
RLR
: 544-2b
ARRÊTÉ DU 5-7-2001

JO DU 14-7-2001

MEN

DESCO A3


Vu code de l'éducation ; L. de progr. n° 85-1371 du 23-12-1985 ; L. d'orient. n° 89-486 du 10-7-1989 mod. ; D. n° 64-42 du 14-1-1964 mod. ; D. n° 76-1304 du 28-12-1976 mod. not. par D. n° 92-57 du 17-1-1992 ; A. du 10-7-1992 mod. ; avis des CPC des "textiles" du 22-6- 2000 et des "techniques audiovisuelles et de la communication" du 20-12-2000 ; avis du CSE du 3-5-2001
Article 1 - Il est procédé à la cessation de délivrance du brevet de technicien dans les spécialités "ennoblissement textile" et "industries graphiques".
Article 2 -
Découlant de la disposition figurant à l'article 1er ci-dessus, l'arrêté du 10 juillet 1992 susvisé fixant la liste des sections des lycées d'enseignement général et technologique accessibles par une classe de seconde à régime spécifique est modifié ainsi qu'il suit :
À l'article 1er, dans la liste des sections accueillant les élèves se destinant au brevet de technicien :

Supprimer
la spécialité :
"Industries graphiques".

Article 3 -
Les dispositions du présent arrêté prennent effet à compter de la date de sa publication.
Article 4 -
Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 5 juillet 2001


Pour le ministre de l'éducation nationale

et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Jean-Paul de GAUDEMAR




ENSEIGNEMENT
SCOLAIRE
Création d'un traitement automatisé d'informations nominatives dénommé "MEDSI"
NOR : MENE0101979A
RLR
: 505-4
ARRÊTÉ DU 10-9-2001

JO DU 3-10-2001

MEN

DESCO B4


Vu convention n° 108 du 28-1-1981 du Conseil de l'Europe; code de l'éducation, not. titre IV, art. L. 541-1 et L. 541-2, alinéa 2, du chap. I et art. L. 542-1 et L. 542-2 du chap. II ; L. n° 78-17 du 6-1-1978 mod. ; D. n° 78-774 du 17-7-1978 mod. pris pour applic. des chap. I à IV et VII de L. n° 78-17 du 6-1-1978 ; D. n° 91-1195 du 27-11-1991 ; lettre de la CNIL du 27-1-2001 n° 448985
Article 1 - Il est créé au ministère de l'éducation nationale, par la direction de l'enseignement scolaire, un traitement automatisé d'informations nominatives dénommé "MEDSI"(médecine scolaire informatisée).
L'application MEDSI a pour objet la gestion sur des ordinateurs portables, par des médecins de l'éducation nationale, des données liées à la santé globale des élèves durant toute leur scolarité. Elle permet le suivi médical nominatif d'un
élève, ainsi que, sous forme anonyme, la
recherche médicale, l'éducation à la santé et l'épidémiologie, ainsi que l'amélioration de la fiabilité des statistiques de fin d'année comportant des données anonymisées.

L'application MEDSI rend impossible la visualisation du résultat d'une rubrique s'il concerne moins de cinq individus.

Article 2 -
Les informations à caractère médical sont réservées à l'usage exclusif du médecin de l'éducation nationale du secteur. Le suivi nominatif se fait dans le cadre strict des missions définies à l'article 1er, alinéa 2, du présent arrêté.
La responsabilité de l'ensemble de données nominatives couvertes par le secret professionnel incombe exclusivement au médecin de l'éducation nationale du secteur.

Article 3 -
Les catégories nominatives enregistrées sont, pour un élève donné, les suivantes :
Concernant l'identité de sa famille et/ou du responsable légal :

- nom et prénom, profession, adresse, situation de famille, type d'habitat.

Concernant chaque enfant de la fratrie scolarisé à partir de la grande section de maternelle, des informations sur :

- sa santé relative à la périnatalité, la petite enfance, notamment les problèmes de santé, les événements particuliers et les antécédents médicaux ;

- sa santé actuelle, notamment les divers bilans médicaux lors de la scolarité, le suivi individuel, l'hygiène de vie, les pathologies, les signalements au procureur de la République et à l'assistante sociale en cas d'infractions et de délits dans le cadre de la prévention et de la détection des cas d'enfants maltraités ;

- la vie scolaire, notamment le cursus scolaire, l'adaptation scolaire et l'orientation.

