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Bulletin Officiel du ministère de
l'Education Nationale et
du ministère de la Recherche

N°46 du 21 décembre

2000

www.education.gouv.fr/bo/2000/46/sup.htm - nous écrire


ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR, RECHERCHE ET TECHNOLOGIE


Recrutement par concours de titulaires du DEUG dans certaines écoles d'ingénieurs
DIPLÔME D'ÉTUDES UNIVERSITAIRES GÉNÉRALES
NOR : MENS0002477A
RLR : 441-5
ARRÊTÉ DU 3-10-2000
JO DU 7-12-2000
MEN
DES A9
Vu L. n° 84-52 du 26-1-1984 mod. ; D. n° 84-573 du 5-7-1984 mod. ; D. n° 85-906 du 23-8-1985 ; A. du 9-4-1997 ; avis du CNESER du 19-6-2000
Article 1 - Certaines écoles d'ingénieurs peuvent recruter, par concours, des titulaires du diplôme d'études universitaires générales (DEUG) dans les conditions prévues par le présent arrêté.
Article 2 - Deux concours distincts mais pouvant comporter des épreuves communes sont créés, l'un ci-après nommé "chimie" et l'autre
"physique".
Article 3 - Concours "chimie" : les écoles nationales supérieures d'ingénieurs, désignées ci-après, peuvent recruter des élèves de première année dans les conditions définies par le présent arrêté parmi les titulaires du diplôme d'études universitaires générales, sciences et technologies.
- École nationale supérieure de chimie et de physique de Bordeaux ;
- École nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand ;
- École nationale supérieure de chimie de Lille ;
- École nationale supérieure de chimie de Montpellier ;
- École nationale supérieure de chimie de Mulhouse ;
- École nationale supérieure de chimie de Rennes ;
- École européenne de chimie, polymères et matériaux de Strasbourg ;
- École nationale supérieure de chimie de Toulouse ;
- École nationale supérieure de chimie de Paris ;
- École nationale supérieure de synthèse, de procédés et d'ingénierie chimiques d'Aix-Marseille ;
- École nationale supérieure de céramique industrielle de Limoges.
Article 4 - Concours "physique" : les écoles d'ingénieurs, désignées ci-après, peuvent recruter par concours des élèves de première année dans les conditions définies par le présent arrêté parmi les titulaires du diplôme d'études universitaires générales sciences et technologies.

A - Écoles relevant du ministre chargé de l'enseignement supérieur
- École nationale supérieure de physique de Marseille ;
- École supérieure de mécanique de Marseille (université Aix-Marseille II) ;
- École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon ;
- École nationale supérieure d'électronique et de radio-électricité de Bordeaux ;
- École nationale supérieure en génie des technologies industrielles (université de Pau) ;
- Institut des sciences de la matière et du rayonnement de Caen ;
- Institut d'informatique d'entreprise (Évry) ;
- Institut supérieur des matériaux et de la construction mécanique, Centre d'études supérieures des techniques industrielles (Saint-Ouen) ;
- École nationale supérieure d'électrochimie et d'électrométallurgie de Grenoble (Institut national polytechnique de Grenoble) ;
- École nationale supérieure d'électronique et de radio-électricité de Grenoble (Institut national polytechnique de Grenoble) ;
- École nationale supérieure d'ingénieurs- électriciens de Grenoble (Institut national polytechnique de Grenoble) ;
- École nationale supérieure d'hydraulique et de mécanique de Grenoble (Institut national polytechnique de Grenoble) ;
- École nationale supérieure d'informatique et de mathématiques appliquées de Grenoble (Institut national polytechnique de Grenoble) ;
- École nationale supérieure de physique de Grenoble (Institut national polytechnique de Grenoble) ;
- Institut national polytechnique de Grenoble : filière télécommunications ;
- École nationale supérieure d'ingénieurs de Limoges ;
- École centrale de Lille ;
- École nationale supérieure d'ingénieurs de mécanique et d'énergétique de Valenciennes (université de Valenciennes) ;
- École centrale de Lyon ;
- École nationale supérieure d'électricité et de mécanique de Nancy (Institut national polytechnique de Nancy) ;
- École nationale supérieure de géologie de Nancy (Institut national polytechnique de Nancy) ;
- École nationale supérieure des industries chimiques de Nancy (Institut national polytechnique de Nancy) ;
- École nationale supérieure en génie des systèmes industriels de Nancy (Institut national polytechnique de Nancy) ;
- École centrale de Nantes ;
- École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers ;
- École nationale supérieure de physique de Strasbourg (université Strasbourg I) ;
- École nationale supérieure des industries textiles de Mulhouse (université de Mulhouse) ;
- École nationale supérieure d'électrotechnique, d'électronique, d'informatique et d'hydraulique de Toulouse (Institut national polytechnique de Toulouse) ;
- École nationale supérieure d'ingénieurs de génie chimique de Toulouse (Institut national polytechnique de Toulouse).

B - Écoles relevant du ministre chargé des armées
- École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques de Toulouse ;
- École nationale supérieure des ingénieurs des études et techniques d'armement de Brest.

