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Bulletin Officiel
de l'Education Nationale
 

N°1 du 6 janvier

2000

www.education.gouv.fr/bo/2000/1/ensel.htm - vaguemestre@education.gouv.fr


ENSEIGNEMENTS
ÉLÉMENTAIRE ET SECONDAIRE




INSTRUCTIONS PÉDAGOGIQUES
An 2000 : un appui pour les apprentissages
NOR : MENB9902841X
RLR : 514-5 ; 525-0
NOTE DU 20-12-1999
MEN
BDC


Texte adressé à mesdames et messieurs les recteurs d'académie ; monsieur le directeur de l'académie de Paris ; mesdames et messieurs les inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale ; mesdames et messieurs les inspecteurs de l'éducation nationale ; mesdames et messieurs les chefs d'établissement ; mesdames et messieurs les directrices et directeurs d'école
o Lieu d'acquisition de connaissances et de mise en perspective, l'école peut prendre utilement appui sur le passage à l'an 2000 pour en faire le ressort d'apprentissages dont elle a la charge. Les équipes pédagogiques veilleront, de manière adaptée à l'âge des élèves, à inscrire le temps court de ce changement de siècle dans une vision raisonnée du temps long, passé et à venir, en utilisant les disciplines scolaires et en développant l'esprit critique des élèves par rapport aux excès de toutes sortes voire aux formes multiples de superstition et d'irrationnel.
C'est pourquoi il m'a semblé utile d'indiquer ici quelques pistes de réflexion et thèmes de travail susceptibles d'être traités au cours de l'année 2000, dans les premier et second degrés.

I - D'hier à aujourd'hui

On pourra notamment aborder :
- la relativité du calendrier grégorien ; seul un tiers de l'humanité, principalement dans les pays et civilisations d'origine chrétienne, s'apprête à célébrer plus ou moins intensément cette date symbolique ; ce partage inégal et ces temporalités différentes pourront être évoqués par une initiation aux autres calendriers au titre desquels on fêtera par exemple l'an 4698 en Chine, l'an 1420 dans le monde musulman, l'an 5760 du calendrier juif ou l'an 2544 chez les bouddhistes ;
- l'inventaire du siècle qui s'achève, avec ses espérances et ses progrès, mais aussi ses crimes, ses drames, ses égarements à ne pas reproduire ;
- la connaissance nécessaire de l'héritage pour tenir sa place dans le fil du temps et faire le lien entre les générations ; les moyens pédagogiques abondent pour vivifier une filiation moins incertaine et une fidélité plus émancipatrice (découverte du patrimoine de proximité, recueil de mémoires, audition de témoins, recherches généalogiques...).

II - D'aujourd'hui à demain

Sans verser dans la complaisance pour l'air du temps, il s'agit, sur quelques grandes questions, d'inviter les élèves à une réflexion, rétrospective et prospective, fortifiant leur capacité à entrer de plain pied dans le siècle.
- Une vision renouvelée de la planète Terre : par le progrès des connaissances (telle découverte en astronomie, tel acquis de l'exploration spatiale, tel point de vue nouveau apporté par les sciences physiques, les sciences de la Terre, la géographie des territoires...) ; du fait de la "mondialisation" de la production, des échanges et des modes de vie (règne croissant de la vitesse, force des médias, culture de masse mais aussi construction européenne et intervention humanitaire) ; tenant compte, également, de la persistance ou la montée des inégalités, des contrastes, des résistances, des réactions identitaires, des enracinements localistes, de manière à faire comprendre combien cette tension entre l'universel et le particulier pourrait bien être un trait majeur des temps à venir.
- Une réflexion sur le vivant mettant en valeur la dimension sociale et éthique des questions nouvelles posées par l'environnement, la médecine, la génétique ainsi que par l'articulation entre choix individuels et impératifs collectifs, morale et droit, etc.
- L'impact des nouvelles technologies sur les apprentissages (en classe, dans l'établissement, au domicile) ainsi que sur la vie et les rêves des jeunes.
- L'exercice personnel et collectif de la liberté et de la responsabilité : des textes fondateurs aux sujets d'actualité en passant par le "vivre et travailler ensemble" dans l'établissement, autant d'exemples concrets et d'occasions de débats argumentés sur la règle et le consentement, fondements d'une démocratie encore inégalement partagée et jamais définitivement acquise.
Les enseignants, les équipes pédagogiques, les chefs d'établissement et les corps d'inspection seront particulièrement attentifs à ce que les thèmes traités à ce titre tout au long de l'année civile 2000 s'intègrent de manière cohérente à la progression des apprentissages dans les différentes disciplines et aux démarches pluridisciplinaires, mobilisent les outils documentaires à la disposition des établissements (BCD, CDI, Internet...), inspirent les sorties scolaires.

