Bulletin Officiel
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ENSEIGNEMENT
SUPÉRIEUR ET RECHERCHE
ENS DE CACHAN
Conditions
d'admission en première année
NOR : MENR9803154A
RLR : 441-0d
ARRÊTÉ DU 27-11-1998
JO DU 23-1-1999
MEN
DR C2
Vu L. du 23-12-1901 ; L. n° 83-634 du 13-7- 1983 mod. ; D. n° 85-789 du 24-7-1985 ; D. n° 87-698 du 26-8-1987 mod. ; D. n° 94-874 du 7-10-1994 ; A. du 4-9-1998 ; Avis du CNESER du 16-11-1998
Article 1 - Les
articles 4, 8, 10, 29 et 30 de l'arrêté du 4 septembre 1998 susvisé sont modifiés
ainsi qu'il suit :
1) Article 4, au lieu
de :
"L'inscription des candidats aux concours d'entrée
s'effectue chaque année selon les modalités fixées dans une notice émise par le
ministre chargé de l'enseignement supérieur, disponible au rectorat de l'académie du
domicile des candidats. Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont
précisées par avis publié au Journal officiel de la République française. Les
candidats domiciliés hors de France doivent demander un dossier d'inscription au
ministère.",
lire :
"L'information des candidats sur les modalités
d'inscription au premier concours d'entrée relève de la responsabilité de l'école.
Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont
arrêtées par avis publié au Journal officiel de la République française.
Les candidats domiciliés hors de France doivent demander
un dossier d'inscription au rectorat de Paris."
2) Article 8, au lieu de :
"La liste des candidats autorisés à concourir est
arrêtée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Les candidats sont convoqués individuellement pour les
épreuves ; toutefois, le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la
responsabilité de l'administration.",
lire :
"La liste des candidats autorisés à concourir est
arrêtée par les recteurs d'académie.
Les candidats sont convoqués individuellement ; toutefois,
le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la responsabilité de
l'administration."
3) Article 10, au lieu de :
"Les épreuves d'admissibilité sont anonymes et se
déroulent au siège des académies. Les épreuves d'admission sont publiques. En cas de
nécessité, le ministre chargé de l'enseignement supérieur peut, pour tout ou partie
des épreuves d'admissibilité et des épreuves d'admission, désigner un centre d'examen
de son choix.",
lire :
"Les épreuves d'admissibilité sont anonymes et se
déroulent au siège des académies. Les épreuves d'admission sont publiques. En cas de
nécessité, le recteur de l'académie concernée peut, pour tout ou partie des épreuves
écrites, désigner un centre d'examen de son choix."
4) Article 29, cinquième alinéa, au lieu de :
"Au vu de ces propositions, le ministre arrête, pour
chacun des concours et par ordre de mérite, la liste définitive des candidats
ressortissants d'un État membre de l'Union européenne et des autres candidats étrangers
admis ainsi que, le cas échéant, la liste complémentaire.",
lire :
"Au vu de ces propositions, le directeur de l'école
arrête, pour chacun des concours et par ordre de mérite, la liste définitive des
candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne et des candidats
étrangers admis ainsi que, le cas échéant, la liste complémentaire."
Le sixième alinéa relatif à la publication au Journal
officiel de la liste des candidats reçus aux concours est supprimé.
5) Article 30, au
lieu de :
"La nomination en qualité d'élèves des candidats
ressortissants d'un État membre de l'Union européenne admis aux concours n'est
définitive qu'après constatation, avant l'entrée à l'école, de leur aptitude physique
à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école par une commission médicale nommée
par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Au vu des résultats des examens médicaux, les candidats
n'ayant pas été reconnus aptes peuvent demander qu'il soit procédé à une
contre-visite par deux médecins dont un choisi par les intéressés et l'autre par
l'administration. En cas de désaccord, un troisième médecin, désigné par les deux
premiers, arbitre.",
lire :
"Le ministre procède à la nomination en qualité
d'élèves des candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne admis aux
concours. Cette nomination n'est définitive qu'après constatation, avant l' entrée à
l'école, de leur aptitude physique à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école,
selon les dispositions prévues par le statut général de la fonction publique.
Les listes des élèves nommés sont publiées au Journal
officiel de la République française."
Article 2 - Ces dispositions entreront en
vigueur à compter de la session de 1999 des concours.
Article 3 - Le
directeur de la recherche est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 novembre 1998
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Le directeur de la recherche
Daniel NAHON
ENS DE CACHAN
Conditions
d'admission en troisième année
NOR : MENR9802873A
NOR : MENR9803155A
NOR : MENR9900134A
RLR : 441-0d
ARRÊTÉ DU 4-11-1998 (JO DU 10-12-1998)
ARRÊTÉ MODIFICATIF DU 27-11-1998 (JO DU 23-1-1999)
ARRÊTÉ MODIFICATIF DU 25-1-1999 (JO DU 30-1-1999)
MEN
DR C2
Vu L. du 23-12-1901 ; L. n° 83-634 du 13-7-1983 mod. ; D. n° 85-789 du 24-7-1985 mod. ; D. n° 87-698 du 26-8-1987 mod. ; D. n° 94-874 du 7-10-1994 ; Avis du CNESER du 19-10-1998
TITRE IER
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Article 1 - Les élèves de l'École normale supérieure de Cachan sont recrutés, en
troisième année, par la voie de concours dont la liste suit :
- concours de mathématiques
- concours d'informatique
- concours de physique
- concours de génie des procédés physico-chimiques
- concours de chimie
- concours de biochimie - génie biologique
- concours de physique appliquée
- concours de génie électrique
- concours de mécanique
- concours de génie mécanique
- concours de génie civil
- concours d'économie-gestion.
Article 2 - Le
nombre de postes offerts aux concours, leur répartition entre les différents concours et
les dates des épreuves sont fixés chaque année par arrêté du ministre chargé de
l'enseignement supérieur.
TITRE II
DISPOSITIONS RELATIVES À L'INSCRIPTION
Article 3 - Pour être autorisés à s'inscrire aux concours les candidats doivent :
1 - Justifier d'une maîtrise, d'un diplôme d'ingénieur
délivré par un établissement figurant sur la liste des écoles habilitées à délivrer
ce diplôme établi par la commission des titres d'ingénieurs, d'un diplôme d'une école
supérieure de commerce ou d'un diplôme ou titre permettant de se présenter au concours
externe de l'agrégation ou avoir été élève de l'École nationale de la statistique et
de l'administration économique (ensae) pendant les deux premières années et être admis
en troisième année.
Peuvent faire acte de candidature à titre conditionnel les
candidats susceptibles d'obtenir l'un des diplômes énoncés à l'alinéa précédent à
la session de juin de l'année du concours .
2 - Être âgés de moins de vingt-cinq ans au 1er janvier
de l'année du concours. Cette limite d'âge peut être reculée d'une durée égale à la
durée des services effectués au titre du service national.
3 - Satisfaire aux conditions requises pour l'accès à la
fonction publique fixées à l'article 5 bis de la loi du 13 juillet 1983 susvisée s'ils
sont ressortissants d'un État membre de l'Union européenne.
Les professeurs agrégés de l'enseignement du second
degré titulaires et stagiaires ne peuvent être autorisés à concourir.
Les lauréats des épreuves théoriques du concours de
l'agrégation perdent le bénéfice de leur admission en troisième année à l'École
normale supérieure de Cachan.
Article 4 - L'information
des candidats sur les modalités d'inscription aux concours d'entrée relève de la
responsabilité de l'école.
Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont arrêtées par avis publié au
Journal officiel de la République française.
Les candidats domiciliés hors de France doivent demander
un dossier d'inscription au rectorat de Paris.
Article 5 - En
vue de l'admissibilité, les candidats doivent :
A - Retourner le dossier de confirmation qui leur est
adressé, accompagné des pièces suivantes :
a) Une demande d'inscription à concourir.
b) L'indication du choix du concours et des options.
c) S'ils sont ressortissants d'un État membre de l'Union
européenne, l'engagement signé par eux de satisfaire à l'obligation décennale prévue
à l'article 35 du décret n° 87-698 modifié du 26 août 1987 susvisé.
B - Adresser à l'École normale supérieure de Cachan un
dossier universitaire comprenant les pièces mentionnées à l'article 9 (1, a, b, c).
Article 6 - En
vue de l'admission, les candidats doivent déposer un dossier comprenant :
a) Une fiche individuelle d'état civil et de nationalité
française ou un extrait d'acte de naissance datant de moins de trois mois accompagné
d'un certificat de nationalité française ou un certificat de nationalité émis par le
pays d'origine ou tout autre document authentique faisant foi de la nationalité dans le
pays d'origine.
b) Pour les candidats ressortissants d'un État membre de
l'Union européenne, un certificat attestant la situation du candidat au regard du service
national.
c) Une photocopie du diplôme ou titre requis pour
l'inscription au concours choisi.
L'administration complète ces dossiers par un extrait de
casier judiciaire (bulletin n° 2).
Article 7 - Nul
ne peut être autorisé à subir plus de trois fois les épreuves de l'ensemble des
concours de l'École normale supérieure de Cachan.
Article 8 - La
liste des candidats autorisés à concourir est arrêtée par le directeur de l'école .
Les candidats sont convoqués individuellement ; toutefois,
le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la responsabilité de
l'administration .
TITRE III
MODALITÉS D'ORGANISATION DES CONCOURS
Article 9 - Les épreuves d'admissibilité consistent en :
1 - Une première sélection des candidats sur examen de
leur dossier universitaire comprenant :
a) Tous les renseignements sur les études suivies à
partir du baccalauréat et tout élément permettant d'apprécier les contenus précis et
les résultats de la scolarité du second cycle universitaire, en particulier, la liste
des questions traitées par le candidat dans chaque matière au cours des deux dernières
années de scolarité. Cette liste doit être certifiée exacte par le président de
l'université ou par le directeur de l'école d'ingénieur ou de l'école supérieure de
commerce dont il dépend ;
b) Les attestations du président ou du directeur de
l'école précisant le contrôle des connaissances au cours de la scolarité effectuée
par le candidat depuis le baccalauréat et les examens subis avec l'indication de la
mention obtenue ;
c) Une lettre de motivation comportant notamment le projet
de formation du candidat à l'École normale supérieure de Cachan. Le candidat pourra
joindre tous éléments ou mémoires sur ses activités scientifiques antérieures.
Ces dossiers seront examinés par un jury composé pour
chaque concours, outre le président et le vice président, de membres représentant les
disciplines fondamentales propres à chaque concours et participant aux jurys des
épreuves d'admission.
2 - Des épreuves écrites dites de "grande
admissibilité", présentées par les candidats retenus à l'issue de cette première
sélection sur dossier, et qui comportent :
- Des épreuves de spécialité correspondant aux
disciplines majeures du concours,
- Une épreuve de français et de culture générale,
- Une épreuve de langue vivante étrangère au concours
d'économie-gestion.
Les épreuves sont notées de 0 à 20 et affectées des
coefficients prévus aux articles 12 à 23 ci-dessous.
Ces épreuves sont organisées par l'École normale
supérieure de Cachan. En cas de nécessité, le recteur de l'académie concernée peut,
pour tout ou partie des épreuves, désigner un centre d'examen de son choix.
Article 10 - Les
épreuves d'admission sont publiques et se déroulent à l'École normale supérieure de
Cachan. En cas de nécessité, le recteur de l'académie concernée peut, pour tout ou
partie des épreuves d'admission, désigner un centre d'examen de son choix.