C - Écoles relevant du ministre chargé des transports
- École nationale de l'aviation civile de Toulouse.

Article 5 -
Peuvent faire acte de candidature au concours "chimie" et au concours "physique" de recrutement, les titulaires du DEUG ou les étudiants engagés dans la dernière année de préparation du DEUG mentionné aux articles 1, 3 et 4 ci-dessus sous réserve des conditions suivantes :
A - Le DEUG doit être obtenu l'année du concours ou l'année précédente, à l'issue de trois années d'études post-baccalauréat au plus, sauf dérogation sur dossier, accordée par le président du jury du concours.
B - Les élèves inscrits en 2ème année de classe préparatoire scientifique l'année du concours ou antérieurement à l'année du concours ne peuvent faire acte de candidature à ces concours, sauf dérogation sur dossier, accordée par le président du jury du concours.
C - Les étudiants en cours de préparation d'un DEUG au moment de l'inscription aux concours déposent une demande de candidature conditionnelle. Leur admission définitive, à l'issue du concours, est subordonnée à l'obtention du DEUG à la première session de ce diplôme.
D - Les étudiants étrangers ne peuvent être admis à l'ENAC de Toulouse que sous réserve de satisfaire aux conditions particulières du recrutement. Les candidats désirant intégrer l'ENAC de Toulouse doivent obligatoirement choisir l'anglais comme langue vivante.
E - Les candidats désirant intégrer l'ECPM de Strasbourg doivent obligatoirement choisir l'anglais ou l'allemand comme langue vivante. Ils ne pourront être admis dans cette école qu'à condition d'obtenir une note égale ou supérieure à 11 sur 20 à l'oral.
Article 6 - Le nombre maximum de places offertes aux concours de recrutement pour chacune des écoles est fixé annuellement par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur ; pour les écoles mentionnées aux "B" et "C"de l'article 4 ci-dessus, ce nombre est fixé sur proposition des ministères dont ces écoles relèvent.
Article 7 - Les concours ont lieu en une seule session.
Article 8 - Les concours de recrutement comprennent des épreuves écrites d'admissibilité et des épreuves orales d'admission. Les épreuves écrites d'admissibilité sont les suivantes :

MATIERES
CONCOURS PHYSIQUE
CONCOURS CHIMIE
Durée
Partie
Coefficient
Durée
Partie
Coefficient
Mathématiques
4 h
I + II
5
2 h
I
3
Physique
4 h
I + II
4
2 h
I
3
Mécanique
4 h
I + II
4
2 h
I
3
Chimie
2 h
I
2
4 h
I + II
6
Français (1)
3 h
-
3
3 h
-
3
Langues vivantes (1) (2)
3 h
-
2
3 h
-
2

(1) Épreuves communes.
(2) Les langues vivantes autorisées sont l'allemand, l'anglais ou l'espagnol. Le choix doit être effectué au moment de l'inscription.

Chaque épreuve scientifique comportera deux parties. Pour chacun des concours présentés, l'épreuve scientifique comportera seulement la 1ère partie (I) ou bien les deux parties (I + II). La durée de chaque partie (2 h) est la moitié de la durée totale de l'épreuve (4 h).
La partie I d'une épreuve écrite scientifique ne portera que sur la partie I du programme du concours dans cette discipline. La partie II d'une épreuve écrite scientifique pourra porter sur la partie I et/ou la partie II du programme du concours dans cette discipline.
Les listes d'admissibilité sont établies séparément pour chacun des concours.
Article 9 - Les épreuves d'admission sont orales. Elles sont constituées d'épreuves communes et d'épreuves spécifiques à chacun des deux concours.

MATIERES
CONCOURS PHYSIQUE
CONCOURS CHIMIE
Durée
Coefficient
Durée
Coefficient
Mathématiques
30 min
2
-
-
Physique PH
30 min
2
-
-
Physique CH
-
-
30 min
2
Chimie
-
-
30 min
2
Entretien (1)
25 min
2
25 min
2
Langues vivantes (1) (2)
30 min
1
30 min
1

(1) Épreuves communes.
(2) La langue choisie est la même à l'écrit et à l'oral.

L'épreuve orale de physique du concours "physique" portera sur la partie I et/ou la partie II du programme du concours en physique, et/ou sur la partie I et/ou la partie II du programme du concours en mécanique.
L'épreuve orale de physique du concours "chimie" ne portera que sur la partie I du programme du concours en physique et/ou la partie I du programme du concours en mécanique.
Les épreuves orales de mathématiques et de chimie porteront respectivement sur la partie I et/ou la partie II du programme du concours dans la discipline correspondante.
Liste d'admission
À l'issue des épreuves orales, deux listes d'admission, une pour le concours "chimie", l'autre pour le concours "physique", seront établies à partir des résultats des épreuves écrites et orales ; elles permettront de procéder aux opérations d'intégration dans les écoles compte tenu des vœux des candidats, de leur rang de classement et du nombre de places offertes par l'école ou l'établissement.
Article 10 - Le programme du concours "chimie" et du concours "physique" est celui mentionné en annexe du présent arrêté. L'annexe de l'arrêté du 29 novembre 1994 est abrogée .
Article 11 - Le président du jury est nommé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur sur proposition des directeurs d'écoles ou de leur représentant dûment mandaté ; les membres du jury sont nommés dans les mêmes conditions.
Article 12 - Le présent arrêté prend effet à compter de la session 2001.
Article 13 - Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 3 octobre 2000