En accompagnant à sa manière l'événement du passage à l'an 2000, il s'agit pour l'école de permettre aux élèves d'aujourd'hui et citoyens de demain de mieux comprendre une mutation de civilisation qui excède les hasards du calendrier.



La ministre déléguée,
chargée de l'enseignement scolaire
Ségolène ROYAL



EXAMENS

Calendrier - session 2000
NOR : MENE9902473N
RLR : 540-0
NOTE DE SERVICE N°99-214 DU 28-12-1999
MEN
DESCO A3

Texte adressé aux recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France
I - BACCALAURÉAT GÉNÉRAL ET BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE

Toutes académies de métropole.


A - Épreuves écrites

Les épreuves écrites du premier groupe sont fixées aux dates suivantes :
Mercredi 14, jeudi 15, vendredi 16, lundi 19, mardi 20 et mercredi 21 juin 2000 pour le baccalauréat général (séries L, ES et S), dans l'ordre et selon l'horaire définis en annexe I.
Mercredi 14, jeudi 15, mardi 20, mercredi 21 et vendredi 23 juin 2000 pour le baccalauréat technologique, dans l'ordre et selon l'horaire définis en annexe II et III pour les séries STI, SMS, STL, STT et hôtellerie. Les calendriers détaillés des épreuves des séries F11 et F11' sont fixés par le recteur de l'académie d'Orléans-Tours.

Les épreuves écrites de français, qu'elles soient subies au titre de la session 2000 ou par anticipation au titre de la session 2001 sont fixées au :

- jeudi 15 juin 2000 de 8 heures à 12 heures pour le baccalauréat général,
- jeudi15 juin 2000 de 14 heures à 18 heures pour le baccalauréat technologique.
Je vous demande de veiller à ce que les enseignants chargés des corrections des épreuves de philosophie soient dispensés de toute surveillance d'autres épreuves écrites.

B - Baccalauréat-Abitur

Les épreuves d'histoire et de géographie des candidats à l'Abitur pour la délivrance simultanée du baccalauréat et de l'Abitur sont fixées au :
- jeudi 8 juin 2000 de 9 heures à 11 heures 30 pour l'histoire,
- jeudi 8 juin 2000 de 14 heures à 16 heures 30 pour la géographie.
La date de l'épreuve d'allemand est fixée par les recteurs en liaison avec le lycée concerné.

C - Épreuves orales et pratiques

Le calendrier des épreuves orales des premier et second groupes et le calendrier des épreuves pratiques et orales sur dossier sont fixés par les recteurs à l'exception de l'épreuve pratique de communication en santé et action sociale de la série SMS dont la partie écrite est fixée pour toutes les académies, au mercredi 24 mai 2000 de 14 heures à 16 heures.
Les épreuves orales du second groupe se dérouleront dans l'ensemble des académies jusqu'au mardi 11 juillet 2000 inclus.

D - Épreuves facultatives

Les épreuves facultatives du baccalauréat général et du baccalauréat technologique se dérouleront aux dates fixées par les recteurs, à l'exception des épreuves suivantes :
Épreuves écrites des langues vivantes étrangères énumérées au paragraphe I.3 de la note de service n° 96-243 du 16 octobre 1996 (B.O. n° 38 du 24 octobre 1996) : mercredi 29 mars 2000 de 14 h à 16 heures.
Arts, domaine musique (baccalauréats général et technologique) : mercredi 7 juin 2000 à partir de 8 heures.
Éducation artistique (séries F11, F11') : mercredi 7 juin 2000 de 14 h à 17 heures.
Prise rapide de la parole (baccalauréat technologique) : série STT : mercredi 31 mai 2000 de 14 h à 14 h 45 ; série SMS : mercredi 31 mai 2000 de 14 h à 14 h 45.
Technologie industrielle (série S) : mercredi 31 mai 2000 de 14 h à 18 heures.
Enseignement scientifique, lettres (série ES) : se reporter à l'annexe I

E - Épreuves de longue durée

Les épreuves d'une durée supérieure ou égale à 6 heures pourront faire l'objet d'une interruption d'une demi-heure pour le déjeuner des candidats pris sur place. La durée de l'épreuve sera alors prolongée de 30 minutes.