Les épreuves d'admission comportent des épreuves
pratiques et orales. Les épreuves sont notées de 0 à 20 et affectées des coefficients
prévus aux articles 12 à 23 ci-dessous.
Les épreuves pratiques et orales comportent :
- une ou plusieurs interrogations dans les matières de la
discipline,
- Un entretien portant sur la culture scientifique générale et sur les motivations et
projets d'études du candidat,
- Une épreuve de langue vivante étrangère.
Le temps de préparation et la durée des épreuves sont
fixés, à chaque session, par le jury.
Article 11 - Les
programmes des épreuves d'admissibilité et d'admission des concours sont fixés par
arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 12 - Le
concours de mathématiques donnant accès aux départements de mathématiques comporte les
épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- mathématiques I (durée : 5 h ; coefficient 5)
- mathématiques II (durée : 5 h ; coefficient5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- Épreuve de français et de culture générale (durée : 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- Interrogation de mathématiques (coefficient 5)
- Épreuve d'entretien (coefficient 2)
- Épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général ou scientifique suivi de questions
permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière du candidat
par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire de langues.
L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 13 - Le
concours informatique donnant accès au département informatique comporte les épreuves
suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité :
- informatique I (durée 5 h ; coefficient 5)
- informatique II (durée 5 h ; coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission :
- épreuve de français et de culture générale (durée 3
h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- interrogation d'informatique (coefficient 5)
- épreuve d'entretien (coefficient 2)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général ou scientifique suivi de questions
permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière du candidat
par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire de langues.
L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 14 - Le
concours de physique donnant accès au département de physique comporte les épreuves
suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- sciences physiques (durée 5 h ; coefficient 5)
- physique (durée 5 h ; coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- interrogation de physique à partir d'un thème concret
(coefficient 4) suivie d'un entretien
- manipulation de physique (coefficient 6)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de sciences physiques comprend deux parties :
- un sujet de physique
- un sujet de chimie.
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. A partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'interrogation de physique pourra prendre diverses formes
: interrogation sur un sujet en référence au programme de maîtrise ou de classe
préparatoire, ou à partir d'un article scientifique dont il sera demandé de faire
l'analyse et la synthèse.
L'entretien permet d'apprécier la culture, les motivations
et le projet de carrière du candidat par référence au dossier universitaire adressé
pour la phase de sélection.
L'épreuve de langue vivante étrangère porte au choix du
candidat sur l'une des langues vivantes suivantes : allemand, anglais, espagnol et russe.
Elle comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue vivante
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en
laboratoire de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 15 - Le
concours de génie des procédés physico-chimiques donnant accès au département de
chimie comporte les épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- épreuve de physique et chimie (durée 5 h ; coefficient 5)
- épreuve de génie des procédés (durée 5 h ;
coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- interrogation en génie des procédés suivie d'un entretien (coefficient 4)
- analyse d'un procédé et interrogation (coefficient 6)
- langue vivante (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'entretien permet d'apprécier la culture, les motivations
et le projet de carrière du candidat par référence au dossier universitaire adressé
pour la phase de sélection.
L'épreuve de langue vivante étrangère porte au choix du
candidat sur l'une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol et russe. Elle
comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à
caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire de
langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 16 - Le
concours de chimie donnant accès au département de chimie comporte les épreuves
suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- épreuve de chimie - physique (durée 5 h ; coefficient 5)
- épreuve de chimie moléculaire (durée 5 h ; coefficient
5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- manipulation et interrogation de chimie (coefficient 6)
- interrogation de chimie suivie d'un entretien
(coefficient 4)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'entretien permet d'apprécier la culture, les motivations
et le projet de carrière du candidat par référence au dossier universitaire adressé
pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les
candidats peuvent choisir l'une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol,
russe. L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
vivante étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler
partiellement en laboratoire de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 17 - Le
concours de biologie-biochimie donnant accès au département biochimie-génie biologique
comporte les épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité :
- biologie moléculaire et cellulaire (durée 5 h ;
coefficient 5)
- biologie humaine (durée 5 h ; coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- manipulation et interrogation de biochimie et biologie (coefficient5)
- épreuve d'entretien (coefficient 5)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général ou scientifique suivi de questions
permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière du candidat
par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire de langues.
L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 18 - Le
concours de physique appliquée donnant accès au département d'électronique,
électrotechnique, automatique (EEA) comporte les épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- physique générale (durée 4 h ; coefficient 4)
- électronique, électrotechnique, automatique (durée 4 h
; coefficient 6)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- interrogation et manipulation d'électronique et
automatique (coefficient 5)
- interrogation et manipulation d'électrotechnique et
automatique (coefficient 5)
- épreuve d'entretien (coefficient 3)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général, scientifique ou technologique suivi
de questions permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière
du candidat par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique ou technique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement
en laboratoire de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut-être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 19 - Le
concours de génie électrique donnant accès au département d'électronique,
électrotechnique, automatique (EEA) comporte les épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- systèmes électroniques et électrotechniques (durée 4 h ; coefficient 6)
- automatique et techniques numériques (durée 4 h ;
coefficient 4)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- épreuve pratique et interrogation de génie électrique
courants forts (coefficient 5)
- épreuve pratique et interrogation de génie électrique
courants faibles (coefficient 5)
- épreuve d'entretien (coefficient 3)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général, scientifique ou technologique suivi
de questions permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière
du candidat par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique ou technique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire
de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 20 - Le
concours de mécanique donnant accès aux départements de génie mécanique comporte les
épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité :
- mécanique et automatique (durée 4 h ; coefficient 5)
- mécanique et conception (durée 4 h ; coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- épreuve de mécanique et d'automatique (coefficient 4)
- étude d'un dossier technique et interrogation
(coefficient 4)
- épreuve d'entretien (coefficient 3)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général, scientifique ou technologique suivi
de questions permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière
du candidat par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique ou technique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire
de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 21 - Le
concours de génie mécanique donnant accès aux départements de génie mécanique
comporte les épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- mécanique et automatique (durée 4 h ; coefficient 5)
- mécanique - sciences de la production (durée 4 h ;
coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- épreuve de mécanique et d'automatique (coefficient 4)
- étude d'un dossier technique et interrogation
(coefficient 4)
- épreuve d'entretien (coefficient 3)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. A partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général, scientifique ou technologique suivi
de questions permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière
du candidat par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique ou technique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire
de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 22 - Le
concours de génie civil donnant accès au département génie civil comporte les
épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- mécanique des constructions - physique
des équipements (durée 4 h ; coefficient 5)
- matériaux et technologies (durée 4 h ; coefficient 5)
2 - Épreuve écrite d'admission
- épreuve de français et de culture générale (durée 3 h ; coefficient 3)
3 - Épreuves orales et pratiques d'admission
- manipulation et interrogation (coefficient 8)
- épreuve d'entretien (coefficient 3)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 1).
L'épreuve de mécanique des constructions - physique des
équipements - comporte deux sujets au choix :
- un sujet de mécanique des constructions
- un sujet de physique des équipements.
L'épreuve de français et de culture générale consiste
en un résumé d'un texte de culture générale. À partir d'une question se rattachant au
texte, le candidat doit construire une réponse argumentée et personnelle.
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général, scientifique ou technologique suivi
de questions permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de carrière
du candidat par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
Pour l'épreuve de langue vivante étrangère, les candidats peuvent choisir l'une des
langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, russe. L'épreuve comporte la
présentation et le commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère
scientifique ou technique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire
de langues. L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de français et de
langue, une seule à la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il
se révèle inutile pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être
interdit pour certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
Article 23 - Le
concours d'économie-gestion donnant accès aux départements d'économie- gestion
comporte les épreuves suivantes :
1 - Épreuves écrites d'admissibilité
- dissertation d'économie - gestion sur l'entreprise et son environnement économique
(durée 4 h ; coefficient 5)
- épreuve à option (durée 4 h ; coefficient 5) :
. résolution d'un cas de gestion
. résolution d'un problème d'économie
. résolution d'un dossier juridique.
2 - Épreuve écrite d'admission
- langue vivante étrangère (durée 3 h ; coefficient 1)
3 - Épreuves orales d'admission (la durée des épreuves
pratiques et orales d'admission est fixée par le jury)
- interrogation d'analyse économique générale (coefficient 4)
- épreuve d'entretien (coefficient 5)
- épreuve de langue vivante étrangère (coefficient 2).
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte d'intérêt général à caractère économique ou social,
suivi de questions permettant d'apprécier la culture, les motivations et le projet de
carrière du candidat par référence au dossier universitaire adressé pour la phase de
sélection.
L'épreuve de langue vivante étrangère porte au choix du
candidat sur l'une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol et russe. Les
épreuves écrites et orales portent sur la même langue.
- L'épreuve écrite consiste en un exercice de version
portant sur un texte d'intérêt général, économique et/ou social, généralement
complété par un exercice d'expression dans la langue vivante étrangère choisie, en
réponse à une ou deux questions sur le texte. L'usage d'un dictionnaire unilingue est
autorisé.
- L'épreuve orale comporte la présentation et le
commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère général ou
économique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire de langues.
L'usage d'un dictionnaire est interdit.
Pour les épreuves d'admissibilité et d'admission, l'usage
d'une calculatrice électronique de poche à alimentation autonome, non imprimante et sans
document d'accompagnement, est autorisé sauf pour les épreuves de langue, une seule à
la fois étant admise sur la table ou le poste de travail. Lorsqu'il se révèle inutile
pour traiter le sujet proposé, l'emploi de calculatrices peut être interdit pour
certaines épreuves. Les candidats en sont avisés en début d'épreuve.
TITRE IV
DISPOSITIONS RELATIVES AU DÉROULEMENT DES ÉPREUVES ET À LA NOMINATION DES CANDIDATS
Article 24 - Le programme des épreuves d'admissibilité et des épreuves d'admission est
fixé par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Article 25 - Tout
candidat qui ne se présente pas à l'une des épreuves ou s'y présente après
l'ouverture des enveloppes contenant les sujets se voit attribuer la note zéro pour cette
épreuve. Le candidat n'est pas exclu du concours et peut composer pour les autres
épreuves.
Article 26 - Lors
des épreuves, il est interdit aux candidats :
1 - De sortir temporairement ou définitivement pendant la
première heure d'épreuve.
2 - De sortir de la salle sans autorisation du surveillant
responsable.
3 - D'introduire dans le lieu des épreuves tout document
ou note non autorisé par le jury du concours.
4 - De communiquer entre eux ou avec l'extérieur.
Les candidats doivent se prêter aux surveillances et
vérifications nécessaires.
Article 27 - Toute
infraction au règlement, toute fraude ou toute tentative de fraude dûment constatée
entraîne l'exclusion du concours, sans préjudice, le cas échéant, de l'application des
dispositions pénales prévues par la loi du 23 décembre 1901 susvisée.
La même mesure peut être prise contre les complices de
l'auteur principal de la fraude ou de la tentative de fraude.
Aucune sanction immédiate n'est prise en cas de flagrant
délit. Le surveillant responsable établit un rapport qu'il transmet au président du
jury.
L'exclusion du concours est prononcée par le jury.
Aucune décision ne peut être prise sans que l'intéressé
ait été convoqué et mis en état de présenter sa défense.
La décision motivée est notifiée, sans délai, à
l'intéressé par lettre recommandée avec accusé de réception.
Article 28 - Toute
copie apparaissant suspecte en cours de correction est signalée par le correcteur au
président du jury. En cas de fraude reconnue, son auteur est exclu du concours dans les
conditions prévues aux trois derniers alinéas de l'article 27 ci-dessus.