Pour le ministre de l'éducation nationale
et par délégation,

La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL

Pour le ministre de la défense
et par délégation,

Par empêchement du directeur
de la fonction militaire et du personnel civil,

La contrôleuse générale des armées
B. DEBERNARDY

Pour le ministre de l'équipement,
des transports et du logement
et par délégation,

Par empêchement du directeur général
de l'aviation civile,

Le sous-directeur
F. MASSE




Annexe
PROGRAMME DE CHIMIE
Partie I

-
COMMENTAIRES
Atomistique
- Structure atomique de la matière : généralités sur la structure de l'atome.
- Quantification de l'énergie des atomes.
- Atome à un électron.
- Atome à plusieurs électrons.
- Utilisation de la classification périodique.
- Molécules diatomiques et polyatomiques.

- Différents types de liaisons :
. liaisons chimiques,
. liaison covalente simple, multiple,
. liaison ionique,
. liaison métallique.
En aucun cas, les notions relatives
à ce chapitre ne pourront constituer
le corps du ou des problèmes del'épreuve de chimie du concours.







L'hybridation et les orbitales
moléculaires font l'objet de la partie II.
Thermodynamique
- Définition des fonctions d'État : U, H, S, G, F et A.

On insistera sur les notions d'avancement de potentiel chimique et sur leurs utilisations. À cet effet, la présentation et l'utilisation des tables de données thermodynamiques sont indispensables.
- Les applications des fonctions d'état aux calculs des grandeurs thermodynamiques nécessaires pour l'étude des transformations physico-chimiques doivent être envisagées dans le cadre des mélanges idéaux et ce, en milieu homogène.






Pour les réactions en solution, les
questions ne pourront porter que sur les réactions acido-basiques
Cinétique
- Définition de la vitesse de réaction en milieu homogène.
- Facteurs influençant la vitesse : concentration et température.
- Notion d'ordre, d'énergie d'activation.
- Établissement d'une équation de vitesse à partir des données

expérimentales.


- Réactions composées : opposées, parallèles, consécutives.
- Liens avec la thermodynamique.
Seuls les systèmes fermés sont au programme du concours.

Les questions pourront porter sur
des réactions en phase gazeuse (selon le modèle du gaz parfait)
ou des réactions en phase liquide.

Les questions pourront porter sur
des exemples concrets tirés des chapitres de chimie inorganique et organique pour présenter les approximations de l'état quasi-stationnaire ou de l'état d'équilibre.
Chimie organique
- Formules brute, développée, semi-développée ; nomenclature.
- Isomérie et stéréo-isomérie.
- Définir les grandes fonctions en chimie organique : alcane, alcène, diène conjugué, alcyne, aromatique, halogénoalcane, organomagnésien mixte, alcool, phénol, amine, dérivé carbonylé, acide carboxylique, dérivés des acides carboxyliques, acide aminé.
- Présentation des réactions de substitution et de leurs mécanismes à propos des fonctions suivantes : dérivé monohalogéné d'alcane, alcool.
- Présentation des réactions d'estérification et de saponification et de leurs mécanismes à propos des fonctions suivantes : acide carboxylique et ester.
-
Chimie inorganique
- Empilements, cubique centré, cubique face centrée et hexagonal
compact, dans le cadre de la sphère dure.
-

Partie II

-
COMMENTAIRES
Atomistique



- Molécules diatomiques et polyatomiques
Hybridation, orbitales moléculaires.
- Liaisons intermoléculaires
Liaison hydrogène, force de Van der Waals
En aucun cas, les notions relatives à ce chapitre ne pourront constituer le corps du ou des problèmes de l'épreuve de chimie du concours.



Les questions au concours
ne pourront porter que sur la notion d'hybridation atomique limitée aux seuls cas sp3, sp2, sp1.
Thermodynamique
Les applications des fonctions d'état aux calculs des grandeurs
thermodynamiques nécessaires pour l'étude des transformations physico-chimiques doivent être envisagées dans le cadre du corps pur et des mélanges idéaux et ce, en milieu homogène et hétérogène.


Les questions au concours pourront
porter sur le s réactions de complexation, d'oxydoréduction et de précipitation.
Cinétique
Réactions complexes.

Les questions au concours se limiteront aux réactions en chaîne.
Chimie organique
 
 
 
 
- Effets électroniques.
- Complément des mécanismes réactionnels : substitutions électrophile, radicalaire ; élimination ; addition.
 
 
 
- Les réactions de polymérisation seront abordées dans le cas de l'éthène et du propène.
Il est souhaitable que les connaissances en chimie organique soient acquises fonction par fonction et mécanisme par mécanisme aux fins de pouvoir résoudre des exercices de synthèse directe et de rétrosynthèse.
 