F - Session de remplacement

Les épreuves écrites de la session de remplacement du baccalauréat sont fixées aux dates suivantes :
Lundi 11, mardi 12, mercredi 13, jeudi 14, vendredi 15 et lundi 18 septembre 2000, dans l'ordre et selon l'horaire définis en annexe IV pour le baccalauréat général ; dans l'ordre et selon l'horaire définis, en annexe V et VI pour le baccalauréat technologique. Les calendriers détaillés des épreuves des séries F11 et F11' sont fixés par le recteur de l'académie d'Orléans-Tours.
Les épreuves écrites de français du baccalauréat général et du baccalauréat technologique sont fixées au vendredi 15 septembre 2000 de 8 heures à 12 heures.
Le calendrier des épreuves orales et pratiques est fixé par les recteurs à l'exception de l'épreuve pratique de communication en santé et action sociale de la série SMS dont la partie écrite est fixée au lundi 11 septembre 2000 de 14 heures à 16 heures.

G - Communication des résultats du premier groupe d'épreuves

Les recteurs veilleront à ce que la communication des résultats du premier groupe d'épreuves n'intervienne pas avant le mardi 4 juillet 2000 en ce qui concerne le baccalauréat technologique et le mercredi 5 juillet 2000 en ce qui concerne le baccalauréat général.

II - BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL

Académies de métropole, DOM-TOM à l'exception de la Nouvelle-Calédonie.

A - Session normale

Pour la métropole et La Réunion, les épreuves écrites de l'examen du baccalauréat professionnel sont fixées aux lundi 26, mardi 27, mercredi 28 et jeudi 29 juin 2000.
Pour les académies de Guadeloupe, Guyane, Martinique et Polynésie française, elles se dérouleront les vendredi 23, lundi 26, mardi 27, mercredi 28 et jeudi 29 juin 2000.
Des calendriers spécifiques à chaque spécialité de baccalauréat professionnel feront l'objet, comme chaque année, d'un courrier particulier.

B - Session de remplacement

Les épreuves écrites de la session de remplacement de l'examen du baccalauréat professionnel se dérouleront les lundi 18, mardi 19, mercredi 20, et jeudi 21 septembre 2000.

III - BREVET DE TECHNICIEN

Les épreuves écrites de la première série de l'examen du brevet de technicien auront lieu les lundi 5, mardi 6, mercredi 7 et jeudi 8 juin 2000.
Les épreuves orales et pratiques de la première série de la session de remplacement (épreuves d'enseignement général uniquement) auront lieu les lundi 11, mardi 12, mercredi 13 et jeudi 14 septembre 2000.
Ces épreuves se dérouleront dans l'ordre et selon l'horaire fixés par les recteurs responsables de leur organisation.

IV - DIPLÔME NATIONAL DU BREVET

La session de l'examen sera organisée à compter du mercredi 28 juin 2000.

V - DATES DE FIN DES SESSIONS

Dans toutes les académies, les sessions se termineront :
- le mardi 11 juillet 2000 inclus pour ce qui concerne le diplôme national du brevet, les baccalauréats général, technologique et professionnel et le brevet de technicien.
Les examinateurs et correcteurs membres de jurys seront en fonction jusqu'à cette date.


Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Bernard TOULEMONDE



Annexe I
CALENDRIER DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT GÉNÉRAL - SESSION 2000
Annexe II
CALENDRIER DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE - SESSION 2000
Annexe III
CALENDRIER DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE - SESSION 2000
Annexe IV
CALENDRIER DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT GÉNÉRAL - SESSION DE REMPLACEMENT 2000
Annexe V
CALENDRIER DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE - SESSION DE REMPLACEMENT 2000
Annexe VI
CALENDRIER DES ÉPREUVES ÉCRITES DU BACCALAURÉAT TECHNOLOGIQUE - SESSION DE REMPLACEMENT 2000

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BACCALAURÉAT
Épreuve facultative d'arabe aux baccalauréats général et technologique - session 2000
NOR : MENE9902793N
RLR : 544-0a ; 544-1a
NOTE DE SERVICE N°99-218 DU 28-12-1999
MEN
DESCO A3

Réf. : N.S. n° 99-126 du 9-9-1999 (B.O. du 16-9-1999)
Texte adressé aux recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France

o Pour la session 2000 et à titre provisoire, l'épreuve facultative orale se déroulera selon deux formules au choix du candidat.