Article 29 - Chaque
concours a un jury propre. Les membres de chaque jury sont nommés chaque année par
arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur. Chaque jury comprend notamment
un président et un vice-président.
En cas de partage des voix lors des délibérations du
jury, la voix du président est prépondérante.
Article 30 - À
l'issue des épreuves d'admissibilité, le jury établit, pour chacun des concours, la
liste des candidats admis à participer aux épreuves d'admission.
À l'issue des épreuves d'admission, le jury établit,
pour chacun des concours et par ordre de mérite, la liste des candidats français et
ressortissants d'un État membre de l'Union européenne et des autres candidats étrangers
proposés pour l'admission. Ces derniers sont classés sur une liste particulière au
même rang que les candidats français et ressortissants d'un État membre de l'Union
européenne ayant obtenu le même nombre de points.
Afin de permettre le remplacement des candidats inscrits
sur la liste principale qui ne peuvent être nommés, le jury peut établir, pour chacun
des concours et par ordre de mérite, une liste de candidats proposés pour l'inscription
sur une liste complémentaire.
Au vu de ces propositions, le directeur de l'école
arrête, pour chacun des concours et par ordre de mérite, la liste définitive des
candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne et des candidats
étrangers admis ainsi que, le cas échéant, la liste complémentaire.
Les postes non pourvus peuvent éventuellement être
reportés d'un concours sur l'autre par arrêté du ministre chargé de l'enseignement
supérieur, pris sur proposition du directeur de l'école.
Article 31 - Le
ministre procède à la nomination en qualité d'élèves des candidats ressortissants
d'un État membre de l'Union européenne admis aux concours. Cette nomination n'est
définitive qu'après constatation, avant l'entrée à l'école, de leur aptitude physique
à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école, selon les dispositions prévues par
le statut général de la fonction publique.
Les listes des élèves nommés sont publiées au Journal officiel de la République
française.
TITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Article 32 - L' arrêté du 27 août 1996 modifié fixant les conditions d'admission en 3ème
année à l'École normale supérieure de Cachan est abrogé.
Article 33 - Le
directeur de la recherche est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 4 novembre 1998
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Le directeur de la recherche
Daniel NAHON
ENS DE CACHAN
Programme des
épreuves d'admission en troisième année
NOR : MENR9802874A
RLR : 441-0d
ARRÊTÉ DU 4-11-1998
JO DU 10-12-1998
MEN
DR C2
Vu D. n° 85-789 du 24-7-1985 ; D. n° 87-698 du 26-8-1987 ; A. du 4-11 1998 ; Avis du CNESER du 19-10-1998,
Article 1 - Le
programme des épreuves des concours d'admission à l'École normale supérieure de Cachan
est fixé conformément à l'annexe ci-jointe.
Article 2 - L'arrêté
du 13 septembre 1996 modifié fixant le programme des concours d'admission en troisième
année à l'École normale supérieure de Cachan est abrogé.
Article 3 - Le
directeur de la recherche est chargé de l'exécution du présent arrêté qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 4 novembre 1998
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Le directeur de la recherche
Daniel NAHON
Annexe
CONCOURS DE MATHÉMATIQUES DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES
Le concours d'admission à l'École normale supérieure
de Cachan en troisième année comporte deux épreuves de mathématiques. L'épreuve
écrite de mathématiques I porte sur le programme de mathématiques générales,
l'épreuve écrite de mathématiques II sur celui de mathématiques appliquées. La
seconde épreuve comprendra deux sujets au choix, l'un sur le programme de l'option
analyse numérique l'autre sur le programme de l'option probabilités et statistiques.
PROGRAMME DE MATHÉMATIQUES GÉNÉRALES
I - Topologie
1) Espaces topologiques, espaces séparés, espaces compacts, espaces localement
compacts. Espaces connexes. Composantes connexes. Topologie de R. Limites.
Applications continues, homéomorphismes. Applications continues définies sur un espace
compact. Produits d'espaces topologiques en nombre fini. Espaces métriques, suites.
Applications uniformément continues. Suites de Cauchy, espaces complets, complétés d'un
espace métrique. Théorème du point fixe. Norme de la convergence uniforme. Espace
vectoriel normé, espace de Banach, espace dual. Norme d'une application linéaire
continue. Espace de Hilbert. Familles orthonormées. Bases Hilbertiennes. Égalité de
Bessel-Parseval. Projection orthogonale. Meilleure approximation dans un espace de
Hilbert. Compacité faible de la boule unité, opérateurs compacts.
2) Continuité des fonctions d'une ou plusieurs variables
à valeurs dans Rn. Propriétés des fonctions continues sur un compact,
sur un connexe. Homéomorphismes d'un intervalle de R. Fonctions réciproques.
Fonctions monotones.
3) Fonctions convexes d'une variable, inégalités de convexité.
II - Calcul différentiel
1) Fonctions réelles d'une variable réelle, dérivée en un point, dérivée à
gauche, à droite. Dérivées d'ordre supérieur, dérivée n-ième du produit de deux
fonctions. Théorème de Rolle, théorème des accroissement finis. Formules de Taylor :
différentes formes du reste (reste de Lagrange, reste de Young, reste sous forme
intégrale). Comparaison des fonctions au voisinage d'un point. Développements limités,
développements asymptotiques. Notation o et O de Landau.
2) Fonctions vectorielles d'une variable réelle :
dérivation, théorèmes des accroissements finis, formules de Taylor.
3) Différentielle d'une application d'un espace de Banach
dans un autre. Théorème des fonctions composées : exemples des applications
multilinéaires. Applications de Rn dans Rp :
dérivées partielles, matrice jacobienne. Application au problème du changement de
variables.
Classe C1 des fonctions continûment
différentiables sur un ouvert, sa caractérisation en termes de dérivées partielles.
4) Classe Ck des applications k fois
continûment différentiables sur un ouvert. Dérivées partielles d'ordre supérieur :
interversion de l'ordre des dérivations. Formules des accroissements finis, formule de
Taylor.
5) Fonctions implicites, existence, continuité,
différentiation. Théorème d'inversion locale.
6) Fonctions de plusieurs variables réelles à valeur dans
R : convexité, extremum local.
III - Calcul intégral
1) Tribus, mesures positives, mesures de Lebesgue : applications mesurables,
intégrables.
2) Convergence dominée. Théorèmes de convergence des
intégrales dépendant d'un paramètre.
3) Mesure produit, théorème de Fubini.
4) Espaces Lp.
5) Changements de variables dans Rn.
6) Méthodes de calcul approché d'intégrales.
IV - Séries
1) Séries à termes réels ou complexes : convergence, somme. Cas des séries à
termes positifs : comparaison de deux séries, comparaison d'une série et d'une
intégrale. Convergence absolue. Produit de deux séries absolument convergentes.
Convergence commutative. Séries doubles, produits infinis. Séries vectorielles (dans un
espace de Banach). Convergence normale. Calcul approché de la somme d'une série.
2) Suites et séries de fonctions numériques, convergences
simples, convergence uniforme, convergence normale d'une série ; application à l'étude
de la continuité de la dérivabilité, de l'intégrabilité d'une fonction définie par
une suite ou une série.
3) Séries entières. Rayon de convergence. Somme du
produit de deux séries entières. Convergence uniforme, continuité. Fonctions
holomorphes.
4) Série de Taylor, développement de fonctions en séries
entières.
5) Développement en série entière des fonctions
usuelles. Fonctions exponentielles complexes.
6) Séries de Fourier. Coefficients et série de Fourier
d'une fonction. Théorème de Dirichlet. Convergence normale de la série de Fourier d'une
fonction continue de classe C1 par morceaux. Théorie L2 des séries
de Fourier.
V - Équations différentielles
1) Théorèmes fondamentaux (existence de solutions maximales, prolongement,
dépendance des conditions initiales et des paramètres).
2) Théorie géométrique : flot, stabilité des points
fixes.
3) Équations linéaires. Cas des coefficients constants.
VI - Analyse fonctionnelle et distributions
1) Topologie définie par une famille de semi-normes. Espaces de Fréchet. Espaces de
Banach, dual topologique.
2) Théorèmes de Banach-Steinhauss. Théorèmes du graphe
fermé.
3) Théorèmes de Hahn-Banach. Critères de densité
4) Régularisation des fonctions, partitions C* de l'unité.
5) Distributions : ordre, support, distributions à support
compact, à support ponctuel, localisation.
6) Multiplication par une fonction C* .
7) Dérivation des distributions. Formules de
Stokes-Ostrogradski et Green.
8) Produit tensoriel de distributions.
9) Produit de convolution des distributions.
10) Transformation de Fourier, espaces S et S' de Schwartz.
11) Formulation variationnelle : Problème de Dirichlet
pour le laplacien, théorème de Lax-Milgram.
VII - Algèbre générale
1) Vocabulaire de la théorie des ensembles. Produits de deux ensembles. Applications
d'un ensemble dans un ensemble. Composition des applications. Restriction, application
réciproque. Image, image réciproque. Applications injectives, surjectives, bijectives.
Permutations d'un ensemble. Relations d'ordre. Relations d'équivalence. Ensemble N
des entiers naturels. Cardinal d'un ensemble fini ou dénombrable. Nombre de parties de
cardinal fini dans un ensemble de cardinal n.
2) Groupes. Homorphismes de groupes. Sous-groupes. Classes
d'équivalence modulo un groupe. Sous-groupes distingués : groupes quotients. Sous-groupe
engendré par une partie. Groupes monogènes. Ordre d'un élément. Opération d'un groupe
sur un ensemble : orbites, stabilisateurs. Groupes abéliens. Groupe symétrique :
décomposition en cycles : signature d'une permutation ; groupe alterné.
3) Anneaux. Homorphisme d'anneaux. Sous-anneaux. Anneaux
commutatifs ; formule du binôme. Divisibilité dans les anneaux commutatifs intègres :
éléments irréductible : éléments associés. Anneaux factoriels : plus grand diviseur
commun, plus petit multiple commun. Anneaux principaux ; théorème de Bezout. Anneaux
euclidiens : algorithme du calcul du plus grand diviseur commun dans un anneau euclidien.
Anneaux Z des entiers relatifs, division euclidienne, Z/nZ,
indicateur d'Euler, bases de numération. Algèbre sur un anneau commutatif. Algèbre des
polynômes à une ou plusieurs indéterminées sur un anneau commutatif intègre. Algèbre
des fonctions polynomiales. Expression d'un polynôme symétrique à l'aide des polynômes
symétriques élémentaires ; formule de Newton. Racines d'un polynôme à une
indéterminée, multiplicité, relations entre coefficients et racines.
4) Théorie des corps. Corps (commutatifs), sous-corps,
corps premier, caractéristique. Corps des fractions d'un anneau commutatif intègre.
Corps des fractions rationnelles à une indéterminée, sur un corps (commutatif).
Décomposition d'une fraction rationnelle en éléments simples. Corps de rupture d'un
polynôme irréductible. Corps de décomposition d'un polynôme. Extension algébrique.
Éléments algébriques sur un corps. Corps finis. Corps Q des nombres rationnels.
Corps R des nombres réels. Corps C des nombres complexes. Théorème de
d'Alembert-Gauss.
VIII - Algèbre linéaire et bilinéaire
1) Espaces vectoriels. Sous-espaces vectoriels. Applications linéaires, image, noyau.
Somme de sous-espaces vectoriels, somme directe.
2) Espaces vectoriels de dimension finie. Bases, dimension.
Supplémentaires d'un sous-espace, rang d'une application linéaire. Théorème du rang.