Article 4 -
Les destinataires au plan interne des informations d'ordre médical anonymisées, transmises sous forme de statistiques sont :
- le médecin de l'éducation nationale responsable départemental, conseiller technique de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale concerné ; dans le cadre des recherches médicales ou épidémiologiques sur l'ensemble d'une tranche d'âge pouvant renforcer d'autres recherches réalisées par des centres universitaires hospitaliers, ou pour des mesures de santé publique, ainsi que pour l'amélioration de la fiabilité des statistiques de fin d'année comportant des données anonymisées ;

- le médecin de l'éducation nationale, conseiller technique du recteur d'académie, dans le cadre des recherches médicales ou épidémiologiques sur l'ensemble d'une tranche d'âge pouvant renforcer d'autres recherches réalisées par des centres universitaires hospitaliers, ou pour des mesures de santé publique, ainsi que pour l'amélioration de la fiabilité des statistiques de fin d'année comportant des données anonymisées ;

- l'administration centrale, dans le cadre de la définition et du pilotage d'une politique nationale de l'éducation à la santé, en liaison avec d'autres départements ministériels compétents.

Article 5 -
En application de l'article 40, alinéa 2, du code de procédure pénale, le médecin de l'éducation nationale est tenu, dans l'exercice de ses fonctions, de signaler, sans délai au procureur de la République, la connaissance d'un crime ou d'un délit, notamment en cas constatation de coups, d'abus sexuels, d'usage de stupéfiants et de maltraitance d'un enfant.
L'assistante sociale est également informée pour les mêmes types d'infraction ou de délit, ainsi qu'en cas d'usage excessif de tranquillisants, d'absentéisme, d'abus d'alcool, des difficultés familiales ou relationnelles et d'absence de ressources des responsables légaux.

Article 6 -
Les informations nominatives ainsi que le dossier médical sont conservés dans MEDSI, durant la scolarité de l'élève, et protégés par un cryptage des fichiers de données et des fichiers d'index. Toutes les données nominatives sont anonymisées, à la fin de la scolarité de chaque élève, avant qu'elles ne soient sauvegardées, sur disquette, pour des besoins statistiques.
En cas de changement de classe ou de secteur d'un élève, son dossier fait l'objet d'un transfert des données sur disquette, par le médecin de l'éducation nationale du secteur de départ à celui du secteur d'arrivée. La disquette est protégée par un mot de passe qui est communiqué au médecin de l'éducation nationale du secteur d'arrivée nommément identifié.

Toutes ces données sont détruites dans la base du secteur de départ, dès que le médecin de l'éducation nationale du secteur d'arrivée confirme le succès du transfert, sur sa base, de l'ensemble de données.

Article 7 -
Le droit d'accès prévu par l'article 34 de la loi 6 janvier 1978 susvisée s'exerce auprès du médecin responsable départemental, conseiller technique auprès de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale concerné.
Conformément aux dispositions de l'article 40 de la loi du 6 janvier 1978 susvisée, les informations à caractère médical ne peuvent être communiquées au responsable légal de l'élève mineur ou à l'élève majeur que par l'intermédiaire d'un médecin qu'il désigne à cet effet.

Article 8 -
Les présentes dispositions feront l'objet d'un affichage permanent dans les écoles, les établissements et les infirmeries, ainsi que dans tous les locaux où les médecins de l'éducation nationale pourront, dans le cadre de leurs missions, utiliser un ordinateur portable. Elles seront également communiquées au responsable légal de l'élève lors des visites médicales.
Article 9 -
Le directeur de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 10 septembre 2001


Pour le ministre de l'éducation nationale

et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Jean-Paul de GAUDEMAR




ACTIVITÉS
ÉDUCATIVES
Semaine nationale de la presse dans l'école
NOR
: MEND0101687C
RLR
: 554-9
CIRCULAIRE N°2001-194