1 -
Le candidat présentera un ensemble minimum de huit documents étudiés (environ 10 pages en tout) comportant une partie écrite en arabe littéral sans signes vocaliques.
2 - Le candidat présentera un ensemble minimum de huit documents étudiés (environ 10 pages en tout) comportant une partie écrite en arabe dialectal, en transcription latine ou en caractères arabes.

Dans les deux cas, l'épreuve a pour but de tester l'aptitude du candidat à comprendre un document écrit en arabe et à dialoguer en prenant appui sur ce document. L'examinateur évaluera la pratique d'un arabe de communication (dans sa pratique orale, le candidat pourra s'exprimer dans le registre qui lui paraîtra le plus adapté, arabe littéral, arabe dialectal, ou registre intermédiaire).

Le candidat devra faire en arabe une présentation détaillée du document, visant à montrer sa bonne compréhension. La lecture oralisée, de même que la traduction d'un passage pourront être demandées par l'examinateur.
Cette présentation sera suivie d'un entretien en arabe prenant appui sur le document, au cours duquel sera évaluée l'aptitude du candidat à réagir aux sollicitations de son interlocuteur.
Les documents présentés pourront être extraits de la presse, de la littérature contemporaine, de revues pédagogiques, de recueils de textes et de manuels.
Bibliographie indicative
- Textarab, 23, boulevard Colbert, 92160 Antony
- Al Moukhtarat, Institut du monde arabe, 1, rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris
- Luc-Willy Deheuvels, Manuel d'arabe moderne, vol. 1 (à partir de la leçon 11) et vol. II, éd. l'Asiathèque, Paris
- Recueil de textes arabes, vol.I et II, CRDP de Lorraine, 99, rue de Metz, CO 3320, 54014 Nancy cedex.
On pourra consulter le site Internet de l'académie de Versailles à la rubrique "l'arabe aux différents examens et concours" (http://www.ac-versailles.fr/pedagogi/langue-arabe).
Ces références ne sont pas exhaustives.


Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Bernard TOULEMONDE



CONCOURS GÉNÉRAL
DES MÉTIERS
Modalités de mise en œuvre - session 2000
NOR : MENE9902733N
RLR : 546-3
NOTE DE SERVICE N°99-222 DU 30-12-1999
MEN
DESCO A6

Texte adressé aux recteurs d'académie ; au directeur du service interacadémique des examens et concours de l'Ile-de-France
o Le concours général des métiers a été organisé en 1999 pour dix-sept spécialités ou options de spécialités de baccalauréat professionnel. Il est reconduit à l'identique pour la session 2000.

La présente note de service a pour objet de vous apporter des précisions sur les modalités de mise en œuvre de la session de 2000 de ce concours général.

Je vous rappelle les dispositions suivantes :

Conditions de candidature

Les élèves ou apprentis que les chefs d'établissement ou directeurs de CFA souhaitent présenter au concours doivent en principe être âgés de vingt-cinq ans au plus.
Ils doivent être en classe terminale de baccalauréat professionnel,
- soit dans des établissements publics ou privés sous contrat relevant du ministère de l'éducation nationale,
- soit dans des centres de formation d'apprentis, que ces centres soient habilités à pratiquer ou non le contrôle en cours de formation à l'examen du baccalauréat professionnel,
- soit dans des lycées publics ou des établissements privés sous contrat relevant du ministère de l'agriculture.
Ces établissements doivent se trouver en France métropolitaine ou dans les départements et territoires d'outre-mer.
Les jeunes ne peuvent concourir que dans la spécialité de baccalauréat professionnel dont ils suivent la formation.

Procédure de sélection des candidats

Ce sont les chefs d'établissement et les directeurs de CFA qui proposent les candidats, après avis des enseignants.
Les enseignants et les chefs d'établissement ou directeurs de CFA doivent impérativement veiller à proposer la candidature de jeunes présentant les meilleures chances de succès, ce qui implique de restreindre la présentation à cinq élèves ou apprentis.
Le recteur doit vérifier l'équilibre des propositions entre candidats scolaires et apprentis au regard des effectifs en formation dans son académie.

Épreuves

Le concours général des métiers repose sur une épreuve en deux parties disjointes dans le temps, dont les modalités sont précisées en annexes I, II, III, IV et V de la présente note de service.
- La première partie se déroule dans chaque académie. Des regroupements interacadémiques pour les spécialités à petits flux peuvent cependant être effectués.
À l'issue de la première partie, les candidats retenus par le jury subissent la deuxième partie de l'épreuve, dite "finale". Cette partie de l'épreuve est pratique et/ou orale, adaptée aux spécificités de chaque baccalauréat. Elle se déroule en un lieu unique au plan national.
Les épreuves du concours général des métiers se dérouleront :
- le mercredi 15 mars 2000 pour la première partie,
- dans le courant du mois de mai 2000 pour la deuxième partie. La date exacte de la deuxième partie de l'épreuve de chaque spécialité concernée sera précisée dans une note de service ultérieure, qui sera également publiée au B.O.