Espace dual, espace bidual : transposée d'une application linéaire : orthogonalité.
Base duale. Rang de la transposée. Isomorphisme entre un espace et son bidual. Matrices :
opérations sur les matrices. Matrice d'un endomorphisme relativement à une base :
changement de base. Rang d'une matrice, rang de sa transposée. Déterminant d'une matrice
et d'un endomorphisme. Matrice des cofacteurs. Trace d'une matrice et d'un endomorphisme.
Résolution d'un système d'équations linéaires : rang du système, compatibilité,
formules de Cramer. Réduction d'un endomorphisme : polynôme minimal et caractéristique
d'un endomorphisme. Diagonalisation, trigonalisation. Théorème de Cayley-Hamilton.
3) Algèbre bilinéaire. Généralités sur les formes
bilinéaires symétriques sur un espace vectoriel de dimension finie (la caractéristique
du corps étant supposée différente de 2) : rang, signature, théorème de Sylvester,
orthogonalité, matrice relativement à une base et changement de base, discriminant.
Existence d'une base orthogonale. Classification des formes quadratiques sur R et C.
Espaces vectoriels euclidien. Produit scalaire, inégalités de Cauchy-Schwartz, norme
euclidienne. Adjoint d'un endomorphisme. Groupe orthogonal : description des éléments et
dimension 2 et 3. Réduction des endomorphismes orthogonaux et symétriques. Espaces
vectoriels hermitiens. Produit hermitien, norme hermitienne. Adjoint d'un endomorphisme.
Groupe unitaire. Réduction des endomorphismes normaux.
IX - Géométrie
Géométrie affine. Espaces affine et espace vectoriel associés de dimension finie.
Barycentres. Repères affines. Applications affines. Sous-espaces affines. Équations d'un
espace affine. Groupe affine. Groupe des homothéties-translations. Géométrie affine
euclidienne plane. Notion d'angle. Coordonnées polaires. Similitudes. Géométrie affine
euclidienne en dimension trois. Coordonnées cylindriques et sphériques. Déplacement,
rotation, vissage. Décomposition d'une isométrie en produit de symétries par rapport à
ces similitudes.
Géométrie différentielle. Notions sur les variétés
différentiables et riemanniennes. Formule de Green sur un ouvert régulier de Rn.
PROGRAMME DE MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES
OPTION ANALYSE NUMÉRIQUE
Ce programme comprend en plus du programme de mathématiques générales les
compléments suivants.
1) Résolutions de systèmes linéaires. Méthodes directes
: Gauss, Choleski, Givens, Householder, de décompositions LU et QR. Méthodes itératives
: Jacobi, Gauss-Seidel, relaxation par points et par blocs, gradient conjugué (avec
préconditionnement). Méthodes de calcul de valeurs propres (Jacobi ou L.R. Choleski).
2) Optimisation dans Rn : Conditions
d'extrémalité, cas convexe et différentiable ; algorithmes : méthodes de gradient,
méthode de Newton. multiplicateur de Lagrange, problèmes avec contraintes. Introduction
à la programmation non linéaire.
3) Approximation variationnelle des problèmes elliptiques
: théorie abstraite, Méthode des éléments finis : éléments de Lagrange (éléments
P1,P2,Q1,Q2 etc.), éléments d'Hermite. Calcul d'erreur : Ordre de convergence,
approximation dans les espaces de Sobolev, intégration numérique.
4) Méthodes numériques pour la résolution des équations
différentielles : estimation de l'erreur, stabilité, ordre, convergence.
Méthodes de type Runge-Kutta à plusieurs pas.
5) Méthodes classiques de différences finies pour les
équations hyperboliques : consistance, stabilité, ordre, convergence.
OPTION PROBABILITÉS ET STATISTIQUES
Ce programme comprend en plus du programme de mathématiques générales les
compléments suivants.
Probabilités
1) Notions de base : espaces de probabilité
(discrets et non discrets), vecteurs et variables aléatoires, lois jointes et lois
marginales, théorèmes de prolongement de Kolmogorov, inégalités classiques, usage des
moments, des fonctions caractéristiques et des fonctions génératrices, convergences (en
moyenne d'ordre p, presque sûre, en probabilité, en loi).
2) Indépendance : tribus indépendantes, variables
aléatoires indépendantes, loi du zéro-un, Borel-Cantelli, inégalités de Kolmogorov et
de Paley-Zygmund, séries de variables aléatoires indépendantes (séries de Rademacher,
cas des variables aléatoires symétriques, cas des variables aléatoires positives,
théorème des trois séries), loi forte des grands nombres, théorème limite central,
récurrence et transcience des marches aléatoires sur Zm.
3) Conditionnement et martingales : espérance
conditionnelle, probabilité conditionnelle, martingales bornées dans L2, sous
martingales et surmartingales, convergence p.s. des martingales (équiintégrabilité),
convergence dans L2, dans Lp, temps d'arrêt.
4) Théorie ergodique : transformations préservant la
mesure, ergodiques, mélangeantes, théorie L2 ; théorème de Birkoff.
5) Processus stationnaires à l'ordre deux, vecteurs et
processus gaussiens. Matrice de covariance. Théorème limite central pour des vecteurs
aléatoires dans Rn . Loi du Chi 2. Processus gaussiens stationnaires.
Problème de la prédiction.
6) Mouvement brownien, série de Fourier Wiener et série
de Franklin-Wiener ; étude locale ; loi du logarithme itéré. Processus de Poisson.
7) Chaîne de Markov à un nombre fini ou une infinité
dénombrable d'états, marches aléatoires, probabilités stationnaires, fonctions
harmoniques, temps de retour, récurrence et transcience.
Statistiques
1) Vraisemblance, modèle exponentiel.
2) Estimation : Estimateur bayésien, estimateur du maximum
de vraisemblance, Inégalités de Cramer-Rao, Information de Fisher, consistance.
3) Tests : erreur de première et seconde espèces,
régions de confiance. Hypothèses simples et lemme de Neyman-Pearson.
4) Principe d'invariance, application aux tests classiques.
5) Analyse en composantes principales. Régression.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
ÉPREUVE D'ENTRETIEN
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du candidat à partir d'un texte
d'intérêt général ou scientifique suivi de questions permettant d'apprécier son
aptitude à s'exprimer clairement, à dégager le sens et l'intérêt du texte, à
manifester une réaction personnelle. L'échange doit aussi permettre au candidat de
préciser ses motivations et son projet de carrière par référence au dossier
universitaire adressé pour la phase de sélection.
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en
laboratoire de langues.
CONCOURS D'INFORMATIQUE DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT INFORMATIQUE
Les épreuves d'informatique à l'admissibilité se
différencient comme suit :
- L'épreuve informatique I traite de problèmes d'algorithmique et de programmation. Elle
porte principalement sur les parties A, B et C exposées ci-dessous.
- L'épreuve informatique II traite essentiellement des fondements théoriques de
l'informatique et se fonde sur les parties C, D et E.
On suppose de la part des candidats la connaissance d'un
langage impératif (par exemple Pascal) et d'un langage fonctionnel (par exemple Lisp).
Le programme de mathématiques requis est celui des classes
préparatoires scientifiques, série MP et MP*.
A - ARCHITECTURE DES MACHINES ET SYSTÈMES D'EXPLOITATION
1 - Circuits logiques
Portes logiques, algèbre de Boole.
Circuits combinatoires : décodeurs, multiplexeurs,
comparateurs. Circuits de calcul : décaleur, demi-additionneur, additionneur. Structure
d'une unité arithmétique et logique.
Circuits à mémoire : bascules RS, bascule D. Structure
d'une mémoire. Structure d'un ordinateur.
2 - Microprogrammation
Architecture d'une micromachine, chemin des
données, structure et exécution des micro-instructions, interprétation du langage
machine.
3 - Interruptions et entrées-sorties
Commutations de contexte, interruptions :
niveaux et traitements.
Structure des bus, principe des entrées-sorties.
4 - Processus
État d'un processus, représentation interne
d'un processus par un bloc de contrôle.
Modèles de représentation des processus : graphes et
automates finis.
Interactions de processus, problème du blocage :
conditions nécessaires de blocage, méthodes de prévention, algorithme de détection,
méthode d'évitement : algorithme du banquier.
Synchronisation de processus : problème de l'exclusion
mutuelle, solutions logicielles.
Sémaphores, utilisation des sémaphores pour résoudre des
problèmes classiques de synchronisation : le problème de l'exclusion mutuelle, le
problème du producteur et du consommateur, le problème du lecteur et du rédacteur.
5 - Gestion de la mémoire centrale et ordonnancement de
l'unité centrale
Principe de l'allocation contiguë, systèmes à
partitions fixes ou variables.
Principe de l'allocation non contiguë, organisation
matérielle des systèmes paginés et des systèmes segmentés, principaux algorithmes de
pagination.
Ordonnanceurs, principaux algorithmes d'ordonnancement de
l'unité centrale.
6 - Gestion de la mémoire secondaire
Description des disques, algorithmes
d'ordonnancement du disque.
Structure logique des fichiers, modes d'accès, allocation
contiguë ou non contiguë, principales méthodes d'organisation des répertoires.
B - ALGORITHMIQUE ET STRUCTURES DE DONNÉES
1 - Algorithmes
Notion d'algorithme, complexité d'un algorithme
au sens du nombre d'opérations, exemples de calculs de complexité.
2 - Structures de données classiques et algorithmes
élémentaires
Listes, ensembles, arbres, graphes et leurs
implantations.
Méthodes de parcours des arbres et des graphes : parcours
en profondeur et en largeur.
Fermeture transitive, recherche des composantes connexes
d'un graphe.
Arbres de recouvrement minimum d'un graphe, complexité.
3 - Algorithmes de recherche
Recherche séquentielle, recherche dichotomique,
arbres binaires de recherche : analyse du nombre de comparaisons.
Arbres AVL : adjonction et suppression, rééquilibrage.
Principe des méthodes de hachage, résolution des
collisions par chaînage : chaînage séparé, hachage coalescent ; résolution des
collisions par calcul : hachage linéaire et double hachage.
4 - Algorithmes de tri
Tri par sélection, tri par insertion, tri
rapide, tri par tas.
Complexité des algorithmes de tri : optimalité de la
borne en O(n log2 n) pour les tris par comparaison.
C - THÉORIE DES LANGAGES ET COMPILATION
1 - Langages
Structure de monoïde, monoïde libre, mots sur
un alphabet, équations sur les mots.
Langages, systèmes de réécriture, grammaires et
classification de Chomsky.
2 - Langages rationnels
Expressions rationnelles et langages rationnels.
Automates finis et langages reconnaissables, lemme de
l'étoile et théorème de Kleene.
Automates finis non déterministes, algorithme de
déterminisation.
Algorithme de minimisation d'un automate fini.
Propriétés de fermeture de la famille des langages
rationnels.
3 - Langages algébriques
Grammaires algébriques (ou non-contextuelles),
arbres de dérivation, simplification des grammaires algébriques, forme normale de
Greibach.
Automates à piles et langages algébriques, lemme
d'itération.
Propriétés de fermeture de la famille des langages
algébriques.
4 - Analyse lexicale et analyse syntaxique
Rôle de l'analyse lexicale, spécification et
reconnaissance des unités lexicales, utilisation d'automates finis déterministes pour
l'analyse lexicale.
Rôle de l'analyse syntaxique, utilisation d'une grammaire
pour l'analyse syntaxique.
Analyse descendante, analyse par descente récursive,
grammaires LL(k).
Analyse ascendante, décalage et réduction, grammaires
LR(k).