DU 10-10-2001

MEN

DELCOM


Présentation
La treizième Semaine nationale de la presse dans l'école aura lieu, en France métropolitaine,
du lundi 18 au samedi 23 mars 2002. Dans les départements et territoires d'outre-mer, les dates et les modalités de la semaine sont arrêtées par chaque recteur.
L'utilisation des médias d'information dans les classes est de plus en plus fréquente. D'autre part, les nouvelles approches pédagogiques transdisciplinaires obligent à repenser la relation à l'information, que ce soient les travaux croisés au collège, les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel (PPCP) au lycée professionnel, l'éducation civique juridique et sociale (ECJS) ou les travaux personnels encadrés (TPE) au lycée. Enfin les technologies de l'information et de la communication, tout particulièrement Internet, modifient l'accès au savoir. Cette évolution rend indispensable une prise en compte méthodique de l'éducation aux médias d'information.

La Semaine de la presse dans l'école donne, aux enseignants volontaires, la possibilité de donner du sens à l'éducation aux médias par la mise en perspective de l'actualité, la comparaison des supports d'information et l'analyse des contenus. Toutes ces activités pédagogiques ont pour finalité de mobiliser les élèves et de susciter des initiatives pour contribuer à la formation de citoyens curieux, lucides et actifs. La Semaine de la presse dans l'école permet aussi de faire connaître le système des médias d'information et ses évolutions.

Comme chaque année, le système éducatif se mobilise, avec ses partenaires de la presse, pour accueillir, dans le respect du pluralisme, la presse écrite, la radio, la télévision, Internet, mais aussi la parole des jeunes quel qu'en soit le support. À cette occasion, les éditeurs offrent journaux et magazines aux établissements qui en font la demande. Ces exemplaires, ainsi que les divers titres qu'ils se procurent par leurs propres moyens, en particulier toute la presse étrangère, permettent aux enseignants d'entreprendre de multiples activités pédagogiques. Elles sont nombreuses et complémentaires : ériger des kiosques exposant les journaux et la presse faite par les jeunes, concevoir des ateliers d'analyse de la presse écrite, audiovisuelle ou électronique, réaliser des revues de presse, organiser des débats et conférences, monter des expositions, lancer des concours, mettre en ligne des journaux électroniques, participer à des visites d'entreprises, ...

En mars 2001, 3,8 millions d'élèves et 255 698 enseignants répartis dans 12 717 établissements scolaires ont participé volontairement à la 12ème Semaine de la presse dans l'école. 745 médias ont été leurs partenaires : 424 quotidiens et magazines d'information ont offert environ 1 800 000 exemplaires aux établissements scolaires. 321 stations de radio, chaînes de télévision et agences de presse se sont aussi associées à l'événement.


Thématique

Cette année, il est proposé aux enseignants de travailler sur "l' image dans les médias". C'est-à-dire tous les types d'images : les fixes (photos, dessins, bandes dessinées, schémas, graphiques, infographies, cartes, publicités, logos, pictogrammes) et les animées (toutes les images contenues dans un journal télévisé, dans un magazine d'information, dans une séquence météo, dans un documentaire) et aussi les images sur Internet. Par extension, on abordera les images radiophoniques. Il s'agit de comprendre pour qui sont faites ces images, comment elles sont produites, construites, reçues, leurs fonctions, les rapports entre les images, les textes et les sons, la législation, le marché économique des photos de presse... Cette année encore, il est loisible aux enseignants qui le souhaitent de travailler avec et sur la thématique du "Livret presse et justice".

Un cédérom "Les Unes des quotidiens de l'Union"

Les enseignants inscrits recevront, en complément de l'habituel "Dossier pédagogique", un cédérom intitulé "Les Unes des quotidiens de l'Union". Ce document présentera les Unes des cinq quotidiens d'information générales et politiques les plus vendus dans les quinze pays de l'Union européenne. Réalisée en partenariat avec Courrier international, cette présentation de 75 Unes d'une même journée sera accompagnée du descriptif de chaque titre, d'un panorama de la presse européenne et d'un petit guide pédagogique. Il s'agit de faire comprendre, visuellement, les convergences et les différences de traitement de l'information pendant la même journée dans chacun des quinze pays de l'Union européenne. Mais aussi de découvrir par l'analyse de la mise en page, de la langue, la spécificité de chaque titre, son lectorat, les thèmes d'actualité qui intéressent nos voisins...