 
La réaction d'hydroboration fait partie des réactions d'addition. Les mécanismes des réactions de réduction et d'oxydation ne peuvent être sujets à questions de cours au concours mais peuvent figurer dans des exercices de synthèse.
 
Le mécanisme des réactions de transposition est hors programme du concours.
Chimie inorganique
- État solide : les différents types de solides cristallisés, moléculaire, covalent, métallique et ionique, seront envisagés.
- Les oxydes : propriétés composées.



L'étude simplifiée sera conduite de
manière comparative en fonction

des familles d'éléments de la

classification périodique.
Application à quelques procédés
Notion de bilan matière dans un système ouvert.
L'ensemble de toutes les notions du programme du concours doit permettre d'élaborer de façon simple le principe de la structure d'un procédé industriel.


PROGRAMME DE PHYSIQUE

Partie I

-
COMMENTAIRES
Électromagnétisme
Phénomènes stationnaires
Électrostatique :
- Loi de Coulomb - Le champ électrostatique E
- Potentiel scalaire V, énergie électrostatique d'une charge
dans un champ E.
- Distributions discrètes et continues de charges, principe de Curie,
emploi de symétries.
- Théorème de Gauss, forme intégrale et locale.
- Dipôles dans un champ électrostatique, polarisation induite.
- Loi de Poisson.
- Conducteurs en équilibre et sous influence totale : condensateurs, constante diélectrique.











Les Cij sont hors programme
Magnétostatique :
- Force de Lorentz, loi de Laplace, loi de Biot et Savart.
- Le champ magnétostatique B.
- Distribution de courants, emploi des symétries.
- Flux du champ magnétique - potentiel vecteur.
- Théorème d'Ampère, circulation du champ magnétostatique
- Le dipôle magnétique, énergie potentielle magnétique.





Le calcul direct du potentiel
vecteur est hors programme.
Phénomènes dépendant du temps
Induction magnétique :
- Loi de Faraday, loi de Lentz.
- Circuit mobile dans un champ constant, système rigide dans
un champ variable.
- Forme locale de la loi de Faraday.
- Inductances.
Équations de Maxwell - Ondes électromagnétiques :
- Équations de Maxwell dans le vide.
- Ondes électromagnétiques dans le vide et les milieux lhi non
magnétiques.
-
Circuits électriques
Lois générales dans l'approximation des régimes quasi stationnaires :
- Phénomène de conduction, vecteur densité de courant.
- Conductivité, loi d'Ohm.
- Générateur et récepteur, bilan d'énergie et de puissance.
Dipôles linéaires, modélisation :
- Caractéristiques d'un dipôle électrocinétique.
- Association série et parallèle.
- Diviseur de tension et de courant.

- Générateurs de tension et de courant (modèles de Thévenin
et de Norton).
- Source indépendante, source liée.

- Couplage magnétique idéal.
Concernant les caractéristiques, on se bornera à constater la linéarité des dipôles. Le couplage magnétique est utilisé dans les circuits simples à petit nombre de mailles.
Réseaux de dipôles linéaires :
- Théorème de superposition.
- Théorème de Thévenin.
- Théorème de Norton
- Théorème des potentiels de nœuds (Millman)

La méthode de résolution est laissée au choix de l'étudiant
(analyse par maille ou par nœud, écriture directe ou matricielle...).
Régime sinusoïdal forcé :
- Grandeurs efficaces.
- Impédance et admittance complexes.

- Notions d'impédances d'entrée et de sortie
- Puissance moyenne, adaptation, facteur de puissance.
- Fonctions de transfert, diagramme de Bode (réel et asymptotique), pulsation ou fréquence de coupure, bande passante.
- Étude du circuit RLC série ou parallèle, résonance, antirésonance,
facteur de qualité.

La notion de puissance réactive
et le théorème de Boucherot sont hors programme.


On se limite à des circuits à petit
nombre de mailles modélisant des filtres du 1er ou du 2ème ordre (comportement asympt. HF ou BF).
Électronique :
- Amplificateur opérationnel idéalisé.
- Montages de base : amplificateur non inverseur et inverseur,
suiveur.
- Montages intégrateur et dérivateur.
- Filtrage actif.


On se limite à des filtres du 1er ou
du second ordre.
Thermodynamique
Introduction à la thermodynamique :
- Objet de la thermodynamique
- Systèmes thermodynamiques. Systèmes fermés, ouverts, isolés
- Variables thermodynamiques.
- Évolutions d'un système thermodynamique. Équilibre thermodynamique.
- Transformations réversibles. Transformations irréversibles.
- Fonctions d'état. Équation d'état : le gaz parfait.
- Coefficients thermoélastiques ; application au gaz parfait.