5 - Compilation
Méthodes de traduction, contrôle de type,
environnement d'exécution et production de code à partir de graphes acycliques.
D - CALCULABILITÉ
1 - Fonctions récursives, machines de Turing et
lambda-calcul
Ensembles partiellement ordonnés, treillis,
fonctions monotones, fonctions continues, opérateur de point fixe.
Machines de Turing déterministes et non-déterministes,
machines à registres, langages récursifs et récursivement énumérables.
Fonctions calculables par une machine de Turing, fonctions
récursives et primitives récursives.
Lambda-calcul, béta-conversion, théorème de
Church-Rosser, représentation des fonctions récursives, équivalence avec le modèle des
machines de Turing, théorèmes de point fixe.
2 - Décidabilité
Langages et problèmes indécidables : exemple
du problème de l'arrêt d'une machine de Turing. Techniques de réduction.
Propriétés de décidabilité des langages rationnels et
algébriques.
3 - NP-complétude
Problèmes polynomiaux, définition de la classe
P.
Transformations polynomiales, problèmes polynomialement
équivalents.
Complexité des machines de Turing non déterministes,
définition de la classe NP.
Problèmes NP-complets, théorème de Cook, autres exemples
de problèmes NP-complets.
E - SÉMANTIQUE ET LOGIQUE
1 - Logique
Formules logiques, interprétation d'une
formule, validité d'une formule, notion de modèle. Classification des formules logiques,
calcul propositionnel et calcul des prédicats du premier ordre. Théorèmes de
complétude, de compacité et de finitude.
Formes normales prénexe, conjonctive et disjonctive,
théorème de Herbrand.
Déduction naturelle, méthode de résolution et algorithme
d'unification.
Éléments de programmation logique.
2 - Sémantique
Description sémantique des programmes :
sémantique dénotationnelle.
Interprétation des programmes par plus petit point fixe,
théorème du point fixe de Knaster-Tarski.
3 - Vérification de programmes
Logique de Hoare et preuves de programmes par
assertions. Transformations de programme et preuves de correction.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
ÉPREUVE D'ENTRETIEN
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du candidat à partir d'un texte
d'intérêt général ou scientifique suivi de questions permettant d'apprécier son
aptitude à s'exprimer clairement, à dégager le sens et l'intérêt du texte, à
manifester une réaction personnelle. L'échange doit aussi permettre au candidat de
préciser ses motivations et son projet de carrière par référence au dossier
universitaire adressé pour la phase de sélection.
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en
laboratoire de langues.
CONCOURS DE PHYSIQUE DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT DE PHYSIQUE
SCIENCES PHYSIQUES
L'épreuve de sciences physiques comprend un sujet de physique et un sujet de chimie.
Le programme de l'épreuve de physique réunit le contenu
des programmes de physique des classes préparatoires PCSI et PC : le programme de
l'épreuve de chimie est le programme de chimie des classes PCSI (option PC pour la 1ère
année).
Ces deux épreuves pourront comporter des questions axées
sur les connaissances d'ordre expérimental abordées en cours et en TP-cours des
programmes de ces classes.
PHYSIQUE
Le programme de l'épreuve réunit les programmes de licence et maîtrise de physique.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
INTERROGATION DE PHYSIQUE
Cette interrogation portera sur le programme de physique des épreuves écrites. Elle
a pour but d'apprécier non seulement les connaissances du candidat, mais aussi ses
aptitudes à faire un raisonnement scientifique aussi bien sur des sujets théoriques que
sur des protocoles expérimentaux.
La partie entretien permet d'apprécier la culture, les
motivations et le projet de carrière du candidat par référence au dossier universitaire
adressé pour la phase de sélection.
MANIPULATION DE PHYSIQUE
Les candidats doivent faire la preuve de leur aptitude à conduire, interpréter et
critiquer une manipulation sur un sujet de physique. Les sujets proposés sont en
adéquation avec les programmes des épreuves écrites. Ils portent sur la mise en oeuvre
d'expériences de base ; celles-ci ont pour but de mettre en évidence et de mesurer des
phénomènes physiques dans le domaine de l'optique, l'électricité, la mécanique, les
échanges thermiques...
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en
laboratoire de langues.
CONCOURS DE GÉNIE DES PROCÉDÉS PHYSICO-CHIMIQUES DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT DE CHIMIE
PHYSIQUE ET CHIMIE
L'épreuve de physique et chimie comprend un sujet de physique et un sujet de chimie.
Le programme de l'épreuve de physique réunit le contenu
des programmes de physique des classes préparatoires PCSI et PC ; le programme de
l'épreuve de chimie réunit le contenu des programmes de chimie des classes PCSI (option
PSI pour la 1ère année) et PSI.
Ces deux épreuves pourront comporter des questions axées
sur les connaissances d'ordre expérimental abordées en cours et en TP-cours des
programmes de ces classes.
GÉNIE DES PROCÉDÉS
L'épreuve de génie des procédés porte sur un procédé industriel de
transformation de la matière qui peut comporter des réactions chimiques, des transferts
de matière et de chaleur, des circulations de fluides et de solides. Sa résolution
pourra faire appel :
à une
approche systémique combinant plusieurs échelles de dimensions et de temps et
susceptible de prendre en compte des couplages entre les processus de transport et les
transformations physico-chimiques de la matière. L'approche repose sur l'écriture de
bilans macroscopiques de matière, de quantité de mouvement, d'énergie, et de
populations ; elle s'appuie utilement sur la dimensionnalité des phénomènes et les
paramètres adimensionnels.
à la notion
d'opérations unitaires et à leur combinaison pour décrire les différentes séquences
d'un procédé physico-chimique faisant intervenir une ou plusieurs phases, gazeuses,
liquides ou solides, éventuellement des solides divisés ou de la matière complexe (gel,
mousse, ...)
à des
notions d'automatique pour la commande et le contrôle des procédés.
Cette épreuve pourra comporter des questions axées sur
des connaissances d'ordre technologique et notamment des éléments de la technologie des
réacteurs et des séparateurs ainsi que sur les méthodes de mesure qui entrent dans la
commande et le contrôle du procédé. Elle devra permettre de vérifier la maîtrise des
méthodes d'analyse numérique de base.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
INTERROGATION EN GÉNIE DES PROCÉDÉS SUIVIE D'UN ENTRETIEN
Cette interrogation portera sur le programme de l'épreuve génie des procédés.
La partie entretien permet d'apprécier la culture, les
motivations et le projet de carrière du candidat par référence au dossier universitaire
adressé pour la phase de sélection.
INTERROGATION D'ANALYSE D'UN PROCÉDÉ
L'épreuve prend appui sur le même programme que celui de l'épreuve génie des
procédés. Elle propose d'analyser un procédé courant relevant du génie de la
réaction chimique, de la séparation ou de la formulation. Elle pourra s'appuyer
utilement sur l'expérience acquise par un candidat lors d'un stage en milieu industriel.
L'utilisation de moyens informatiques, de type tableur, pourra être nécessaire pour une
partie de l'épreuve, par exemple pour résoudre des bilans de matière et d'énergie.
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve pourra se dérouler partiellement
en laboratoire de langues.
CONCOURS DE CHIMIE DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT CHIMIE
CHIMIE PHYSIQUE (épreuve écrite)
1) Mécanique quantique
- Axiomatique et formalisme ;
- Étude des mouvements simples d'une particule ;
- Particule dans un puits de potentiel ;
- Rotateur plan, rotateur spatial ;
- Oscillateur harmonique ;
- Atome d'hydrogène .
2) Liaisons chimiques
Modèle de Lewis, liaisons de valence, théorie des orbitales moléculaires, théorie des
bandes.
3) Spectroscopies
- Interaction rayonnement-matière : absorption, émission,
diffusion ;
- Moment de transition ; règles de sélection ;
- Spectroscopie atomique : niveaux d'énergie d'un atome à
un ou plusieurs électrons... Action d'un champ magnétique ;
- Spectroscopie moléculaire : spectres de rotation, de
vibration ; transitions électroniques ;
- Spectroscopies de résonance : RMN ; RPE.
4) Notions de cristallographie : cristallographie
géométrique ; diffraction des rayons X et des électrons : loi de Bragg.
5) Thermodynamique des systèmes non réactifs
- 1er principe ;
- 2ème principe, Entropie, Potentiel thermodynamique ;
- Gaz parfait, gaz réel. Transformations réversibles ;
- Changement d'état des corps purs. Solutions idéales,
solutions réelles ;
- Diagrammes de phases.
6) Thermodynamique chimique : potentiel chimique,
équilibres.
7) Cinétique chimique. Catalyse.
8) Electrochimie : phénomènes aux électrodes et physico-chimie des solutions
9) Photochimie : production et désactivation des états
excités.
CHIMIE MOLÉCULAIRE (épreuve écrite)
B1 Chimie inorganique
1) Structure électronique de l'atome,
classification périodique, évolution des propriétés dans la classification
périodique.
2) La molécule : structure électronique, liaisons, groupe
ponctuel de symétrie.
3) Le solide cristallin : ionique, métallique,
moléculaire et covalent.
4) Méthodes d'étude du solide cristallin.
5) Les grandes familles : le bloc s, le bloc p, le bloc d.
6) Les complexes des métaux de transition et de leurs
ions.
L'accent sera mis sur l'importance de la structure
électronique de l'élément, de la molécule et du solide dans l'étude des propriétés
chimiques et physiques (mécaniques, optiques, électriques, magnétiques) des divers
éléments et de leurs composés, dans les applications, en physique, en biologie, en
catalyse et dans les grandes chaînes de production industrielle.
B2 Chimie organique
1) Stéréochimie, mécanismes réactionnels,
détermination de structures par les méthodes spectroscopies (RMN, IR)
2) Fonctions organiques simples.
3) Réactivité en chimie organique.
4) Notions de chimie organo-métallique.
5) Synthèse asymétrique.
6) Les polymères
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
MANIPULATION DE CHIMIE
Un sujet de manipulation de chimie est proposé aux candidats. Une bibliothèque
d'ouvrages et revues de chimie est mise à leur disposition.
La manipulation consiste à élaborer, caractériser ou
étudier diverses propriétés de composés chimiques. Les moyens classiques d'un
laboratoire d'enseignement de chimie sont mis à la disposition des candidats
(spectrophotomètres visibles, UV, IR, RMN réfractomètres, polarimètres, pHmètres,
conductimètres, potentiomètres, polarographes, appareillages de chromatographie liquide
ou vapeur).
INTERROGATION DE CHIMIE
Cette interrogation portera sur le programme des deux épreuves de l'écrit.
Elle a pour but d'apprécier non seulement les
connaissances du candidat, mais aussi ses aptitudes à l'organisation du raisonnement
scientifique et à l'exposé de ses idées.
La partie entretien permet d'apprécier la culture, les
motivations et le projet de carrière du candidat par référence au dossier universitaire
adressé pour la phase de sélection.
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve pourra se dérouler partiellement
en laboratoire de langues.
CONCOURS DE BIOLOGIE - BIOCHIMIE DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT DE BIOCHIMIE-GÉNIE BIOLOGIQUE
BIOLOGIE MOLÉCULAIRE ET CELLULAIRE (épreuve
écrite)
Les candidats doivent posséder les connaissances
générales de biochimie, de génétique moléculaire et de biologie cellulaire
correspondant au second cycle de l'enseignement supérieur (maîtrise de biochimie,
magistère de biochimie) ou aux filières biologiques des formations d'ingénieurs. Les
candidats traitent l'un des deux sujets proposés.