Calendrier des inscriptions

Les chefs d'établissement et les directeurs de CFA doivent faire parvenir au recteur les dossiers de candidature avant le mercredi 26 janvier 2000, date de clôture des inscriptions.
Je vous demande de bien vouloir diffuser l'information relative à la mise en œuvre de la session de 2000 du concours général des métiers auprès des chefs d'établissement et des directeurs de CFA concernés.


Pour le ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Bernard TOULEMONDE



Annexe I
BACCALAURÉATS PROFESSIONNELS DU SECTEUR INDUSTRIEL
o L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps.

Première partie
(durée : 6 heures maximum - écrite)
Elle conduit à la recherche de solutions compatibles avec une réalisation imposée et aboutit à l'élaboration de documents techniques.

Seconde partie
(durée : 30 heures maximum - pratique)
Elle s'appuie principalement sur une réalisation qui vise à apprécier les compétences des candidats pour :
- le décodage et l'analyse des données opératoires,
- la préparation des éléments nécessaires à la mise en œuvre d'une production ou d'une réalisation,
- la mise en œuvre des moyens permettant la fabrication ou la réalisation attendue,
- le contrôle de conformité des produits fabriqués ou des réalisations.


Annexe II
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL RESTAURATION
o L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps.

Première partie
(durée : 3 heures - écrite et pratique)
Cette partie de l'épreuve doit permettre au jury d'apprécier :
- d'une part, les connaissances technologiques du candidat dans le domaine de la restauration,
- d'autre part, sa maîtrise des techniques professionnelles de base dans le cadre de l'approfondissement choisi.

Seconde partie
(durée : 4 à 5 heures - pratique)
Cette seconde partie doit permettre au jury d'apprécier les compétences du candidat dans le domaine de la restauration ainsi que sa maîtrise de la pratique professionnelle et des connaissances technologiques associées, dans le cadre de l'approfondissement choisi.
Cette partie d'épreuve comporte une phase de réalisation et une phase d'entretien.
En ce qui concerne la phase de réalisation
Pour les candidats ayant opté pour l'approfondissement "organisation et production culinaire", la phase de réalisation consiste :
- à réaliser une production culinaire pour 8 personnes, à partir d'une fiche technique ou d'un panier remis au candidat. La présentation s'effectue au plat et/ou à l'assiette,
- à concevoir et/ou à réaliser un dessert pour 4 personnes, dont les éléments principaux peuvent être fournis au candidat, ceci afin de privilégier le dressage, la finition et le décor. La présentation s'effectue au plat et/ou à l'assiette. Le candidat travaille seul.
Pour les candidats ayant opté pour l'approfondissement "service et commercialisation", il s'agit de :
- préparer et exécuter un service pour une table de 4 couverts et/ou une table de 2 couverts avec un ou deux menus et boissons imposés,
- assurer la prise de commande et le service de l'apéritif, ainsi que la décoration florale.
Le candidat travaille seul.
En ce qui concerne la phase d'entretien
La phase d'entretien concerne l'organisation et la réalisation de la prestation ainsi que son incidence dans le contexte professionnel de la restauration.
Cette phase s'applique à l'ensemble des candidats indépendamment de l'approfondissement choisi.


Annexe III
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL COMMERCE
o L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :

Première partie
(durée : 3 heures - écrite)
La première partie d'épreuve prend appui sur un dossier documentaire.
Elle vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser des informations afin de les exploiter dans une perspective professionnelle.

Seconde partie
(préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes - pratique)
La seconde partie d'épreuve prend appui sur une situation d'entreprise.
Elle vise à apprécier l'aptitude du candidat :
- à analyser cette situation,
- à mettre en œuvre les techniques propres à la spécialité,
- à résoudre des problèmes,
- à communiquer dans une perspective professionnelle.
Annexe IV
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL EXPLOITATION DES TRANSPORTS
o L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :

Première partie
(durée : 3 heures - écrite)
La première partie d'épreuve prend appui sur un dossier documentaire remis au candidat.
Elle doit permettre au jury d'évaluer :
- les compétences acquises par le candidat dans le domaine de l'exploitation et de la gestion des transports,
- la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances dans une perspective professionnelle.