On insistera sur ces concepts
fondamentaux.
Énergie d'un système - Premier principe de la thermodynamique :
- Étude qualitative des différents modes de transfert de l'énergie.
- Transfert mécanique W (travail), transfert thermique Q (chaleur), transfert radiatif (rayonnement). Bilan énergétique. Premier principe de la thermodynamique. Enthalpie. Capacités thermiques.
On se limitera aux systèmes fermés.
Deuxième principe de la thermodynamique. Entropie :
- Énoncés du deuxième principe de la thermodynamique.
- Température thermodynamique.
- Fonctions entropie. Bilan entropique. Diagramme entropique.
-
Fonctions thermodynamiques - Coefficients calorimétriques :
- Énergie interne. Énergie libre. Enthalpie libre.
- Relations de Maxwell.
- Coefficients calorimétriques l et k . Applications (pile, fil...).
Il s'agit d'une présentation phénoménologique.
Gaz réels :
- Limites du modèle du gaz parfait.
- Exemples de gaz réels.
- Détentes des gaz réels : détente isentropique, isoénergétique (Joule et Gay Lussac), isenthalpique (Joule Thomson).
-
Potentiels thermodynamiques :
- Notion de potentiel thermodynamique.
- Évolutions monothermes ; évolutions monobares.
-
Changements de phase des corps purs :
- Propriétés.
- Chaleurs latentes (massique et molaire) de changement
de phase - Relation de Clapeyron.
- Diagramme d'équilibre p, T. Équation de la courbe de vaporisation.
On se limitera aux phénomènes à une dimension.
Phénomènes de diffusion :
- Diffusion de particules. Loi de Fick.
- Diffusion de la chaleur. Loi de Fourier.
-
Optique et physique des ondes
Optique géométrique :
- Notion de rayon lumineux. Lois de Descartes.
- Généralités sur la formation des images - Stigmatisme
et aplanétisme.
- Lentilles minces et miroirs dans l'approximation de Gauss.

Relations de conjugaison.

- Association de lentilles minces et / ou de miroirs.
- Constructions géométriques et méthode analytique.
- Instruments d'optique : loupe, projecteur, objectif
photographique, microscope, lunette astronomique, télescope.



Le choix de la méthode analytique
est laissé à l'étudiant.

On se limitera au principe de

fonctionnement de ces instruments.

On se limitera à l'étude de la corde

vibrante.
Physique des ondes :
- Caractéristiques des phénomènes ondulatoires.
- Principe de superposition. Considérations énergétiques.
- Équation de d'Alembert à une dimension : forme générale,
ondes progressives, ondes progressives sinusoïdales, ondes stationnaires.
-
Optique ondulatoire :
- Nature ondulatoire de la lumière. Description qualitative
de la diffraction.
- Interférences non localisées de deux ondes mutuellement
cohérentes. Notions élémentaires sur la cohérence spatiale
et temporelle. Exemple de l'interféromètre de Michelson.
- Interférences de N ondes cohérentes de même amplitude.



Ce chapitre n'est pas au programme
de l'épreuve écrite.
Mécanique quantique
- Le photon (effet photoélectrique).
- Atome de Bohr.
- Description quantique d'une particule.
- Dualité onde-corpuscule. Fonction d'onde, équation
de Schrödinger. Relation d'incertitude d'Heisenberg.
- États stationnaires. Étude de systèmes à une dimension :
barrière, puits d'énergie potentielle.
-

Partie II

-
COMMENTAIRES
Électromagnétisme
Phénomènes stationnaires
Électrostatique :
- Développement multipôlaire.
- Énergie électrostatique : densité, forces entre conducteurs.
-
Magnétostatique :
- Force de Laplace sur un circuit filiforme.

- Travail dans un champ magnétostatique.

- Théorème de Maxwell.

- Aimantation, diamagnétisme, paramagnétisme, ferromagnétisme,
hystérésis.
Ces notions seront abordées qualitativement.
Phénomènes dépendant du temps
Induction magnétique :
- Énergie d'un système de courants.
-
Équations de Maxwell - Ondes électromagnétiques :
- Énergie électromagnétique.
- Vecteur de Poynting, puissance rayonnée.
- Ondes électromagnétiques au voisinage d'un conducteur.
- Propagation guidée, vitesse de phase, vitesse de groupe.
Uniquement dans le câble coaxial et entre plans conducteurs.
Circuits électriques
Régime transitoire :

- Dipôles (R, L, C).

- Établissement et rupture d'un régime continu dans un condensateur,
une bobine, les associations série et parallèle.
- Circuits oscillants.

- Bilan énergétique.
L'étude est limitée aux circuits du 1er et du second ordre.
Ils sont en régime libre ou soumis
à des échelons de tension ou de courant.
L'établissement d'un régime
sinusoïdal dans un circuit quelconque est hors programme.
Thermodynamique
Théorie cinétique du gaz parfait :
- Modèle du gaz parfait.
- Température et pression cinétiques.
- Énergie interne du gaz parfait monoatomique en équilibre à la température T.
- Équation du gaz parfait.
- Distribution des vitesses.

Fonctionnement des machines thermiques :
- Cycles monothermes.
- Cycles dithermes : moteur (W<0), Récepteur (W>0).
- Cycle de Carnot.



Le calcul s'effectuera par la méthode
des collisions. La méthode du viriel est hors programme.
Optique et physique des ondes
Optique géométrique :
- Définitions photométriques : flux, intensité, luminance, éclairement.
- Principe de Fermat et déduction des lois de Descartes.
- Théorème de Malus.
- Dioptres, vergence des lentilles minces.
- Éléments cardinaux des systèmes centrés.
-
Optique ondulatoire :
- Ondes à trois dimensions : ondes planes, ondes sphériques.
- Diffraction : principe de Huygens-Fresnel.