BIOLOGIE HUMAINE (épreuve écrite)
Les candidats doivent posséder les connaissances de
physiologie générale correspondant au second cycle de l'enseignement supérieur
(maîtrise de biochimie, magistère de biochimie, toutes options de physiologie prises en
considération) ou aux filières biologiques des formations d'ingénieurs. En termes
d'intégration des fonctions au sein de l'organisme, la physiologie générale inclut les
données de base de l'immunologie. Afin de pouvoir appréhender des questions de
physiologie appliquée à l'homme, les candidats doivent aussi posséder les connaissances
générales sur l'importance des micro-organismes pour l'homme ainsi que sur les
applications de l'immunologie et de la pharmacologie. Les candidats traitent l'un des deux
sujets proposés.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. A partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
MANIPULATIONS ET INTERROGATION DE BIOCHIMIE ET BIOLOGIE
Les candidats doivent faire la preuve de leur aptitude à conduire et interpréter une
manipulation d'intérêt biochimique ou biologique (moléculaire et cellulaire) et pouvant
faire appel à des notions de microbiologie ou de physiologie. Les manipulations sont en
adéquation avec la nature de la formation reçue par les candidats.
La partie interrogation porte sur un programme identique à
celui des épreuves écrites de biologie moléculaire et cellulaire et de biologie
humaine. L'interrogation a pour but d'apprécier la culture scientifique des candidats et
d'évaluer leur capacité à réagir et s'exprimer sur des sujets scientifiques.
ÉPREUVE D'ENTRETIEN
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du candidat à partir d'un texte
d'intérêt général ou scientifique suivi de questions permettant d'apprécier son
aptitude à s'exprimer clairement, à dégager le sens et l'intérêt du texte, à
manifester une réaction personnelle. L'échange doit aussi permettre au candidat de
préciser ses motivations et son projet de carrière par référence au dossier
universitaire adressé pour la phase de sélection.
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve pourra se dérouler partiellement
en laboratoire de langues.
CONCOURS DE PHYSIQUE APPLIQUÉE DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT D'ÉLECTRONIQUE, ÉLECTROTECHNIQUE, AUTOMATIQUE
PHYSIQUE GÉNÉRALE
Le programme de l'épreuve réunit le contenu des programmes de physique des classes
préparatoires PSI, PSI*, PC et PC*.
Le programme de l'épreuve d'électronique,
d'électrotechnique et d'automatique ainsi que des épreuves orales et pratiques
d'interrogation et de manipulation réunit les programmes des licences et maîtrise EEA.
CONCOURS DE GÉNIE ÉLECTRIQUE DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT D'ELECTRONIQUE, ÉLECTROTECHNIQUE, AUTOMATIQUE
Le programme des épreuves écrites (Systèmes électroniques et électrotechniques - Automatique et technique numériques) et des épreuves pratiques et d'interrogations porte sur les enseignements dispensés en licence d'ingénierie électrique et dans les modules électronique, électrotechnique, automatique et informatique industrielle de la maîtrise EEA.
CONCOURS DE MÉCANIQUE DONNANT ACCÈS AUX DÉPARTEMENTS DE GÉNIE MÉCANIQUE
Le programme des épreuves écrites (mécanique et automatique, mécanique et conception) et des épreuves pratiques et d'interrogations porte sur les enseignements dispensés dans les licences et maîtrises de technologie mécanique.
CONCOURS DE GÉNIE MÉCANIQUE DONNANT ACCÈS AUX DÉPARTEMENTS DE GÉNIE MÉCANIQUE
Le programme des épreuves écrites (mécanique et automatique, mécanique et sciences de la production) et des épreuves pratiques et d'interrogations porte sur les enseignements dispensés dans les licences et maîtrises de technologie mécanique.
CONCOURS DE GÉNIE CIVIL DONNANT ACCÈS AU DÉPARTEMENT GÉNIE CIVIL
Le programme est conçu pour contrôler les
connaissances des candidats, au niveau deuxième cycle, sur des points précis recoupant
l'ensemble des formations d'ingénieurs, à la fois dans les filières orientées
"structures" et les filières orientées "équipements techniques".
Les épreuves ne nécessiteront pas l'utilisation des
règlements de calcul.
MÉCANIQUE DES CONSTRUCTIONS - PHYSIQUE DES ÉQUIPEMENTS
Cette épreuve comporte deux sujets au choix dont les programmes sont respectivement :
pour le sujet de mécanique des constructions
- la mécanique des milieux continus
(contraintes, déformations, élasticité, éléments de plasticité).
- la mécanique des milieux curvilignes (calcul des barres
et des systèmes de barres sous chargement statique, instabilités).
- le calcul d'éléments structuraux aux états limites
(structures en béton armé, structures en béton précontraint, structures métalliques)
pour le sujet de physique des équipements
- la thermodynamique de l'air humide (grandeurs,
diagrammes, évolution dans les systèmes)
- les transferts de chaleur (enveloppe du bâtiment,
échangeurs de chaleur).
- la mécanique des fluides (hydraulique des réseaux,
aéraulique).
MATÉRIAUX ET TECHNOLOGIES
Cette épreuve comporte un sujet en deux parties :
- une partie "matériaux" portant sur les
propriétés physico-chimiques, mécaniques, thermiques des matériaux utilisés dans les
ouvrages et leurs équipements.
- une partie "technologies" portant sur le
comportement et la mise en oeuvre des constructions et des équipements techniques.
ÉPREUVE DE FRANÇAIS ET DE CULTURE GÉNÉRALE
L'épreuve de français et de culture générale consiste en un résumé d'un texte de
culture générale. À partir d'une question se rattachant au texte, le candidat doit
construire une réponse argumentée et personnelle permettant d'apprécier l'aptitude des
candidats à dégager le sens et l'intérêt d'un texte.
Une grande importance est accordée aux qualités de forme
: logique de la composition, correction et précision du style.
MANIPULATION ET INTERROGATION
Interrogation à caractère technologique à partir d'une manipulation effectuée sur
un montage expérimental.
Selon le choix effectué par le candidat aux épreuves
écrites, ce montage sera en lien avec les "structures" ou avec les
"équipements techniques".
ÉPREUVE D'ENTRETIEN
L'épreuve d'entretien prend la forme d'un exposé du candidat à partir d'un texte
d'intérêt général, scientifique ou technologique suivi de questions permettant
d'apprécier son aptitude à s'exprimer clairement, à dégager le sens et l'intérêt du
texte, à manifester une réaction personnelle. L'échange doit aussi permettre au
candidat de préciser ses motivations et son projet de carrière par référence au
dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
LANGUE VIVANTE ÉTRANGÈRE
L'épreuve comporte la présentation et le commentaire d'un document en langue
étrangère à caractère scientifique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en
laboratoire de langues.
CONCOURS D'ÉCONOMIE - GESTION DONNANT ACCÈS AUX DÉPARTEMENTS D'ÉCONOMIE - GESTION
DÉFINITION DES ÉPREUVES
1 - Dissertation d'économie - gestion sur
l'entreprise et son environnement économique
Le sujet mettra en relation les mesures
susceptibles d'être prises dans la gestion d'une entreprise avec l'évolution de la
situation économique d'ensemble. On cherchera à évaluer la culture économique
générale des candidats, leur capacité à analyser une situation économique et à en
tirer les conséquences du point de vue des décisions à recommander dans une entreprise.
La nature de l'entreprise, du secteur, de son organisation, etc. pourra être précisée
en annexe du sujet pour permettre à la réflexion de s'appuyer sur des données tant soit
peu affinées. L'ensemble devra faire appel à la réflexion sans demander de
connaissances fines, ni en techniques de gestion, ni en techniques économiques.
2 - Résolution d'un cas de gestion
Le sujet demandera une analyse appuyée sur des
connaissances précises, voire techniques, de la gestion d'entreprise. Les concepts
essentiels des diverses théories de la firme, des diverses théories de l'organisation,
des systèmes d'information, de la stratégie d'entreprise, de l'analyse des marchés, des
politiques commerciales, de la finance d'entreprise, seront susceptibles de jouer un rôle
dans la résolution du cas.
3 - Résolution d'un problème d'économie
L'épreuve comportera un problème de
micro-économie générale ou financière, ou de macro-économie et un ensemble de
questions d'assimilation portant sur le programme d'analyse économique générale.
L'épreuve nécessitera des connaissances techniques dans les domaines mentionnés
ci-dessus.
4 - Résolution d'un dossier juridique
Le dossier à étudier peut comporter des
éléments de droit public et/ou privé. Le dossier consiste en l'exposé d'une situation
concrète et actuelle et d'un "travail à faire" : proposer des solutions
motivées à des questions de droit privé et/ou public. L'épreuve nécessitera des
connaissances juridiques aussi bien théoriques et générales que techniques du niveau de
la maîtrise en droit, ainsi que des aptitudes à l'approche pluridisciplinaire du droit
de l'entreprise. L'usage des codes édités en librairies et de tous autres documents
écrits ou imprimés n'est pas autorisé.
5 - Épreuve de langue vivante étrangère
L'épreuve de langue vivante porte au choix du
candidat sur l'une des langues vivantes étrangères suivantes : allemand, anglais,
espagnol et russe. Les épreuves écrites et orales portent sur la même langue.
- l'épreuve écrite consiste en un exercice de version
portant sur un texte d'intérêt général, économique et/ou social, généralement
complété par un exercice d'expression dans la langue vivante étrangère choisie, en
réponse à une ou deux questions sur le texte. L'épreuve ne demande pas de préparation
particulière et n'exige pas de qualités littéraires ; on appréciera plus
spécifiquement les qualités de compréhension et d'expression. L'usage du dictionnaire
unilingue est autorisé.
- l'épreuve orale comporte la présentation et le
commentaire d'un document en langue vivante étrangère à caractère général ou
économique. Cette épreuve peut se dérouler partiellement en laboratoire de langues.
6 - Épreuve d'interrogation d'analyse économique
générale
L'épreuve prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un sujet donné, suivi de questions permettant d'apprécier la
compréhension des phénomènes économiques généraux acquise par l'étudiant. Des
connaissances techniques précises ne seront pas considérées comme indispensables par le
jury.
7 - Épreuve d'entretien
L'épreuve prend la forme d'un exposé du
candidat à partir d'un texte général, économique ou social, suivi de questions
permettant d'apprécier son aptitude à s'exprimer clairement, à dégager le sens et
l'intérêt du texte, à manifester une réaction personnelle. L'échange doit aussi
permettre au candidat de préciser ses motivations et son projet de carrière par
référence au dossier universitaire adressé pour la phase de sélection.
PROGRAMME DES ÉPREUVES
ÉPREUVES ÉCRITES
Épreuve à options
Option au choix de résolution d'un cas de gestion
A - THÉORIE DES ORGANISATIONS
1 - Les théories de l'organisation : classiques, des
relations humaines, de la contingence.
2 - Les systèmes d'information et de communication :
conceptions, typologies, mise en uvre.
3 - Firmes, économie industrielle et organisation :
théories de la firme, marchés et hiérarchies, calcul de coûts et d'investissements.
B - COMPTABILITÉ ET CONTRÔLE
- Comptabilité générale.
- Contrôle de gestion : calcul et analyse des coûts ;
gestion budgétaire.
C - FINANCE
- Analyse financière et diagnostic : problématique
du risque ; prévention des défaillances ; évaluation des entreprises.
- Gestion financière : gestion de la trésorerie ; choix
des investissements ; gestion des financements.
D - MARKETING
- Connaissance et analyse du marché : comportements
d'achats, segments de marché.
- Stratégie et politique commerciale : cibles,
positionnement et gestion d'image de marque.