Seconde partie
(préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes - pratique)
La seconde partie d'épreuve prend appui sur une situation d'entreprise de transport.
Elle vise à apprécier l'aptitude du candidat :
- à analyser cette situation,
- à mettre en œuvre les techniques appropriées, dans le cadre de solutions pertinentes,
- à communiquer dans une perspective professionnelle.


Annexe V
BACCALAURÉAT PROFESSIONNEL VENTE-REPRÉSENTATION
L'épreuve comporte deux parties disjointes dans le temps :

Première partie
(durée : 3 heures - écrite)
Elle consiste à rechercher des solutions pour la mise en place, la gestion et/ou le fonctionnement d'une force de vente. Elle repose sur l'exploitation d'un dossier documentaire emprunté à la réalité professionnelle.
Elle vise à évaluer la capacité du candidat à mobiliser ses connaissances, à utiliser judicieusement les informations fournies, à élaborer des propositions pertinentes.

Seconde partie
(préparation : 4 heures, prestation orale : 30 minutes)
Elle repose sur une situation de vente.
Elle vise à apprécier les compétences du candidat pour :
- analyser la situation,
- résoudre des problèmes commerciaux,
- communiquer dans une perspective professionnelle,
- mettre en œuvre ses qualités de négociateur-vendeur,
- apprécier sa prestation afin d'en tirer parti dans une perspective professionnelle.



ACTIVITÉS
ÉDUCATIVES
Semaine nationale de la presse dans l'école
NOR : MEND9902836C
RLR : 554-9
CIRCULAIRE N°99-219 DU 28-12-1999
MEN
DA - MICOM

Texte adressé aux recteurs
Présentation de la onzième Semaine de la presse dans l'école

La onzième Semaine nationale de la presse dans l'école aura lieu, en France métropolitaine,
du lundi 20 au samedi 25 mars 2000 . Dans les DOM-TOM, les dates et les modalités de la semaine sont arrêtées par chaque recteur.
La Semaine de la presse dans l'école est une activité pédagogique d'éducation civique. Elle s'adresse à tous les élèves, de l'école maternelle à l'université, et répond à plusieurs objectifs. C'est tout d'abord l'occasion pour les élèves de découvrir les médias : presse écrite, mais aussi radios, télévisions et presse électronique. C'est ensuite un moment privilégié de lecture utilisant des supports différents avec des motivations nouvelles. C'est également l'occasion de produire, grâce aux conseils des professionnels, des documents médiatiques écrits, audiovisuels ou multimédias pour comprendre, de l'intérieur, comment se construit un message d'information. C'est enfin l'occasion de faire prendre conscience aux élèves du rôle fondamental d'une presse libre et pluraliste dans une démocratie.
Par l'utilisation pluraliste des moyens d'information, il s'agit donc de transmettre les connaissances de base : lire écrire, compter, s'exprimer. Mais il s'agit aussi de proposer des méthodes simples susceptibles d'aiguiser le sens critique des élèves pour leur permettre de comprendre le monde dans lequel ils vivent.
Cette année, dans le cadre des initiatives citoyennes et pour favoriser la maîtrise des langages - lecture, écriture mais aussi expression orale et éducation à l'image - il est proposé aux enseignants de travailler sur les messages de la presse écrite, de la radio et de la télévision.
Initiative du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, la Semaine de la presse dans l'école est organisée en étroit partenariat avec le service juridique et technique de l'information et de la communication (SJTI), au ministère de la culture et de la communication, et l'ensemble des professionnels de l'information. À cette occasion, les enseignants peuvent prendre l'initiative de multiples activités pédagogiques : ériger des kiosques présentant aussi bien les journaux et magazines reçus que la presse faite par les jeunes, concevoir des ateliers d'analyse de la presse écrite, audiovisuelle ou électronique, réaliser des revues de presse, organiser des débats et conférences, participer à des visites d'entreprises, fabriquer des journaux scolaires, monter des expositions, lancer des concours, mettre en ligne des journaux électroniques...

La Semaine de la presse dans l'école est placée sous la responsabilité des recteurs d'académie. Elle est coordonnée, au titre du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, par le CLEMI (Centre de liaison de l'enseignement et des moyens d'information), 391 bis, rue de Vaugirard, 75015 Paris, téléphone : 01 53 68 71 00, télécopie : 01 42 50 16 82, internet : <www. clemi.org>, mél : <semaine-presse@clemi.org>, en étroite liaison avec les directions du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie, le CNDP <www.cndp.fr> et son réseau décentralisé.