- Diffraction de Fraunhofer d'une onde plane par une ouverture
rectangulaire. Cas de la fente - Fentes d'Young, réseaux.
- Rôle de la diffraction dans les instruments d'optique.
Le principe d'Huygens-Fresnel est simplement énoncé. On donnera l'allure de la figure de diffraction par une ouverture circulaire.
Lames minces hors programme.
Mécanique quantique :
- Effet tunnel.
Ce chapitre n'est pas au programme
de l'épreuve écrite.


PROGRAMME DE MÉCANIQUE

Partie I

-
COMMENTAIRES
Mécanique du point matériel
Cinématique du point matériel :
- Référentiels, systèmes de cordonnées. Changement de référentiels, lois de composition des vitesses et des accélérations.

Dynamique du point matériel :
- Référentiels galiléens. Lois de Newton : principe de l'inertie, loi fondamentale, loi des actions réciproques.
- Référentiels non galiléens, forces d'inertie.
- Théorèmes de la quantité de mouvement, du moment cinétique
et de l'énergie cinétique.
- Énergie potentielle, énergie mécanique.
- Gravitation, applications à la dynamique terrestre.
- Mouvement d'un point matériel soumis à une force centrale
en 1/r2. Lois de Képler.
- Oscillateur harmonique à une dimension.
-
Mécanique du solide
Cinématique du solide :
- Définition du solide. Degrés de liberté. Champ de vitesses

d'un solide.
Les angles d'Euler ne sont pas au programme du concours.
Cinétique du solide :
- Masse, centre de masse et moment d'inertie. référentiel du centre
de masse.
- Quantité de mouvement, moment cinétique, moment dynamique.

Énergie cinétique.

- Théorèmes de Koenig.

Le calcul des moments d'inertie
n'est pas demandé. L'opérateur d'inertie n'est pas au programme de la partie I.
Dynamique du solide :
- Modélisation des actions mécaniques.

- Théorèmes généraux : de la quantité de mouvement, du moment
cinétique et de l'énergie, appliqués au solide en rotation autour d'un axe de direction fixe.

L'étude des liaisons n'est pas au
programme de la partie I.
Mécanique des fluides
Statique des fluides : équation fondamentale. Cas d'un fluide isovolume et homogène. Poussée d'Archimède.
Dynamique des fluides non visqueux : équations de Bernoulli dans le cas d'écoulements simples.
-

Partie II

-
COMMENTAIRES
Mécanique du point matériel
- Liaison parfaite ou avec frottement sec. Lois de Coulomb.
- Frottement visqueux.
- Problème à 2 corps, réduction canonique (masse réduite...).
- Collision élastique de 2 particules ponctuelles.
- Oscillateur amorti, forcé, résonance. Impédance mécanique.
-
Mécanique du solide
- Opérateur d'inertie du solide.

- Torseurs cinématique, cinétique, dynamique et des actions mécaniques.
- Puissance des actions mécaniques intérieures et extérieures d'un système de solides.
- Cinématique de contact. Glissement, roulement et pivotement.
- Frottement de glissement.

- Les liaisons parfaites et leur classification (pivot, glissière, pivot
glissant, rotule et appui plan).
- Application des théorèmes généraux aux mouvements de systèmes de solides.

Les angles d'Euler ne sont pas
au programme.



Les frottements de pivotement
et de roulement ne sont pas au programme.
Mécanique des fluides
- Théorème d'Euler sur un tube de courant.
-


PROGRAMME DE MATHÉMATIQUES

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Comité de suivi
LICENCE
PROFESSIONNELLE
NOR : MENS0003129A
RLR : 430-3
ARRÊTÉ DU 7-12-2000
JO DU 9-12-2000
MEN
DES A10