E - MATHÉMATIQUES APPLIQUÉES À LA GESTION
- Statistique et probabilité : statistiques
descriptives ; lois de probabilité ; tests paramétriques d'ajustement et de comparaison
(régression et corrélation), analyse des données.
- Théorie des graphes et applications.
- Programmation mathématique.
- Notion de théorie des jeux.
Option au choix de résolution d'un problème
d'économie
A - MICROÉCONOMIE
- États de l'économie, états réalisables.
- Équilibre général de marché en concurrence pure sur
le marché parfait (CPMP). Conditions nécessaires, conditions suffisantes. Multiplicité
des équilibres de marché.
- Optimum paretien : conditions nécessaires, conditions
suffisantes. Multiplicité des optimums paretiens.
- Relation entre équilibre de marché et optimum paretien
: théorème direct, théorème réciproque de la Nouvelle économie du bien-être.
- Les dysfonctionnements des marchés en concurrence pure :
biens collectifs, effets externes.
- Équilibre général et optimum intertemporel : théorie
de l'actualisation des montants monétaires, marchés généralisés d'Arrow et Debreu.
- Optimum de second rang et applications.
B - ORGANISATION INDUSTRIELLE ET ÉCONOMIE DE L'INFORMATION
- Jeux et situations de jeux. Classification des
jeux et structure d'information.
- Jeux non-coopératifs. Équilibre de Nash.
- Jeux coopératifs, concepts de solution de Nash et de
Kalaï-Smorodinski.
- Duopole de Cournot, Bertrand et Stackelberg.
Généralisation à n firmes.
- Différenciation des produits : concurrence
monopolistique ; modèle de Hotelling ; modèle de Salop.
-Coûts fixes et coûts irrécupérables. Concurrence
potentielle, barrières à l'entrée et à la sortie.
- Théories de la firme.
- Asymétries d'information : hasard moral et incitations ;
sélection adverse et déploiements de signaux de marché.
C - MACROÉCONOMIE
- Les fondements micro-économiques de la
macro-économie : le modèle de choix intertemporel, l'arbitrage consommation/loisir.
- Les fonctions macro-économiques : consommation et
épargne ; production et investissement ; offre et demande de monnaie ; offre et demande
de titres : offre et demande de travail.
Les nouvelles théories de marché du travail : salaire
d'efficience, contrats implicites, négociations salariales, recherche d'emploi.
- L'équilibre macro-économique de court terme et les
fondements de la politique économique : modèle IS-LM à prix fixes et à prix flexibles.
- Politiques économiques et anticipations rationnelles :
la fonction d'offre de Lucas ; la crédibilité des politiques économiques.
- Notion de macro-économie en économie ouverte. Parité
des pouvoirs d'achat. Parité des taux d'intérêt. La coordination internationale des
politiques économiques.
- L'équilibre macro-économique de long terme : modèle de
Ramsey ; modèle de générations imbriquées à la "Allais- Diamond" ; règle
d'or.
- Théories de la croissance ; modèle de Solow ; impact du
progrès technique ; notions sur la croissance endogène ; cycles et fluctuations
économiques.
Option au choix de résolution d'un dossier juridique
DROIT PUBLIC ET PRIVÉ
Le programme correspond à ceux de droit commercial, de
droit fiscal des affaires et de droit public économique en licence et maîtrise de droit.
Il comprend notamment les points suivants :
A - DROIT COMMERCIAL
- droit des sociétés et des groupements
commerciaux
- régime juridique des valeurs mobilières et des opérations sur valeurs mobilières
- droit du crédit (instruments de crédit ; garanties)
- droit de la Bourse et des autres marchés financiers
- prévention et traitement des difficultés des
entreprises (procédures collectives)
B - DROIT FISCAL DES AFFAIRES
- impôt sur les sociétés (champ d'application et
régime général d'imposition des résultats)
- droits d'enregistrement exigibles à la création,
pendant l'existence et lors de la cessation d'activité des sociétés
- fiscalité des groupes de sociétés (sociétés mères
et filiales ; régimes de l'intégration fiscale, du bénéfice mondial et du bénéfice
consolidé ; régime des fusions et opérations assimilées)
- imposition des revenus distribués par les sociétés
- taxe professionnelle
- taxe sur la valeur ajoutée (champ d'application ;
territorialité et TVA intra-communautaire ; calcul et régime des déductions ; régimes
particuliers de TVA)
C - DROIT PUBLIC ÉCONOMIQUE
- sources du droit public économique (droit
international, droit communautaire, constitution, lois et règlements)
- principes fondateurs (liberté d'entreprendre, liberté
du commerce et de l'industrie, principe d'égalité)
- droit de la planification (planifications nationale,
régionale, locale ; contrats de plan)
- régime juridique des aides publiques aux entreprises
- liberté des prix et de la concurrence (règles issues de
l'ordonnance modifiée du 1er décembre 1986)
- régime juridique des entreprises publiques (création,
privatisation, organisation, groupes publics, contrôle de la puissance publique,
situation du personnel)
ÉPREUVE ORALE
Interrogation d'analyse économique générale
- Les grands courants de la pensée économique.
- Comptabilité nationale : les agrégats ; secteurs
institutionnels et comptes d'opérations ; TES ; TEE.
- Microéconomie de base : le producteur ; le consommateur
; équilibre partiel et équilibre général ; la concurrence imparfaite.
- Économie du bien-être : approche par le surplus ;
approche par l'optimum paretien.
- Les déficiences du marché et les interventions de
l'État : externalités et biens publics.
- Les nouvelles orientations de la microéconomie :
asymétries d'information et rationalité limitée.Théorie de la finance - Aspects
économiques, financiers et organisationnels
- Macroéconomie de base : consommation ; épargne,
investissement et demande de monnaie.
- Les explications du chômage et les politiques de
l'emploi. Fondements et critique des politiques économiques conjoncturelles. Croissance
et cycle.
ENS DE FONTENAY -SAINT-CLOUD
Conditions
d'admission
NOR : MENR9803156A
RLR : 441-0c
ARRÊTÉ DU 27-11-1998
JO DU 23-1-1999
MEN
DR C2
Vu L. du 23-12-1901 ; L. n° 83-634 du 13-7-1983 not. art. 5 et 5 bis ; D. n° 85-789 du 24-7-1985 mod. ; D. n° 87-696 du 26-8-1987 ; D. n° 94-874 du 7-10-1994 ; A. du 15-10-1997 ; Avis du CNESER du 16-10-1998
Article 1 - Les
articles 3, 4, 8, 10, 11,19 et 20 de l'arrêté du 15 octobre 1997 susvisé sont modifiés
ainsi qu'il suit :
1) Article 3, 2 (Deuxième concours), au lieu de :
"b) Tout autre titre ou diplôme jugé équivalent par
une commission présidée par le directeur de l'École normale supérieure de Fontenay -
Saint-Cloud et désignée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.",
lire :
"b) Tout autre titre ou diplôme jugé équivalent par
une commission désignée et présidée par le directeur de l'École normale
supérieure."
2) Article 4, au lieu
de :
"L'inscription des candidats aux concours d'entrée
s'effectue chaque année selon les modalités fixées dans une notice émise par le
ministre chargé de l'enseignement supérieur, disponible au rectorat de l'académie du
domicile des candidats. Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont
précisées par avis publié au Journal officiel de la République française.",
lire :
"L'information des candidats sur les modalités
d'inscription aux concours d'entrée relève de la responsabilité de l'école.
Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont arrêtées par avis publié au
Journal officiel de la République française."
3) Article 8, au lieu
de :
"La liste des candidats autorisés à concourir est
arrêtée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Les candidats sont convoqués individuellement pour les
épreuves ; toutefois, le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la
responsabilité de l'administration.",
lire :
"La liste des candidats autorisés à concourir est
arrêtée par les recteurs d'académie pour le premier concours, par le directeur de
l'école pour le deuxième concours.
Les candidats sont convoqués individuellement pour les
épreuves ; toutefois, le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la
responsabilité de l'administration."
4) Article 10, deuxième alinéa, au lieu de :
"Les épreuves d'admission du premier et du deuxième
concours sont publiques et se déroulent à l'école. En cas de nécessité, le ministre
chargé de l'enseignement supérieur peut, pour tout ou partie des épreuves
d'admissibilité et des épreuves d'admission, désigner un centre d'examen de son
choix.",
lire :
"Les épreuves d'admission du premier et du deuxième
concours sont publiques et se déroulent à l'école. En cas de nécessité, le recteur de
l'académie concernée peut, pour tout ou partie des épreuves écrites, désigner un
centre d'examen de son choix."
5) Article 11, 1 - Épreuves orales d'admission des séries
langues vivantes, lettres et sciences humaines, au 3, quatrième paragraphe, au lieu de :
"Pour ceux des candidats qui ont opté au titre des
deux épreuves précédentes pour une langue étrangère romane (espagnol, italien et
portugais), cette épreuve peut consister en la traduction et le commentaire d'un texte
latin d'une douzaine de lignes.",
Lire :
"Pour ceux des candidats qui ont opté au titre des
deux épreuves précédentes pour une langue étrangère romane (espagnol, italien et
portugais), cette épreuve peut consister en la traduction et le commentaire d'un texte
latin hors programme d'une douzaine de lignes."
2 - Épreuves orales d'admission de la série sciences
économiques et sociales (épreuves au choix), au
lieu de :
"Langue vivante 1 :
L'usage d'un dictionnaire est interdit, sauf pour le chinois, pour lequel l'usage d'un
dictionnaire unilingue est autorisé, et le japonais, pour lequel l'usage de deux
dictionnaires unilingues, dont un en langue japonaise de caractères chinois, est
autorisé (coefficient 1).",
lire :
"Langue vivante 1 :
L'usage d'un dictionnaire est interdit, sauf pour l'arabe, le chinois, l'hébreu pour
lesquels l'usage d'un dictionnaire unilingue est autorisé, et le japonais, pour lequel
l'usage de deux dictionnaires unilingues, dont un en langue japonaise de caractères
chinois, est autorisé (coefficient 1)."
3 - Au lieu de :
"Langue vivante 2 :
L'usage d'un dictionnaire est interdit, sauf pour le chinois, pour lequel l'usage d'un
dictionnaire unilingue est autorisé, et le japonais, pour lequel l'usage de deux
dictionnaires unilingues, dont un en langue japonaise de caractères chinois, est
autorisé (coefficient 1).",
lire :
"Langue vivante 2
L'usage d'un dictionnaire est interdit, sauf pour l'arabe, le chinois et l'hébreu, pour
lesquels l'usage d'un dictionnaire unilingue est autorisé, et le japonais, pour lequel
l'usage de deux dictionnaires unilingues, dont un en langue japonaise de caractères
chinois, est autorisé (coefficient 1)."
4 - Au lieu de :
"Latin : traduction et commentaire d'un texte latin
d'une douzaine de lignes.
L'usage d'un ou plusieurs dictionnaires latin-français est
autorisé, à l'exclusion de tout autre recueil de vocabulaire (coefficient 1).",
Lire :
"Latin : traduction et commentaire d'un texte latin
hors programme d'une douzaine de lignes.
L'usage d'un ou plusieurs dictionnaires latin-français est
autorisé, à l'exclusion de tout autre recueil de vocabulaire (coefficient 1)."