Une activité de partenariat

Initiative du ministère de l'éducation nationale, la Semaine de la presse dans l'école est organisée en étroit partenariat avec l'ensemble des professionnels de l'information, le ministère de la culture et de la communication et sa direction du développement des médias (ex SJTI).
La Semaine de la presse dans l'école est placée sous la responsabilité des recteurs d'académie. Elle est coordonnée, au titre du ministère de l'éducation nationale, par le CLEMI (Centre de liaison de l'enseignement et des moyens d'information), 391 bis, rue de Vaugirard, 75015 Paris, téléphone 01 53 68 71 00, télécopie 01 42 50 16 82, Internet : <www.clemi. org>, couriel : <semaine.presse @clemi.org>, en étroite liaison avec les directions du ministère de l'éducation nationale, le CNDP <www.cndp.fr> et son réseau décentralisé.

Une cellule de pilotage académique sera constituée sous l'autorité du recteur dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique, en relation avec les coordonnateurs académiques du CLEMI. Cette cellule sera chargée de l'organisation matérielle et du suivi pédagogique de la Semaine. Elle pourra aussi intégrer, ponctuellement, les professionnels des médias particulièrement investis dans l'opération.


Les modalités pratiques

Tous les journaux et magazines à diffusion nationale seront envoyés par La Poste, sous deux formes :
- un "colis-poste" livré, par le facteur, en une seule fois le lundi 18 mars avant midi. Attention ce "colis-poste" est constitué de plusieurs liasses ;

- des envois faits, à l'unité, pour les quotidiens et les magazines qui ne font pas partie du "colis-poste".

Dans le cadre de cette nouvelle organisation, les entreprises de presse et La Poste ont décidé de se partager les frais d'expédition des exemplaires. Ces nouvelles modalités conditionneront donc la participation de certains éditeurs.

Les établissements scolaires pourront réserver, au maximum, 70 titres. Cette limitation a pour objectif de mieux répartir le nombre de titres entre les établissements. L'an passé, les enseignants n'ont pas été suffisamment informés de cette nouvelle modalité. Ils ont pensé, à tort, que de nombreux titres étaient épuisés dès l'ouverture du serveur Minitel. Pour information, à la clôture des inscriptions des établissements scolaires, 301 titres et 440 000 exemplaires restaient libres à la réservation...


Pour participer à la Semaine de la presse dans l'école

Un seul moyen : le Minitel, un seul code : 36 14 EDUTEL, mot clé PRESSE. Les enseignants trouveront aussi sur le site du CLEMI de très nombreuses informations pratiques et pédagogiques pour préparer la Semaine de la presse dans l'école : les coordonnées de tous les médias inscrits, des fiches pédagogiques, des liens avec les différents partenaires de l'opération et les informations de dernière minute. Il n'est pas encore possible de procéder à l'inscription des établissements scolaires par l'Internet pour des raisons techniques dues au pic des connections simultanées les premiers jours (plus de 5 000).
Les établissements scolaires s'inscrivent du jeudi 10 janvier, à partir de 14 h, jusqu'au vendredi 8 février 2002 à 18 h sur le 36 14 EDUTEL, mot clé PRESSE.
Les enseignants choisissent et réservent des titres (un exemplaire par titre et par établissement scolaire dans la limite de 70 titres). À l'issue de l'inscription, un code personnel attribué par EDUTEL valide la participation de l'établissement. Dés l'inscription terminée, il est recommandé aux enseignants de contrôler la liste des titres réservés en suivant la procédure indiquée sur Minitel.

Environ dix jours après leur inscription, les enseignants reçoivent, à l'adresse qu'ils ont indiquée sur le Minitel, un "récépissé d'inscription" confirmant leur inscription, deux affiches, le dossier pédagogique conçu par le CLEMI, le cédérom "Les Unes des quotidiens de l'Union" et un cahier d'évaluation.

Les médias d'information (presse écrite, radio, télévision, agence de presse site Internet d'information, journaux scolaires et lycéens...) se seront inscrits préalablement du lundi 26 novembre au vendredi 21 décembre 2001 sur le Minitel, 36 14 EDUTEL, mot clé SPE , et sur le site Internet du CLEMI< www.clemi.org >. Les professionnels des médias qui souhaitent s'inscrire par l'Internet disposant sur le site d'un émulateur Minitel à télécharger.