Une cellule de pilotage académique sera constituée sous l'autorité du recteur dans les centres régionaux et départementaux de documentation pédagogique, en relation avec les coordonnateurs académiques du CLEMI. Cette cellule sera chargée de l'organisation matérielle et du suivi pédagogique de la Semaine. Elle pourra aussi intégrer, ponctuellement, les professionnels des médias particulièrement investis dans l'opération.


Cette année, une nouvelle organisation concernant la presse écrite a été décidée.
Elle est fondée sur le partage des responsabilités et donne aux différentes fédérations, syndicats et professionnels de la presse écrite un rôle plus important dans l'organisation matérielle de la Semaine de la presse dans l'école.
- Ce sont eux qui se chargent de l'information des éditeurs, de l'inscription de chaque titre sur minitel, du suivi de l'acheminement des journaux et des magazines jusqu'aux établissements scolaires et de l'accompagnement des projets éditoriaux des médias.
- Côté éducation nationale, le CLEMI assure l'information des enseignants et des divers relais existant dans les académies, favorise l'inscription de chaque établissement scolaire sur minitel. Il propose des stages académiques ou départementaux aux enseignants et organise l'accompagnement pédagogique de la semaine en concevant un dossier pédagogique de la Semaine de la presse dans l'école envoyé par le ministère à tous les établissements scolaires inscrits sur minitel.
La Semaine de la presse dans l'école accueille cette année un nouveau partenaire, la Poste. Sa participation, conjuguée à un effort logistique des Messageries lyonnaises de presse (MLP), se traduit par plusieurs améliorations importantes :
- Les enseignants choisissent les titres sur le minitel à partir d'une liste unique.
- Les enseignants n'ont plus à se déplacer pour chercher leur colis de journaux et magazines. Ils sont livrés directement dans l'établissement scolaire, à l'adresse indiquée sur le minitel.
- Tous les exemplaires sont regroupés dans un ou deux colis et livrés dès le premier jour de la Semaine, le lundi 20 mars . Il est demandé aux enseignants de prendre leurs dispositions pour réceptionner les colis.

Dans le cadre de cette nouvelle organisation, les entreprises de presse et la Poste ont décidé de se partager les frais d'expédition des exemplaires. Ces nouvelles modalités conditionneront donc la participation des éditeurs.


Pour participer à la Semaine de la presse dans l'ecole

Un seul moyen : le minitel, un seul code : 36 14 EDUTEL mot clé PRESSE.
Les enseignants qui n'ont pas accès au minitel sont invités à contacter leur inspection académique ou leur CRDP-CDDP, qui pourront les inscrire.
Si l'inscription sur Internet n'est pas encore possible cette année, les enseignants trouveront sur le site du CLEMI<www.clemi.org> de très nombreuses informations pratiques et pédagogiques pour préparer la Semaine de la presse dans l'école, des fiches pédagogiques des années passées et des liens avec les différents partenaires de l'opération.
Les établissements scolaires s'inscrivent du lundi 31 janvier 2000 à 14 heures au vendredi 25 février à 18 heures ; les médias d'information s'étant inscrits préalablement du jeudi 6 janvier au vendredi 28 janvier 2000. Sur le minitel, 36 14 EDUTEL mot clé PRESSE, les enseignants choisissent et réservent des titres (un exemplaire par titre et par établissement scolaire). À l'issue de l'inscription, un code personnel attribué par EDUTEL valide la participation de l'établissement.
Environ dix jours après leur inscription, les enseignants reçoivent, à l'adresse qu'ils ont indiquée sur le minitel, un "bulletin de participation" confirmant leur inscription, deux affiches, un dossier pédagogique conçu par le CLEMI, comprenant des séquences d'activités, des fiches d'information, une bibliographie et un cahier d'évaluation.
En 1999, 4 700 000 élèves et 320 000 enseignants ont participé à cette découverte de l'information. 814 médias se sont associés à l'événement : 267 médias audiovisuels dont 55 chaînes de télévision et 200 radios, et 574 titres de la presse écrite qui ont offert environ 2 200 000 exemplaires aux établissements scolaires.