6) Article 19, quatrième alinéa, au lieu de :
"Au vu de ces propositions, le ministre
arrête, pour chacun des concours et, en ce qui concerne le premier concours, pour chacune
des séries, et par ordre de mérite, la liste définitive des candidats ressortissants
d'un État membre de l'Union européenne et des autres candidats étrangers admis ainsi
que, le cas échéant, la liste complémentaire.",
lire :
"Au vu de ces propositions, le directeur de l'école
arrête, pour chacun des concours et, en ce qui concerne le premier concours, pour chacune
des séries, et par ordre de mérite, la liste définitive des candidats ressortissants
d'un État membre de l'Union européenne et des autres candidats étrangers admis ainsi
que, le cas échéant, la liste complémentaire."
Le cinquième alinéa relatif à la publication au Journal
officiel de la liste des candidats reçus aux concours est supprimé.
7) Article 20, au
lieu de :
"La nomination en qualité d'élèves des candidats
ressortissants d'un État membre de l'Union européenne admis aux concours n'est
définitive qu'après constatation, avant l'entrée à l'école, de leur aptitude physique
à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école par une commission médicale nommée
par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Au vu des résultats des examens médicaux, les candidats
n'ayant pas été reconnus aptes peuvent demander qu'il soit procédé à une
contre-visite par deux médecins dont un choisi par les intéressés et l'autre par
l'administration. En cas de désaccord, un troisième médecin, désigné par les deux
premiers, arbitre.",
lire :
"Le ministre procède à la nomination en qualité
d'élèves des candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne admis aux
concours. Cette nomination n'est définitive qu'après constatation, avant l'entrée à
l'école, de leur aptitude physique à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école
selon les dispositions prévues par le statut général de la fonction publique.
Les listes des élèves nommés sont publiées au Journal
officiel de la République française."
Article 2 - Ces
dispositions entreront en vigueur à compter de la session de 1999 des concours.
Article 3 - Le
directeur de la recherche est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 novembre 1998
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Le directeur de la recherche
Daniel NAHON
ENS DE LYON
Conditions
d'admission
NOR : MENR9803157A
RLR : 441-0c
ARRÊTÉ DU 27-11-1998
JO DU 23-1-1999
MEN
DR C2
Vu L. du 23-12-1901 ; Vu L. n° 83-634 du 13-7-1983 mod. not. art. 5 et 5 bis ; D. n° 85-789 du 24 -7-1985 mod.; D. n° 87-697 du 26-8-1987 mod. not. art. 25 ; D. n° 94-874 du 7-10-1994 ; A. du 4-9-1998 ; Avis du CNESER du 16-11-1998
Article 1 - Les
articles 4, 8, 10, 21, et 22 de l'arrêté du 4 septembre 1998 susvisé sont modifiés
ainsi qu'il suit :
1) Article 4, premier et deuxième alinéas, au lieu de :
"L'inscription des candidats au premier concours
d'entrée s'effectue chaque année selon les modalités fixées dans une notice émise par
le ministre chargé de l'enseignement supérieur, disponible au rectorat de l'académie du
domicile des candidats. Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont
précisées par avis publié au Journal officiel de la République française.
Les candidats domiciliés hors de France doivent demander un dossier d'inscription au
ministère.",
lire :
L'information des candidats sur les modalités
d'inscription aux concours d'entrée relève de la responsabilité de l'école.
Les dates d'ouverture et de clôture d'inscription sont arrêtées par avis publié au
Journal officiel de la République française.
Les candidats domiciliés hors de France doivent demander
un dossier d'inscription au rectorat de Paris."
2) Article 8, au lieu
de :
"La liste des candidats autorisés à concourir est
arrêtée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.
Les candidats sont convoqués individuellement pour les
épreuves ; toutefois, le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la
responsabilité de l'administration.",
lire :
"La liste des candidats autorisés à concourir est
arrêtée par les recteurs d'académie pour le premier concours, par le directeur de
l'école pour le deuxième concours.
Les candidats sont convoqués individuellement pour les
épreuves ; toutefois, le défaut de réception de la convocation ne saurait engager la
responsabilité de l'administration."
3) Article 10, quatrième alinéa, au lieu de :
"En cas de nécessité, le ministre chargé de
l'enseignement supérieur peut, pour tout ou partie des épreuves d'admissibilité et des
épreuves d'admission, désigner un centre d'examen de son choix.",
lire :
"Le recteur de l'académie concernée peut, pour tout
ou partie des épreuves écrites, désigner un centre d'examen de son choix."
4) Article 21, cinquième alinéa, au lieu de :
"Au vu de ces propositions, le ministre arrête, pour
chacun des groupes et chacun des concours et par ordre de mérite, la liste définitive
des candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne et des autres
candidats étrangers admis ainsi que, le cas échéant, la liste complémentaire.",
lire :
"Au vu de ces propositions, le directeur de l'école
arrête, pour chacun des concours et par ordre de mérite, la liste définitive des
candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne et des candidats
étrangers admis ainsi que, le cas échéant, la liste complémentaire."
Le sixième alinéa relatif à la publication au Journal
officiel de la liste des candidats reçus aux concours est supprimé
5) Article 22, au
lieu de :
"La nomination en qualité d'élèves des candidats
ressortissants d'un État membre de l'Union européenne admis aux concours n'est
définitive qu'après constatation, avant l' entrée à l'école, de leur aptitude
physique à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école par une commission
médicale nommée par arrêté du ministre chargé de l'enseignement supérieur .
Au vu des résultats des examens médicaux, les candidats
n'ayant pas été reconnus aptes peuvent demander qu'il soit procédé à une
contre-visite par deux médecins dont un choisi par les intéressés et l'autre par
l'administration. En cas de désaccord, un troisième médecin, désigné par les deux
premiers, arbitre.",
lire :
"Le ministre procède à la nomination en qualité
d'élèves des candidats ressortissants d'un État membre de l'Union européenne admis aux
concours. Cette nomination n'est définitive qu'après constatation, avant l'entrée à
l'école, de leur aptitude physique à exercer les fonctions auxquelles prépare l'école,
selon les dispositions prévues par le statut général de la fonction publique.
Les listes des élèves nommés sont publiées au Journal officiel de la République
française."
Article 2 - Ces
dispositions entreront en vigueur à compter de la session de 1999 des concours.
Article 3 - Le
directeur de la recherche est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 27 novembre 1998
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
Le directeur de la recherche
Daniel NAHON
CLASSES PRÉPARATOIRES AUX GRANDES ÉCOLES
Demandes
d'admission en CPGE en 1999 - Calendrier de la procédure
NOR : MENS9900247N
RLR : 470-1
NOTE DE SERVICE N°99-019 DU 11-2-1999
MEN
DES A9
Réf. : D. n° 94-1015 du 23-3-1994 (B.O. hors-série
n° 1 du 20-7-1995) ; A. du 23-11-1994 (B.O. hors-série n° 1 du 20-7-1995) ; C. n°10 du
22-3-1995 (B.O. n° 14 du 6-8-1995)
Texte adressé aux recteurs d'académie ; au directeur de l'académie de Paris ; aux
inspecteurs d'académie , directeurs des services départementaux de l'éducation
nationale ; aux chefs d'établissement
o
Mon attention a été appelée sur certains
dysfonctionnements dans l'instruction des dossiers de demande d'admission en classe
préparatoire aux grandes écoles (CPGE). L'égalité entre les candidats dans la
procédure doit prévaloir : les points suivants s'attachent à répondre à cette
exigence.
Il est rappelé que les modalités pratiques d'inscription
en classes préparatoires figurent sur le dossier national de demande d'admission en
classe préparatoire aux grandes écoles. Un dossier
unique et complet sera établi pour chaque filière
sollicitée. Le candidat indiquera sur le dossier les établissements d'accueil souhaités
par ordre de préférence, ce choix étant limité à trois. Il indiquera par ailleurs
dans le cartouche réservé à cet effet les autres filières éventuellement demandées.
Les dossiers de demande d'admission en classe préparatoire
aux grandes écoles seront disponibles dans les établissements pour les candidats au
cours du mois de février 1999. Ces dossiers devront être transmis par les soins du chef
d'établissement fréquenté à l'établissement demandé en premier vu pour le mardi 4 mai 1999 au plus tard. Toutefois, en raison de délais de transmission spécifiques, et dans la mesure
où le dossier scolaire couvre effectivement deux trimestres au moins, il conviendrait que
les demandes émanant des candidats scolarisés hors de la métropole et à l'étranger
soient envoyées dès le début du mois d'avril, afin de permettre leur examen dans les
mêmes conditions que pour ceux de la métropole. Ainsi ces dossiers pourront être
correctement pris en compte par les établissements demandés.
Les établissements concernés doivent prévoir de réunir les commissions d'admission et
d'évaluation instituées en application du décret du 23 novembre 1994 relatif à
l'organisation et au fonctionnement des CPGE, suivant les modalités de fonctionnement
énoncées dans l'arrêté du 23 novembre 1994 relatif à l'admission et au régime des
études dans les CPGE, dans la semaine qui suit le 4 mai.
La motivation des décisions négatives apparaîtra dans le
dossier : elle sera fondée d'une part sur la capacité d'accueil et d'autre part sur le
niveau requis des candidats. Elle devra être assortie de conseils précis d'orientation.
Si la décision d'admission concernant le premier vu
n'est pas favorable, le dossier du candidat sera transmis à l'établissement demandé en
vu n° 2 de façon à ce qu'il y parvienne le 18 mai. Le dossier sera examiné selon
les mêmes modalités que pour le premier vu.
Si la décision d'admission concernant le deuxième
vu n'est pas favorable, le dossier du candidat sera transmis à l'établissement
demandé en vu n° 3, de façon à ce qu'il lui parvienne le 31 mai. Dès
réception, le chef d'établissement informera son recteur du nombre de dossiers reçus
pour ce troisième vu, et du nombre de candidats déjà acceptés au titre des
premier et deuxième vux, afin que le recteur puisse avoir une estimation des
effectifs prévisibles. Le dossier sera examiné selon les mêmes modalités que pour le
premier vu.
Les dossiers des candidats refusés seront transmis par les
soins du dernier établissement demandé à la commission interacadémique compétente
dont dépend l'établissement fréquenté par le candidat en classe terminale, de façon
à ce qu'il y parvienne avant le 14 juin. La proposition d'affectation, ou la décision de
refus motivée, devra être communiquée au candidat avant le 3 juillet.
Les candidats retenus feront connaître leur accord dans les délais fixés par le chef
d'établissement. Ce délai est tel que l'accord ou le désaccord des candidats doit être
connu avant l'examen par les établissements des vux d'ordre supérieur à celui
pour lequel les candidats ont été acceptés. À défaut d'accord, les candidats seront
réputés avoir renoncé au bénéfice de leur admission. Tout candidat ayant fait
connaître son accord ne peut plus de ce fait figurer sur une liste d'attente au titre de
ses autres vux.
Les dispositifs existant au niveau académique ou régional
pour recueillir les vux des futurs bacheliers (RAVEL, OCAPI...) ne sont pas remis en
cause par cette procédure.
Ainsi, dans l'attente d'une harmonisation nationale du
calendrier que je souhaite mettre en place pour l'année 2000, le calendrier des
opérations de l'application RAVEL spécifique aux académies de Créteil, Paris et
Versailles pour la campagne 1999 d'inscription dans les formations post-baccalauréat est
maintenu : concernant la transmission de la demande du deuxième vu et l'examen du
troisième vu, les délais seront moindres pour ces académies d'Ile-de-France, qui
posent un problème spécifique lié au nombre des étudiants, aux candidatures multiples,
aux capacités d'accueil des établissements d'enseignement supérieur. Pour ces trois
académies, les proviseurs se conformeront à la demande rectorale.
Pour le ministre de l'éducation nationale, de la recherche et de la technologie
et par délégation,
La directrice de l'enseignement supérieur
Francine DEMICHEL