Pour organiser les animations pédagogiques

La Semaine de la presse dans l'école laisse toute initiative pédagogique aux équipes éducatives. Les enseignants doivent contacter directement les professionnels des médias qu'ils souhaitent accueillir. Leurs adresses seront disponibles sur EDUTEL, mot clé PRESSE et sur le site Internet <www. clemi.org>.
Les professionnels des médias sont très sollicités pendant la semaine et désirent pouvoir répondre au mieux à la demande des enseignants et des élèves. Il est donc conseillé aux enseignants de bien définir le thème de la rencontre, de préparer un ordre du jour, de recenser les questions des élèves... sans négliger les détails matériels (quel jour ? quelle heure ? ou / et dans quelle salle ? avec combien d'élèves ? de quel âge ?...). Rien n'interdit aux établissements scolaires de prolonger la Semaine si l'emploi du temps des journalistes est trop rempli et dans la mesure où le chef d'établissement donne son accord.


Mise en garde importante

La réservation des titres doit être faite avec le plus grand soin, uniquement par le responsable pédagogique du projet et sous sa responsabilité. En effet, tous les titres vendus chez les marchands de journaux sont susceptibles de participer à la Semaine, quels qu'en soient l'opinion, l'illustration, le contenu rédactionnel ou la ligne éditoriale. Aussi est-il fondamental que ce choix corresponde à un réel projet pédagogique et que cette activité soit menée en respectant le pluralisme des opinions et la sensibilité des élèves.
La Semaine de la presse dans l'école n'a pas pour finalité de faire la promotion de tel ou tel titre ou d'un courant de pensée. Il s'agit, à cette occasion, de passer tous les médias au crible de l'intelligence et de bien montrer aux élèves l'importance d'une lecture critique des moyens d'information par la mise en perspective et la comparaison des informations. La participation de sites Internet très divers doit encore renforcer cette distanciation et ce questionnement sur l'origine des informations qui sont mises à la disposition des élèves.

Concernant la participation de la presse d'opinion, la Semaine de la presse dans l'école doit être l'occasion de former des esprits indépendants et responsables, ouverts aux idées de liberté, de justice, de tolérance et de solidarité. C'est la force de notre démocratie que d'accueillir des opinions parfois dérangeantes et d'en débattre sur la base de la prise en compte de la dignité des élèves et le respect des lois de la République.


Les trois principes de la Semaine de la presse dans l'école

Le partenariat

Plusieurs institutions s'associent pour la Semaine : le système éducatif, les médias d'information et La Poste. Chacune d'elles est responsable de son domaine d'activité. L'école assure l'accueil des moyens d'information et le travail pédagogique avec les élèves (débats, ateliers...) ; les éditeurs de presse garantissent le nombre et la date de parution des quotidiens et des magazines mis à la disposition des établissements. La Poste gère l'acheminement des exemplaires.

Le volontariat

Les enseignants et leurs élèves sont invités à partir à la découverte de l'information, il en est de même des éditeurs de presse ou des professionnels des médias d'information. Chacun est libre de participer, ou non, à la Semaine de la presse dans l'école et chacun décide de son degré d'implication.

La gratuité

Pendant la Semaine de la presse dans l'école, les enseignants et les professionnels de l'information donnent beaucoup de temps et d'argent pour que cette activité pédagogique de partenariat soit une réussite et pour que les élèves découvrent, concrètement, le pluralisme et la variété de la presse française. Les éditeurs offrent leurs exemplaires ou participent bénévolement aux conférences et aux tables rondes organisées dans les établissements scolaires.

Il est souhaitable que le plus grand nombre d'élèves et d'enseignants des écoles, des collèges, des lycées et des établissements de formation participent à la treizième Semaine de la presse dans l'école. Nous confirmerons ainsi la capacité du système éducatif à s'ouvrir au monde qui l'entoure à partir d'un solide projet pédagogique. Nous démontrerons aussi sa capacité à former les citoyens de demain.



Pour le ministre de l'éducation nationale

et par délégation,

La déléguée à la communication

Catherine LAWLESS