Vu code de l'éducation ; D. n° 84-573 du 5-7-1984 mod. ; A. du 17-11-1999

Article 1 - Conformément aux dispositions de l'article 15 de l'arrêté du 17 novembre 1999 susvisé, il est créé, auprès du ministre chargé de l'enseignement supérieur, un comité de suivi de la licence professionnelle dont les membres sont nommés pour trois ans.
Article 2 - Le comité est composé de 37 membres dont :
1 - Un président nommé par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.
2 - Un représentant de chacune des quatorze organisations mentionnées ci-dessous, membres du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche :
- Association pour la qualité de la science française (AQSF) ;
- Association universitaire pour l'entente et la liberté (AUPEL) ;
- Confédération générale du travail (CGT) ;
- Confédération nationale des élus indépendants associatifs (CNELIA) ;
- Fédération de l'éducation nationale (FEN) ;
- Fédération nationale des syndicats autonomes de l'enseignement supérieur et de la recherche (FNSAESR) ;
- Fédération syndicale unitaire (FSU) ;
- Force ouvrière-Syndicat national des personnels de recherche et établissements d'enseignement supérieur (FO-SNPREES) ;
- Promotion et défense des étudiants (PDE) ;
- Sud-Éducation ;
- Fédération des syndicats généraux de l'éducation nationale et de la recherche publique (SGEN) ;
- Union nationale des étudiants de France (UNEF) ;
- Union nationale des étudiants de France-indépendante et démocratique (UNEF-ID) ;
- Union nationale interuniversitaire (UNI).
3 - Des représentants des organisations nationales d'employeurs et de salariés ainsi que des représentants des autres secteurs professionnels mentionnés ci-dessous :
a) Organisations nationales d'employeurs :
- trois membres représentant le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) ;
- deux membres représentant la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME).
b) Un représentant de chacune des organisations nationales de salariés suivantes :
- Confédération générale du travail (CGT) ;
- Confédération française démocratique du travail (CFDT) ;
- Confédération générale du travail-Force ouvrière (CGT-FO) ;
- Confédération française de l'encadrement-Confédération générale des cadres (CFE-CGC) ;
- Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC).
c) Autres secteurs professionnels :
quatre membres désignés sur proposition des ministres chargés respectivement des affaires sociales, de l'agriculture, de la culture, de la jeunesse et des sports.
4 - Des représentants des établissements et structures de formation :
- sept représentants des universités dont cinq désignés sur proposition de la conférence des présidents d'université et deux sur proposition de l'association des directeurs des instituts universitaires de technologie ;
- un proviseur de lycée.
Article 3 - Les membres sont nommés par le ministre chargé de l'enseignement supérieur sur proposition des organisations mentionnées ci-dessus.
Article 4 - En cas d'empêchement temporaire, les membres titulaires du comité de suivi visés aux 2°, 3° et 4° de l'article 2 peuvent se faire remplacer par un suppléant désigné dans les mêmes conditions.
Article 5 - Le comité de suivi peut entendre toute personne dont le concours est jugé utile à ses travaux, et notamment des experts appartenant aux organismes publics s'intéressant aux questions d'emploi et de qualifications.
Article 6 - Le secrétariat du comité de suivi est assuré par la direction de l'enseignement supérieur.
Article 7 - La directrice de l'enseignement supérieur est chargée de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 7 décembre 2000

Le ministre de l'éducation nationale
Jack LANG

Le ministre délégué
à l'enseignement professionnel
Jean-Luc MÉLENCHON



Nominations - rentrée 2001
INSTITUT UNIVERSITAIRE DE FRANCE
NOR : RECR0073172C
RLR : 420-5
CIRCULAIRE N°2000-231
DU 15-12-2000
REC
DR

Texte adressé aux présidentes et présidents d'université et aux directrices et directeurs des instituts nationaux polytechniques ; aux rectrices et recteurs d'académie

o Depuis 1991, un certain nombre d'enseignants-chercheurs sont distingués chaque année par une nomination à l'Institut universitaire de France en raison de la qualité de leur activité scientifique. La présente circulaire a pour objet de préparer les opérations de désignation pour la rentrée universitaire 2001.
L'Institut universitaire de France comprend des membres seniors et des membres juniors. Quinze membres seniors et vingt-cinq membres juniors peuvent être nommés chaque année.
Les nominations sont prononcées par le ministre chargé de l'enseignement supérieur, sur proposition de deux jurys distincts.
Les enseignants-chercheurs nommés membres de l'Institut universitaire de France, et placés à ce titre en position de délégation, demeurent dans leur université d'appartenance ; ils bénéficient d'un allègement de leur service d'enseignement et de crédits de recherche spécifiques.

Conditions de recevabilité des dossiers seniors

Peuvent être nommés membres seniors de l'Institut universitaire de France les enseignants-chercheurs titulaires dans une université française depuis plus de cinq ans.
L'activité dans une université étrangère peut être considérée comme équivalente au regard des conditions de durée d'exercice précisées ci-dessus, sous réserve que l'intéressé ait été nommé dans une université française et occupe effectivement son poste à la date de dépôt de son dossier à l'Institut universitaire de France.
Les enseignants-chercheurs susceptibles d'être nommés membres seniors ne peuvent faire directement acte de candidature : leur dossier doit être présenté par deux personnalités scientifiques françaises ou étrangères.

Conditions de recevabilité des candidatures juniors

Peuvent être nommés comme membres juniors les enseignants-chercheurs titulaires dans une université française depuis plus de deux ans et âgés de moins de 40 ans au 1er janvier de l'année de leur nomination à l'Institut universitaire de France. Cette limite d'âge est impérative. En conséquence, les dossiers des candidats nés avant le 1er janvier 1961 ne seront pas recevables.
L'activité dans une université étrangère peut être considérée comme équivalente au regard des conditions de durée d'exercice précisées ci-dessus, sous réserve que l'intéressé ait été nommé dans une université française et occupe effectivement son poste à la date de dépôt de sa candidature à l'Institut universitaire de France.