Pour organiser les animations pédagogiques

La Semaine de la presse dans l'école laisse toute initiative pédagogique aux équipes éducatives. Les enseignants doivent contacter directement les professionnels des médias qu'ils souhaitent accueillir. Les professionnels des médias sont très sollicités pendant la Semaine et désirent pouvoir répondre à la demande des enseignants et des élèves. Il est donc souhaitable qu'un ordre du jour soit établi, les thèmes précisés, les questions des élèves recensées... Rien n'interdit aux établissements scolaires de prolonger la semaine si l'emploi du temps des journalistes est trop rempli et dans la mesure où le chef d'établissement donne son accord.
Mise en garde importante :
Le choix des titres doit être fait avec le plus grand soin par le responsable pédagogique du projet et sous sa responsabilité. En effet, tous les titres vendus chez les marchands de journaux sont susceptibles de participer à la semaine, quels qu'en soient l'opinion, l'illustration, le contenu rédactionnel ou la ligne éditoriale. Aussi est-il fondamental que le choix des titres corresponde à un réel projet pédagogique et que cette activité soit menée en respectant le pluralisme et la sensibilité des élèves. La Semaine de la presse dans l'école n'a pas pour finalité de faire la promotion d'un titre ou d'un courant de pensée. Il s'agit, à cette occasion, de passer les médias au crible de l'intelligence et de bien montrer aux élèves l'importance d'une lecture critique de la presse par la mise en perspective et la comparaison des informations.

Concernant la participation de la presse d'opinion, la Semaine de la presse dans l'école doit être l'occasion de former des esprits indépendants et responsables, ouverts aux idées de liberté, de justice, de tolérance et de solidarité. C'est la force de notre démocratie que d'accueillir des opinions parfois gênantes et d'en débattre sur la base de la prise en compte de la dignité des élèves et le respect des lois de la République.

Les trois principes de la Semaine de la presse dans l'école

Le partenariat
Plusieurs institutions s'associent pour la semaine : le système éducatif, les médias d'information et les messageries de presse. Chacune d'elles est responsable de son domaine d'activité. L'école assure l'accueil des moyens d'information et le travail pédagogique avec les élèves (débats, ateliers...) ; les éditeurs de presse garantissent le nombre et la date des quotidiens et des magazines mis à la disposition des établissements, ils incitent les professionnels de l'information à participer aux animations organisées par les enseignants. Les messageries et la Poste gèrent l'acheminement des exemplaires.
Le volontariat
Chaque établissement scolaire, média et dépôt de messageries est libre de participer, ou non, à la semaine de la Presse. Chacun décide de son degré d'implication.
La gratuité pendant la semaine.
Enseignants et professionnels de l'information acceptent de travailler gratuitement à cette occasion et consentent à donner beaucoup de temps pour que la semaine soit une réussite.
Il est souhaitable que le plus grand nombre de responsables d'écoles, de collèges, de lycées et d'établissements de formation participent à la onzième Semaine de la presse dans l'école. Nous confirmerons ainsi la capacité du système éducatif à s'ouvrir au monde qui l'entoure et nous démontrerons aussi la capacité de l'école à former les citoyens de demain.


Pour le ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie
et par délégation,

La directrice de l'administration

Hélène BERNARD



ACTIVITÉS ÉDUCATIVES
Campagne annuelle de la Jeunesse au plein air
NOR : MENE9902824X
RLR : 554-9
NOTE DU 27-12-1999
MEN
DESCO A9

Texte adressé aux recteurs d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux inspecteurs d'académie, directeurs des services départementaux de l'éducation nationale
o La campagne annuelle de la Jeunesse au plein air placée sous l'autorité du ministère de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie depuis 1947, qui se déroulera du mercredi 19 janvier au dimanche 6 février 2000 sera centrée sur les thèmes "Pour tous les enfants vive les vacances, les vacances une liberté à partager". Inaugurée le mercredi 19 janvier 2000, elle comprendra le dimanche 6 février une journée d'appel à la générosité publique.

Cette campagne sera l'occasion de renforcer l'exercice concret de la solidarité entre les jeunes pour permettre à tous les enfants de vivre plus harmonieusement leurs temps scolaires, leurs temps familiaux, leurs temps de loisirs.


La Jeunesse au plein air, par les actions qu'elle mène en permettant aux plus défavorisés d'accéder aux loisirs et aux vacances, mérite un soutien actif. Suivant des modalités rénovées, tous les membres de la communauté éducative sont donc invités à apporter leur concours à cette manifestation afin de contribuer largement à son succès (voir B.O. n° 43 du 28 novembre 1996).



Pour le ministre de l'éducation nationale,
de la recherche et de la technologie
et par délégation,

Le directeur de l'enseignement scolaire

Bernard TOULEMONDE