Composition des dossiers seniors

Sans exclure les éléments de prospective, le dossier devra mettre l'accent sur le bilan et les acquis de l'activité de recherche de l'enseignant-chercheur présenté.
Outre le rapport des deux présentateurs, il est souhaitable qu'il comprenne les pièces suivantes :
- curriculum vitae détaillé ;
- liste des travaux et publications ;
- résumé des 5 publications les plus importantes ;
- fiche de renseignements (modèle donné en annexe).
Le dossier devra être appuyé par cinq lettres de recommandation au moins, dont au moins trois émanant de personnalités étrangères ou exerçant leur activité hors de France. Il appartient aux deux présentateurs de solliciter ces lettres de soutien, qui devront être transmises directement, sous pli confidentiel, au secrétariat général de l'Institut universitaire de France, à l'attention du président du jury senior.

Composition des dossiers juniors

Le dossier de candidature comportera les pièces suivantes :
- présentation synthétique (une page maximum) de l'activité scientifique du candidat ;
- curriculum vitae détaillé ;
- liste des travaux et publications ;
- programme de recherche pour la période 2001-2006 ;
- résumé des 5 publications les plus importantes ;
- description des activités d'enseignement et des responsabilités pédagogiques et administratives exercées depuis la nomination en qualité d'enseignant-chercheur ;
- fiche de renseignements (modèle donné en annexe).
La candidature devra être appuyée par trois lettres de recommandation au moins, dont au moins deux émanant de personnalités étrangères ou exerçant leur activité hors de France. Ces lettres de soutien devront être transmises directement, sous pli confidentiel, au secrétariat général de l'Institut universitaire de France, à l'attention du président du jury junior.

Cas des dossiers ayant fait l'objet d'un examen par le(s) précédent(s) jury(s)

Conformément aux recommandations des jurys des années précédentes, seuls les dossiers juniors ou seniors présentés pour la première fois en 1999 ou en 2000, et n'ayant pu être retenus, pourront être à nouveau examinés par le jury concerné de l'année 2001, sur demande écrite des présentateurs, s'il s'agit de dossiers seniors, ou des candidats, s'il s'agit de dossiers juniors, et à condition, pour ces derniers, qu'ils remplissent toujours la condition d'âge fixée ci-dessus.
Les dossiers pourront être complétés par les éléments d'actualisation nécessaires et par de nouvelles lettres de recommandation, transmises confidentiellement.

Dossiers de demande de renouvellement des membres seniors nommés en 1996

Les membres seniors nommés par arrêté du 8 août 1996, dont la délégation auprès de l'Institut universitaire de France arrive à échéance en août 2001, peuvent en solliciter le renouvellement.
La demande motivée devra être accompagnée d'un rapport d'activité portant sur les cinq années passées à l'Institut universitaire de France et du programme de recherche envisagé pour la période 2001-2006. Elle sera examinée par le jury des membres seniors.

Modalités de dépôt des dossiers

Les dossiers, qu'il s'agisse de nouvelles candidatures, de demandes de réexamen ou de demandes de renouvellement, devront être envoyés en 3 exemplaires
le 15 février 2001 au plus tard (cachet de la poste faisant foi) à l'adresse suivante : secrétariat général de l'Institut universitaire de France, maison des universités, 103, boulevard Saint-Michel,75005 Paris.
Les lettres de recommandation confidentielles devront être envoyées à la même adresse, sous pli séparé, à l'attention du président du jury concerné, le 15 février 2001 au plus tard .
Il est rappelé que les enseignants-chercheurs présentés en vue d'une nomination en qualité de membre senior, ou candidats à une nomination en qualité de membre junior, ne sont pas auditionnés par le jury et qu'ils n'ont pas à prendre contact avec ses membres.
Tous renseignements complémentaires, en particulier sur les textes régissant l'Institut universitaire de France, peuvent être obtenus auprès du secrétariat général de l'Institut universitaire de France, téléphone 01 44 32 92 01, télécopie 01 44 32 92 08, courrier électronique : iuf@agence.cpu.fr, site Internet :
http://www.cpu.fr/institutions/iuf/iuf_home.html

Je vous remercie d'assurer à cette circulaire la plus large diffusion dans votre établissement.


Pour le ministre de l'éducation nationale,

Pour le ministre de la recherche
et par délégation,

Le directeur de la recherche
Vincent COURTILLOT




Annexe
Institut universitaire de France
Désignation de la promotion 2001
FICHE DE RENSEIGNEMENTS
Dossier déposé en vue d'un examen par le jury des membres seniors (1)
des membres juniors (1)
Dossier déjà examiné par le(s) précédent(s) jury(s) : OUI - NON
SI OUI, indiquer les années :

 
Nom :  
Prénom :  
Date de naissance :  
Date de titularisation dans l'enseignement supérieur :  
Discipline : Section du CNU :
Spécialité :

 
Grade actuel :

Fonction :
Université d'appartenance :  
Date de nomination dans cette université :  
Équipe ou laboratoire :
(merci de ne pas utiliser de sigle)
 
Adresse :

 
Téléphone : Télécopie :
Courrier électronique :

 
Adresse personnelle :

 
Téléphone : Télécopie :

POUR UN DOSSIER PRÉSENTÉ AU JURY DES MEMBRES SENIORS UNIQUEMENT

Personnalités scientifiques présentant le dossier
1. Nom
  Fonction
  Adresse
2. Nom
  Fonction
  Adresse
(1) Rayer la mention inutile.